Un sacrifice très cochon

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Un sacrifice très cochon
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Publié ou mis à jour le : 2020-01-16 23:00:09

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Apprécié pour sa chair généreuse , le cochon est honoré à sa juste mesure dans le monde chinois où il a sa place au calendrier.
Mais de nombreuses cultures et même certains représentants de Dieu le vouent aux gémonies. Nous-mêmes, à certaines époques, avons affiché un cruel mépris à son égard. Encore aujourd'hui, dans nos belles contrées, il est donné en contre-exemple aux enfants pour les convaincre de la nécessité de se laver...
Sale, le cochon ? Il est vrai que, depuis le XVIIIe siècle et le croisement du cochon noir d'Europe avec des cousins asiatiques, son pelage présente une belle surface rose layette sur laquelle ne ressortent que mieux les taches. Il est tout aussi vrai qu'il a une fâcheuse tendance à sauter à pieds joints dans la boue. Ce n'est pas l'appel de la crasse qui l'y conduit, mais le besoin d'évacuer la sueur et de faire fuir les parasites.
Quoiqu'il y paraisse, sa façon de se laver est proche de la nôtre : il frotte sa peau puis la protège avec une petite couche de gras...
En sus de la saleté, d'autres accusations pèsent sur le malheureux cochon, notamment la goinfrerie qui semble diriger chaque minute de sa vie et le pousse à avaler sans retenue immondices et charognes.
Comme il n'y voit goutte, il passe son temps à farfouiller du groin, de façon peu délicate, la fange ou les recoins de sa porcherie, souvent mal entretenue par ses maîtres.
D'une mauvaise réputation à l'autre, il n'y a qu'un pas...
Dans la Grèce antique, Platon a fait de sa « cité de pourceaux » ( La République , II, IVe siècle av. J.-C.) le symbole de l'immoralité d’êtres au caractère… de cochon, forcément.
Au Moyen Âge, voici notre « bête noire » (surnom donné au sanglier par les traités de vénerie) devenue symbole de lubricité.
Le cochon a été en fait victime d'un transfert de calomnie car, aux alentours de l'An Mil, c'était encore le chien et la chienne que l'on montrait du doigt (il en est resté une injure, « chienne » , à l'encontre des femmes aux mœurs dissolues).
C'est à la fin du Moyen Âge que Médor entre dans nos bonnes grâces et laisse sa place de vil séducteur au vilain petit cochon.
Doit-il ces reproches de « cochoncetés » à la remarquable fécondité de sa femelle ou aux longues minutes que peut durer son accouplement ?
Il est à noter la persistance à travers les siècles de cette mauvaise réputation, comme le montrent les caricatures des dirigeants honnis, de Louis XVI à Hitler. Ben, mon cochon ! (...)
Isabelle Grégor a obtenu un doctorat de Lettres modernes avec une thèse consacrée au récit de voyage de Bougainville. Cette thèse a donné lieu à des publications, par exemple dans la Revue d'Histoire maritime , et à des conférences dans des colloques scientifiques.
Notre collaboratrice a également passé avec succès le concours de CAPES en 2008 et enseigne les lettres dans un lycée de Poitou-Charentes.
Lui écrire isabelle.gregor[a]wanadoo.fr
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Dommage, dommage. Pourquoi avoir écrit tellement en négatif et si peu en positif. J'aurai aimer autant de lignes positives que de négatives. Le rôle et l'apport du cochon à notre civilisation européen... Lire la suite
Dans l'église de St. Antoine l'abbaye il existe un très beau vitrail avec un magnifique cochon à côté de saint Antoine
En fait, plus personne ne connait vraiment l'origine de cette interdiction stupide. En attendant, des milliers de musulmans meurent de faim chaque année dans la corne de l'Afrique.
Pauvres gens!... Lire la suite
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écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges , le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes
écoinçon 3 : une Vierge à l’Enfant retaillée dans l’ange d’origine, dont il subsiste les deux couronnes
écoinçon 6 : un chat et une belette ou un rat (selon les auteurs)
écoinçon 8 : une tête d’homme barbu coiffé d’une capuche
écoinçon 10 : deux dragons affrontés , aux cous entrelacés
écoinçon 14 : le phénix dans les flammes
écoinçon 16 : un animal fantastique , plus ou moins un griffon avec un buste et une tête d’oiseau et un arrière-train de cheval
un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême , 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers , éditions Le Temps qu’il fait , 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).
 Cela fait longtemps que je ne vous ai pas emmenés à la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers (retrouvez en fin d’article la liste des articles que j’ai publié sur le sujet). Nous y retournons donc aujourd’hui, avec un détail des stalles du 13 e siècle…
