Un plan à trois dans le manoir
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Un plan à trois dans le manoir
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Accueil > Quinrosemamenosuke Fujimaru
Ace : J'ai toujours le mauvais rôle, ça commence à être pesant ! Qu'est-ce que je dois faire, Peter ?Peter : J'en sais rien, moi !Ace : Tu préfères être rôti ou cuisiné en civet ?Peter : !!!
[...] ... EXTRAIT DE L'HISTOIRE-BONUS QUI, RAPPELONS-LE, SE DEROULE A LA FOIS SUR DEUX PLANS SPATIAUX ET TEMPORELS.GROS PLAN SUR ALICE, CADREE PRATIQUEMENT A LA TAILLE ET QUI EST VENUE DIRE BONJOUR A JULIUS.JULIUS (hors cadre et bougon, bougonnerie qui est chez lui, nul ne l'ignore, une manifestation de bienvenue, du moins pour les habitués) : Décidément ... tu ne te lasseras donc jamais de venir ici ?ALICE (heureuse de le retrouver fidèle à lui-même) : Ah ! Ah ! Ah !PETIT PLAN EN PLONGEON SUR LES DEUX PERSONNAGES, L'HORLOGER ASSIS DERRIERE SON BUREAU ET ALICE FACE A LUI.ALICE (très sérieuse) : Venir te dire bonjour est quand même la moindre des choses.JULIUS (toujours aussi aimable mais révélant du même coup la confiance qu'il porte à la jeune fille) : Tu n'as pas besoin de me saluer à chaque fois ... Je travaille, fais comme chez toi !PLAN RAPPROCHE SUR LE PROFIL DROIT DE JULIUS QUI A MIS SES LUNETTES ET FIXE SES MONTRES AVEC OBSTINATION.ALICE (hors cadre et fataliste) : Bon, eh ! bien ... j'y vais !CASE MONTRANT LA TERRASSE DE LA TOUR SUR LAQUELLE LE CHAT DU CHESTER VISE LE CHEVALIER DE COEUR.JULIUS (qui est visiblement télépathe et saisissant les raisons qui ont amené les deux hommes à s'empoigner pour la énième fois) : Fff ...RETOUR SUR ALICE QUI S'APPRÊTAIT A SORTIR ET QUI, DU COUP, SE RETOURNE VERS SON INTERLOCUTEUR.JULIUS (hors cadre - d'un ton sans réplique) : Je t'accompagne !ALICE (qui n'en croit pas ses oreilles) : Hein ?!GROS PLAN SUR LA JEUNE FILLE QUI S'INQUIETE. FACE A ELLE, ON NE VOIT QUE LE SOMMET DU CRÂNE DE L'HORLOGER.ALICE (affolée) : Qu'est-ce qui t'arrive ? Ca ne va pas ?! Tu as mangé quelque chose qui n'est pas passé ? (Avec le plus grand sérieux, au point que le dessinateur a grossi ses caractères) : Le travail t'a rendu fou ?!JULIUS (ou plutôt son crâne, toujours aussi bourru) : Fou ? N'importe quoi ! Qu'est-ce que tu me chantes ?L'HORLOGER, QUI A PRIS LA MAIN D'ALICE, L'ENTRAÎNE VERS LA PORTE.JULIUS (d'un ton ferme, destiné à une enfant qui ne sait plus ce qu'elle dit) : Cesse de dire