Un problème de morale

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Un problème de morale
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A cette nuance près qu'un cinquième larron vient de s'ajouter, avec Jean-Marie Le Pen, à la célèbre " bande des quatre ", la guerre des chefs continue de dominer la vie politique. Éric Hintermann le constate pour le PS en appelant de ses vœux, après l'échec de la liste ERE aux européennes, soit un élargissement du PS, soit la constitution d'un véritable centre-gauche.Daniel Amson juge sévèrement l'exclusive lancée par certains, dans l'opposition, contre Valéry Giscard d'Estaing. Albert Levy demande qu'on établisse un " cordon sanitaire " autour de l'idéologie qu'incarne le Front national. Edwy Plenel rend compte d'un livre dans lequel Françoise Gaspard et Claude Servan-Schreiber préconisent la solution du problème des immigrés par leur insertion totale dans la communauté nationale.
LA "guerre des chefs" pose de plus en plus un problème de morale politique. Les institutions de la Ve République se sont toujours fondées, en effet, sur la suprématie du chef de l'État sur le premier ministre. Cela veut dire qu'en acceptant leurs fonctions, tous les premiers ministres ont reconnu que la politique de la nation devait être déterminée par le président. Ils se sont engagés à soutenir cette politique, pour autant certes qu'elle ne méconnût pas les principes fondamentaux pour lesquels le président avait été élu.
Le premier ministre pouvait avoir des " états d'âme " ; il était même naturel qu'il ne fût pas d'accord avec le président sur tous les points. Mais, ayant accepté de diriger le gouvernement, il devait s'acquitter de cette tâche, jusqu'à ce qu'il en eût été remercié ou que, conformément à la tradition républicaine, une élection générale lui eût donné l'occasion de se retirer.
Ce sont des principes généraux que tous les premiers ministres de la Ve République ont respectés jusqu'en 1974, notamment M. Debré, qui était pourtant loin d'être en accord avec le général de Gaulle sur la politique algérienne. De même, Georges Pompidou, qui semble avoir souhaité démissionner dès la fin du mois de mai 1968, resta en fonctions jusqu'à la réunion de la nouvelle Assemblée, au début du mois de juillet suivant.
Cette tradition a été remise en cause, en 1976, par M. Chirac. Celui-ci a, en effet, démissionné alors qu'il n'était en désaccord avec le chef de l'État sur aucun principe essentiel, mais seulement sur une question de stratégie électorale. Cette démission était contraire à l'esprit des institutions de la Ve République, qui suppose que le premier ministre se rallie à la stratégie du président. M. Giscard d'Estaing nomma alors M. Barre premier ministre, qui mit en œuvre, pendant près de cinq ans, avec compétence, rigueur et dignité, la politique définie par le chef de l'État.
A l'élection présidentielle de 1981, M. Chirac, méconnaissant l'engagement tacite qu'il avait pris sept ans plus tôt, se porta candidat contre M. Giscard d'Estaing, mais fut très largement devancé par lui au premier tour, obtenant même l'un des plus mauvais scores du parti gaulliste à une consultation nationale depuis 1958. Pendant la campagne du deuxième tour, l'ancien premier ministre déclara néanmoins apporter son appui au président sortant. De son côté, M. Barre soutint celui-ci sans défaillance, estimant que l'intérêt du pays commandait sa réélection.
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20 exemples d'éthique et de morale dans la vie quotidienne




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Certains exemples d'éthique et de morale ils disent la vérité, ne trichent pas, sont généreux et loyaux, altruistes et solidaires.
Chaque jour, nous rencontrons des problèmes éthique et moral ; Ces deux éléments définissent la personnalité, l’attitude et le comportement d’une personne.
Souvent, les termes «éthique» et «moral» sont confondus et utilisés comme synonymes; cependant, il existe certaines différences entre celles-ci.
Le mot "éthique" vient du grec ethikos, ce qui signifie caractère; tandis que le mot "moral" vient du mot grec mos, ce qui signifie coutume.
En d'autres termes, le comportement moral répond à une série de coutumes établies par un groupe d'individus, tandis que le comportement éthique est défini par le caractère d'un individu.
Dans le tableau suivant, les différences entre éthique et moralité sont spécifiées:
Vous pouvez également être intéressé par ces exemples de normes morales.
La moralité se réfère aux croyances culturelles et religieuses d'un groupe, qui déterminent ce qui est juste et ce qui est mal.
