Un professeur attire l'étudiante dans sa maison

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Il n’y a aucune espèce de consentement valide éthiquement parlant entre un prof et son étudiante, et ce, même si celle-ci a 18 ans ou plus.


Par Marilyse Hamelin

7 février 2018

J’adorais la philosophie au cégep, surtout le cours I, qui parlait des Grecs anciens. Il faut dire que j’avais un super enseignant, qui avait le don de faire vivre la matière. Pour peu, on avait l’impression de voyager 2500 ans en arrière et d’être assis en cercle autour de Socrate en train de professer.
J’arrivais en avance aux cours, m’assoyais première rangée, posais beaucoup de questions et participais avec passion aux débats. Peu à peu, bien involontairement, je suis devenue ce qu’on appelle un chouchou, moi, l’ancienne élève rebelle et contestataire, qui posait ses pieds chaussés de bottes d’armée sur les pupitres et qui avait passé son secondaire à se balancer sur les deux pattes arrière de sa chaise; le genre de cas désespéré qui se retrouve toutes les semaines chez le directeur.
J’éprouvais pour mon prof de philo un mélange d’admiration et d’amitié.
Un jour que nous étions quelques élèves à poursuivre la discussion après le cours dans la classe, puis dans le couloir, chacun filant vers ses occupations tour à tour, je me suis retrouvée seule avec lui, sans vraiment m’en rendre compte ou le rechercher.
J’ai figé, puis j’ai fait comme si rien ne s’était passé.
Quand, honteuse, j’ai fini par raconter ma mésaventure à ma mère, elle a téléphoné à mon père, qui, très en colère, a porté plainte à l’établissement, ou au syndicat, je ne me souviens plus très bien. De toute manière, c’est resté lettre morte.
Après cela, j’ai beaucoup moins aimé la philo. Je me sentais trahie et mal à l’aise. J’ai revu ce prof quelques années plus tard, à la Cinémathèque québécoise. J’ai fait semblant de ne pas le voir et il a fait de même. J’imagine qu’il a dans les 80 ans aujourd’hui, s’il vit toujours.
J’aimerais bien ne pas avoir d’anecdote personnelle à vous raconter sur le sujet que je compte aborder d’aujourd’hui. Déjà que, l’automne dernier, je vous ai relaté le harcèlement sexuel que j’ai subi des années plus tard de la part d’un employeur …
Et j’aurais tout aussi bien pu vous parler d’une autre «fâcheuse situation», bien pire, dans laquelle je me suis retrouvée à l’université avec un professeur, mais peu importe. Si je vous raconte cela aujourd’hui, ce n’est pas pour vous dire que je suis donc bien malchanceuse. Je suis convaincue que vous qui me lisez avez vécu pareilles ou pires situations. Ce n’est pas pour rien que l’on dit «moi aussi» sans arrêt depuis octobre dernier!
Et puis, cette brève attaque à mon intégrité physique subie au cégep, bien que marquante pour moi, n’est rien en comparaison de ce que des femmes disent avoir vécu aux mains du professeur retraité de l’Université de Montréal Jean Larose, comme elles en ont témoigné dans un grand dossier de la collègue Rima Elkouri dans La Presse + .
Nous parlons parce qu’il faut qu’on en parle, parce que ces cas d’abus de pouvoir et de confiance ne sont pas anecdotiques, mais systémiques.
Les journalistes ont pour l’instant creusé ce qui s’est produit à Concordia, puis à l’Université de Montréal, mais on se doute bien que le problème touche toutes les institutions postsecondaires.
Concordia est devenue le mois dernier la première université québécoise à avoir adopté un (timide) guide pour dissuader tant les relations amoureuses que sexuelles entre étudiants et professeurs et, le cas échéant, les encadrer en les considérant comme des conflits d’intérêts devant être déclarés à l’employeur.
Or, il semblerait que ce soit déjà le cas à l’Université de Montréal, où les professeurs ont cette obligation de dévoiler, selon Guy Breton et Louise Béliveau, respectivement recteur de l’institution et vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études. C’est ce qu’ils ont affirmé à Rima Elkouri. De plus, un groupe de travail se penche sur une possible interdiction, ce qui obtient la faveur de Louise Béliveau, peut-on lire dans l’article.
Par ailleurs, la sortie du guide de Concordia pourrait s’apparenter à une tentative de mettre le couvercle sur la marmite, puisqu’elle survient dans un contexte de crise, alors qu’une enquête a été ouverte à propos du harcèlement sexuel et de l’abus de pouvoir exercés par des professeurs à l’endroit d’étudiantes du programme de création littéraire de l’université.
Cette situation a d’ailleurs incité le recteur à présenter ses excuses . Malgré tout, plusieurs étudiantes dénoncent la manière dont la direction mène l’enquête et pourraient refuser de collaborer.
