Un sanctuaire pour le porno

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L’utilisation de la pornographie : avantages et dĂ©savantages sur la sexualitĂ© des adultes et des adolescents


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21.11.2016 / Par Iv Psalti / Sexualité
L’activitĂ© sexuelle humaine est discrĂšte, secrĂšte, isolĂ©e dans le sanctuaire du privĂ©, Ă  l’abri des regards. Ce qui se montre et se donne Ă  voir sur les affiches, dans les spectacles Ă©rotiques, les images pornographiques, et que l’on pourrait penser ĂȘtre une sexualitĂ© explicite, n’est que le spectacle du sexuel et n’a de sens que pour un spectateur voyeur (1).
Quand on parle de la pornographie, nous les sexologues, ne rejetons pas le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain, par le fait que souvent nous sommes amenĂ©s Ă  utiliser en sexothĂ©rapie les images Ă  caractĂšre pornographiques, mais surtout Ă©rotiques, dans le but d’enrichir la vie fantasmatique de nos patients.
DiffĂ©rences entre ce qui est « pornographique » et « érotique » Pornographique : (du grec pornĂȘ, prostituĂ©e) reprĂ©sentation (Ă©crits, spectacles, images, photos, films
) de sujets obscĂšnes, destinĂ©s Ă  ĂȘtre communiquĂ©s ou vendus au public. En gĂ©nĂ©ral, pas de rĂ©cit, rĂ©pĂ©tition de gros plans d’organes sexuels oĂč les corps fragmentĂ©s deviennent objet, dĂ©connectĂ©s de tout Ă©change vĂ©ritable.
Le code fondamental du film pornographique est de montrer, une succession de scĂšnes de pĂ©nĂ©trations et au final, la masturbation masculine avec un point d’orgue l’éjaculation externe, bien visible, sur le visage ou les seins de la femme
 preuve de la vĂ©racitĂ© de la jouissance de l’homme qui annonce la fin de la sĂ©quence. Par ailleurs, souvent pas de jouissance fĂ©minine, si ce n’est par les gĂ©missements exagĂ©rĂ©s de l’actrice ou par ses clins d’Ɠil envoyĂ©s en direction de la camĂ©ra ! Il s’agit donc, d’une sexualitĂ© dĂ©sincarnĂ©e, mĂ©canique oĂč la femme met ses orifices au service de l’acteur choisi en fonction de son membre surdimensionnĂ©.
Érotique : (du grec erĂŽticos, de l’amour, dĂ©rivĂ© de Ă©rĂŽs, amour, dĂ©sir) se diffĂ©rencie d’un film pornographique par son esthĂ©tisme et l’importance accordĂ©e aux relations interpersonnelles. Nous sommes alors dans une histoire qui cadre le sexuel dans le sensuel, en gardant toujours une suggestion de qualitĂ©.
Sociologie de la pornographie La pornographie transforme la femme, mais aussi l’homme, en objet sexuel. L’étalon qu’on voit dans un film pornographique est aussi rare que la femme hypersexuĂ©e avide de sexe qu’on essaie de montrer.
Est-ce que ce genre d’images conduit au viol, comme souvent Ă©voquĂ© par des fĂ©ministes sexophobes (2) ? Ces derniĂšres ont prĂ©sentĂ© la pornographie comme un genre misogyne, incitant Ă  la violence contre les femmes. Toute scĂšne de pĂ©nĂ©tration fĂ©minine (l’essentiel de la production) est assimilĂ©e Ă  un viol filmĂ© : en 1993, l’influente juriste amĂ©ricaine Catherine McKinnon dĂ©nonce la pornographie comme un crime, et lui attribue la responsabilitĂ© des viols en sĂ©rie commis durant la guerre de Yougoslavie ! Pourtant, la plupart des films X d’aujourd’hui Ă©vitent la mise en scĂšne de viol, et ne comportent en gĂ©nĂ©ral pas d’acte de violence ou de combat comparable Ă  celles du cinĂ©ma d’action ou mĂȘme du western classique (3).
Je pense que la pornographie fonctionne comme une soupape de sûreté dans la société, elle apporte un défoulement au consommateur et contribue plutÎt à diminuer indirectement le nombre de viols.