Je suis désolée pour la photo, mais les stalles sud sont toujours à contrejour et trop cirées pour des photographies au flash… et je ne peux quand même pas, à titre privé, installé un éclairage indirect… Du coup, je vous mets quand même une carte postale ancienne, où l’écoinçon est peut-être plus clair… Ce charcutier se trouve sur le huitième écoinçon si l’on compte depuis la gauche en se mettant face aux stalles sud (celles à droite quand on rentre dans la cathédrale… à gauche quand on rentre par l’entrée prévue pour la visite des stalles, dos au chœur). Vous avez donc le cochon tout recroquevillé sur la gauche, en train d’être abattu à la hache par un homme. Dans le coin en haut à droite de l’écoinçon se trouve déjà une autre tête de porc. Est-il utile de rappeler l’importance des cochonnailles dans l’alimentation, bien salé, le porc se conserve longtemps en boudins, saucisses et autres terrines. Ici, il s’agit sans doute plutôt à un renvoi à une confrérie, une association de charcutiers, si l’on veut…
Et comme Michel Vallière l’a précisé en commentaire, » n’oubliez pas l’assimilation des Juifs au cochon ! Et l’Église n’a eu de cesse de prier pour leur conversion avec de bons coups sur la tête : leur sacrifice. Un ouvrage traite très bien de cela: Claudine Fabre-Vassas: La Bête singulière : Les juifs, les chrétiens et le cochon , Paris, éditions Gallimard-NRF, 1994 (Collection Bibliothèque des sciences humaines) » … Une interprétation à creuser…
Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers , numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)
Merci encore Véronique pour cette image si bien remise en contexte. je ne vous contredirai pas concernant l’importance de la cochonaille dans l’alimentation, bien sûr et c’est si bon !
Pourtant je trouve bien prosaïque cette décoration au côté des autres sujets… N’oubliez pas l’assimilation des Juifs au cochon ! Et l’Eglise n’a eu de cesse de prier pour leur conversion avec de bons coups sur la tête : leur sacrifice.
Un ouvrage traite très bien de cela: Claudine Fabre-Vassas: La Bête singulière : Les juifs, les chrétiens et le cochon , Paris, éditions Gallimard-NRF, 1994 (Collection Bibliothèque des sciences humaines). Plongez-vous dedans et vous verrez que votre interprétation, en dépit des apparences, ne colle pas avec ce contexte religieux. A suivre donc…
Oui, sans doute aussi… Surtout que pas loin, il y a l’orgueil et l’avarice, du côté sud. Mais son voisin est un architecte. Bonne fin de WE, de mon côté, je suis à Limoges.
Quand je pense que les mulsumans se passent de lui… je n’ai d’ailleurs pas une idée très pécise du pourquoi de ce refus … ils se privent d’une richesse culinaire incroyable….
Le pourqui est simple, il existe aussi dans la Bible et donc pour les Juifs… C’est lié aux problèmes sanitaires du cochon en pays chaud, où il peut très vite devenir dangereux à la consommation (mortel même). Un ver parasite est également très présent en Méditerranée, ver transmissible à l’homme, la trichinella qui donne la trichinose ou trichinellose. Donc avant les frigos, les gens ont vite fait le rapprochement… et interdit la consommation du porc.Chez nous, elle est toujours présente chez les sangliers sauvage et peut poser pb chez ceux qui consomment des sangliers tués en voiture… sans contrôle véto. Voir sur le site de l’inra par exemple.
Héé bien quelle barbarie… on imagine pas en entrant dans une église, une cathédrale! Suis toujours à la recherche de dragons… par ici!
et bien merci encore pou cette explication évidente quand on y pense
Dans le cochon tout est bon !! A midi j’ai mangé dans un resto à Vivonne, du boudin noir en crumble sur lit d’oignons confits… hmmmm !!!!
Mmm… Ca me tente bien, un de ces jours! Dans quel resto de Vivonne?
Le Saint-Georges, juste en face de l’église. Très bon !
Curieux charcutier que ce charpentier;
Etonnant jambon que cette herminette .
et bien dis donc c’est cruel !!! bises cath
je viens de lire un bouquin ou ils parlent de ces scènes de vie quotidienne dans les cathédrales, et j’avoue que je n’avais jamais fait attention a cela! ton article tombe bien!!!
Alors, regarde aussi les modillons, à l’intérieur comme à l’extérieur, sous les cornbiches : c’est là qu’il y a le plus de références à la vie quotidienne
Vincent,
au moyen-âge, en encore bien plus tard, les cochons n’avaient pas encore l’aspect d’aujourd’hui qui est le résultat de sélections drastiques dans l’élevage.
Les cochons d’avant ressemblaient à des sangliers. Consultez les Très riches Heures du Duc de Berry, mois de novembre. Les cochons à la glandée y sont bruns, portent une crinières et de jolies défenses.
Merci mille fois à Véronque pour ces documents et commentaires très intéressants.
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A Noël le cochon est sacrifié, l’oie l'est aussi

