Un peu trop d'intimité
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Un peu trop d'intimité
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Etre intime avec quelqu’un, c’est partager des liens émotionnels ou physiques étroits. Si vous craignez l’intimité, vous craignez de devenir trop proche des autres.
Les relations intimes peuvent être divisées en quatre types :
Si vous avez peur de l’intimité, il se peut que vous évitez délibérément l’intimité ou que vous ne réalisiez pas que vous le faites.
La peur de l’intimité ne signifie pas nécessairement que vous ne voulez pas de relations intimes. Vous pouvez aspirer à l’intimité, mais vous ne semblez pas pouvoir vous permettre cette vulnérabilité.
Continuez à lire tout en explorant les raisons de la peur de l’intimité et ce que vous pouvez faire à ce sujet.
La peur de l’intimité peut être évidente, mais elle peut être interprétée à tort comme de la colère, de l’indifférence ou de la froideur. Quelqu’un qui craint l’intimité peut le faire :
Il y a un certain nombre de choses qui peuvent faire craindre à quelqu’un l’intimité. Il se peut qu’il s’agisse d’expériences passées, surtout celles de l’enfance.
C’est probablement un mécanisme de défense. Vous ne vous permettez pas de devenir vulnérable ou de faire confiance à quelqu’un d’autre parce que vous ne voulez pas être blessé.
La peur de l’intimité peut être enracinée dans la peur d’être rejeté, de sorte que vous ne faites jamais les premiers pas vers l’établissement d’une relation. Vous pouvez craindre d’être rejeté parce que cela vous est déjà arrivé ou parce que vous l’avez déjà vu arriver à d’autres personnes et que vous ne voulez pas subir ce genre de douleur.
Vous pourriez craindre qu’une fois dans une relation intime, l’autre personne ne parte. La peur de l’abandon peut être due à quelque chose qui s’est produit dans l’enfance. Il peut s’agir de la mort ou de la séparation d’un parent ou d’un autre adulte proche.
Le trouble de la personnalité évitante, aussi connu sous le nom de trouble anxieux de l’intimité, est un trouble anxieux qui touche environ 2,5 % de la population. Elle touche autant les hommes que les femmes et a tendance à se manifester dès l’enfance.
Les symptômes du trouble de la personnalité évitante comprennent :
La cause du trouble de la personnalité évitante n’est pas claire, mais elle a tendance à former des familles. L’une des théories est qu’elle est causée par une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Elle peut être déclenchée par un cas de rejet ou d’abandon.
La violence sexuelle dans l’enfance peut entraîner la peur de relations intimes, émotionnelles ou sexuelles. De tels abus peuvent rendre difficile de faire suffisamment confiance à une autre personne pour qu’elle devienne intime.
Les symptômes de la peur de l’intimité liés à l’abus sexuel pendant l’enfance peuvent inclure :
D’autres causes potentielles de la peur de l’intimité sont :
La peur de l’intimité peut avoir un impact significatif sur votre vie, particulièrement dans une relation amoureuse. La recherche montre que les troubles anxieux peuvent nuire à la qualité d’une relation de couple.
La peur de l’intimité peut faire en sorte qu’une personne refuse d’exprimer son affection ou mette des barrières à l’affection émotionnelle ou sexuelle. Si votre partenaire ne le sait pas ou ne le comprend pas, il peut se sentir indésirable et mal aimé.
C’est toujours une bonne idée de commencer par un bilan de santé complet, surtout si vous n’en avez pas eu depuis un certain temps. Une fois les maladies physiques exclues, un médecin peut vous orienter vers un spécialiste de la santé mentale approprié.
Les psychiatres et les psychologues sont formés pour effectuer des évaluations et diagnostiquer les troubles anxieux tels que la peur de l’intimité ou les troubles de la personnalité évitables.
Votre approche pour surmonter ces peurs dépend de la raison pour laquelle vous les avez en premier lieu, ainsi que de la gravité de la peur.
