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Year 2010


AUTHORITATIVE TEXT CONTEXTS CRITICISM
W.W. NORTON & COMPANY, INC. also publishes THE NORTON ANTHOLOGY OF AFRICAN AMER

Michael Crichton wurde 1942 in Chicago geboren. Sein Studium absolvierte er am Harvard College und an der Harvard Medica

Michael Crichton
Copyright Michael Crichton (c) 1991
All Rights Reserved
The right of Michael Crichton to be identi
-1- BRET EASTON ELLIS Bret Easton Ellis est né à Los Angeles. Il suit un cursus musical à Bennington College et il est toujours étudiant en 1985, à la sortie de son premier livre, Moins que zéro, adapté deux ans plus tard au cinéma. En 1987, il s’installe à New York et sort son deuxième roman, les lois de l’attraction. Son ouvrage le plus controversé est sans doute American Psycho, l’histoire d’un golden boy serial killer, publié en 1991. Ce roman sera porté à l’écran en 2000 par Mary Harron est interprété par Christian Bale. Bret Easton Ellis renoue ensuite avec les thèmes de ses débuts dans un recueil de nouvelles, Zombies, puis un roman, Glamorama. Son dernier roman, Lunar Park, a été publié en 2005 aux éditions Robert Laffont. L’auteur y adopte un genre nouveau, l’autofiction, et nous plonge dans un rêve halluciné et jubilatoire. Luna Park a été élu meilleur livre de l’année 2005 par la rédaction de Lire. -2- BRET EASTON ELLIS LUNAR PARK Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Guglielmina ROBERT LAFFONT -3- Titre Original : LUNAR PARK © Bret Easton Ellis, 2005 Traduction française : Édition Robert Laffont, S.A., Paris, 2005. ISBN 978-2-266-16433-7 -4- Pour Robert Martin Ellis 1941-1992 et Michael Wade Kaplan 1974-2004 -5- Le risque du métier en faisant de soi un spectacle qui n’en finit pas, c’est qu’à un moment donné, on achète soi-même un billet. Thomas McGUANE, Panama Les gens qui se sont fait une idée à propos d’un homme n’aiment pas devoir changer d’opinion, réviser leur jugement en raison d’une preuve nouvelle ou d’arguments nouveaux, et l’homme qui tente de les forcer à changer d’avis est, pour le moins, en train de perdre son temps et peut-être de chercher des ennuis. John O’HARA Des tablettes de ma mémoire J’effacerai tout ce qui y fut inscrit de futile et de tendre Tout adage livresque, toute forme, Toute impression passée Que ma déférente jeunesse y a copiés Hamlet, I, V, 95 -6- 1 Les débuts « Tu fais vraiment très bonne impression. » C’est la première phrase de Lunar Park et dans sa brièveté et sa simplicité, elle était censée être un retour à la forme, un écho, de la première ligne du roman de mes débuts, Moins que zéro : « Les gens ont peur de s’engager sur les autoroutes à Los Angeles. » Depuis, les phrases d’ouverture de mes romans sont devenues exagérément compliquées et fleuries, lestées par une insistance abusive et inutile sur des détails, en dépit de l’art avec lesquelles elles sont composées. Mon deuxième roman, Les Lois de l’attraction, commençait avec celle-ci : « Et c’est une histoire qui va peut-être t’ennuyer mais tu n’es pas obligé d’écouter, elle m’a dit, parce qu’elle avait toujours su que ça se passerait comme ça, et c’était, pense-t-elle, sa première année ou plutôt son premier week-end, en fait un vendredi de septembre à Camden, et cela se passait il y a trois ou quatre ans, et elle avait tellement bu qu’elle avait fini au lit, perdu sa virginité (tard, à dix-huit ans) dans la chambre de Lorna Slavin, parce qu’elle était en première année, qu’elle partageait sa chambre et que Lorna était, se souvient-elle, en troisième ou quatrième année et très souvent chez son petit ami en dehors du campus, déflorée non pas comme elle l’avait cru par un étudiant de deuxième année spécialisé en céramique, mais soit par un étudiant en cinéma de la fac de New York, venu -7- dans le New Hampshire pour la soirée du Prêt à Baiser, soit par un type du coin. » La suivante