En fait, la pornographie s’intĂ©resse non pas Ă  l’acte sexuel mais aux fantasmes comme le fĂ©tichisme, la partouze gĂ©ante, la lutte de femmes dĂ©nudĂ©es, les rapports interraciaux (souvent homme noir avec femme blanche), femmes dĂ©guisĂ©es en policiĂšres ou en soubrettes, avec toutes sortes de jeux de domination-soumission.
Les supports pornographiques utilisĂ©s par les hommes et les femmes Lors d’une sĂ©ance de masturbation, pour s’exciter suffisamment, les gens entrent soit dans un fantasme soit ils utilisent un support Ă  caractĂšre Ă©rotico-pornographique. Hommes et femmes ont des prĂ©fĂ©rences souvent diffĂ©rentes, les premiers ayant plutĂŽt un faible pour les images et les secondes, pour les Ă©crits.
Les textes et les dessins Ă©rotiques ont existĂ© de tout temps. La naissance des images Ă©rotiques est contemporaine (seconde moitiĂ© du 19Ăšme siĂšcle) des dĂ©buts de la photographie et les films (vers 1900) des dĂ©buts du cinĂ©ma. La rhĂ©torique pornographique s’est trĂšs vite mise en place : pas de sexualitĂ© relationnelle mais un sexe professionnel, films tournĂ©s aux premiers temps du cinĂ©ma dans des maisons closes avec, comme actrices, des prostituĂ©es. Comme les gens n’avaient pas la possibilitĂ© de voir des films chez eux, en privĂ© ils ont plutĂŽt utilisĂ©s des photos, des bandes dessinĂ©es, des magazines de charme, reprĂ©sentant des femmes nues ou en pleine action. Plus tard, avec l’avĂšnement de la vidĂ©o, le film porno est entrĂ© dans les chaumiĂšres. On pouvait louer une cassette VHS et plus tard un DVD au vidĂ©oclub du coin qui avait parfois une petite salle, rĂ©servĂ©e aux adultes, sĂ©parĂ©e par un rideau. La clientĂšle Ă©tait surtout masculine. A l’heure actuelle, on ne paie plus pour voir du porno : sur le net il y en a pour tous les goĂ»ts, pour tous les fantasmes, mĂȘme les plus extrĂȘmes.
Dans les annĂ©es 1970 se vendait aussi un support auditif, des cassettes audio oĂč on entendait une histoire racontĂ©e par une voix off, entrecoupĂ©e par des gĂ©missements des acteurs et actrices. La gente fĂ©minine Ă©tait plus friande de ce genre de support, comme de la littĂ©rature Ă©rotique.
Chez l’homme, plus voyeur, c’est souvent le contraire. Le visuel marche mieux pour l’excitation sexuelle, d’oĂč le succĂšs des sites pornos.
Les femmes et la pornographie La pornographie classique s’adresse surtout aux hommes, Ă  la gloire du phallus. On montre leurs puissances sexuelles et la rĂ©alisation de leurs fantasmes, et l’objet de leur fantasme : la femme avide de sexe !
Les femmes se sentent exclues de ces fantasmes oĂč la tendresse, l’affectif sont complĂštement absents et le dĂ©sir fĂ©minin est escamotĂ©. Pourtant, il y a une place pour la pornographie fĂ©minine qui met l’accent sur la relation, les regards complices, les suggestions, les baisers, les prĂ©liminaires et surtout sans des performances sexuelles ni de gros plan gynĂ©cologique. Film oĂč la femme n’est pas soumise ni forcĂ©e. Si elle se soumet, c’est par choix ludique, c’est pour prendre l’homme pour un objet, un objet sexuel, pour satisfaire son propre plaisir. Bref, une femme intelligente, maitresse d’elle-mĂȘme et de sa sexualitĂ©. En d’autres termes, les femmes veulent voir une femme sexophile et compĂ©tente sexuelle (4) !
Beaucoup de films amateurs, qu’on retrouve dans les sites pornos, rĂ©pondent Ă  cette demande. L’industrie pornographique devrait s’en inspirer. De plus, les hommes sexophiles adorent aussi ce genre de film avec la visualisation d’un « vrai » orgasme fĂ©minin.
À l’heure actuelle, beaucoup de femmes jeunes et certaines moins jeunes, avec la facilitĂ©, l’anonymat et la gratuitĂ© qu’offrent les sites pornos, visionnent aussi des films pornographiques lors de leurs sĂ©ances solitaires.
