Un rêve de baise surréaliste
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Un rêve de baise surréaliste
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Dans la peau d'une rêveuse
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Et voilà que nous arrivons au terme de la quatrième semaine de l’expérience. Oui, déjà. Le temps est passé si vite en votre compagnie, à partager avec vous mes passions.
J’ai passé cette semaine à parcourir les rayons de la bibliothèque nationale de Rabat afin de dénicher pour vous le maximum de livres surréalistes ayant pour sujet principal le rêve. Et je dois l’admettre que je n’ai pas été déçue. J’ai trouvé de nombreux recueils et romans d’auteurs surréalistes, mais je n’en ai sélectionné que quelques un qui m’ont attirés et que j’ai trouvé intéressants à analyser, autant scientifiquement que artistiquement.
Curieuse que je suis, j’ai aussi découvert que le rêve n’était pas seulement le sujet préféré des surréalistes mais aussi celui de quelques romantiques, dont Gérard de Nerval, ainsi que d’un mouvement précurseur du surréalisme, dont il est semblable, notamment à travers cette idée de sortir du réel, de l’ordinaire : le symbolisme.
Mais avant tout, je tenais à vous apporter un peu plus d’informations sur le surréalisme dans la littérature. Comme je vous l’avais mentionné dans l’article sur le surréalisme, la littérature occupait une place importante dans ce mouvement. Le mot « surréalisme » fut en effet utilisé pour la première fois par l’auteur Guillaume Apollinaire, en signant le premier drame surréaliste, Les mamelles de Tirésias . Dés lors, la littérature française, influencée notamment par le recueil Alcools, aspirait à un langage nouveau, un « esprit nouveau » dont le but premier était de s’affranchir de la contrainte du sens.
Cet esprit nouveau est donc celui que la jeune génération d’écrivains issus de la Première guerre mondiale à décidé d’incarner sous le nom de Surréalisme. Associés à André Breton, chef de file du surréalisme, les auteurs surréalistes ont donc entrepris la libération des mots, refusant notamment les limites que dressait la théorie linguistique de Ferdinand de Saussure sur le rapport entre le signifiant et le signifié. Pour vous expliquer brièvement, cette théorie était basée sur le fait que le signifiant, c’est-à-dire la forme concrète d’une chose (appelée aussi image acoustique) serait forcément associée à un signifié, qui est la représentation mentale de cette chose. Les auteurs surréalistes, dans le but de dérouter la raison et de casser ce type d’associations dites cohérentes, ont considéré les mots en soi, le signifiant, mais surtout l’impact créé par les images provoquées à la lecture de ces mots, le signifié, le tout, bien sur, afin de pousser à la réflexion. Ils privilégiaient donc la puissance de l’image provoquée au sens « académique » du mot.
« Le vice appelé Surréalisme , écrit Aragon, est l’emploi déréglé et passionnel de la stupéfiante image, ou plutôt de la provocation sans contrôle de l’image pour elle-même et pour ce qu’elle entraîne dans le domaine de la représentation de perturbations imprévisibles et de métamorphoses : car chaque image à chaque coup vous force à réviser tout l’Univers. »
A cette aspiration à la liberté s’ajoute un esprit de révolte. En effet, les auteurs surréalistes agissent dans la provocation et sont à la quête d’un idéal, à une sorte de « surréalité ». Leur but serait de trouver un juste milieu entre passé/présent/avenir, le bien et le mal, la folie et la raison, et bien sur, entre rêve et réalité. La littérature surréaliste s’appuie donc sur la psychanalyse et les recherches de Freud, avec le souci d’exploiter les rêves et la folie, dans une démarche de quête de l’inconscient. Dans les auteurs et poètes surréalistes nous pouvons citer : Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard, Philippe Soupault, Robert Desnos et Tristan Tzara.
Maintenant que vous en savez encore plus sur la littérature surréaliste, nous pouvons rentrer au vif du sujet, et ce qui nous intéresse est donc la part du rêve et de l’inconscient dans cette littérature novatrice.
