Un témoignage de garces à peine majeures

Un témoignage de garces à peine majeures




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Un témoignage de garces à peine majeures
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4 heures du matin. Entre l'avenue Lamballe et la rue d'Ankara dans le 16e arrondissement de Paris. Je rentre de boîte de nuit. Seule. Rue déserte. Pas un bruit. Je longe la rue mon casque sur les oreilles. Metronomy, tout doux.
Quelqu’un agrippe mon poignet. Le serre. Mon cœur sursaute. Je me retourne. Un jeune homme, un gamin, à peine majeur. Grand, très grand. Il fait noir. Je ne distingue pas nettement son visage. Il a les pupilles dilatées. Complètement défoncé.
Ce type est en train de me souiller
Il me demande une cigarette. Je lui réponds que je ne fume pas. C’est faux. J’ai peur et je veux qu’il me lâche le bras. Il insiste. Il veut rouler un joint. Je lui répète que je n’ai pas de cigarettes et tente de tirer mon bras pour me dégager de son emprise.
Il me serre fort et me fait mal. Il me propose de le suivre. Je refuse. Il me plaque contre un mur, s’approche de moi. Et me touche. Je sens sa main sous ma robe.
Je suis morte de trouille. C’est dégueulasse. Ce type est en train de me souiller, il faut que je fasse quelque chose. Je n’arrive pas à crier. Je le repousse, il tient mon poignet, je tente de courir, il finit par me lâcher. "Grosse pute". Oui, évidemment.
Des griffures et des hématomes sur les cuisses, une douleur lancinante au poignet et à l’épaule.
La réponse de mes parents : "Tu l'as cherché" 
Difficile de restituer tout ce que l’on peut ressentir après une expérience aussi étrange : dégoût ? Honte ? Humiliation ? Abattement ? Je me souviens surtout avoir eu envie de disparaître. De ne plus exister, de ne jamais avoir existé, de ne jamais avoir vécu ce moment.
Trop tard. Je rentre chez moi, et craque. Je me déteste.
Lendemain matin. J’ai mal. Je n’ose même pas ouvrir les yeux. C’est vraiment arrivé. Je revis la scène encore et encore. Et après ?
Je prends une douche, une longue douche. Mais mon corps reste souillé, et misérable. J’aimerais m’en débarrasser. Je ne peux pas garder ça pour moi. Il faut que ça sorte. J’en parle à mes parents. C’est dur, j’ai honte. "Tu l’as cherché". Il faut que j’écrive quelque chose.
Je n'ai pas à culpabiliser parce que je suis femme qui rentre seule
Impunité des agresseurs et culpabilisation des victimes : stop. Une petite piqure de rappel s’impose.
Non, une femme qui rentre seule, à pied et ce quelle que soit l’heure du jour et de la nuit ne doit pas être vue comme prenant un risque inconsidéré et aberrant.
Pourquoi y voir un aspect choquant, anormal, et délibérément imprudent ? La femme doit-elle avoir peur ? La femme est-elle condamnée à accepter que des agresseurs rôdent impunément, en toute liberté et sans aucun suivi socio-judiciaire ou psychiatrique dans les rues, et s’empêcher de sortir en conséquence ? N’a-t-elle d’autre choix que de se soumettre, d’être dépendante, de se faire systématiquement raccompagner par un homme ?
Non. La rue ne doit pas être une zone de non droit. Un paradis pour prédateur sexuel ou toute autre forme d’agresseur. Elle ne doit pas susciter la crainte, la terreur, et nul ne doit la redouter, pas même les femmes, quelle que soit l’heure. La rue fait partie du domaine public, sur lequel doit régner de façon permanente, absolue et effective l’ordre public.
Je suis libre de mes allées et venues
