Un plan à trois colombien

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Un plan à trois colombien


Monts, abysses et merveilles. | Capture d'écran Presidencia de la República - Colombia via YouTube

Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser
Repéré par Thomas Burgel sur Business Insider
Personne, depuis son naufrage en 1708 à la suite d'une attaque de la Navy britannique, n'avait plus jamais posé les yeux sur le San José, un énorme galion espagnol transportant 600 personnes et 200 tonnes de biens précieux.
Parfois surnommé «le Saint-Graal des épaves» , comme le relate Business Insider , le navire ou du moins ce qu'il en restait avait fini par être localisé par la marine colombienne en 2015 au large de Carthagène –son emplacement exact n'a jamais été révélé, ni alors ni maintenant.
Les yeux d'un petit sous-marin télécommandé ont enfin pu se poser sur la chose, posée sur les fonds marins à 3.280 pieds sous la surface, soit environ 900 mètres.
Les images ont été présentées par l'actuel président colombien Iván Duque, bientôt remplacé par le nouvellement élu Gustavo Petro , lors d'une très officielle conférence de presse donnée début juin.
Si le pays met ainsi les formes à l'annonce de ces images, c'est que le jeu en vaut la chandelle: c'est un trésor estimé à 17 milliards de dollars que le galion espagnol transportait dans ses cales, à peu près la même somme en euros étant donnée la quasi-parité actuelle des deux monnaies.
De l'or, de l'argent, des bijoux, des émeraudes et d'autres pierres précieuses, des canons fabriqués à Cádiz et Séville en 1655 ainsi que d'innombrables et inestimables pièces de céramique chinoise conservées dans un excellent état: seule la marine colombienne sait précisément ce que l'épave du San José renferme.
Le pays d'Amérique latine a bien sûr décidé de faire siennes ces trouvailles milliardaires, d'autant qu'une partie de ce trésor provient des richesses locales pillées par l'Espagne. Qui, de son côté, argue que le navire portait ses couleurs et pourrait donc chercher à récupérer une part du gâteau.
Une troisième partie, la firme américaine Sea Search Armada (SSA), spécialisée dans la recherche de trésors, a longtemps réclamé la moitié du contenu des cales du San José , arguant qu'elle avait découvert l'épave dès 1981, avant de se faire doubler par la Colombie.
De son côté, le président Iván Duque a expliqué lors de la conférence de presse du 6 juin que la découverte démontrait que le pays disposait des capacités nécessaires à l'extraction du trésor des fonds marins. «L'idée est de le récupérer et de mettre en place un financement durable pour de futures extractions» , a-t-il ainsi déclaré.
«Notre gouvernement a décidé que tout ceci constitue un seul et unique trésor, qu'il est indivisible, qu'il ne peut être séparé, et qu'il représente une énorme fortune patrimoniale» , a-t-il ajouté, peut-être à l'adresse de quiconque souhaiterait en extraire quelques pièces.
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Idiots, tricheurs ou simplement moins terre à terre.
Une récente étude a simulé les famines créées par un éventuel conflit atomique.
Pour gagner en puissance, les processeurs doivent à nouveau grandir.


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Parfois surnommé «le Saint-Graal des épaves» , comme le relate Business Insider , le navire ou du moins ce qu'il en restait avait fini par être localisé par la marine colombienne en 2015 au large de Carthagène –son emplacement exact n'a jamais été révélé, ni alors ni maintenant.
Les yeux d'un petit sous-marin télécommandé ont enfin pu se poser sur la chose, posée sur les fonds marins à 3.280 pieds sous la surface, soit environ 900 mètres.
Les images ont été présentées par l'actuel président colombien Iván Duque, bientôt remplacé par le nouvellement élu Gustavo Petro , lors d'une très officielle conférence de presse donnée début juin.
Si le pays met ainsi les formes à l'annonce de ces images, c'est que le jeu en vaut la chandelle: c'est un trésor estimé à 17 milliards de dollars que le galion espagnol transportait dans ses cales, à peu près la même somme en euros étant donnée la quasi-parité actuelle des deux monnaies.
De l'or, de l'argent, des bijoux, des émeraudes et d'autres pierres précieuses, des canons fabriqués à Cádiz et Séville en 1655 ainsi que d'innombrables et inestimables pièces de céramique chinoise conservées dans un excellent état: seule la marine colombienne sait précisément ce que l'épave du San José renferme.
Le pays d'Amérique latine a bien sûr décidé de faire siennes ces trouvailles milliardaires, d'autant qu'une partie de ce trésor provient des richesses locales pillées par l'Espagne. Qui, de son côté, argue que le navire portait ses couleurs et pourrait donc chercher à récupérer une part du gâteau.
Une troisième partie, la firme américaine Sea Search Armada (SSA), spécialisée dans la recherche de trésors, a longtemps réclamé la moitié du contenu des cales du San José , arguant qu'elle avait découvert l'épave dès 1981, avant de se faire doubler par la Colombie.
De son côté, le président Iván Duque a expliqué lors de la conférence de presse du 6 juin que la découverte démontrait que le pays disposait des capacités nécessaires à l'extraction du trésor des fonds marins. «L'idée est de le récupérer et de mettre en place un financement durable pour de futures extractions» , a-t-il ainsi déclaré.
«Notre gouvernement a décidé que tout ceci constitue un seul et unique trésor, qu'il est indivisible, qu'il ne peut être séparé, et qu'il représente une énorme fortune patrimoniale» , a-t-il ajouté, peut-être à l'adresse de quiconque souhaiterait en extraire quelques pièces.
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Gustavo Petro, 62 ans, prend dimanche ses fonctions de président de la Colombie. Premier chef d'Etat de gauche du pays, cet ancien guérilléro entend le réformer, en réduisant les inégalités sociales et en consolidant la paix. Portrait.

