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Phoenix Marie



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Source : Phoenix Marie sur Wikipédia .



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Phoenix Marie est

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Joaquin Phoenix en pleine rédemption.


© Alexandre Isard / Paris Match



Benjamin Locoge

25/03/2018 à 06:06 , Mis à jour le 27/03/2018 à 17:47




Joaquin Phoenix et Rooney Mara, Marie Madeleine.



©
DR










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Interview. Dans « Marie Madeleine », l’acteur américain incarne un Jésus totalement bouleversé par sa rencontre avec la jeune Magdaléenne. Une manière de réinterpréter l’histoire des Evangiles.
Il a la réputation d’être difficilement attrapable. Toujours entre deux tournages, deux projets, deux voyages. Depuis son éclosion dans « Prêt à tout » de Gus Van Sant en 1995, Joaquin Phoenix (né Bottom) est une figure totalement à part dans le Hollywood des temps modernes. L’homme est fidèle à certains réalisateurs, refuse d’entrer dans l’écurie Marvel pour mieux rester libre. De passage en Europe, il nous a reçus à Londres pour parler d’un rôle qui le dépasse, par essence. Joaquin est Jésus dans « Marie Madeleine » de Garth Davis, qui met en lumière l’importance du rôle de la jeune femme, longtemps occultée par les textes bibliques, et incarnée ici par Rooney Mara , la compagne de Joaquin. Rencontre avec un acteur littéralement frappé par la grâce.
Paris Mach. Jésus était-il une évidence pour vous ? Joaquin Phoenix. D’abord, je me suis dit que c’est une histoire que l’on avait vue des centaines de fois au cinéma. Mais le film s’appelait “Marie Madeleine” et ça me semblait un point de vue intéressant. Pour chaque rôle, j’essaie d’imaginer ce que le réalisateur ou le scénariste avaient en tête en l’écrivant, leurs attentes. C’est toujours un peu intimidant. Dans le cas spécifique de Jésus, ça l’est encore plus. Et, à la fois, mon boulot c’est de m’approprier le personnage pour mieux le vivre. Je ne peux pas jouer pour les autres, je dois vivre ma propre expérience.
Avez-vous lu la Bible ? Pas dans son intégralité. Juste les Evangiles de Matthieu, Marc et Jean et le livre de Marie. Le problème quand on se plonge dans ces textes, c’est qu’il y a tellement d’interprétations possibles… Chacun peut y voir ce qu’il a envie de croire. C’était assez passionnant de trouver un chemin dans ces lectures, même s’il est impossible avec les textes bibliques de s’accorder sur une vision. Ils sont magnifiquement écrits, et j’aurais aimé avoir la culture pour lire les premières versions.
Alors comment avez-vous imaginé votre Jésus ? La clé a été d’évacuer l’icône spirituelle. La puissance de Jésus vient du fait qu’il a embrassé l’humanité physiquement. C’est devenu une expérience sensorielle. J’en fais un personnage tactile, qui a besoin de toucher les gens, quelqu’un de très sensible et en empathie avec son prochain. La crucifixion est un passage et une bataille, il s’y est préparé. Je ne saurais vous citer le texte exact, mais je le résume ainsi : “S’il n’y a pas d’autre moyen, alors il faut en passer par là.” [Il rit.]
Quid des miracles ? Comment les interprétez-vous ? Quand il rend la vue à un aveugle, cela ne peut pas venir d’un super-pouvoir comme dans les films de super-héros. Jésus prend les gens dans ses bras, les regarde droit dans les yeux, croit en eux. Cela devait effectivement être une vraie forme de guérison. Même s’il y a quelque chose de miraculeux dans ses actes, c’est surtout quelqu’un capable de se connecter avec l’autre.
Les jeunes femmes qui s’intéressent à la religion n’ont longtemps eu que deux modèles : la Vierge Marie ou la prostituée. Cela en dit long sur l’état d’esprit de la chrétienté…
Jouer la plus grande figure religieuse nécessite-t-il d’être soi-même religieux ? Non. Mais je comprends que la foi puisse trouver un salut dans la relation à Dieu. Ce qui compte, c’est qu’à cette époque il y a une figure vraiment importante dans ce cheminement. Et c’était Marie Madeleine qui a été exclue des textes officiels pendant des siècles. Le pape Grégoire l’a même considérée comme une prostituée, dans un moment de l’histoire où la religion chrétienne devenait importante. Une manière d’écarter les femmes de ce mouvement. Dans tous les films sur Jésus depuis trente ans, ce personnage n’apparaissait pas, personne n’évoquait le fait que l’Evangile de Marie n’a refait surface qu’en 1896. Comment a-t-on pu la passer sous silence ? Les jeunes femmes qui s’intéressent à la religion n’ont longtemps eu que deux modèles : la Vierge Marie ou la prostituée. Cela en dit long sur l’état d’esprit de la chrétienté…