« Dans bien des pays,
on sacrifiait au
dieu un sanglier pour expier l'injure que, d'après la légende, un
sanglier lui
avait faite. Suivant une version de l'histoire de la mort d'Adonis, ou
Tammuz,
ce dieu mourut de la blessure faite par la dent d'un sanglier. La fable
raconte
que le Phrygien Attes, le bien-aimé de Cybèle, dont l'histoire était
identifiée
à celle d'Adonis, mourut de la même manière. Aussi Diane qui,
représentée
ordinairement dans les mythes populaires comme une chasseresse, était
en
réalité la grande mère des dieux, a-t-elle souvent près d'elle une tête
de
sanglier, non pas en signe d'une chasse heureuse, mais bien de
triomphe, sur le
grand ennemi du système idolâtre dans lequel elle occupait une place si
importante. D'après Théocrite, Vénus se réconcilia avec le sanglier qui
tua
Adonis, parce que le jour où on l'amena enchaîné à ses pieds, il se
défendit
éloquemment, en disant qu'il n'avait point tué son époux par
méchanceté, mais
simplement par accident. Cependant, en souvenir de la mort causée par
le
sanglier du mythe, plus d'un sanglier perdit sa tête ou fut offert en
sacrifice
à la déesse irritée. Smith nous représente Diane avec une tête de
sanglier
auprès d'elle, au haut d'un monceau de pierre, dans la gravure
ci-contre où
l'on représente l'empereur Trajan brûlant de l'encens à cette même
déesse, et
où la tête du sanglier est très apparente. Le jour de Noël, les Saxons
du
continent offraient un sanglier en sacrifice au soleil pour se rendre
propice
cette déesse, à cause de la perte de son bien-aimé Adonis. À Rome il y
avait
une coutume semblable; le sanglier formait le centre principal de la
fête de
Saturne. 
C'est pour cela que la
tête du sanglier est
encore un plat important en Angleterre aux dîners de Noël, alors que la
raison
en est depuis longtemps oubliée. Bien plus, l'oie de Noël et les
gâteaux de
Yule, étaient des articles essentiels du culte du Messie Babylonien,
tel qu'il
était pratiqué en Égypte et à Rome. Wilkinson, parlant de l'Égypte,
nous
apprend que l'offrande préféré d'Osiris était une oie, et de plus que
l'oie ne
pouvait se manger que dans le coeur de l'hiver. À Rome, nous dit
Juvénal, si
l'on offensait Osiris, on ne pouvait l'apaiser que par une belle oie et
un
gâteau mince. 

Dans bien des pays, nous
en avons la preuve,
l'oie avait un caractère sacré. On sait fort bien que le Capitole de
Rome fut
sauvé, au moment où les Gaulois allaient le prendre au milieu de la
nuit, par
les cris des oies sacrées de Junon qu'on gardait dans le temple de
Jupiter. Dans
l'Inde, l'oie occupait une position semblable; ou des oies consacrées à
ce
dieu. Enfin les monuments de Babylone nous apprennent que l'oie avait
en
Chaldée un caractère mystique, et qu'on l'y offrait en sacrifice aussi
bien
qu'à Rome ou en Égypte, car on y voit le prêtre tenant dans une main
une oie,
et dans l'autre son couteau de sacrifice. Il n'y a donc pas à douter
que la
fête païenne du solstice d'hiver, en d'autres termes, Noël, ne fût
observée en
l'honneur du Messie Babylonien. » 
1) Les
Deux Babylones , Alexandre
Hislop, Librairie
Éditions Fischbacher, 1972

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