Un quatuor qui se filme pour nous

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Accueil Classique Quatuor Arod




Publié le 28/03/2017 à
13:45
|
Modifié le 29/03/2017 à
14:11


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Ils se filment sur leurs smartphones pour commenter leur actualité et répondent aux interviews par texto. La moyenne d’âge des membres du Quatuor Arod est de 24 ans !
Jordan Victoria et Alexandre Vu, violons, Corentin Apparailly, alto et Samy Rachid, violoncelle ont fondé le Quatuor Arod en 2013 à l’issue de leurs études au Conservatoire National Supérieur de musique de Paris. Ils prennent pour nom Arod, le destrier sans selle ni rênes de l’elfe Legolas dans « Le Seigneur des Anneaux ». Un nom qui fait écho à leur jeunesse et leur style fougueux.
Après leur formation initiale auprès de Jean Sulem, l’altiste du Quatuor Rosamonde, les quatre musiciens poursuivent leur apprentissage auprès des Quatuors Ebène, Diotima, Debussy, Tokyo, avant de suivre à Bruxelles l’enseignement du Quatuor Artemis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Leurs débuts fulgurants les amènent dans de prestigieux festivals : les Festival de Verbier et Montreux en Suisse, de l’Epau en France et même le Bozar à Bruxelles. Le 10 septembre 2016 ils remportent le 1er prix du prestigieux concours de l’ARD à Munich, compétition internationale organisée par neuf radiodiffuseurs régionaux allemands. Ce prix n’avait pas été remporté par un quatuor français depuis douze ans, date de la victoire du quatuor Ebène. C’est d’ailleurs auprès d’un membre fondateur du Quatuor Ebène, Matthieu Herzog, que les jeunes Arod se perfectionnent.
L’esprit d’équipe, l’innovation et l’excellence : le quatuor Arod incarne les valeurs défendues par Mécénat Musical Société Générale qui soutient ces jeunes musiciens depuis l’automne 2016.

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Pour les articles homonymes, voir Le Quatuor .

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Quatuor ( A Late Quartet ) est un film dramatique américain réalisé par Yaron Zilberman et sorti en 2012 .

Les membres d'un quatuor à cordes de renommée internationale se déchirent après l'annonce de la maladie du violoncelliste (le plus âgé du groupe, Christopher Walken) : trahison amoureuse, lutte de pouvoir, flambées du désir… Individuellement et comme groupe, il leur faudra parcourir un chemin semé d'embûches pour retrouver l'élan qui leur permettra de jouer le quatuor à cordes numéro 14 en ut dièse mineur, op. 131 de Beethoven .


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LA tribu se compose d'Alain (basse), passionné par les Peaux-Rouges, d'abord dessinateur de BD. Originaire de Caen, il y rencontre un autre Normand, Pascal (médium), il y a une quinzaine d'années. Puis vient le troisième larron, Ahmed (ténor), venu de Chambéry à Paris pour donner libre cours à sa passion de la musique. Bertrand (lui aussi médium) est le seul vrai Parisien de la troupe. N'oublions pas Yvo Abadi, qui martèle sur ses percussions le côté tribal des textes. Pow Wow, à proprement parler, existe depuis octobre 1990.
«Le Chat» a été primée «meilleure chanson de l'année» aux victoires de la musique. D'où vient l'idée et comment a-t-elle été écrite?.
C'est venu d'un texte, qu'on avait écrit et qui parlait du rat, comme l'image de la montée du totalitarisme et de l'intolérance, et sur lequel a été composée une musique guillerette ne correspondant pas à l'ambiance voulue.
Comment expliquer son succès si rapide?
Cela s'est passé très vite. Les radios s'en sont emparées et la chanson a vécu toute seule. C'est seulement après qu'on a enfoncé le clou avec des télés, des radios.
D'où vient votre passion pour les Indiens?
Nous avons toujours été fascinés par leur histoire. Notre style de voix correspond bien à une mentalité tribale, qu'elle soit indienne ou africaine. L'Indien représente la liberté et la marginalité.
Comment sont composées les chansons et par qui?
Tout s'explique par le nom du groupe. Chacun donne ce qu'il a en lui. Le résultat final, c'est ce que l'on entend sur les disques et en scène.
Où se situe Pow Wow dans les milieux du show-biz? Etes-vous acceptés?
Nous restons les mêmes, quatre potes qui font de la musique, heureux d'avoir été reconnus par les pros et par le public. Nous avons beaucoup de copains, anciens et nouveaux. Ils ont l'air apparemment sincères, aussi bien dans les médias que chez les artistes.
Dans quelles conditions entrez-vous sur scène?
On se chauffe la voix. On essaie surtout d'avoir une bonne concentration, d'être présents à cent pour cent.
Complètement lessivés mais heureux. C'est de la bonne fatigue.
- Celui qui se repose le plus, c'est celui qui chante en «leader». Les autres doivent tout faire d'un bout à l'autre du morceau.
Pour l'instant, on vit la tournée. Après, on finira le deuxième album et le clip qui va avec. Sortie en septembre. «Regagner les plaines» est sorti au Japon. Il y aura sûrement une tournée ensuite et la promotion de l'album à l'étranger, notamment au Canada.
Il faut savoir regarder en arrière et retrouver ses racines pour affronter le troisième millénaire et apprendre à être plus proche de la terre.
«Pow Wow» est ce soir au Théâtre des Champs-Elysées.


Reference #18.14fc733e.1660790844.707760fd




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