Que dire Ă  la jeune femme qui a mis la main sur l’historique des sites pornos visionnĂ©s par son homme ? Elle est choquĂ©e, elle prend cela pour un adultĂšre, une trahison et surtout, Ă  la vue du contenu des images, la pauvre se dit : « Mon homme s’excite avec ça ? Il veut me faire la mĂȘme chose ? Au secours ! je suis avec un pervers  »
Voici la rĂ©ponse qu’on lui donne en consultation de sexologie et en thĂ©rapie de couple : « Madame, d’abord vous n’aviez pas Ă  espionner les sites visitĂ©s par votre compagnon. Dans la vie de couple, chacun a droit Ă  un jardin secret. Puis, il ne s’agit pas d’un adultĂšre. L’homme cherche un fantasme excitant pour soutenir une masturbation, acte tout Ă  fait normal
 surtout chez les gens qui ont une bonne santĂ© sexuelle. Malheureusement, vous ĂȘtes tombĂ©e sur des images trĂšs crades. Ce n’est pas qu’il veuille vous faire la mĂȘme chose. Peut-ĂȘtre l’idĂ©e de mettre en pratique ce genre de sexualitĂ© ne l’a-t-il jamais effleurĂ©. Pourquoi regarde-t-il ? Parce que, en gĂ©nĂ©ral, les hommes sont trĂšs curieux de la chose
 curiositĂ© que vous, peut-ĂȘtre n’avez pas. Pervers ? On est pervers avec des actes et non avec des fantasmes. Fantasme n’est pas rĂ©alitĂ© ».
Le consommateur de telles images n’est en aucun cas un obsĂ©dĂ© sexuel. Il peut s’agir aussi bien d’un sujet en manque de relations sexuelles que d’un homme comblĂ©. Le plus souvent, c’est en solitaire que les hommes ont recours aux images pour se stimuler visuellement lors de la masturbation.
La pornographie, pour le plaisir à deux Les hommes visionnent parfois des films érotiques avec leur compagne pour pimenter le rapport sexuel ou pour trouver une alternative à leur manque de désir sexuel. Certains ne se privent pas de filmer leurs propres ébats.
Cependant, certaines femmes sont incapables de regarder en images une paire de seins ou un baiser Ă  l’écran : on ne peut pas leur demander de visionner ces films. Aux autres, on peut leur proposer d’organiser avec leur homme une sĂ©ance Ă  deux. Dans le cas oĂč la femme n’a pas l’habitude de voir de tels films, je demande Ă  l’homme de lui laisser faire le choix, sinon certaines scĂšnes peuvent la choquer et refroidir ses ardeurs
 ce qui n’est pas le but recherchĂ©.
La femme qui visionne ce genre de film doit avoir une bonne image corporelle, sinon elle risque de se comparer aux actrices et aggraver ses complexes.
Le « bon » film Ă©rotico-pornographique Encore aujourd’hui, du fait d’une relative ignorance, bon nombre d’hommes et de femmes peuvent passer Ă  cĂŽtĂ© d’un divertissement et enrichissement de leur vie sexuelle. En fait, ils s’imaginent que la façon dont ils font l’amour est forcĂ©ment celle de tout le monde. En ce domaine, le manque de savoir et d’imagination est courant. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de films de sexologie Ă©ducatifs.
Tant qu’ils dĂ©crivent ou montrent des actes Ă©rotiques « normaux », pratiquĂ©s par des adultes « normaux » et consentants, ces films ont aussi une valeur didactique et thĂ©rapeutique, proposant des modĂšles de comportement. Quant aux gens timides, la pornographie leur permet de se dĂ©sinhiber, en montrant des gestes et postures qu’ils s’interdisent pour de considĂ©rations morales (5).
Un des bienfaits mineurs de la pornographie est de mieux se connaitre sur le plan sexuel et de prendre conscience des intĂ©rĂȘts du compagnon. Si l’un s’excite sur ce qui rĂ©pugne Ă  l’autre et que cela persiste, on n’est peut-ĂȘtre pas fait pour s’entendre.
Les avantages de la pornographie S’il s’agit de « bons » films Ă©ducatifs, tout garçon et fille pourraient les voir dĂ©jĂ  vers 13 ou 14 ans, soit avec des images de masturbation (malheureusement dans les cours d’éducation sexuelle on ne parle pas de plaisir solitaire, pourtant c’est souvent leur seule sexualitĂ©) soit montrant un couple faisant vraiment l’amour, d’une façon amoureuse. Ainsi, une jeune fille peut voir ce qu’est un vrai orgasme. En effet, celles qui n’en ont jamais connu, ont souvent bien du mal Ă  l’imaginer.