des inepties et allons-y !ALICE (qui ne comprend toujours pas et se fait traîner) : Attends !GROS PLAN SUR DES GOUTTES DE SANG TOMBANT, PLIC, PLIC, PLIC, SUR LES DALLES DE LA TOUR. PUIS L'ON PASSE SUR LE CHAT DU CHESTER, BLESSE AU HAUT DU BRAS DROIT, FACE AU CHEVALIER DE COEUR, RESPONSABLE VRAISEMBLABLE DE LADITE BLESSURE.ACE (railleur) : Tiens, tiens ... On ne te croise pas souvent dans les parages ! Qu'est-ce qui t'amène ?BORIS (agressif) : Je ne vois pas en quoi ça te regarde !RETOUR SUR LE PROFIL GAUCHE DU CHEVALIER, DONT ON NE VOIT PAS LE REGARD.ACE (avec une douceur insinuante) : Intéressant ... Tu te comportes bizarrement, ces derniers temps !PLAN TRES RAPPROCHE SUR LE VISAGE DU CHAT DU CHESHIRE.BORIS (apparemment étonné) : ?GROS PLAN SUR L'EPEE QUE DEGAINE A NOUVEAU LE CHEVALIER DE COEUR.ACE (hors cadre mais dont le ton sous-entend de plus en plus de choses) : Enfin, ça m'est égal ... tant que tu ne déranges pas Julius !RETOUR SUR LE CHAT DU CHESTER, CADRE A LA TAILLE ET EN COLERE.BORIS (vraiment "de mauvais poil") : Hein ?! Je ne suis pas venu pour le voir !!ACE (hors cadre et encore plus exaspérant avec ses non-dits si la chose est possible) : Ah bon ?PLONGEON SUR LES DEUX ADVERSAIRES, LE CHEVALIER DE DOS, A DROITE, ET BORIS A GAUCHE.ACE (titillant de plus en plus) : Je me suis dit que tu devais lui en vouloir ...BORIS (ahuri mais méfiant) : Et pourquoi ça ?PLAN RAPPROCHE : LE CHEVALIER GLISSE TRES RAPIDEMENT VERS SON ADVERSAIRE. GROS PLAN OU ON LE VOIT SAISIR LE CHAT DU CHESTER PAR LE COL DE SON VÊTEMENT TANDIS QU'IL APPUIE SA LAME CONTRE SA TEMPE.NOUVEAU GROS PLAN DANS LEQUEL LE CHEVALIER DOMINE BORIS, PRÊT, SEMBLE-T-IL, A LUI DONNER L'ESTOCADE PHYSIQUE ...ACE ( ... mais lui donnant, du moins l'espère-t-il, l'estocade moral) : Alice et Julius ... s'entendent bien ! Tu pourrais les laisser tranquilles ?GROS PLAN SUR LE CHAT DU CHESTER.BORIS (comme s'il poussait un cri) : ?! Qu'est-ce que tu racontes ?!PLAN RAPPROCHE DU PROFIL MOQUEUR DU CHEVALIER DE COEUR.ACE (d'un ton faussement attentionné) : Tu n'étais pas au courant ... de leur relation ?RETOUR SUR LE CHAT DU CHESTER, DONT ON NE SAISIT PAS TRES BIEN L'EXPRESSION FACIALE MAIS A QUI LES PAROLES DU CHEVALIER DONNENT A MEDITER.ACE (hors cadre et d'une voix qu'on peut imaginer comme un chuchotement insidieux et quasi méphistophélique) : Réfléchis un peu ! Pour quelle raison une jeune femme pourrait-elle venir dans un endroit pareil ?! ... [...]