est tirée de mon troisième roman, American Psycho : « VOUS QUI ENTREZ LAISSEZ TOUTE ESPÉRANCE peuton lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemical Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation pour s’éloigner de Wall Street, et à l’instant où Timothy Price remarque les mots, un bus s’arrête et l’affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue, mais Price qui travaille chez Pierce & Pierce et a vingt-six ans n’a pas l’air de s’en soucier, car il promet cinq dollars au chauffeur s’il monte le son de la radio, qui passe Be My Baby sur WYNN, et le chauffeur, pas Américain, s’exécute. » Celles-ci, de mon quatrième roman, Glamorama : « Des taches, des taches partout sur le troisième panneau, vous voyez ? Non, celui-là, le deuxième à partir du sol et je voulais le faire remarquer à quelqu’un hier mais il y a eu cette séance de photos et Yaki Nakamari ou je ne sais comment s’appelle ce designer, sûrement pas un génie dans son genre, m’a pris pour quelqu’un d’autre et je n’ai donc pas pu me faire entendre, messieurs et mesdames, pourtant elles sont bien là : les taches, embêtantes ces taches minuscules, et elles ne donnent pas l’impression d’être accidentelles mais d’avoir été faites à la machine, on dirait, alors épargnez-moi toute la description, uniquement l’histoire réduite à sa plus simple expression, sans fioritures, le topo : qui, quoi, où, quand et n’oubliez pas pourquoi, même si j’ai le sentiment, à voir vos mines désolées, que je n’aurai pas de réponse au pourquoi. Alors, merde, quoi, dites-moi ce qui s’est passé ? » (Zombies était un recueil de nouvelles publié entre American Psycho et Glamorama et comme il avait été en grande partie écrit quand j’étais encore à l’université – avant la publication de Moins que zéro – c’était un spécimen du même minimalisme dépouillé.) -8- Comme quiconque avait suivi la progression de ma carrière pouvait s’en apercevoir – et si, par mégarde, la fiction peut révéler la vie intérieure d’un écrivain –, les choses devenaient incontrôlables, pour finir par ressembler à un truc qui était, selon le New York Times, « bizarrement compliqué… ampoulé et trivial… dopé », et je n’étais pas forcément en désaccord avec eux. Je voulais retourner à cette simplicité passée. J’étais accablé par ma vie et ces premières phrases semblaient être le reflet de ce qui avait mal tourné. Il était temps de revenir aux trucs élémentaires et même si j’espérais qu’une phrase maigre – » Tu fais vraiment très bonne impression » – permettrait d’enclencher le processus, je me rendais bien compte qu’il faudrait plus qu’une série de mots pour déblayer le fatras et les dégâts qui s’étaient accumulés autour de moi. Mais ce serait un début. Quand j’étais étudiant à Camden Collège dans le New Hampshire, j’ai suivi un atelier d’écriture et produit pendant l’hiver 1983 un manuscrit qui a fini par devenir Moins que zéro. Il relatait en détail les vacances de Noël d’un jeune homme riche, égaré, sexuellement ambigu, revenant de son université de l’Est à Los Angeles – plus exactement à Beverly Hills – et toutes les fêtes qu’il traversait et toutes les drogues qu’il absorbait et tous les garçons et les filles avec qui il couchait et tous les amis qu’il observait passivement s’enfoncer dans l’accoutumance, la prostitution et l’apathie profonde ; les journées passaient, pété au Nembutal, à rouler vers des plages privées avec des blondes sublimes dans des décapotables resplendissantes ; les nuits étaient perdues dans les carrés VIP des clubs in, à sniffer de la coke aux meilleures tables de Spago. C’était une mise en accusation non seulement d’un mode de vie qui m’était familier, mais aussi – pensais-je de façon grandiose – des années Reagan et, indirectement, de l’état présent de la civilisation occidentale. Mon prof en était convaincu lui aussi et, après quelques coupes et révisions (je