Je suis une femme. Je suis libre de mes allées et venues, de mes déplacements, de disposer de mon corps comme je l’entends, dès lors que je respecte les normes légales qui s’imposent à moi.
J’ai le droit d’emprunter la voie publique à toute heure, dès lors que mon comportement demeure conforme à la loi et respecte les critères de l’ordre public.
Aucune norme, législative ou réglementaire, ne m’interdit de rentrer seule de boîte de nuit. Ce tabou ne repose pas sur des fondements légaux, il n’est alimenté que par la crainte. Et cette crainte se justifie par des événements malheureux qui chaque jour surviennent et contre lesquels nous nous devons de lutter sans relâche, jusqu’au bout.
Ce n’est pas un fantasme, c’est un cauchemar
Doit-on considérer que ce qui s’est produit est de ma faute ? Peut-on me l’imputer ? Suis-je responsable, pour tout ou en partie ?
Rentrer seule, à 4 heures du matin, en robe. Jusqu’au genou. Faute ayant concouru à la réalisation de mon propre dommage ? Je suis exaspérée d’entendre ce genre de discours pétri de préjugés machistes et sexistes.
Non, je ne l’ai pas cherché. Je ne l’ai pas voulu, je ne l’ai pas provoqué, directement ou indirectement, je n’y ai pas consenti. Je l’ai subi. Contre mon gré.
Et c’est le cas de toutes ces femmes, ces trop nombreuses femmes qui tous les jours se font agresser par des hommes "parce qu’elles l’ont cherché" : en sortant seule en pleine nuit, en portant une jupe, une robe, un débardeur.
Comprenez bien : il n’y a pas la moindre once de consentement. Aucune femme ne s’habille ou n’emprunte la voie publique avec l’intention ou l’espoir de se faire tripoter par un homme, sous la contrainte. Ce n’est pas un fantasme, c’est un cauchemar.
Ne laissons pas les agresseurs faire régner la terreur
Non messieurs, nous ne vous provoquons pas. Nous ne sommes pas des "grosses putes". Ni même des garces hypocrites, perfides et sournoises qui n’assumons pas nos désirs les plus inavouables.
Se retrancher derrière la culpabilisation de la victime, la victimisation de l’agresseur, me parait être la forme la plus injurieuse, intolérable, laxiste et scandaleuse de déni.
Sortir seule la nuit est risqué pour une femme. Empiriquement parlant. Cela se constate et s’éprouve chaque jour. Ne laissons pas cet état de fait perdurer. N’acceptons pas cette routine.
Ne nous empêchons pas de sortir, de vivre librement, ne nous laissons pas enfermer et entraver dans la peur perpétuelle de se faire agresser. Ne laissons pas les agresseurs faire régner la terreur.
Ce n’est pas aux femmes de se cacher
Ne les laissons pas faire croire aux victimes qu’elles sont responsables. Les seuls responsables sont les individus qui commettent des infractions pénales sanctionnées par la loi. Ils agissent dans l’illégalité et doivent être punis en conséquence.
Ce n’est pas aux femmes de se cacher, de s’empêcher de jouir pleinement de leur liberté et de leurs droits par peur, mais c’est à la justice de sanctionner effectivement les comportements infractionnels et de prendre les mesures nécessaires pour que jamais ils ne soient réitérés à l’avenir.
C'est à la police administrative d’effectuer efficacement la prévention de ce type d’infraction, et à notre civilisation enfin d’entériner et d’accepter pleinement l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que – et peut-être serait-il temps – le respect d’autrui comme principe fondamental de toute vie en société.
@Astrid:


En allant voir vos parents pour faire sortir tout ça, vous vous êtes reçu dans la figure ce " tu l'as cherché ".
Vous écrivez un article dans lequel vous videz votre sac et donnez le fond de votre pensée: et les commentaires que vous recevez sont " tu l'as cherché ". Les commentaires ont beau être enrobés d'ineptie, de non sens, et d'incompréhension face à un système de hiérarchie entre les genres, ils n'en sont pas moins le reflet de ce que vous dénoncez dans votre article. Sans un travail de fond, nous sommes en effet condamnées à limiter nos allées et venues, sans un travail de fond il y aura toujours des ignares pour comparer ce que subissent les femmes dans le cadre de la rue avec ce que subissent les hommes.
Et sans un travail de fond, nous serons en effet, condamnées à faire attention, à guetter le danger, à nous restreindre, et à entendre que "ouais bah c'est normal c'est la nuit tu restes chez toi c'est tout ". C'est intolérable.

Bref Astrid, après tout cela, je voulais juste vous témoigner un peu de soutien.
ça vous changera des conseils soit disant bienveillants pour assurer votre sécurité.
Le net ou mur des lamentations. A relire votre témoignage comme les commentaires, on en retire certains enseignements. Le pragmatisme de celles ou ceux vous recommandant d’être prudente ou les prises de position radicales d’autres scandalisés par ce que vous avez subi. Christophe en champion moralisateur de la défense de la femme et de ses droits s’employant à soutenir la victime que vous êtes en chevalier blanc du clavier. Il y a des abruti(es) défoncés – le vôtre l’était – et potentiellement violent. C’est acquis et depuis toujours. La violence est universelle et très équitablement répartie entre les deux sexes. Son traitement est parfaitement inégalitaire, le masculin portant la croix de ce péché dont il serait coupable à l’inverse d’un féminin réputée constitutivement bienveillant. C’est évidemment une légende urbaine que les Anglo-Saxons ont démonté depuis fort longtemps. Il y a autant de femmes battues que d’hommes et au travail, une femme sur deux est harcelée…par une autre femme. (Etude d’avril 2014 de l’association féministe opportunity show).
« Vous êtes tombé de cheval ». Il faut remonter. Les agressions, a fortiori à caractère sexuel, sont inacceptables. Et, à ce sujet, la jeune femme agressée récemment en public dans le métro est un parfait exemple de notre époque où l’indifférence des uns le dispute à la couardise des autres. Ces deux sentiments n’étant pas étranger à l’extraordinaire
parfait exemple de notre époque où l’indifférence des uns le dispute à la couardise des autres. Ces deux sentiments n’étant pas étranger à l’extraordinaire culpabilisation d’un masculin n’étant plus reconnu ni même respecté se désengageant de cet élémentaire devoir qui consistait à défendre l’agressé(e) sans même avoir à y réfléchir. ET là, Anne, vous comprendrez mon Ire à l’encontre de ce discours féministe récurent vilipendant un patriarcat qui, certes, avait des défauts mais construisait des hommes. Et de fait, DE MON TEMPS, pas un homme digne de ce nom ne se serait posé la question du risque qu’il y avait à intervenir pour la secourir. Et pas sur internet cher Christophe…

Dont acte, il est donc nécessaire que les jeunes femmes apprennent à se défendre en cas de besoin ne pouvant manifestement plus compter sur une gent masculine aussi castrée que coupable, voire soumise, renchérissant dans l’opprobre de son genre dont elle a bien intégré ce qu’il représentait d’ignoble. Ce n’est pas mon sentiment. Vous devez néanmoins pouvoir sortir à l’heure qui vous convient et, statistiquement, les viols ou agressions sexuelles étant très majoritairement du fait d’un proche – membre de la famille en général – vous courez moins de risques en étant dans la rue…
Le fait qu'une femme "prenne un risque" en rentrant seule le soir à 4h du mat, c'est déjà immonde dans l'absolu je trouve... quant à la réponse des parents, c'est inhumain, personne ne peut "chercher" à vivre une telle agression, et ce n'est même pas discutable/débattable. J'espère que l'auteure du billet s'en remettra psychologiquement et physiquement.
Excellent témoignage ! Avez vous cette vidéo, Meuf By Night : https:// www.youtube.com/watch?v=B-sSqGEEbQg&feature=kp ?

