Un plaisir futuriste

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CE FUT UN PLAISIR DE VOUS RENCONTRER Meaning in English - English Translation
ce fut un plaisir de travailler avec vous
It was a pleasure to meet you and I hope to return to my house.
J'ai un autre arrêt à faire mais ce fut un plaisir de vous rencontrer Mme Dreifuss.
I have another stop to make but it was a pleasure meeting you Mrs. Dreifuss.
Ce fut un plaisir de vous rencontrer et d'entendre comment les Hygroma transcende l'existence physique.
It was great to meet you though and hear about how bursitis
Ce fut un plaisir de vous rencontrer et je vous remercie de votre gentillesse et de sympathie.
It was a pleasure to meet you and thank you for your kindness and sympathy.
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Les avant-gardes avant 1914 : l'héritage du Cubisme

Umberto Boccioni, Nature
morte à la bouteille , 1912
Ce dossier s’inscrit dans une série Un mouvement,
une période, qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du
site.
- Ces dossiers sont réalisés autour d’une sélection d’œuvres
des principaux mouvements ou tendances représentés dans les collections du Musée
national d’art moderne.
- S’adressant en particulier aux enseignants ou aux responsables de groupe,
ils ont pour objectif de proposer des points de repères et une base de
travail pour faciliter l'approche et la compréhension de la création
au 20 e siècle, ou pour préparer une visite au Musée*.

Chacun de ces dossiers comporte :
- une présentation générale permettant de définir et de situer le mouvement
dans un contexte historique, géographique et esthétique,
- une sélection des œuvres des collections du Musée les plus représentatives,
traitées par fiches comportant une notice d’œuvre,
une reproduction et une biographie de l’artiste,
- un ou plusieurs textes de référence apportant en complément une approche théorique,
- une chronologie,
- une bibliographie sélective.


*À NOTER
Les collections du Musée comportent 59 000 œuvres. Régulièrement, le
Musée renouvelle les œuvres présentées dans ses espaces situés aux 4e et 5e
niveaux du Centre Pompidou. Les dossiers pédagogiques sont réalisés en lien
avec ces accrochages.


Pour en savoir plus sur les collections du Musée : www.centrepompidou.fr/musee

La recherche artistique européenne connaît autour de 1910 une accélération
sans précédent. A la suite des ruptures stylistiques que représentent le Cubisme
et le Fauvisme en France, ou l’ Expressionnisme en Allemagne,
une grande diversité d’initiatives se manifeste dans le domaine des arts
plastiques. En particulier, après le travail de Braque et Picasso ,
qui produisent alors une peinture hermétique analysant la construction mentale
qui s’opère dans la perception des formes, certains peintres à travers
toute l’Europe ressentent le besoin de réintroduire la vie au centre de
l’art. C’est ainsi que la couleur et le mouvement, abandonnés par
le Cubisme analytique, reviennent au premier plan des préoccupations picturales
avec les Futuristes , les Rayonnistes ou Robert et Sonia Delaunay .
Les peintres du Futurisme italien, principalement Giacomo
Balla , Umberto Boccioni , Carlo Carrà ,
Luigi Russolo et Gino Severini , regroupés
en 1910 autour du poète Filippo Tommaso Marinetti , proclament
l’identité de l’art et de la vie par le biais de la notion de vitesse.
Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité
d’ Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde,
ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d’acquiescer au
principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement. Ils souhaitent
un art total, comme l’indiquent leurs nombreuses activités parallèles à
la peinture : la musique, l’architecture, le théâtre, le cinéma, la
mode, la décoration et même la cuisine. Le Futurisme est un art de vivre.
À leur suite, les Rayonnistes , du nom de la théorie formulée
en 1912 et mise en pratique par Michel Larionov et son épouse
Nathalie Gontcharova , font surgir la vie de leur peinture en
rendant visibles les vibrations sans cesse en émulation qui lient un sujet à
son milieu.
Robert et Sonia Delaunay , dont
l’œuvre est baptisée par Guillaume Apollinaire du
nom de Cubisme orphique , célèbrent la vie en centrant leurs
recherches sur les manifestations de la lumière, qui est pensée comme un principe
créateur originaire. Se diffractant en disques colorés, animés entre eux d’une
tension perpétuelle grâce au principe des contrastes simultanés et à leur texture
plus ou moins transparente, la lumière exprime à elle seule le dynamisme du
tout. La couleur, libérée de la fidélité au réel par les Fauves et les Expressionnistes,
est désormais parfaitement autonome, affranchie de la forme.
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, ces artistes, parfois
alliés, parfois rivaux, poussent leurs recherches à leur apogée, participant
à toutes les expositions les plus radicales de l’époque, par exemple le
Premier Salon d’Automne de Berlin en 1913 , où ils sont tous présents.