[...] ... UNE CASE GRISEE OU LA PENSEE DU LIEVRE DE MARS SE REMEMORE LE CHAT DU CHESTER ARRACHANT ALICE A L'ATTAQUE DU SANS-VISAGE.ELLIOTT (Hors cadre et en son for intérieur mais on est tenté de s'imaginer que le Bras droit du Chapelier cherche toutes les raisons de se rassurer) : Elle ne risque pas grand chose puisque le Chat du Cheshire la protège ... Sans le vouloir, il nous est très utile ... En plus, les Sans-Visages ne sauraient pas comment l'utiliser contre nous !LE LIEVRE DE MARS, DE PROFIL, CADRE A LA TAILLE.ELLIOTT (dont les pensées fiévreuses s'exaspèrent) : En tout cas, Blood avait vu juste ... Quelqu'un a mordu à l'hameçon ! A moins que ce ne soit qu'une coïncidence ? Ce type était peut-être d'une toute autre organisation ? Impossible de le savoir, à présent !LE LIEVRE DE MARS FERME LES YEUX ET SE FLANQUE UNE TAPE SUR LE FRONT.ELLIOTT (toujours pour lui-même) : Pfff ... Si seulement cet imbécile s'était mêlé de ses affaires !LE VISAGE D'ALICE, EN PLAN RAPPROCHE, BÂILLONNEE PAR LA MAIN DU SANS-VISAGE QUI AGITE UNE LAME PRES DE SA JOUE, LUI REVIENT EN MEMOIRE (CAR SI LE CHEVALIER DE COEUR SUIVAIT EFFECTIVEMENT ALICE ET LE CHAT DU CHESTER, LE LIEVRE DE MARS N'ETAIT PAS LOIN, LUI NON PLUS).PLAN TRES RAPPROCHE SUR LE PROFIL DU LIEVRE DE MARS, LA MAIN DROITE SUR L'OREILLE.ELLIOTT (paraissant réfléchir à quelque chose qui le déchire) : ...RETOUR SUR LE PERSONNAGE, DANS LA MÊME POSITION ET CADRE PRATIQUEMENT DE LA MÊME FACON.ELLIOTT (qui donne l'impression de se forcer un peu : visiblement, il n'a pas la conscience tranquille par rapport à Alice - Encore pour lui-même) : Je suis navré pour toi ... mais je ne m'excuserai pas, Alice ! Je peux seulement espérer que la prochaine fois ...LE LIEVRE DE MARS, CADRE A LA TAILLE ET DE PROFIL, APERCEVANT QUELQUE CHOSE.ELLIOTT (achevant sa pensée) : ... ils choisiront une autre cible ! ... (D'un ton étonné) : Tiens ?PLONGEON SUR TROIS PERSONNAGES : LES DEUX SANS-VISAGES QUI SE FONT PASSER POUR DES EMPLOYES DU MANOIR, UN HOMME ET UNE FEMME, A GAUCHE, FACE AU LIEVRE DE MARS, A DROITE ET DE DOS.ELLIOTT (très naturel) : Salut ! Vous étiez de sortie, vous aussi ?LA SANS-VISAGE (prudente mais s'efforçant elle aussi à demeurer naturelle) : Oui ...CASE NEUTRE DANS LAQUELLE S'ETALENT TROIS BULLES.ELLIOTT (hors cadre et mécontent - ou feignant le mécontentement parce que, le Chapelier se doutant du complot qui le vise, l'absence des Jumeaux est peut-être voulue) : Les Jumeaux ne sont pas à leur poste ?! Ils bayent encore aux corneilles, je parie !!L'UN DES SANS-VISAGES (hors cadre et faisant son délateur) : Ils n'étaient déjà plus là quand on est arrivés.PLAN RAPPROCHE SUR LE VISAGE DU LIEVRE DE MARS, DE TROIS-QUARTS, FORTEMENT EN COLERE (OU FEIGNANT DE L'ÊTRE).ELLIOTT (irrité ou, s'il ne l'est pas, tenant admirablement son rôle) : C'est toujours pareil avec eux ... Moins ils en font, mieux ils se portent !RETOUR SUR LES SANS-VISAGES, DE DOS CETTE FOIS ET CADRES AUX EPAULES, FACE A UN LIEVRE DE MARS QUI SEMBLE SE RESIGNER A PASSER L'EPONGE.ELLIOTT (désinvolte) : Enfin, peu importe ... je vais vous faire entrer ! "Qu'est-ce qui raccourcit le temps ?"PLAN DES DEUX SANS-VISAGES, LA FEMME A DROITE, L'HOMME A GAUCHE.LE SANS-VISAGE (sans hésitation) : "L'activité !"ELLIOTT (hors cadre, poursuivant son interrogation sur les mots-de-passe) : "Qu'est-ce qui le rallonge ?"LA SANS-VISAGE (elle aussi sans la moindre hésitation) : "La paresse !"PLAN TRES RAPPROCHE SUR LES YEUX DU LIEVRE DE MARS. LE LECTEUR SAIT QUE LES SANS-VISAGES VIENNENT DE TOMBER DANS LE PIEGE ET DE DONNER LES REPONSES QU'IL NE FALLAIT PAS. CE QUI N'EMPÊCHE PAS LE LIEVRE DE MARS, DANS LE PLAN QUI SUIT, DE LEUR SOURIRE EN OUVRANT LA GRILLE POUR LES FAIRE ENTRER.ELLIOTT (encore plus naturel, si possible) : Bien, allons-y !LES SANS-VISAGE (probablement soulagés - mais bien à tort) : Entendu !PLAN SUR LE LIEVRE DE MARS PRECEDANT LES SANS-VISAGE. LE LECTEUR PEUT VOIR QU'IL SOURIT A DEMI MAIS, CETTE FOIS, D'UN SOURIRE TOUT AUTRE QUE CELUI QU'IL AVAIT RESERVE TOUT A L'HEURE A CEUX QU'IL A FAIT ENTRER. DERRIERE LUI, LES SANS-VISAGES.LA SANS-VISAGE (en son for intérieur) : Voilà une bonne chose de faite !LE SANS-VISAGE (pensant lui aussi) : On est entrés !DANS LE MANOIR, PRES D'UNE FENÊTRE, LE VISAGE EN PLAN RAPPROCHE DU CHAPELIER. ON NE DISTINGUE PAS SON REGARD MAIS ON VOIT QU'IL SOURIT.PLAN QUI NOUS LE CADRE A Mi-EPAULES. CETTE FOIS, SON VISAGE EST BIEN VISIBLE : UN REGARD TRANQUILLE MAIS PLUS DE SOURIRE. RIEN QUE LE CYNISME D'UN JOUEUR DE POKER QUI CONNAÎT SON ART SUR LE BOUT DES DOIGTS.BLOOD (à mi-voix, comme s'il s'adressait à Alice) : Sache ... que le loyer est largement payé ...APPARAISSENT ALORS, EN TRES GROS PLAN, LES YEUX D'ALICE, ELARGIS COMME PAR LA SURPRISE OU L'INCREDULITE MAIS TOUJOURS CANDIDES ET AUSSI LUMINEUX.BLOOD (hors cadre et d'un ton qu'on laisse au lecteur le soin d'interpréter) : Jeune demoiselle ! ... [...]
[...] ... GROS PLAN SUR LE CHEVALIER DE COEUR, CADRE A LA TAILLE, LES DOIGTS DELICATEMENT POSES SUR LE HAUT DE SA LAME, QU'IL VIENT DE SORTIR POUR TUER LE SANS-VISAGE QUI CHERCHAIT A KIDNAPPER ALICE.ACE (ton sincèrement surpris) : Tiens ? Je n'avais pas l'intention de le tuer, pourtant ! Je ne suis vraiment pas dans mon assiette ... Heureusement que l'Assemblée est terminée ...PLAN RAPPROCHE SUR SES BOTTES QUI S'AVANCENT VERS L'ARME DU SANS-VISAGE, TOMBEE A TERRE MAIS HORS-CADRE.ACE (à l'intention du Chat du Cheshire et toujours aussi naturel) : Ca faisait un bail, dis donc !PLAN SUR LE PROFIL DU SANS-VISAGE MORT, ALLONGE PRES DE SON AUTOMATIQUE DONT S'EMPARE LA MAIN DU CHEVALIER DE COEUR.ACE (d'un ton presque banal) : Tu as eu chaud, il s'apprêtait à tirer !RETOUR SUR SON VISAGE.ACE (qui semble s'interroger soudain) : Par contre ... je n'aurais peut-être pas dû l'abattre ...GROS PLAN SUR LE CHAT DU CHESTER, QUI SOUTIENT ALICE ENDORMIE PAR LE CHLOROFORME.BORIS (d'un ton qu'on peut croire mi-railleur, mi-sceptique) : Tu viens encore ... nous chercher des noises, Ace ?PLAN SUR LES DEUX PERSONNAGES CADRES AUX EPAULES ET FACE A FACE, LE CHAT DU CHESTER