Ces problèmes ne datant pas d’hier, selon les informations qui ont filtré dans les médias, on peut comprendre l’exaspération des principales intéressées. C’est pourquoi il aurait été de loin préférable que Concordia interdise formellement ce type de relations, intenables d’un point de vue éthique. L’université a plutôt joué de prudence, disant baser son code sur les balises fixées par la loi 151 de la ministre Hélène David. Or, dimanche matin, cette dernière a plutôt tweeté :
«Aucun abus de pouvoir ne doit être toléré. La loi 151 adoptée en décembre 2017 oblige le dévoilement et l’encadrement de toute relation intime dans le contexte d’une relation pédagogique ou d’autorité. Les universités doivent être exemplaires dans le traitement des plaintes. #PL151»
Récemment adoptée, la loi 151 dicte aux établissements postsecondaires la marche à suivre pour se doter d’une politique de lutte contre le harcèlement et les violences. Ainsi, si Concordia est la première, elle ne sera certainement pas la dernière. Tous devront en adopter une d’ici septembre 2019. La loi prévoit même un mécanisme de reddition de compte et confère à la ministre le droit d’intervenir directement auprès d’un établissement qui n’aurait pas rempli ses obligations.
Pourquoi le gouvernement n’est-il pas allé jusqu’à proposer l’interdiction totale dans sa loi? Était-ce légalement envisageable? J’en ai discuté avec la juriste Aurélie Lanctôt. Elle a évoqué les risques potentiels, pour le gouvernement, liés à l’acceptabilité sociale d’une interdiction complète, de même que les possibilités de contestation de la validité juridique d’une telle mesure (ce que les journalistes appellent couramment «passer le test de la charte») pour conclure que les deux ont probablement joué. Or, comme le veut l’adage, ce n’est pas parce que de telles relations sont légales qu’elles sont morales.
Depuis 2015, l’université Harvard interdit les relations sexuelles entre étudiants de baccalauréat et professeurs à la Faculté des arts et des sciences, ainsi qu’entre étudiants des cycles supérieurs et professeurs, lorsque ces derniers leur enseignent, dirigent leurs travaux ou les évaluent d’une façon ou d’une autre.
Qu’attendons-nous? On dirait bien qu’il reste énormément de travail de sensibilisation à faire pour détricoter cette idée d’une relation sexuelle ou amoureuse égalitaire entre un professeur et son étudiante.
Lorsque j’ai fait, en 2016, une tournée de conférences portant sur le consentement sexuel dans les cégeps avec le rappeur Koriass et Julie Miville-Dechêne, ex-présidente du Conseil du statut de la femme, je disais toujours aux étudiantes, et par ricochet aux enseignants présents dans l’auditorium, qu’il n’y a aucune espèce de consentement valide éthiquement parlant entre un prof et son étudiante, et ce, même si celle-ci a 18 ans ou plus.
Pourquoi? Parce qu’il existe un rapport d’autorité, de hiérarchie entre les deux, ce que reconnaît d’ailleurs Concordia dans son guide, en parlant d’un «déséquilibre de pouvoir». S’ajoutent bien souvent à cela le rapport de force lié à la différence d’âge et, dans le cas d’un professeur avec une étudiante, le rapport de force lié au sexe (à moins de croire que nous vivons dans une société où l’égalité entre les femmes et les hommes est parfaitement atteinte…).
Pour toutes ces raisons, une relation dite consentie peut dans les faits s’avérer abusive. À tout le moins, on n’est pas là en terrain égalitaire. Comme l’a dénoncé sur son blogue l’écrivain Mike Spry en parlant de l’époque où il étudiait à Concordia, «les aspirants écrivains sont constamment remis à leur place. On leur rappelle les bienfaiteurs à qui ils doivent chaque poème édité, chaque livre publié et parcelle d’attention reçue. Pour les femmes, cela se manifeste souvent en prédation sexuelle».
Que de telles relations soient désormais frappées de désapprobation sociale plutôt que d’être complaisamment tolérées, c’est déjà un début. J’ose espérer que le guide de Concordia, un bref document de trois pages, pourra être bonifié et que les autres institutions feront preuve de davantage d’audace et de sens des responsabilités en optant pour l’interdiction.
Le professeur Yvon Rivard parlait récemment à la radio de la possibilité pour les professeurs de se constituer en ordre… Voilà qui faciliterait l’interdiction formelle de ces relations dans un contexte pédagogique, à l’image des codes d’éthique auxquels sont notamment soumis les psychologues et les médecins.
Marilyse Hamelin est journaliste indépendante et conférencière. On peut notamment la lire dans Le Devoir , la Gazette des femmes et le magazine spécialisé Planète F . Elle blogue également pour la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et est l’auteure de l’essai Maternité, la face cachée du sexisme, publié chez Leméac .
Les opinions émises dans cet article n’engagent que l’auteure et ne reflètent pas nécessairement celles de Châtelaine .
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Figaro Etudiant •