Après la guerre, leur optimisme commun n’est plus d’actualité.
En Italie, avec l’arrivée au pouvoir des fascistes en 1922, un second Futurisme
plus ambigu poursuit ses activités, à côté d’une nouvelle peinture introspective,
celle de Giorgio De Chirico , Mario Sironi
ou Alberto Morandi . En Russie, la Révolution soviétique stimule
l’utilisation des techniques mécaniques appropriées à un art de masse,
le graphisme, la photographie, le cinéma. Tandis qu’en France, la guerre
met fin aux initiatives d’avant-garde pour privilégier un retour à la perspective
classique, un retour ou un rappel à l’ordre.
La plupart de ces textes sont extraits ou rédigés à partir des
ouvrages La Collection , Musée national d’art moderne, Ed. du Centre
Pompidou, Paris, 1987, et La Collection, Acquisitions, 1986-1996 , Ed.
du Centre Pompidou, Paris, 1996.
Umberto Boccioni
Reggio di Calabria, 1882 - Vérone, 1916
Umberto
Boccioni, Nature morte à la bouteille , 1912
Huile sur toile marouflée sur isorel
52,7 x 52,7 cm
© Domaine public

Ce tableau est probablement une étude préparatoire pour la célèbre sculpture
Développement d’une bouteille dans l’espace , de 1912. Sa
composition, encore marquée par le style symboliste des premières œuvres
de Boccioni, révèle néanmoins la leçon apprise du Cubisme
quant à la décomposition des formes. Cependant, si les Cubistes structurent
leurs images par une grille qui juxtapose différentes phases de perception,
l’artiste leur emprunte ce procédé de composition pour exprimer, au
contraire, la continuité de moments apparemment successifs.
Le réseau parcourant la toile représente les lignes de force qui relient
un objet à son environnement, phénomène qui se perçoit progressivement. La
perspective, qui isole un objet de son milieu en lui assignant une position
précise, est brisée, au profit d’une compénétration des plans qui manifeste
l’interactivité du fond et de la forme, le dynamisme qui anime potentiellement
toute chose. Enfin, le choix du motif, une nature morte à la bouteille, parodie
un des thèmes chers aux Cubistes pour mieux indiquer les reproches que le
peintre futuriste leur adresse : les Cubistes s’isolent dans une
problématique uniquement picturale, alors que les Futuristes estiment que
l’art consiste à prendre acte de l’avènement d’un monde nouveau
fait de vitesse et de mouvement.
Ainsi, l’art de Boccioni exprime une vision
du monde, formée à partir de l’observation
des innovations modernes et des dernières théories
philosophiques et scientifiques, selon lesquelles
la nature n’est plus statique, mais fondamentalement
dynamique.
Après l’obtention du diplôme de l’Institut technique
de Catane en 1897, Umberto Boccioni se rend à Rome où sa personnalité intellectuelle
se forme : il lit les grands philosophes du 19e siècle comme Nietzsche ,
Renan ou Sorel , prend des cours de dessin
auprès d’un affichiste et fréquente l’atelier de Balla
qui l’initie à la peinture impressionniste.
En 1906, il séjourne à Paris, puis voyage à Moscou, Saint-Pétersbourg,
Vienne, et de nouveau Paris, où il se rend en octobre 1907 pour assister à
la rétrospective des œuvres de Cézanne . Après ce voyage,
il s’installe définitivement à Milan.
Sa peinture, qui allie la facture post-impressionniste à une
iconographie symboliste, s’enrichit de la connaissance de Munch
et étudie particulièrement la diffraction de la lumière en un tourbillon de
couleurs.
En janvier 1910, il fait la connaissance du fondateur du Futurisme,
le poète Filippo Tommaso Marinetti , et adhère à sa cause.
Stimulé par cette rencontre, il rédige avec Balla , Carrà ,
Russolo et Severini le Manifeste
des peintres futuristes , premier texte d’une longue série
de déclarations d’intentions et de réflexions théoriques. L’œuvre
futuriste de Boccioni, peinture et sculpture, se caractérise par un rendu
du dynamisme, que le peintre saisit dans un sens bergsonien : l’artiste
assimile le dynamisme au développement continu d’une force dans l’espace,
à la différence des autres peintres futuristes qui réduisent le temps à l’espace
en représentant le mouvement comme une succession de moments.
En 1914, il publie un ouvrage fondamental pour l’art
du 20e siècle, Dynamisme plastique, peinture
et sculpture futuristes . Dans ce texte, il énonce les techniques
révolutionnaires qu’il met en pratique, particulièrement dans sa sculpture :
utilisation du plâtre pour sa faculté d’absorption de la lumière, introduction
d’objets "ready-made" qui jouent dans l’œuvre leurs
propres rôles. En 1915, alors que l’Italie s’engage dans la Grande
Guerre, il obéit à son parti pris militariste en incorporant un bataillon
de volontaires, décision fatale car il meurt au cours d’une manœuvre
en 1916.
Luigi Russolo
Portogruaro, 1885 - Cerro di Laveno, 1947