l’avais écrit en huit semaines, défoncé au crystalmeth, sur le sol de ma chambre à LA), il l’a présenté à son agent et à son éditeur, qui ont été d’accord tous les deux pour le prendre (l’éditeur avec une certaine réticence – un membre du comité littéraire ayant -9- déclaré, « S’il y a un public pour un roman qui ne parle que de coke sniffée et de bites sucées par des zombies, alors allons-y, bien sûr, publions ce foutu roman »), et j’ai assisté avec un mélange de peur et de fascination – entrecoupé d’excitation – à la transformation d’un devoir d’étudiant en un livre à jaquette en papier glacé qui est devenu un énorme best-seller et la pierre de touche du Zeitgeist, a été traduit en trente langues et métamorphosé en film à gros budget à Hollywood, tout ça en l’espace de seize mois. Et au début de l’automne 1985, quatre mois à peine après la publication, trois choses se sont produites simultanément : je suis devenu très riche, follement célèbre et, surtout, j’ai échappé à mon père. Mon père a fait l’essentiel de son argent grâce à des opérations immobilières à haut risque, la plupart pendant les années Reagan, et la liberté que lui a procurée cet argent l’a rendu de plus en plus instable. Mais mon père avait toujours été un problème – négligent, abusif, alcoolique, vaniteux, colérique, paranoïaque – et même après le divorce de mes parents (à l’initiative de ma mère) quand j’étais adolescent son pouvoir et son contrôle ont continué de peser sur la famille (qui incluait deux jeunes sœurs) par le seul biais de l’argent (conflits sans fin entre les avocats concernant la pension alimentaire). C’était sa mission, sa croisade, de nous affaiblir, de nous rendre intensément conscients du fait que nous étions à blâmer – pas sa conduite – du fait de ne plus vouloir de lui dans nos vies. Il avait quitté à contrecœur la maison de Sherman Oaks et déménagé à Newport Beach et sa rage n’a cessé de perturber notre paisible environnement de Californie du Sud : les journées de paresse au bord de la piscine sous un ciel clair et ensoleillé, les errances somnambuliques dans le centre commercial, les trajets interminables en voiture entre les palmiers qui se balançaient et nous guidaient vers nos destinations, les conversations complaisantes sur une chanson de Fleetwood Mac et des Eagles – le privilège délectable de pouvoir grandir dans cet endroit à cette époque était considérablement entamé par son invisible présence. Ce style de vie alanguie, décadente et dissolue, n’avait jamais détendu mon père. Il restait constamment enfermé dans une sorte de fureur démente, en - 10 - dépit de l’apparente douceur des circonstances de sa vie. Et pour cette raison, le monde était une menace pour nous, de manière vague et abstraite dont nous ne pouvions nous dégager – la carte avait disparu, la boussole avait été brisée, nous étions perdus. Mes sœurs et moi avons découvert un côté sombre de la vie à un âge exceptionnellement précoce. Nous avons appris du comportement de notre père que le monde manquait de cohérence et qu’au sein de ce chaos, les gens étaient condamnés à l’échec et ce fait projetait son ombre sur la moindre de nos ambitions. Et donc mon père a été l’unique raison de ma fuite vers une université dans le New Hampshire, plutôt que de rester à LA avec ma petite amie et de m’inscrire à USC comme l’ont fait la plupart de mes condisciples de notre lycée privé de banlieue dans San Fernando Valley. C’était mon projet désespéré. Mais c’était trop tard. Mon père avait assombri ma perception du monde et son attitude condescendante, sarcastique envers tout, s’était emparée de moi. J’aurais tant voulu échapper à son influence, mais je n’y arrivais pas. J’en étais imprégné, elle avait fait de moi l’homme que j’étais en train de devenir. La faible dose d’optimisme que j’avais pu conserver avait été finalement balayée par la nature même de son