Il s'agit du témoignage d'une femme rentrant seule la nuit à Paris, c'est édifiant, vous devriez vous y retrouver. J'aime beaucoup la phrase de fin "Pour une femme la nuit, tous les hommes sont gris".
le tu l'as cherché est inadmissible mais la jeune demoiselle doit s'attendre a ce genre de phénomène à l'heure à laquelle elle est rentré (c'est un peu le là au mauvais endroit au mauvais moment) il faut qu'elle prenne ses précautions (bombes lacrymo c'est déjà bien), changer d'amis (normalement on rentre a plusieurs).
Ensuite là où je ne suis pas d'accord c'est qu'il faut arrêter cette mentalité de notre pays est parfait car ça n'est pas le cas les flics peuvent pas être partout, les délinquants sont partout donc non tu ne peux pas croire que tu vas circuler tranquillement (que tu sois un homme ou une femme) à n'importe quelle heure c'est comme si j'allais dans une cité ultra dangereuse avec des une ferrari et un costard cravate et que je compte mes billets
En effet Lola, c'est pour le moins navrant. A se demander si de "tuer le père" était une bonne idée quant au résultat éducatif que cela donne sur le comportement des garçons.... D'ailleurs, la jeunesse ne se dit-elle pas elle même perdue, sacrifiée et désabusée ?
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html
@ Laurent
Autrement dit, elle a marché dans la rue la nuit et donc c'est de sa faute ...
Dites, cela ne vous dirait pas d'aller faire un petit tour sur la place Tahrir?
Laurent, être une femme, en soi, n'est PAS une provocation. Se ramener dans une cité avec une Ferrari, des billets plein les poches et une Rolex, si.
Je partage l'indignation de ceux qui pensent qu'il est anormal de se faire agresser sous prétexte qu'on soit femme ! mais ,il y a un mais ! quand on veut vivre tranquille , le self défense , ou se faire accompagner devient nécessaire ! pour ma part ,je suis surprise , étant plus que jolie , je n'ai jamais été agressée ,je reçois des coms que je n'apprécie pas mais , ce fameux mais;) , j'évite soigneusement les "endroits " a problème , j'évite de rentrer seule a 4h du matin , je ne vois pas pourquoi ce serait un honneur ou un aveu d'égalité de rentrer seule en m'offrant au danger , parce que c'est ça la réalité et on a beau claironner sur tous les toits qu'on est jeune , solide , libre et qu'on ne devrait rien craindre , c'est stupide , on ne peut pas mettre un flic derrière chaque personne et chacun doit prendre ses responsabilités ,quand a demander si c'est normal , ça ne me fait pas rire , car bien sur que le moindre débile peut répondre , non , ça n'est pas normal , on peut dire que c'est la faute de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment , c'est dommage mais c'est comme ça !je suis donc en accord avec monsieur Epailly !en fin de compte , vous avez eu de la chance et je suis certaine que vous prendrez des précautions désormais !je vous le souhaite sincèrement !
Bonjour,

Bien sûr, j'ai conscience d'avoir pris un risque et de m'être exposée à un danger existant, que je ne remets pas en cause. Dorénavant, je prendrai toutes les précautions nécessaires pour que ce type d'incident ne se reproduise pas.
Je pars donc du même constat, à savoir l'insécurité et le danger, pour les femmes mais également pour les hommes, de sortir seul(e) le soir ou la nuit. Ou même la journée. Il y a des risques d'agressions. Très bien. Plusieurs solutions peuvent être envisagées à partir de là. J'en retiendrai deux, mais il y en a d'autres, également valables.
Première solution : comme vous le dites, et je suis d'accord, contourner le danger en évitant de sortir seul(e) la nuit, dans les zones dites "à risque" notamment, faire en sorte de se faire raccompagner, adapter son comportement, en y intégrant donc le danger. Dans l'immédiat, je pense que c'est une solution qui s'impose, elle relève du bon sens : il faut se préserver.

Deuxième solution : c'est celle que je défends principalement. Il s'agit de s'attaquer au problème de fond. C'est à dire : non pas éviter le danger, et s'arrêter là. Ce n'est pas suffisant. Nécessaire, certes, mais incomplet. Il faut aller au bout des choses : lutter contre le risque lui même. S'attaquer au danger et tout faire pour le faire disparaître. On ne peut pas tolérer à mon sens un tel illégalisme. Bien sûr, elle n'exclut pas la première. Elle la prolonge, la complète. Et s'y substi
*substituer à terme.