Publié le 25/09/2020 à 10:14
• Mis à jour le 25/09/2020 à 16:15

Le père de la jeune fille, élève du collège Arthur Rimbaud à Belfort, a fait part de sa consternation sur les réseaux sociaux.

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Bordeaux ,
Lyon ,
Marseille ,
Paris

L’incident a eu lieu dans le collège Arthur Rimbaud à Belfort, mardi 22 septembre dernier. «Arrivée en cours de mathématiques, elle n’a pas eu le temps d’enlever sa veste que son professeur lui a fait remarquer, devant toute sa classe, que son décolleté était trop voyant et que sa tenue était donc vulgaire selon ses mots. Il ne comprenait d’ailleurs pas comme on avait pu la laisser entrer dans le collège.» Cette publication Facebook de David Paufert, le père de la jeune fille de 14 ans, a suscité des milliers de réactions sur les réseaux sociaux.
À VOIR AUSSI - Jean-Michel Blanquer: «Le vêtement ne doit pas être un facteur ni de discrimination, ni de stigmatisation»
«Elle est grande, belle, bien dans sa peau», poursuit-il. «Par sa réflexion stupide, il a mis une cible sur ma fille. Cette cible, c’est celle qui justifiera les propos des plus tordus (puisqu’il y en a quelques-uns dans ce collège) à l’égard des filles. Et quand on sait comment sont traités ces comportements (...) Ma fille est rentrée humiliée. Choquée.»
À L’Est Républicain , David Paufert affirme que sa fille était habillée «comme elle peut l’être régulièrement». En pantalon, débardeur et revêtue d’une veste. «Rien de très provocateur.» Après avoir été prise à partie par son professeur, la collégienne a «essayé de fermer sa veste mais elle ne pouvait pas. Un camarade lui a alors prêté son pull pour qu’elle puisse cacher ses morceaux de peau», confie-t-il à nos confrères.
Le professeur, à la demande du principal, a présenté ses excuses. David Paufert a quant à lui «pris contact avec la direction académique du territoire de Belfort». «Je ne veux pas en rester là. Je veux que cela serve de message d’alerte», conclut-il.
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Je cite une dernière fois une publication du père de cette jeune demoiselle (Twitter) : « J’ai parlé de puritanisme. Parce que ce puritanisme là, il est transversal. Merci de ne pas dévoyer le sens de mon message. Je ne servirai pas la soupe à la Fa•chos•phère qui en cautionne bien d’autre sur les valeurs républicaines et notamment sur la place de la femme. » Avis à ceux qui seraient concernés...
L'info la plus importante n'est pas donnée dans l'article : le professeur s'appelle Ahmed E. ...
donc , djellaba pour les hommes et burqa pour les femmes , ce prof sera sans doute d'accord vu ses origines .