Luigi Russolo, Dynamisme d’une automobile , 1912-1913
Ancien titre : Composition, Automobile in corsa
Huile sur toile
106 x 140 cm
Don de Sonia Delaunay 1949
AM 2917 P

Ce tableau, qui a appartenu à Robert Delaunay,
constitue à lui seul, par son sujet et sa facture, un emblème du Futurisme.
Il applique en effet les principes énoncés dans le Manifeste technique de
la peinture futuriste de 1910 : "Nous déclarons
(…) qu’il faut balayer tous les sujets déjà usés, pour exprimer notre
tourbillonnante vie d’acier, d’orgueil, de fièvre et de vitesse".

À travers l’automobile, sujet récurrent chez les peintres
futuristes, c’est le thème de la vitesse qui est traité et, particulièrement
chez Russolo, ses résonances optiques et sonores. La représentation de la machine
se trouve ici éclipsée au profit de la traduction plastique de la vitesse :
sa silhouette, soulignée par un contre-jour bleu soutenu, est à peine visible,
morcelée dans l’espace qu’elle dynamise tout entier. Couleurs en fusion,
bâtiments basculés en arrière, chaussées aspirées dans son sillage synthétisent
les perceptions visuelles accélérées que l’automobiliste expérimente. La
succession d’angles aigus concentriques, sur l’axe médian de la toile,
ordonne toute la surface picturale. Elle traduit, par son rythme même, l’accélération
puissante du moteur, comme sa vibration sonore qui s’étend à l’espace
tout autour.
Issu d’une famille de musiciens, Russolo se dirige pourtant
dans un premier temps vers les arts plastiques, et notamment la gravure. Il
expose des eaux-fortes symbolistes à Milan en 1909, et c’est à cette
occasion qu’il rencontre le jeune peintre Umberto Boccioni .
Il commence alors à aborder, dans sa peinture, le thème du paysage urbain
moderne.
En 1910, en compagnie de Boccioni , il fait la connaissance
de Marinetti et adhère au Futurisme. Il signe les manifestes
du groupe, participe à leurs expositions collectives ainsi qu’à leurs
tapageuses soirées. Il peint de nombreuses toiles en accord avec l’idéologie
futuriste d’un espace essentiellement dynamique, qu’il parvient
à exprimer grâce à sa maîtrise des couleurs vives et à la clarté de son dessin.

C’est en 1913 qu’il revient à la musique : à l’issue
d’une réflexion sur l’utilisation des bruits produits par la vie
moderne, il publie son manifeste de la musique futuriste, L’Art
des Bruits . Dans la nécessité de disposer d’instruments
nouveaux adaptés à sa musique, il commence à fabriquer des Intonarumori ,
des machines à jouer des bruits. Après la Première Guerre mondiale, il donne
de grands concerts à Paris, notamment en 1921 au Théâtre des Champs-Elysées ,
et en Italie. Cocasses et révolutionnaires, ses expérimentations sonores sont
à l’origine de la musique concrète et de la musique électronique qui
apparaissent à partir des années cinquante.
Michel Larionov
Tiraspol, Bessarabie, 1881 - Fontenay-aux-Roses, 1964