Certains psychologues ont dĂ©fendu l’idĂ©e que l'image imposĂ©e, omniprĂ©sente de la pornographie, allait appauvrir l'imaginaire du consommateur. Dans ma pratique quotidienne, je constate, au contraire, pour la majoritĂ© des hommes et des femmes, que ces images enrichissent leur vie sexuelle, leur donnent certaines idĂ©es sur les positions, les fantaisies, etc. L’éducation sexuelle dure toute une vie !
Les films pornos instaurent une ambiance particuliĂšre propice aux jeux Ă©rotiques prolongĂ©s. Certaines femmes attribuent Ă  ces images un effet libĂ©rateur de point de vue des inhibitions sexuelles, et leur accordent un rĂŽle positif dans leur vie sentimentale. Si la pornographie est si souvent rejetĂ©e par les femmes, ce n’est pas, Ă  leur avis, Ă  cause d’un dĂ©goĂ»t sincĂšre, mais des interdits qui pĂšsent sur le genre (6).
Les effets pervers de la pornographie Dans certains films, les images montrent des femmes nues, offertes, idéalisées, assoiffées de sexe, nymphomanes, soumises, acceptant sans rechigner toutes les fantaisies du partenaire.
L’homme sexuellement immature prend ces images pour de la rĂ©alitĂ© et croit que toutes les femmes sont dotĂ©es des mĂȘmes pulsions et fantasmes. Alors, il ne comprend pas pourquoi la femme qui partage sa vie n’est pas comme celle des films.
En consultation, nous voyons souvent des femmes se plaindre de leur compagnon, inspirĂ© par ces films, qui rĂ©vise son KĂąma-SĂ»tra en assĂ©nant des coups de boutoirs, popularisĂ©s par les acteurs du porno. De plus, il fait l’impasse sur les prĂ©ludes amoureux et croit que sa femme ne va ĂȘtre comblĂ©e que dans la brutalitĂ©.
Que dire Ă  l’adolescent ? Les gardiens de bonnes mƓurs (pour des raisons moralistes et religieuses) sont toujours lĂ  pour protĂ©ger la jeunesse de la vue du sexe (et non de films violents). Ils insistent pour dire que la pornographie est dangereuse pour la jeunesse et constitue une atteinte Ă  la dignitĂ© de la femme.
MalgrĂ© les filtres anti-porno que les parents essaient d’installer, beaucoup d’enfants de 9-10 ans ont dĂ©jĂ  vu ces films sur internet. La coercition n’a aucun effet. La seule voie possible pour cette dĂ©couverte difficile des images du sexe est de les accompagner de la parole. Il serait ainsi utile d’expliquer les deux dimensions de l’érotisme et de la pornographie Ă  l’école, d’en faire comprendre la diffĂ©rence, entre sexualitĂ©-objet et sexualitĂ©-relationnelle. Une pĂ©dagogie de l’implicite s’impose contre la tentation de l’explicite (7).
Il faut leur donner des messages pratiques et non moralisateurs, donc, une vraie éducation sexuelle :
Dire qu’il ne s’agit pas de l’amour entre deux personnes ;
Insister sur le partage des sentiments amoureux, le respect et que la copine va probablement mal rĂ©agir et refuser de pratiquer ce genre d’actes

Leur rĂ©pĂ©ter que les films pornographiques ne sont pas des documentaires sur l’éducation sexuelle. Ici, on ne montre pas la sexualitĂ© relationnelle. Il s’agit d’un divertissement qui a pour fonction de nourrir le fantasme du spectateur « adulte ». C’est tout !
Mais les parents et/ou les Ă©ducateurs doivent ensuite vĂ©rifier que le jeune ne sera pas troublĂ© par cette mĂ©saventure. Il faut lui montrer qu’on reste ouvert au dialogue et revenir sur certaines choses qui l’ont dĂ©rangĂ©.
Les enfants ont besoin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s et nous avons la responsabilitĂ© de les Ă©duquer. Mais attention, la finalitĂ© principale de l’éducation sexuelle est de leur apprendre Ă  prendre plaisir de leur corps, bref, faire de nos enfants de futurs sexophiles
 pour qu’ils aiment le sexe. Il faut donner un sens Ă  l’épanouissement sexuel. Il en va du devenir de nos enfants. La bonne Ă©ducation sexuelle commence tĂŽt, mais ici, ce n’est pas notre propos.