Il se peut que vous ayez une très légère peur que vous puissiez gérer par vous-même ou par le biais d’une thérapie comportementale. Mais si votre peur est due à un traumatisme, est grave ou s’accompagne d’une dépression, il est recommandé de consulter un professionnel.
Pensez aux événements de votre vie et essayez de comprendre d’où viennent vos peurs. Est-ce que vous détruisez inconsciemment des relations ? Et voulez-vous des relations plus significatives ?
Toutes les relations comportent un certain degré d’incertitude. Beaucoup de relations intimes valent la peine d’être entretenues, même si elles ne durent pas éternellement.
Lâchez-vous un peu : Tu n’es pas parfaite, mais aucun partenaire potentiel non plus. Si quelqu’un met fin à une relation avec vous, cela ne dit rien sur votre valeur en tant que personne.
Soyez ouvert avec votre partenaire. Si ce n’est pas trop douloureux, parlez de vos peurs et de leur origine. S’il est trop douloureux d’en discuter, expliquez que vous êtes prêt à discuter de ces questions avec un professionnel de la santé.
Définissez vos limites personnelles. Décrivez ce qui vous aide à vous sentir en sécurité, ainsi que les choses qui déclenchent la peur. Dites à votre partenaire ce dont vous avez besoin et dites-lui que vous essayez de surmonter vos peurs.
Le traitement principal des troubles de la personnalité évitables est la psychothérapie. Les professionnels de la santé mentale peuvent vous aider à comprendre d’où viennent ces craintes et comment y faire face.
Si c’est votre partenaire qui a peur de l’intimité, gardez les lignes de communication ouvertes. Faites-leur savoir que vous êtes disponible pour les écouter, mais ne les poussez pas à révéler la source de leurs craintes. C’est peut-être trop douloureux.
Soutenez-les dans leur recherche d’une thérapie. Demandez ce que vous pouvez faire pour les aider à se sentir en sécurité. Soyez patient, car apprendre à faire face prend du temps. Ce n’est pas facile, mais n’oubliez pas que leur peur de l’intimité ne vous concerne pas personnellement.
La peur de l’intimité est un trouble de santé mentale qui peut vous conduire à saboter vos relations et à vous isoler. Il faut du temps et de la patience, mais avec des conseils professionnels, vous pouvez apprendre à surmonter vos peurs et à créer des liens significatifs avec les autres.
Dr Kavaler a obtenu son diplôme de l’Université de Montréal en 1986. Dre Frechette travaille à New York, NY et se spécialise dans la médecine générale et la santé des femmes.
Contactez-nous à : mis@genialsante.com
� Avertissement : Le contenu est purement informatif et éducatif et ne doit pas être interprété comme un avis médical. Veuillez n'utiliser le contenu qu'en consultation avec un médecin ou un professionnel de la santé certifié approprié.
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C’est vrai qu’être hypersensible dans la vie amoureuse, ça peut parfois être compliqué. Déjà au niveau relationnel en tant que tel, mais dans l’intimité, c’est encore une autre histoire. Gérer en couple un hypersensible de façon quotidienne, c’est un travail d’équipe. Si ce n’est pas fait à deux, ça va vite tourner au vinaigre. Et dans l’intimité, dans la sexualité, c’est pareil. Il faut être deux.
Personnellement, j’ai toujours fait en sorte de chercher des garçons patients, parce que je préfère, mais aussi parce que j’en ai besoin. J’ai peu fréquenté de garçons parce que je ne cherchais pas à tout prix à me caser avec le premier venu pour ne plus être seule ni à avoir des relations intimes. J’ai préféré attendre “le bon” pour chacune de mes relations. J’ai donc connu trois garçons. Me laisser embrasser déjà, c’est plutôt une épreuve. J’ai besoin de temps pour me rapprocher de la personne. Parce que si je force les choses, ça ne va pas aller. Il f aut que je le sente. S’il faut m’attendre, il m’attendra. Je ne laisse pas le choix. Je ne fais pas ma princesse, c’est vraiment une nécessité pour moi. Je n’essaye pas de me faire désirer du tout. Si le garçon est gentil, patient et qu’il sait que je suis hypersensible, qu’il sait que j’ai des douleurs, une santé fragile, une vie comme-ci comme ça, et qu’il estime que j’en vaux la peine, il attendra. Et c’est une preuve aussi que c’est pour du sérieux, m ine de rien.