Michel Larionov,
Journée ensoleillée, 1913-1914
(Structure pneumo-rayonniste
basée sur la couleur ; composition )
Huile, pâte à papier et colle sur toile
89 x 106,5 cm


Michel Larionov a offert cette toile
en 1914 à Guillaume A pollinaire
pour le remercier d’avoir perçu dans son oeuvre "un
raffinement nouveau, apporté non seulement à la peinture
russe, mais encore à la peinture européenne".
En effet, Larionov a contribué à la création
d’un style pictural nouveau, le Rayonnisme .
Né autour de 1912, ce mouvement hérite à la fois du
Cubisme , de l’ Orphisme
des Delaunay et du Futurisme italien ,
dont le manifeste général paraît dès le 8 mars dans
un journal russe. Au-delà de ces références, le Rayonnisme
forme son identité à partir de la théorie des "hommes-rayons",
selon l’expression d’un autre artiste russe,
Vélimir Khlebnikov :
la peinture, en rendant visible le rayonnement qui
lie un objet à son milieu, se détache de la figuration
pour n’exprimer que les seules vibrations.
Journée ensoleillée appartient à la dernière phase du Rayonnisme :
comme l’indique son sous-titre, c’est une peinture "pneumo-rayonniste",
dans laquelle, comme le dit Larionov lui-même, la "suprême importance est
donnée à la couleur".

Hormis quelques lettres ou notes de musique, toute représentation
a disparu. Les éléments du paysages sont dilatés dans le rayonnement de la couleur.
L’artiste est parvenu à dissoudre les formes, notamment grâce aux différents
reliefs de papier mâché qui parsèment la toile.
Après des études à l’Ecole de peinture, sculpture
et architecture de Moscou, où il se plie difficilement à l’autorité de
ses maîtres, Michel Larionov se rend à Paris en 1906 avec sa compagne Nathalie
Gontcharova où leurs toiles sont exposées par le chorégraphe Serge
de Diaghilev , organisateur de la section russe du Salon d’Automne.

De retour en Russie, soucieux de diffuser l’art contemporain français
dans son pays, il organise en 1908 à Moscou le premier Salon de la revue La
Toison d’Or , dans lequel il présente, face aux œuvres
des avant-gardistes russes, des toiles de Pissarro , Van Gogh ,
Matisse , Braque … Soit 450 œuvres au total.

À la suite de cette première expérience, il participe à de nombreuses manifestations
de l’avant-garde russe. Il organise en décembre 1910, en compagnie des
frères Bourliouk , peintres du Futurisme russe, la première exposition
de l’association du Valet de carreau , cadre dans
lequel il expose les bases de sa théorie rayonniste de la peinture.

En 1911, il réoriente son travail à partir d’icônes et d’images
populaires russes et fonde le groupe de la Queue d’âne
avec, entre autres, Casimir Malévitch et Vladimir
Tatline .
En 1912, il participe aux manifestations du groupe expressionniste allemand
du Blaue Reiter .
En 1913, il organise l’exposition La
Cible , dont le titre fait référence
aux œuvres des Delaunay, à laquelle participent
Malévitch et Marc Chagall ;
à cette occasion, il publie son manifeste,
Rayonnisme . La même année,
il participe au premier Salon d’Automne de
Berlin organisé par la galerie Der Sturm ,
spécialisée dans le Futurisme russe et italien.

Après la guerre, il s’installe définitivement à Paris et recentre son
activité sur la création de costumes et décors de théâtre.
Nathalie Gontcharova
Negaevo (Russie), 1881 - Paris, 1962





Nathalie Gontcharova, Les Porteuses de la série "Vendanges",
1911
Huile sur toile
130,5 x 101 cm

Les Porteuses font partie d’un polyptyque composé
de neuf éléments, intitulé Vendanges . Il s’agit d’une immense
frise qui, par sa technique et son sujet, s’inspire de l’art populaire
russe. Les différentes toiles représentent des scènes de paysans dansant, buvant,
ou au travail. Pour exprimer la pérennité de ces activités rurales, Nathalie
Gontcharova a utilisé, comme le montrent les Porteuses , des couleurs
mates cernées de contours ocres, qui rappellent les estampes populaires tirées

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