La moralité offre une série de règles quant à ce qui est juste ou bon pour chaque situation. En ce sens, on peut dire que ce qui est considéré comme moralement correct n'est pas toujours objectivement correct.
Voici dix exemples de comportement moral:
L'honnêteté est l'une des maximes de la moralité, qui dit la vérité à tout moment. Cependant, dire la vérité n'est pas toujours la bonne chose à faire.
Prenons l'exemple suivant: si un harceleur vous demande si vous savez où un jeune victime d'intimidation s'est enfui, il serait plus correct de dire «non», même si vous saviez où se trouve le jeune homme.
Dans nos actions quotidiennes, nous devons être honnêtes avec nous-mêmes et avec les autres. La tricherie est l’opposé d’une procédure honnête, c’est pourquoi nous devons éviter ce type de comportement pour vivre moralement.
Dans le christianisme, l'un des commandements de la loi de Dieu est "tu ne tueras pas". Cela signifie que nous devons respecter la vie des autres et la nôtre. Il convient de noter qu'il existe des cas, tels que l'euthanasie, dans lesquels ce principe génère des conflits.
La générosité est une valeur morale qui fait référence à la capacité des êtres humains à partager ce qu’ils ont, non seulement des biens matériels, mais aussi des aspects intangibles tels que la joie et l’optimisme.
La loyauté est l'une des plus belles vertus de l'être humain, car elle implique d'être fidèle, honnête et noble.
Notre société crée des règles pour chaque aspect de notre vie. Par exemple: comment nous devons nous comporter chez nous, à l’école, au travail, entre autres. Suivre ces règles fait de nous des personnes morales.
L'envie est l'inconfort généré par le désir qu'une personne peut avoir pour la propriété d'un autre individu. En ce sens, le comportement moral s’éloigne de l’envie; au lieu de cela, il propose d'être heureux pour le bien-être des autres.
Être altruiste signifie aider les autres sans rien attendre en retour.
Pour les chrétiens, vivre selon la volonté de Dieu est le principe suprême de la moralité. En ce sens, les dix commandements de la loi de Dieu sont des règles qui régissent la moralité chez les êtres humains.
"Ne faites pas à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'ils nous fassent" est une phrase que nous avons entendue chez nous, à l'école, entre autres, et qui résume les principes moraux.
Si nous voulons que les autres soient généreux avec nous, commençons par être généreux; Si nous voulons être respectés, respectons-nous d'abord. 
L'éthique est une branche de la philosophie chargée d'étudier les principes qui régissent le comportement d'un individu. Les principes éthiques dépendent de la situation dans laquelle une personne est et varie d'un individu à l'autre.
L'un des principes éthiques est l'acceptation de tout ce qui est différent. En ce sens, le racisme, l’homophobie et la xénophobie sont des comportements contraires à l’éthique.
La charité est une vertu qui implique la bienveillance envers les autres individus.
Le respect est la relation de courtoisie envers les autres.
La compassion est le sentiment de compassion envers la souffrance d'une autre personne. Par exemple, une personne atteinte d'un cancer en phase terminale peut demander que l'euthanasie soit appliquée.
La morale nous dit que nous ne devrions pas tenter la vie d'une autre personne. Cependant, dans certains cas, l'éthique professionnelle permet d'appliquer le suicide assisté.
La responsabilité est un principe éthique de chaque individu qui se réfère à l'accomplissement d'un engagement acquis et au fait de répondre à nos actions.
L'empathie est la capacité des êtres humains à "se connecter" affectivement avec un autre individu, à partager et à comprendre leurs émotions et leurs sentiments. Être empathique nous permet de comprendre le comportement des autres.
L'égalité signifie que les gens sont traités de manière à ce que tous puissent obtenir les mêmes résultats, indépendamment des facteurs particuliers qui conditionnent chaque individu.
Une personne honnête est une personne honnête, dont le comportement est à la fois éthique et moral, qui fait ce qu’il dit et ne cherche pas à tirer profit des autres.
La justice est une vertu qui stipule que chaque personne doit recevoir ce qu’elle mérite.
La transparence est un principe éthique lié à l'honnêteté. Par exemple, si vous devez interviewer un ami pour lui proposer un travail et que vous lui confiez le travail alors qu'il ne répond pas aux exigences, votre procédure ne sera pas transparente mais biaisée.

La défiance, un problème de dissonance morale ?
La défiance, un problème de dissonance morale ?