La Colombie entre dans une nouvelle ère politique ce dimanche avec l'investiture de Gustavo Petro, le premier président de gauche de l'histoire du pays. Cet ancien guérillero puis sénateur, âgé de 62 ans, promet des transformations radicales dans un État en proie à de fortes inégalités et à une spirale sans fin de violences liées au trafic de drogue. Ses mots d'ordre : " la paix ", " la justice sociale " et " la justice environnementale ". Il va gouverner aux côtés de Francia Marquez, avocate de 40 ans et première femme afro-colombienne à occuper le poste de vice-présidente. Né à Ciénaga de Oro sur la côte caribéenne, Gustavo Pietro, qui se dit aujourd'hui davantage " progressiste " que " révolutionnaire " entend " apporter à la Colombie ce qu'elle n'a pas eu depuis des siècles, à savoir la tranquillité et la paix ". Portrait.
Gustavo Petro grandit dans une famille de la classe moyenne colombienne, à Zipaquira, au nord de Bogota. Son père est conservateur et sa mère progressiste. Eduqué par des prêtres, sa rébellion prend racine dans dans son rejet du coup d'Etat militaire au Chili en 1973, contre le président Salvador Allende. À 17 ans, il rejoint le Mouvement du 19 avril (M-19) un groupe de guérilleros fondé en 1970 et dissout en 1990. Grand admirateur du Nobel de littérature Gabriel Garcia Marquez, il adopte pendant sa clandestinité le nom d'Aureliano, en référence au personnage de "Cent ans de solitude".
Toutefois, il est un combattant " médiocre ", selon ses compagnons d'armes. Arrêté et torturé par l'armée, il est emprisonné pendant un an et demi. Dans ses mémoires, il écrit : " À la différence de nombre de mes camarades, je ne me suis jamais senti une vocation militaire (…) ce que je voulais faire c'était la révolution ".
Au début des années 1990 et alors que M-19 est dissout, Gustavo Petro s'engage en politique puis s'exile en Europe, de peur d'être assassiné, comme d'autres anciens guérilléros ayant emprunté le même parcours. Durant son exil, il obtient un diplôme à l'université catholique de Louvain en Belgique. De confession catholique, il est influencé par la Théologie de la libération (qui inclut une forme de lutte conte la pauvreté), et le mot " vie " a été au cœur de sa campagne.
Elu député en 1998 et 2002 il devient ensuite sénateur en 2006. Comme parlementaire, il dénonce les liens entre politiques et groupe paramilitaires d'extrême droite, et participe à médiatiser le scandale des faux positifs (meurtres commis par l'armée de civils pour les faire passer pour des guérilléros et ainsi gonfler les chiffres officiels).
De 2012 à 2015, il est élu maire de Bogota, où il laisse un souvenir mitigé, et l'image d'un édile autoritaire, mauvais gestionnaire, s'attirant de puissants adversaires. Un de ses conseillers à cette époque, Daniel Garcia-Peña, s'est ainsi éloigné de son mentor en raison de son " despotisme " et de sa " difficulté à travailler en équipe ", tout en reconnaissant son intelligence et sa connaissance du pays. " Il menait plusieurs combats en même temps et cela a généré beaucoup de frustration dans les objectifs qu'il s'était fixés ", a-t-il raconté. Fin 2013, il est destitué quelques mois de son poste, avant d'être rétabli dans ses fonctions par le Tribunal supérieur de Bogota, qui annule une décision du procureur général.
Gustavo Petro est d'abord candidat à la présidence de la république de Colombie en 2010, où il n'obtient que 9% des voix et ne passe pas le premier tour, puis en 2018, où il termine second, douze points derrière le candidat de la droite, Ivan Duque. Ce premier résultat constitue une percée pour la gauche. Toutefois, lors de cette campagne, il est ciblé par des tirs. En février dernier, il a avoué à l'AFP avoir peur d'être assassiné, dans un pays où plusieurs candidats à la présidence l'ont été. Il a par ailleurs été plusieurs fois menacé de mort par le groupe armé Águilas Negras.
Avec son gouvernement nouvellement formé, ce passionné de géographie et père de six enfants entend désormais réduire le fossé entre les plus riches et les plus pauvres en développant l'accès au crédit, en multipliant les aides et en mettant l'accent sur l'éducation, et ce malgré la situation financière critique de l'Etat. Sur le plan international, M. Petro souhaite réactiver les relations diplomatiques et commerciales rompues depuis 2019 avec le Venezuela voisin de Nicolas Maduro, et chercher du soutien pour reprendre les pourparlers de paix avec l'Armée de libération nationale (ELN), la dernière guérilla reconnue dans le pays. Il entend enfin collaborer avec les Etats-Unis pour éradiquer les cultures de coca (la Colombie reste le plus grand producteur de cocaïne au monde), et proposer la paix aux groupes armées (dissients de FARC, traficants), en échange de programmes de réduction de peine, sur le modèle de l'accord avec les FARC.
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