C'est ce à quoi j'invite : réflechir et prendre les mesures nécessaires pour que les individus apprennent à vivre ensemble de façon pacifique. Sans se craindre mutuellement. En théorie, le contrat social fait cesser la guerre de tous contre tous. Plus besoin de se craindre. Mais l'Etat est de fait impuissant à assurer la sécurité : et en réalité je doute qu'il le puisse absolument, sauf à se retrouver avec un Etat policier hyper surveillé, totalitaire, et ce n'est pas ce que je souhaite.

C'est aux individus de pallier cette lacune. En instaurant des relations de respect mutuel entre citoyens. Naïvement, idéalement, je pense que ce n'est pas à la force publique seule de garantir la sécurité, avec des flics dans toutes les rues, mais que les individus partie au contrat social doivent y participer également, d'eux mêmes. Cela passe par une prise de conscience, par une acceptation de ses responsabilités, par un travail sur soi à la fois individuel et collectif, par l'éducation, par le civisme. Un travail long, complexe, d'intériorisation du respect, et non du danger. C'est difficile de s'attaquer au problème à sa source. Difficile de prendre des mesures concrètes, de faire évoluer les mentalités de façon unanime et effective. Il y aura toujours des récalcitrants. Des désaccords. Du débat. Mais je n'aime pas les combats perdus d'avance. C'est pour ça que j'ai écrit. Ca n'a pas été facile mais ça m'est apparu comme ét
* étant nécessaire : c'est plus qu'un trauma personnel, c'est un phénomène de société, qui touche bien d'autres personnes avec qui je suis totalement solidaire.
Voilà pourquoi nous entendons qu'il faut changer les mentalités toutes faites des familles , changer dès la maternelle la vision des enfants les uns sur les autres , inculquer le respect de la femme aux garçons alors qu'aujourd'hui une femme meurt presque tous les jours sous les coups , qu'il n'y a jamais eu autant d'appels à l'aide contre des compagnons violents , entendre que la société allait mieux avant est une hérésie , la société d'avant a fait les gens que nous sommes et c'est de pire en pire !il est temps d'évoluer et s'échapper de ces gens biens pensants qui ferment les yeux , les religions entre autre ont des années d'expèrience dans l'exploitation et l'abêtissement humain, surtout relativiser les conséquences de cette société qui a été construite par eux , sur le patriarcat ! société sans respect de la femme et dont nous avons beaucoup de mal a sortir , tant que nous n'avons pas le courage de changer en commençant par nos enfants , nous aurons peur dans la rue .
" en fin de compte , vous avez eu de la chance "

Je ne sais pas si vous vous êtes mal exprimée, mais si c'est bien le fond de votre pensée, c'est assez triste.

C'est difficile de se rendre compte de l'impact que ça peut avoir sur quelqu'un quand ce n'est jamais arrivé à un proche ou à sois même.

Pour connaitre plusieurs personnes qui ont été confrontées à ces situations, parfois de manière encore plus dramatique, on comprend qu'il n'y a AUCUN moyen garanti de s'en protéger.

Jour ou nuit, apprêtée ou pas, endroit " sûre " ou dangereux.
Ça peut être sur le parking du resto auquel on mange une fois par semaine, en allant en cours en pleine journée, avec un collègue avec qui le courant était toujours bien passé.

Doit on penser qu'une personne a " de la chance " de finir handicapée après avoir été renversée, parce qu' elle peut revoir sa famille alors que d'autres en sont morts ? Je ne pense pas. Car au final, ce type de comportement SUBIT, reste bien trop souvent, un handicap pour la victime.
Vous reconnaissez tout de même avoir pris un risque … Vous dites vous même un danger existant … Ce que je veux dire mademoiselle c'est qu'il n'était
Ces femmes savent comme s'amuser
Des infirmières salopes à la rescousse
Des gros mecs défoncent des belles femmes

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