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Les citoyens américains ne partagent pas les valeurs des journalistes. C’est la conclusion d’ une étude menée conjointement par The Center for Public Affairs Research et The American Press Institute . Les chercheurs ont identifié les cinq principales valeurs journalistiques :
Révéler les faits pour rapprocher de la vérité
Surveiller les puissants (être un contre-pouvoir)
Améliorer la transparence de la société
Pointer les problèmes pour aider à les résoudre
A part la première proposition qui remporte 67% des suffrages des Américains, seules 11% des personnes interrogées sont d’accord avec les cinq missions ci-dessus. Et voici dans l’ordre, la popularité de ces assertions :
L’étude montre que l’adhésion à ces principes journalistiques dépend surtout des valeurs morales . Ceux qui valorisent le soin aux autres et la justice ont tendance à davantage respecter ces principes que ceux qui placent avant les valeurs de loyauté, de pureté ou d’autorité .
Cette étude accrédite donc l’idée que les journalistes soutiennent une vision plus libérale - au sens anglo-saxon - que la majorité des électeurs américains. La défiance croissante s’expliquerait donc par cette divergence de fond.
Plus intéressant encore, les chercheurs montrent que présenter les informations en donnant une place plus équilibrée aux valeurs “loyauté” et “autorité” , plus conservatrices, renforce la confiance des sceptiques.
L’étude rappelle aussi que la baisse de confiance en les médias a débuté avant Internet et les réseaux sociaux. Cette confiance avait chuté de 17 points, entre 1972 et 2000, passant de 68% à 51%. Période de dérégulation du câble qui avait mis fin à l’ obligation d’impartialité et d’équilibre du temps de parole au sein de l’audiovisuel. La 2e vague de défiance s’est produite entre 2000 et 2020 et montre une chute de 11 points, de 51% à 40%, portée par l’électorat républicain. La confiance des Républicains est tombée de 47% à 10%, quand celle des démocrates augmentait de 53% à 73% !
Marc Feuillée, patron du Groupe Figaro-CCM Benchmark défend l'outil Suscribe with Google qu’il considère comme une dépendance moins dangereuse qu’Apple.
SWG permet à un utilisateur qui dispose d'un compte Google de s'abonner au média partenaire par ce biais, sans “friction”. L’outil renseignera en effet automatiquement ses informations de connexion et ses coordonnées bancaires, si celles-ci sont déjà renseignées dans Google .
“L'applicatif, c'est aujourd'hui 50% du parc d'abonnés de la plupart des médias français et c'est Apple qui s'arroge la part la plus importante de ce parc. C'est vraiment problématique, Apple nous reversant simplement 70% de ce que ces derniers lui ont payé” explique Marc Feuillée.
Le podcast de presse cherche toujours son modèle économique . De plus en plus d’annonceurs se montrent curieux et intéressés par ce format, mais
“ le marché n’est pas encore mature et l’on doit réussir à démontrer que ces investissements publicitaires rapportent”, constate Edouard Reis Carona, rédacteur en chef délégué chez Ouest-France .
Se pose aussi la question de l’accès réservé ou non aux abonnés ou dans quelle mesure. Ainsi que l’association du podcast dans une stratégie publicitaire globale ou d’abonnements couplés. 👉 Podcasts et presse écrite : comment les financer et gagner de l’argent ?
Pour les médias, les notifications (pushs) sont devenues stratégiques . Les médias français envoient en moyenne une dizaine d’alertes par jour , contre une ou deux il y a dix ans. Et la crise sanitaire semble accentuer la tendance. Le nombre de notifications envoyées par les médias dans le monde a augmenté de 43 % entre février et mars 2020. Les alertes sont aussi une manière de promouvoir les abonnements. Les utilisateurs des applis sont plus engagés que la moyenne et donc les plus enclins à s’abonner. 
Le Groupe Le Monde a annoncé , le 14 avril, la création du Fonds pour l’indépendance de la presse
Ligue du LOL : deux ans après, le New York Times reconnaît ses erreurs
Bruxelles dit oui au coup de pouce du gouvernement envers le secteur de la presse, un crédit d’impôt, fixé à 30 % du prix d’un abonnement annuel
Facebook prépare lui aussi un concurrent à Clubhouse et aux podcasts
La démission de 9 des 10 journalistes de Science & Vie interroge le modèle économique et éditorial du premier groupe de presse magazine français
Jean-Pierre Denis et Bayard lancent l’anti-éditorial , une lettre d’information mono-sujet chaque jeudi, disponible aussi en podcast ou en video
RecordScreen permet d'enregistrer l'écran, afin de filmer par exemple son navigateur web. Un outil très pratique, qui évite d'avoir à installer quoi que ce soit.
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