Pour exploiter l’inconscient, les surréalistes ont recourt, en plus du jeu du « cadavre exquis » dont je vous avais parlé, à l’écriture automatique qui consiste à écrire sans raisonner, sans réfléchir, ce qui vient à l’esprit. Elle s’inscrit dans le mouvement surréaliste puisqu’elle est avant tout le surpassement du réel. C’est de cette manière qu’André Breton et son ami, Philippe Soupault, ont rédigé ensemble un recueil de textes automatiques, Les Champs magnétiques, en 1920. La méthode de l’écriture automatique se retrouve d’ailleurs dans son Manifeste du surréalisme (1924) :
Vous devez savoir que l’écriture automatique, tout comme le rêve, est dirigée par notre inconscient, et en tant que neuroscientifique, ce sujet me passionne énormément. Notre cerveau est une structure biologique complexe, programmée dans le but d’assurer, avec la moelle épinière, de très nombreuses fonctions dans l’organisme. Il assure des fonctions à la fois conscientes et inconscientes. Notre intelligence consciente est localisée au sein du cortex orbito-frontal. Elle nous permet de prendre des décisions consciemment, comme par exemple faire des choix. Une autre forme d’intelligence est présente dans notre hippocampe et permet de stocker dans sa base de données toutes nos expériences vécues, données qui ressortent souvent pendant les rêves, lors de leurs tris. La conscience permet aussi les sentiments : le siège des émotions, se trouvant dans le lobe frontal, analyse les signaux extérieurs qu’il traduit par un sentiment. Cependant, nous ne pourrions vivre dans un monde n’utilisant que notre conscience. En effet, si nous devions sans cesse réfléchir à comment marcher ou respirer, notre métabolisme deviendrait fou, consommant trop d’énergie. C’est pour cela qu’un deuxième élément entre en jeu : notre inconscient.
Notre inconscient est tellement puissant que notre conscience nie toutes les influences inconscientes, incapable de savoir d’où proviennent les informations qu’elle reçoit. Avant même qu’une idée atteigne notre conscience, celle-ci avait déjà atteint notre cerveau (et donc notre inconscient) 1/3 de seconde auparavant. Les décisions de notre inconscient sont, de cette manière, prises sans avoir pesé le pour et le contre, les données étant analysées d’une manière automatique. Dés lors, nous parlons de cerveau « automatique », c’est-à-dire toutes les choses qui se passent dans nos neurones sans intervention de la conscience comme par exemple l’estimation du danger, la reconnaissance des visages, les réflexes ou encore le coup de foudre.
Selon de nombreux neuroscientifiques, 90% de notre activité cérébrale est inconsciente et moins de 300 millisecondes sont nécessaires pour prendre une décision, justifiant donc ce que les auteurs surréalistes cherchent à démontrer par l’écriture automatique : l’inconscient a toujours le dessus sur la raison. Il ne faut pas aussi oublier que nos rêves sont à l’écoute de l’inconscient, dont l’étude permettra aux psychanalystes d’énoncer des théories dur l’interprétation des rêves.
Il est donc temps de passer à l’analyse d’œuvres. Pour cela nous commencerons par un poème en prose, dont l’auteur est Paul Éluard :
Je rêve que je suis dans mon lit et qu’il est tard. Impossible de dormir. Je souffre de partout. J’essaie d’allumer. N’y parvenant pas, je me lève et, dans le noir, je me dirige à tâtons vers la chambre de ma femme. Dans le corridor, je tombe. Incapable de me relever, j’avance lentement en rampant. J’étouffe, j’ai très mal dans la poitrine. A l’entrée de la chambre de ma femme, je m’endors (je rêve que je m’endors). Soudain, je m’éveille (je rêve que je m’éveille) en sursaut. Ma femme a toussé et j’ai eu très peur. Je m’aperçois alors qu’il m’est impossible de bouger. Je suis à plat ventre et ma poitrine, mon visage, pèsent horriblement sur le sol. Ils semblent s’y enfoncer. Je tente d’appeler ma femme, de lui faire entendre le mot « pa-ra-ly-sé ». En vain. Je pense avec une angoisse effroyable, que je suis aveugle, muet, paralysé et que je ne pourrai plus jamais rien communiquer de moi-même. Moi vivant, les autres seront seuls. Puis j’imagine un écran, la pression des mains sur une vitre sans la casser. Les douleurs diminuent progressivement. Jusqu’au moment où j’ai l’idée de contrôler du bout des doigts si je suis vraiment sur le parquet. Je pince légèrement des draps, je suis sauvé, je suis dans mon lit.