ETANT DE DOS.ACE (vertueusement étonné) : Ce n'est pas très gentil de ta part ... Je t'ai aidé, tu pourrais au moins te montrer reconnaissant !BORIS (moqueur) : Ah ! Ah ! (Bulle très noire) : Tu peux toujours courir !PROFIL AMUSE DU CHEVALIER DE COEUR.ACE (titillant l'adversaire) : Et puis ... ce n'est pas comme si vous étiez en plein rendez-vous !PLAN SUR LE VISAGE DU CHAT DU CHESTER.BORIS (concluant que, si Ace était au courant, c'est qu'il les suivait depuis un certain temps) : ?!ON REVIENT A ALICE, TOUJOURS INANIMEE.BORIS (hors cadre) : Alice !! Tu m'entends ? (Il se penche pour écouter et pense) : Son pouls est régulier ...PROFIL DROIT ET SOUDAIN COMME ACERE DU CHAT DU CHESTER.BORIS (hors cadre et en son for intérieur) : ... et elle respire ! ... Elle a juste perdu connaissance ! J'imagine que le tissu était imbibé de chloroforme. (Cadré de profil avec Alice contre lui, toujours pour lui-même) : Cela dit, ce n'est pas plus mal ...PLONGEON SUR LES TROIS PERSONNAGES, LE CHEVALIER A DROITE, DE DOS, LE CHAT DU CHESTER DE FACE ET SOUTENANT ALICE.BORIS (en son for intérieur) : Reste à me débarrasser de ce maudit chevalier ... (Ton dubitatif et, on peut l'imaginer, à la limite de l'insulte) : Je suis étonné ... que tu nous aies porté secours !PLAN DU CHEVALIER DE COEUR, CADRE A LA TAILLE, VISIBLEMENT SINCEREMENT ETONNE.ACE (plus que surpris, donc) : Ah bon ? Pourquoi ? Je suis un chevalier, après tout ! C'est mon devoir, d'aider les demoiselles en détresse !RETOUR SUR LE VISAGE DU CHAT DU CHESTER, AVEC CELUI D'ALICE CONTRE SON EPAULE GAUCHE.BORIS (on ne peut pas faire plus net) : Tss ... A mes yeux, tu es bien plus dangereux que n'importe quel Sans-Visage !PLAN RAPPROCHE SUR LE CHEVALIER DE COEUR, LES YEUX A DEMI-CLOS MAIS TRES SOURIANT.ACE (jetant en quelque sorte le masque mais ne se vexant pas) : Hé, hé ...PETITE CASE DANS LAQUELLE ON VOIT SA MAIN RENGAINER SON EPEE.BORIS (face à lui et dans l'expectative) : !A NOUVEAU UN PLAN AUX EPAULES DU CHEVALIER DE COEUR, L'AIR SUBITEMENT TRES SERIEUX, PRESQUE GRAVE.ACE (avec une forme de solennité) : Tu sais, j'ai bien réfléchi ... Et j'ai compris pourquoi je me sentais si mal ... et aussi ... (Bulle translucide comme une bulle de savon mais les paroles qu'elle referme sont lourdes de sens) : Pourquoi je ne supportais pas de voir Alice à tes côtés !GROS PLAN SUR LES JAMBES D'ALICE ET DU CHAT DU CHESTER.BORIS (hors cadre, impatient mais méfiant, comme n'osant pas y croire) : Quoi ? Tu es jaloux ?LA BOTTE DROITE DU CHEVALIER DE COEUR FAIT UN PAS DECIDE EN AVANT.ACE (hors cadre, énigmatique) : Hmm ... Peut-être bien !GROS PLAN SUR LE VISAGE ATTENTIF DU CHAT DU CHESTER, INTRIGUE MALGRE LUI.ACE (hors cadre) : J'aime Alice, moi aussi ... Attention ... Pas celle qui va de l'avant et qui garde le sourire !RETOUR SUR LE VISAGE GRAVE DU CHEVALIER DE COEUR, QUI PORTE LA MAIN A SA POITRINE.ACE (d'un ton pénétré, ce que le scénariste traduit par "Air hyper-sérieux") : Non ... Moi, je préfère celle qui tourne en rond ... sans savoir où elle va ! ... [...]