Ensuite, il y a l’étape de la relation intime. Pareil, je suis obligée de prendre mon temps. Dans le sens prendre du temps avant de se lancer, mais aussi prendre du temps pendant, dans l’intimité. Moi, il me faut énormément de préliminaires, des conditions adéquates, une ambiance adéquate, un mood adéquat , un lieu, une lumière, une musique. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte : l a gestuelle de l’autre, son odeur, sa voix… J’ai besoin de quelqu’un qui soit doux, patient et en même temps qui me guide. Quelqu’un qui initie l’intimité, qui me mette en condition. Parce que moi toute seule, j’ai trop de choses en tête. Souvent j ’ai plein de choses à faire, je suis dans ma tête, pas dans mon corps et dans tout ce qui ne va pas pas . Je suis dans la perturbation. Et quand mon copain approche, qu’il me fait un câlin, qu’il me dit des mots doux, qu’il est gentil, ça attire mes pensées vers autre chose mais ce n’est pas gagné pour autant.
Il suffit qu’on mette la musique en playlist qui tourne et qu’il y ait une chanson que je n’aime pas, ne correspond pas à mon envie, et PAF, j’arrête tout et je me rue sur le téléphone pour changer de musique. C’est chiant. Je ne suis pas complètement dans le moment. Pareil, il suffit que je ne sois pas dans une position confortable, que le drap s’emmêle, que les voisins fassent du bruit, que je me prenne un petit coup d’ongle par inadvertance, et je suis tout de suite perturbée. L’odeur, le goût, le toucher, l’ouïe. Tout rentre en compte. Et en plus, il y a la pensée interne. Je suis envahie par tout ce qui ne va pas dans ma vie ou par des choses qui n’ont rien à voir avec le moment. Bien malgré moi, j e me retrouve à devoir me forcer à penser à mon copain p our me remettre dans l’action et l’intimité pour pouvoir en profiter.
Et en plus pour ma part, il y a aussi mon corps qui peut être douloureux pour des raisons de santé. J’ai une sciatique chronique très douloureuse et très invalidante dans le rapport intime. Mais encore ça c’est assez récent. J’ai surtout un gynécologue qui m’a dit que je faisais du vaginisme , car j’ai des douleurs lors de la pénétration. Une douleur qui serait plutôt d’origine traumatique ou psychique, mais qui a parfois une origine médicale et peut être traitée. Malgré les traitements, la douleur persiste. Et donc il faut prendre son temps avec moi obligatoirement, s inon je suis verrouillée. Je ne sais pas si c’est lié à ma sensibilité ou à quelque chose qui s’est passé avant, m ais c’est bien là.
Alors, la seule stratégie que j’ai trouvée, c’est de prendre des antidouleurs avant l’acte sexuel. J’utilise aussi des huiles de massage qui contiennent des produits à base de plantes qui font du bien aux muscles comme la gaulthérie et l’arnica. Ça peut faire partie du jeu amoureux et rentrer dans l’intimité de couple. En plus de me soulager, c’est toujours un moment sympa le massage. Ça permet de se connecter à l’autre. Par contre, il faut qu’il ait les mains douces, parce que je sens le moindre accroc sur les doigts. Ça oblige aussi mon copain à prendre soin de lui. C’est un mal pour un bien. Et aussi, que l’on soit sèche ou naturellement lubrifiée, il ne faut pas sous estimer le pouvoir du lubrifiant ( à base d’eau, j’ai un flacon pompe intimy très bien) . Même si le préservatif est dit lubrifié, même si on est naturellement lubrifiée par l’excitation, ça n’a rien à voir, surtout quand on fait du vaginisme. Et encore une fois ça peut faire partie du jeu amoureux car il y en a de toutes sortes (nature, parfumés, comestibles, spécial massage…) Et je rajouterais ne pas avoir honte ni culpabiliser d’avoir mal, ça n’est pas une tare! Et surtout ne pas se laisser culpabiliser par son/sa partenaire!