Paul Éluard, Rêve du 18 juin 1937, extrait du recueil Donner à voir , 1939
Pour vous présenter rapidement Paul Éluard : c’est un poète français né en 1895 qui joua un rôle important dans le surréalisme. Au lendemain de la Grande guerre, il fit la connaissance d’André Breton, de Soupault, de Tzara ou encore de Joan Miro et participa au dadaïsme, avant d’être admis au groupe de la revue surréaliste Littérature. Ses recueils les plus célèbres sont Capitale de la douleur (1926) et La Vie immédiate (1932).
Ce poème en prose est tout à fait le récit d’un rêve, ou plutôt d’un cauchemar. Il peut aussi être lu comme le récit d’un rêve éveillé. Ce récit de rêve est donc narré d’une manière rigoureuse et très précise. La première phrase créée une situation d’énonciation où sont présent un où (le lit) et un quand (tard), ainsi que le personnage principal, le « je ». La dernière phrase, elle, permet au poème de finir sur une chute. Le domaine onirique est très présent dans le poème, comme en témoigne la reprise anaphorique « je rêve ». Toutefois, ce récit est plutôt celui d’un cauchemar, le champ lexical de l’angoisse et de la souffrance étant dominant : « je souffre », « je tombe », « très peur » ou encore « angoisse effroyable ». On remarque que ces termes suivent une certaine gradation, afin que le lecteur sente l’angoisse augmenter crescendo. Le narrateur ne peut pas communiquer, mais cela n’est pas ressenti comme un échec tant qu’il peut penser et réfléchir (« je pense », « j’imagine », « j’ai l’idée »), et c’est ce « moi pensant » du narrateur qui va lui permettre de sortir de cet univers oppressant. Ce cauchemar est donc dominé par la force de la pensée et le pouvoir de l’imagination.
Je vais donc maintenant vous expliquer scientifiquement que ce passe-t-il lors des cauchemars. Comme vous le savez maintenant, c’est pendant le sommeil paradoxal que nous rêvons. Et si s’il s’agit d’un stade du sommeil profond, il n’en est pas moins l’un des plus actifs. En effet, durant le sommeil paradoxal, notre système limbique, c’est-à-dire le centre cérébral des émotions s’allume et se met en activité, pendant que l’aire préfrontale, liée à la raison et la logique, s’assoupit. De cette manière sont créés des scénarios sans queue ni tête et qui peuvent parfois mettre en scènes des situations angoissantes et terrifiantes. L’élément déclencheur de ce cauchemar est un événement, à première vue anodin, se situant dans les 24 heures qui précèdent. Cet événement éveille dans l’inconscient un mauvais souvenir refoulé ou une angoisse oubliée. Un traumatisme peut être aussi la cause d’un cauchemar. En effet, un individu ayant vécu un quelconque traumatisme, cherchera à l’oublier. Durant les périodes de veille, sa conscience le repousse hors de sa mémoire et le refoule ainsi dans l’inconscient, qui le lui rappelle à travers le cauchemar. Ici, Paul Éluard fait aussi référence à la paralysie du sommeil. En effet, lors du sommeil paradoxal, les connexions entre cerveau et muscles n’ont pas lieu. Le corps est donc tout naturellement immobile à cause de la paralysie de certaines zones cérébrales. Tous les muscles sont donc au repos sauf ceux de la respiration et les yeux. Toutefois la paralysie du sommeil est bien plus grave : le sujet est tout à fait conscient, mais ses muscles ne répondent pas à son cerveau. Cette paralysie peut avoir lieu pendant l’endormissement ou au réveil et est considéré comme un trouble du sommeil.
J’ai aussi choisi une deuxième œuvre surréaliste pour vous. Celle-ci présente la place de la femme aimée dans la littérature surréaliste. C’est aussi un poème, cette fois d’un autre auteur : Robert Desnos.