Alice : Je suis ici chez moi !Boris : Bienvenue à la maison !
[...] ... EXTRAIT DU TROISIEME VOLET DE L'HISTOIRE-BONUS QUI MONTRE BIEN QUE LA "PARTIE" EST FINIE.PETIT ENCART QUI NOUS MONTRE LA PAUPIERE D'ALICE QUI SE FERME. APRES UNE JOURNEE SI BIEN REMPLIE, QUOI DE PLUS NATUREL QU'ELLE SOIT ABRUTIE DE SOMMEIL ? LE PLAN SE TRANSFORME TOUT DE SUITE EN UNE CHUTE LENTE ET RÊVEE - MAIS EST-CE BIEN UN RÊVE, ON EN ARRIVE TOUJOURS A CETTE QUESTION - OU LA JEUNE FILLE FLOTTE PARMI UNE MULTITUDE DE CARTES, CES CARTES BIEN RECONNAISSABLES QU'UTILISE NIGHTMARE.GROS PLAN SUR LE VISAGE D'ALICE.ALICE (en son for intérieur, mi-désabusée, mi-soulagée) : Je vois ... Le temps est venu pour moi de rentrer !PLAN RAPPROCHE SUR SON VISAGE, SES YEUX CLOS ET LES CARTES QUI TOURBILLONNENT.ALICE (toujours pour elle-même) : Je chute comme lors de mon arrivée à Wonderland ... Quelle étrange sensation !PETIT PLAN SUR LES CARTES QUI VOLENT ET SEMBLENT JOUER ENTRE ELLES.ALICE (hors cadre et, si possible, encore plus désabusée) : Cette fois encore, je suis seule ... Je l'ai toujours été !ENCART-SOUVENIR OU, TOUJOURS ENDORMIE, ELLE REVOIT LE CHAT DU CHESTER.BORIS (apparemment sincère) : Je ne veux pas tu partes !ALICE (d'un ton d'ironie douce-amère) : De belles paroles ...NOUVEL ENCART : A GAUCHE, LE VISAGE D'ALICE QUI RÊVE ; A DROITE, LA SILHOUETTE, CADREE AUX EPAULES, DE LA SANS-VISAGE QUI AVAIT ETE L'UNE DES NOMBREUSE MAÎTRESSES DU CHAT DU CHESTER.ALICE (constatant et sa pensée est morne) : Menteur ! Au final ... je suis comme cette fille !PLAN DANS LEQUEL ALICE CONTINUE A CHUTER AU MILIEU DES CARTES.ALICE (dans ses rêves) : Et Peter ? Il m'a entraînée de force dans cette folie et il n'est même pas fichu de me raccompagner ! (Avec rancune, cette fois) : Nightmare ! C'est le genre d'endroits que tu affectionnes, non ? Alors, montre-toi !PLAN SUR LE PROFIL D'ALICE. SES YEUX SONT OUVERTS ET SA CHUTE SE POURSUIT.ALICE (pour elle-même) : Pourquoi personne n'est là ? Pff ... C'est seulement maintenant que je m'en préoccupe ?PLAN AVEC LE VISAGE D'ALICE EN GROS PLAN, UN PEU DETOURNE CAR ELLE REGARDE DEUX MEMBRES DU PERSONNEL DU PARC D'ATTRACTIONS, QU'ELLE VOIT DANS SES SOUVENIRS, A DROITE.LES EMPLOYES - UN HOMME ET UNE FEMME (avec un sourire sympathique) : Repose-toi bien surtout ... et reviens vite ! On a du pain sur la planche !ALICE (avec regrets) : Je me sentais utile ... au Parc d'Attractions !RETOUR SUR SON VISAGE, DE FACE, SOUDAIN EPANOUI.ALICE (pensant toujours) : Si seulement ... tout ça pouvait être vrai !PLAN SUR SON OEIL DROIT QUI S'ENTROUVRE.ALICE (s'interrogeant) : J'ai atteint le fond ? Si j'ouvre les yeux maintenant ...PLAN SUR ALICE QUI A ATTERRI DANS LES