être. Croire qu’en m’éloignant physiquement les choses changeraient était à la fois inutile et pathétique, à tel point que j’ai passé la première année à Camden paralysé par l’anxiété et la dépression. J’en voulais énormément à mon père de la douleur – verbale et physique – qu’il m’infligeait et c’est la raison pour laquelle je suis devenu écrivain (fait supplémentaire : il battait aussi notre chien). Comme il n’avait aucune foi dans mon talent d’écrivain, mon père avait exigé que je fasse une école de commerce à UCLA (je n’avais pas les notes qu’il fallait, mais il avait les relations qu’il fallait), alors que je voulais m’inscrire quelque part aussi loin de lui que possible géographiquement – une école des beaux-arts, insistai-je par-dessus ses rugissements, où on n’enseignerait pas l’économie. Je n’ai pas pu la trouver dans le Maine et donc j’ai choisi Camden, une petite université où l’on enseignait les arts libéraux, nichée dans les collines du nord-est du New Hampshire. Mon père, dans une de ses colères typiques, a - 11 - refusé de payer les frais de scolarité. Mon grand-père – qui était à l’époque poursuivi en justice par son fils pour une histoire d’argent si tordue et compliquée que je ne suis pas sûr de savoir pourquoi et comment elle avait commencé – a réglé la note. Je suis presque certain que mon grand-père a payé ces frais de scolarité outrageusement élevés pour le seul plaisir de rendre mon père absolument furieux, et ce fut le cas. Lorsque je suis arrivé à Camden à l’automne 1982, mon père et moi avons cessé de nous parler, un vrai soulagement pour moi. Ce silence mutuel s’est prolongé jusqu’à la publication et au succès de Moins que zéro. Son attitude négative, désapprobatrice, à mon égard s’est alors métamorphosée, du fait de la popularité du roman, en un curieux acquiescement ravi qui n’a fait qu’aviver ma répulsion pour lui. Mon père m’avait créé, critiqué, détruit et puis, après que je m’étais réinventé, que j’étais revenu à la vie, il s’était mis à jouer le papa fier, vantard, et avait tenté de réintégrer ma vie, tout ça en l’espace de quelques jours, me semblait-il. J’ai senti de nouveau le vent de la défaite, en dépit du fait que ma toute nouvelle indépendance m’eût assuré le contrôle de mon existence. Ne pas prendre ses appels téléphoniques, refuser ses demandes de visite – et tout contact avec lui –, ne me procurait aucun plaisir ; ça ne justifiait rien. J’avais gagné à la loterie et je me sentais pauvre, dans le besoin. Je me suis donc jeté dans la nouvelle vie qui m’était désormais offerte, et pourtant le gamin futé et blasé de LA que j’étais aurait dû en savoir plus long. Le roman a été considéré comme une autobiographie (j’avais écrit trois romans autobiographiques – tous non publiés – avant Moins que zéro, c’était donc plutôt une fiction qu’un roman à clés, à la différence de la plupart des premiers romans) et ses scènes à sensation (le porno snuff, le viol collectif d’une fille de douze ans, le cadavre en décomposition dans la ruelle, le meurtre au drive-in) étaient tirées des ragots épouvantables qui s’échangeaient dans la bande que je fréquentais à LA et non d’une quelconque expérience personnelle. Mais les journaux se sont fortement inquiétés du contenu « choquant » du livre et tout particulièrement de son style : des scènes très brèves écrites sous la forme d’un haïku contrôlé, cinématographique. - 12 - Le livre était court, c’était une lecture facile (on pouvait avaler ce « bonbon noir »— New York Magazine – en deux heures) et en raison de sa typographie assez large (et des chapitres qui ne dépassaient jamais une page ou deux), il avait acquis la réputation d’être « le roman de la génération MTV » (USA Today) et à peu près tout le monde m’a qualifié de porte-parole de cette génération. Le fait d’avoir seulement vingt et un ans et qu’il n’y eût encore aucune autre voix semblait