J’ai tant rêvé de toi. A la mystérieuse
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m’est chère?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps
Sans doute que je m’éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l’amour et toi, la seule
qui compte aujourd’hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu’il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu’a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l’ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie.
Robert Desnos, extrait du recueil Corps et Biens , 1930
Je vais encore une fois vous présenter l’auteur. Robert Desnos, né en 1900, est un poète français. Il rejoint les surréalistes en 1922, empruntant la voie de l’écriture automatique . Il rédige notamment Rose Sélavy . Mais dès 1927, il s’éloigne d’André Breton. Sans renier les innovations auxquelles il a participé, Desnos adopte une écriture plus classique. Ce poème est dédié à Yvonne George (la Mystérieuse) et s’adresse à une femme dont on ne sait pas très bien si elle est réelle ou juste le fruit de l’imagination de l’auteur. Le but premier du poème n’est pas de déclarer son amour à la femme, mais plutôt d’exprimer sa difficulté de l’aimer autrement que dans ses rêves. On retrouve donc deux thèmes essentiels du surréalisme : l’amour fou et le rêve.
C’est un poème en vers libre, organisé en quatre strophes, poème dans lequel le ton est lyrique et où le poète exprime ses sentiment de manière élégiaque. Comme vous avez pu le constater juste en lisant le titre, le thème du rêve est prépondérant. Il y’a en effet une sorte d’hésitation entre le rêve et la réalité : la femme parait tout d’abord réelle : « corps vivant », « bouche », « voix », « marché » et est donc perceptible au toucher : « toucher ton corps et tes lèvres », mais apparaît aussi comme une femme irréelle, rêvée. Le syntagme « J’ai tant rêvé de toi » apparaît quatre fois et insiste sur la dimension onirique de sa relation à la femme aimée. L’hésitation entre le rêve et la réalité se retrouve aussi à travers les modalisateurs d’incertitude « sans doute », « peut-être », mais aussi dans l’oxymore « apparence réelle ». La dimension onirique s’exprime à travers le champ lexical du sommeil : « rêvé », « apparence », « hanter », « s’éveiller », « dormir », « fantôme », « ombre ». La première phrase « J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité » résume tout le mouvement du poème. Le poète rêve d’une femme réelle, perceptible aux sens et en particulier au toucher, mais la deuxième partie de la phrase « que tu perds ta réalité » annonce qu’il ne peut atteindre cette femme que dans les rêves.
Pour ce poème, j’ai décidé de vous parler de la place de la femme et de l’amour dans le surréalisme. Aimer est considéré comme une activité surréaliste, l’amour « fou » permettant l’accès à une sorte de surréalité. L’amour physique est aussi très présent dans les écrits surréalistes, car en plus d’être un sentiment, l’amour correspond aussi à une sensation absolue. Le surréalisme est certainement le mouvement artistique qui a le plus célébré la femme. Elle est à la fois la source d’inspiration, la muse, le fantasme mais aussi la médiatrice entre l’homme et le monde : l’amour constitue donc un lieu d’extase et de création poétique. Le surréalisme étant un mouvement anticonformiste, l’érotisme n’est donc pas vu comme un tabou, comme dans ce poème, où Desnos parle sans tabou de tout ce qu’il a rêvé de faire à sa bien-aimée.
En conclusion de cet article, je vous invite à découvrir le recueil de Paul Éluard en collaboration avec le photographe et dessinateur surréaliste Man Ray, Les mains libres, rédigé en 1937. Dans ce recueil, images et poèmes ont inversé leur rôles : c’est en effet les poèmes qui sont censés illustrer les images. Le domaine onirique et irréel est encore très présent, et les deux artistes proposent un rapport au monde qu’on ne pourra détacher de l’aventure surréaliste et qui joint la vision (la pensée) à la vue, l’imagination au réel et l’aura(le flou) au détail, donc oeuvre littéraire caractéristique de l’aventure surréaliste.
Vous pouvez trouver ici un site dédié à ce recueil.
Merci pour votre lecture et rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau voyage au cœur des rêves.
Le surréalisme 11 décembre 2016 Dans "Non classé"
Présentation 27 novembre 2016 Dans "Non classé"
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[4] Un rêve de Marcel Noll, La Révolution surréaliste n° 7, juin 1926
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