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Publié le 15/11/21 à 15h07
— Mis à jour le 15/11/21 à 15h07

Un professeur de math est devenu une véritable star sur Pornhub - Geeko
Covid-19 au Brésil : Pour avoir associé Sida et vaccination, Bolsonaro voit sa chaîne YouTube suspendue une semaine
EuroMillions : Les maths peuvent-elles (vraiment) vous aider à gagner le jackpot ?


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High-Tech Ce professeur de mathématiques fait fureur sur Pornhub

INATTENDU Qui a dit qu’il était impossible d’apprendre sur les sites pour adultes ?
Lassé de ne pas avoir assez de visibilité sur Internet, un professeur de mathématiques taïwanais de 34 ans a eu l’idée de se rendre sur une plateforme… où peu de professeurs de mathématiques ont élu domicile : PornHub . « Je me suis demandé où trouver mes étudiants cibles, disons des étudiants universitaires, et la réponse est soudainement apparue : les plateformes de vidéos pour adultes. »
La devise de Chang Hsu sur Pornhub est « Play Hard, Study Hard ». Il ne se plie cependant pas tout à fait aux règles du site puisqu’il est évidemment habillé dans ses leçons. Cela ne l’a pas empêché de se hisser à la 663e place des acteurs et actrices les plus populaires de la plateforme. Il cumule ainsi près de 2 millions de vues et plus de 7.000 abonnés.
« Le marché de l’enseignement en ligne est très concurrentiel et je suis désormais en mesure d’attirer 1.000 étudiants chaque année, contre une moyenne de quelques centaines pour un professeur de calcul habituel », explique-t-il.
Le seul contenu pour adulte de sa chaine se trouve dans les publicités.
Lors d’un entretien avec Focus Taiwan , Chang raconte qu’il a commencé à partager des vidéos sur Pornhub en mai dernier et que sa stratégie marketing consiste à faire « des choses spéciales dans des endroits spéciaux » : « Peu de personnes enseignent les mathématiques sur des plateformes pour adultes, et compte tenu du nombre de personnes qui regardent les vidéos qu’ils hébergent à la place, j’ai pensé qu’en téléchargeant mes vidéos là-bas, je pourrais atteindre beaucoup de gens. »
Malheureusement, toutes les plateformes pour adultes ne sont pas aussi réceptives à ce contenu éducatif. Les sites Xvideos et NXNN ont notamment rejeté ses vidéos, car elles n’étaient pas destinées aux adultes.
Un succès en entraînant d’autres, d’autres professeurs ont sauté dans le train en marche afin de proposer eux aussi leur cours sur Pornhub et essayer de récupérer un peu de cette visibilité. Cette nouvelle concurrence n’a toutefois pas démotivé Chang Hsu : « Je prépare une révision de la chaîne le mois prochain. C’est encore un secret, mais ce que je peux vous dire actuellement, c’est que ce ne sera plus seulement moi dans les vidéos ! ».

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