Pour la playlist, je préfère la préparer plutôt que de laisser le flow, ça m’évite les arrêts sur image. Du coup, il y a moins de spontanéité dans la relation, mais je ne trouve pas ça trop gênant. J’aime bien le confort de ma chambre. Je m’y sens en sécurité. Et ça, c’est important. Si l’autre ne peut pas comprendre ça, il n’y a pas d’intérêt à poursuivre la relation je pense. C’est que ce n’est pas la bonne personne.
Il me faut quelqu’un à l’écoute. Quelqu’un avec qui je peux prendre mon temps, parce que le but, c’est de passer un bon moment ensemble.
L’hygiène est aussi très importante pour moi. Si le garçon n’est pas propre, et qu’il sent fort, c’est mort. Il faut qu’il ait pris sa douche et qu’il ait les mains propres absolument. Tout propre. Après, c’est un peu mon côté phobique aussi. Je trouve ça plus agréable de toute façon. Encore une fois, ça enlève un peu de la spontanéité. Mais c’est comme ça que je suis faite e t je n’ai pas envie de changer. Simplement parce que j’ai envie qu’on m’accepte comme je suis. Et si l’autre le vit bien, il n’y a pas de souci. Pour l’instant, je suis tombée sur des garçons plutôt propres et respectueux de mes besoins. Et heureusement parce que sinon, il n’y aurait pas pu avoir de relation.
J’ai besoin de me sentir en sécurité et protégée dans ma vie comme dans mon intimité . Enveloppée dans un cocon de douceur. J’ai rencontré mon nouveau copain il y a peu. Pour l’instant, ça va, il est plutôt à l’écoute. Il n’aime pas me faire mal donc il prend son temps avec moi. Il aime bien me faire plaisir aussi. S’il y a quelque chose que je préfère, il va m’écouter. Après, il propose aussi, et c’est à moi de disposer. Pas le choix avec moi de toute façon. Il m’arrive aussi de penser à quelqu’un d’autre à qui je n’ai absolument pas envie de penser pendant un rapport intime. C’est vraiment parasite et j’aimerais m’en passer, c’est sûr. Pouvoir s witcher sur un mec qui me fait fantasmer éventuellement serait déjà mieux. L’idéal étant d’être en connexion avec la personne avec qui je suis.
Les idées vont et viennent dans ma tête. Pour ça, je n’ai pas trop de stratégie en vue. C’est différent d’une personne à l’autre. Je me souviens d’un garçon avec qui j’avais l’impression parfois d’être dans l’espace avec les étoiles qui tourbillonnent. C’était une forme de transport scénaristique dans ma tête. Elle était vide à ce moment, comme en méditation ou en transe, j’imagine. C’était agréable car je me sentais projetée hors du monde réel, dans une bulle plus paisible, comme d’autres seraient dans le fantasme. Mon cerveau décrochait et m’envoyait dans une sorte de torpeur, un espace calme et coloré. Je ne parle pas d’orgasme attention, car malheureusement, avec mon vaginisme, il y a sûrement quelque chose qui coince au niveau psychique en plus du physiologique. J’attends encore la fameuse déferlante intérieure via la pénétration, mais surtout l’absence de douleur ça, ça serait cool. Heureusement qu’il existe des hommes qui comprennent que la sexualité ne se limite pas au coït primaire et nous écoutent car je serais triste. J’espère aujourd’hui avoir trouvé le bon partenaire (de vie comme dans la chambre). Seul l’avenir nous le dira…
Merci Clem pour cet article. C’est tellement vrai. Je me sens moins seule.
Merci pour cet article, je viens d’accepter le fait que j’étais hypersensible et cet article prend tellement sens
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Sophie KOUBBI
Praticienne PNL – Coach en développement personnel – Auteure
Graphiste/illustratrice : www.koobee.fr
Membre de l’Association Who Run The World
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