BRAS DU CHAT DU CHESTER.ALICE (d'abord en son fond intérieur) : ... je serai de retour chez moi ! (Suffoquée et se redressant) : Qu ...BORIS (pour le moins de très mauvaise humeur - Bulles noires) : Je trouve ... que tu exagères ... (Gros plan sur son visage accompagné d'un ton venimeux) : Tu n'as pas prononcé une seule fois mon nom !LE CHAT DU CHESTER TENANT ALICE DANS SES BRAS, AU MILIEU DES ETERNELLES CARTES A JOUER.BORIS (s'adoucissant nettement- Bulles blanches) : Alors que je suis venu te chercher exprès. C'était bien la peine !ALICE (à la fois gênée et désorientée) : Mais ... euh ... Je ne comprends pas ...GROS PLAN SUR LE PROFIL DROIT DU CHAT DU CHESTER.BORIS (ton sans réplique) : On rentre ... Alice !ENCART SUR LES CARTES QUI VOLENT, VOLENT, VOLENT.ALICE (hors-cadre - peut-être crie-t-elle pour convaincre son interlocuteur) : De quoi tu parles ?! Je dois retourner dans mon monde !BORIS (hors-cadre et pesant ses mots avec d'autant plus de soin qu'il joue son atout) : C'est vraiment ce que tu veux ?GROS PLAN SUR LA MAIN DU CHAT DU CHESTER AU HAUT DE LA CUISSE D'ALICE. BASCULEMENT SUR LE VISAGE DE LA JEUNE FILLE, LES YEUX ECARQUILLES.BORIS (hors cadre et toujours sincère apparemment) : Je te l'ai dit, non ? Je souhaite rester à tes côtés ... (Bulle translucide) : Et toi ?PETIT ENCART TRES RAPPROCHE SUR LE VISAGE D'ALICE.ALICE (comme se rendant compte de ce qu'elle allait faire) : Moi ... (Elle voit, dans son souvenir, Goround et deux de ses employés, qui bavardent et rient ensemble.)RETOUR SUR LE PROFIL TOUT A LA FOIS DUBITATIF, DETERMINE ET VAGUEMENT INQUIET DU CHAT DU CHESTER.ALICE (hors cadre et ayant du mal à parler) : Je ...PLAN RAPPROCHE SUR SON VISAGE, LES YEUX ENTROUVERTS. ON VOIT QU'ELLE POUSSE UN CRI - UN SEUL.ALICE (cette fois-ci certaine de ce qu'elle fait) : Je veux rester au Parc ... avec vous tous !GROS PLAN SUR LE CHAT DU CHESTER, CHEZ QUI LA TENSION VIENT ENFIN DE RETOMBER ET QUI APPUIE TENDREMENT LA TÊTE D'ALICE CONTRE SON EPAULE. IL A UN PETIT SOURIRE.BORIS (en son for intérieur) : Le Parc, hein ? Bon ... C'est toujours mieux que rien ...LE CHAT DU CHESTER ET LA JEUNE FILLE S'ETREIGNENT. CURIEUSEMENT, ON NE SENT RIEN DE SEXUEL DANS LEUR GESTE, RIEN QU'UNE PROFONDE ET SINCERE AFFECTION. DERRIERE EUX, LES CARTES COMMENCENT A SE CALMER DANS LEUR VOL SI AGITE.BORIS (la tête dans les cheveux d'Alice et avec douceur) : Reste ici pour toujours ... tu en as le droit !PLAN SOUDAIN SUR LE DEMON DES CAUCHEMARS QUI SURVEILLE LA SITUATION DEPUIS LE DEBUT.NIGHTMARE (dans ses pensées, soulagé mais qui souhaite encore quelque chose) : Oui, Alice ... Oublie les choses désag
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