Addiction Ă  la pornographie Cette addiction frappe surtout les hommes. En fait, en consultation sexologique nous devons faire la distinction entre l’addict Ă  la pornographie et l’addict Ă  la masturbation ? Chez le premier qui peut regarder des heures un film porno sans se masturber, nous devons lui expliquer les problĂšmes qui pourraient survenir plus tard (voir ci-dessous). Chez le second, le rĂŽle du sexologue est de dĂ©terminer les raisons qui poussent l’homme Ă  prĂ©fĂ©rer se masturber au lieu d’avoir des rapports sexuels avec sa compagne, surtout si cette pratique devient une habitude.
Quand peut-on dire qu’une personne est addict au porno ? Une Ă©tude sĂ©rieuse propose le chiffre de 11 heures par semaine consacrĂ©es Ă  visionner de la pornographie sur internet comme alarmant (8). Les problĂšmes rencontrĂ©s chez ces personnes (aprĂšs plusieurs annĂ©es de visionnage) sont en gĂ©nĂ©ral un Ă©moussement du dĂ©sir sexuel et Ă  la longue, des dysfonctions Ă©rectiles (9).
Prenons l’exemple oĂč un homme passe Ă  chaque sĂ©ance de porno, 2 heures devant son ordinateur. La 1Ăšre phase est le « voyeurisme », qui est longue et mettons qu’elle dure 1h45, puis, il dĂ©cide, en 2Ăšme phase (phase courte), de se « masturber ». Toutefois, la majoritĂ© des hommes, dans la 1Ăšre phase longue, n’ont pas d’érection. Son cerveau prend l'habitude de s'exciter sur des images hyper-Ă©rotiques et se conditionne Ă  des stimuli masturbatoires trĂšs ritualisĂ©s, sans rĂ©ponse sexuelle (pas d’érection). Les effets euphorisants de l'accomplissement du comportement sexuel adĂ©quat s'estompent avec le temps. Il tente alors de vivre des Ă©motions plus fortes pour compenser la perte d'excitation. Donc, il ira vers des images de plus en plus hard et trĂšs crade pour pouvoir s’exciter. Et Ă  force de faire l’amour Ă  des images, la femme qui l’a dans son lit ne l’excitera plus. A la longue, il perdra son dĂ©sir sexuel aussi bien pour ses sĂ©ances masturbatoires que pour sa partenaire. Et il tuera in fine sa vie fantasmatique (10).
S’ils vivent seuls, les femmes rĂ©elles font peur Ă  ces addicts. Le porno fait l’impasse de la sĂ©duction. Rencontrer une femme, la sĂ©duire, la convaincre Ă  entamer une relation intime, lui procurer d'agrĂ©ables prĂ©liminaires, enfiler un prĂ©servatif, conserver son Ă©rection assez longtemps et ne pas Ă©jaculer trop vite sont de vrais dĂ©fis. Ces Ă©preuves apparaissent souvent insurmontables pour de nombreux patients (11).
Conclusion Plusieurs sexologues l’ont dĂ©jĂ  bien dĂ©montrĂ©, la pornographie n’est pas rĂ©servĂ©e aux frustrĂ©s et aux pervers sexuels : dans la majoritĂ© des cas, il s’agit d’un homme (le plus souvent) ou d’une femme « normale » en manque de fantaisies sexuelles ou cherchant une alternative Ă  l’affaiblissement de leur dĂ©sir sexuel. Ils se servent de ces images dans leur excitation lors de la masturbation ou en consommation conjugale, souvent comme starter.
Pour les patient(e)s en manque de fantasmes, en sexothĂ©rapie nous leur demandons d’utiliser un support Ă©rotico-pornographique, dans lequel ils sont Ă  l’aise, pour enrichir leur vie fantasmatique
 gage d’une bonne santĂ© sexuelle. 
Bibliographie Chaumeron J, Sexologies, 2004, no. 48
Psalti I, Migraine ou gros cĂąlin ? Editions Anne CarriĂšre, Paris, 2007 et au Livre de Poche, Paris, 2008
Williams L & Journet N. Sciences Humaines, août 2005, p. 44
Pour
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