ne pas avoir la moindre importance. Je représentais le truc sexy et personne ne tenait à souligner la pénurie d’autres chefs de file. En dehors des articles sur moi dans chaque journal ou magazine existant, j’ai été interviewé dans le « Today Show » (pour un temps record de douze minutes), dans « Good Morning America », par Barbara Walters, par Oprah Winfrey ; j’ai fait une apparition dans l’émission de Letterman. William F. Buckley et moi avons eu une conversation très animée au cours de son « Firing Line ». Pendant une semaine entière, j’ai présenté des clips vidéo sur MTV. De retour à Camden, j’ai été fiancé (brièvement) à quatre filles qui ne s’étaient pas particulièrement intéressées à moi avant la publication du livre. Pour célébrer mon diplôme, mon père a organisé une fête au Carlyle où vinrent Madonna, Andy Warhol accompagné de Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, Molly Ringwald, John McEnroe, Ronald Reagan Jr, John John Kennedy, toute la distribution de St. Elmo’Fire, quelques V-jeys et des membres de mon énorme fan-club, créé par cinq filles de Vassar, ainsi qu’une équipe de cinéma de l’émission « 20/20 » pour couvrir l’événement. Était aussi venu Jay McInerney, qui avait récemment publié un premier roman semblable, Bright Lights, Big City, sur la jeunesse et la drogue à New York, qui l’avait rendu célèbre du jour au lendemain et transformé en mon rival le plus proche sur la côte Est, un critique soulignant dans un des nombreux articles qui comparaient les deux romans que si on avait substitué le mot « chocolat » à celui de « cocaïne », Moins que zéro et Bright Lights, Big City auraient pu être considérés comme des livres pour enfants, et comme on nous photographiait très souvent ensemble, les gens ont commencé à nous confondre ; pour simplifier les choses, la presse new-yorkaise nous a simplement appelés les Jumeaux - 13 - Toxiques. Après l’obtention de mon diplôme à Camden, je me suis installé à New York et j’ai acheté un appartement dans un immeuble où vivaient Cher et Tom Cruise, à un bloc d’Union Square Park. Et à mesure que le monde réel continuait de fondre, je me suis retrouvé propulsé fondateur d’un groupe littéraire appelé le Brat Pack. Le Brat Pack était un truc concocté par les médias : pure poudre aux yeux, faux voyous menaçants. C’est un petit groupe d’écrivains et d’éditeurs à la mode, de moins de trente ans, qui avaient du succès et passaient leurs nuits ensemble, au Nell’s, au Tunnel, au MK, Au Bar, et la presse new-yorkaise, nationale et internationale a été emballée (pourquoi ? Eh bien, selon Le Monde, « la fiction américaine n’avait jamais été aussi jeune et aussi sexy »). Mise à jour du Rat Pack des stars de cinéma de la fin des années 1950, le groupe était composé de moi (Frank Sinatra), de l’éditeur qui m’avait découvert (Morgan Entrekin dans le rôle de Dean Martin), de l’éditeur qui avait découvert Jay (Gary Fisketjon/Peter Lawford), de l’éditeur ultra-branché de Random House, Erroll McDonald (Sammy Davis Jr), et de McInerney (le Jerry Lewis de la bande). Nous avions notre propre Shirley MacLaine sous la forme de Tama Janowitz, auteur d’un recueil de nouvelles sur les adorables nanas et mecs branchés, pourris de drogue et coincés dans Manhattan, qui était resté sur la liste des best-sellers du New York Times pendant ce qui avait paru être des mois. Et nous étions tous en hyper-drive. Toutes les portes s’ouvraient. Tout le monde nous abordait, la main tendue et le sourire rayonnant. Nous avions des pages entières dans les magazines, tous les six affalés sur les banquettes des restaurants à la mode, dans des poses suggestives et des costumes Armani. Les rock stars qui nous admiraient nous invitaient backstage : Bono, Michael Stipe, Def Leppard, les membres du E Street Band. C’était toujours la meilleure table
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