On a écarté la femme pour mieux imposer la figure du mâle dominant ? D’une manière inconsciente, cela a dû avoir des effets dévastateurs sur les femmes. Quel message leur était envoyé ? Soyez une Vierge ou une pute ? Alors que Marie Madeleine était probablement la seule présente pendant la crucifixion ! Il lui a fallu un tel courage pour y assister… Et elle a pris le risque d’être attrapée comme l’une de ses disciples.
La société contemporaine se cherche en permanence de nouvelles icônes. Comment l’expliquez-vous ? A Los Angeles, le révérend James Lawson donne depuis trente ans des conférences sur la non-violence. C’est quelqu’un qui a marché avec Martin Luther King, qui a été à l’origine de la grève des éboueurs de Memphis, qui a fait avancer les droits civiques, tout le monde le connaît. Et seulement une dizaine de personnes viennent à ses ateliers. Mais il n’a jamais baissé les bras, il continue la bataille, il ne parle que d’amour et de pardon. Je trouve cela incroyable. Il devrait être une icône pour nous tous.
Mais il y a bien plus de gens qui soutiennent les positions et la politique de Donald Trump… Oui. Et alors ? Il faudrait abandonner le combat ? Jamais ! Je suis peut-être optimiste mais je crois qu’il y a un pouvoir dans la vérité. La colère n’est pas la solution. La tâche la plus difficile dans la vie est d’essayer de comprendre l’autre. Trump se voit probablement comme un sauveur, certainement pas comme le diable…
Vous avez grandi dans une communauté. Etait-ce une forme d’engagement de la part de vos parents ? Mes parents ont vraiment eu une profonde influence sur ma vie. Ils nous ont élevés, mon frère [River, décédé en 1993], mes sœurs et moi dans l’idée qu’il y avait une autre voie possible, un monde meilleur à créer. Ils cherchaient à mener une vie, dans les années 1960, d’où la violence était bannie. Et je vous jure qu’à l’époque ce n’était pas simple, car quatre des plus grands leaders américains ont été assassinés en un peu moins de cinq ans. Des gens qui se battaient pour les droits civiques aussi, c’était terrifiant. Alors croire qu’il y avait une lumière au bout du tunnel, être optimiste dans cette période sombre, ce n’était pas rien. Imaginez que Trump soit assassiné, je vous laisse réfléchir à ce que le monde deviendrait dans la minute même…
« Marie Madeleine », sortie le 28 mars
“Marie Madeleine” est coproduit par Harvey Weinstein et fait partie des films aux Etats-Unis dont la sortie est sans cesse repoussée. Qu’adviendra-t-il de son destin américain ? Je ne sais pas. Mais quelle ironie… L’histoire de Marie Madeleine a été supprimée de textes officiels pendant des siècles parce que des hommes le voulaient. Et alors qu’un film lui rend hommage, au moment où le Vatican la reconnaît comme une disciple parmi les disciples, la compagnie qui finance ce putain de projet appartient à Harvey Weinstein ! Que la sortie soit décalée, je l’entends. Mais je ne comprends pas que personne à Hollywood n’ait le courage de sortir ce film. Je me sens désemparé, j’aimerais tellement que quelqu’un arrive à dépasser cela. Cette histoire est vraiment plus grande que nous.
Il est trop tôt pour vilipender Beyoncé, Taylor Swift ou la pop contemporaine. Chaque génération a ses idoles 
Vous dites que Marie Madeleine pourrait être une icône contemporaine. Ne pensez-vous pas que les jeunes filles américaines se reconnaissent plutôt dans Beyoncé, Taylor Swift ou Rihanna ? Qui ne défendent pas vraiment les mêmes valeurs… Dans ma jeunesse, on qualifiait la musique des Beatles comme de la “pop stupide”. Mesurez l’influence qu’ils ont eue sur nos vies cinquante ans plus tard. Il est trop tôt pour vilipender Beyoncé, Taylor Swift ou la pop contemporaine. Chaque génération a ses idoles et réalise bien plus tard ce qu’elles ont apporté à la société. Mais on a besoin aussi de voix qui nous interrogent, qui nous font bouger plutôt que de rester content de soi, affalé sur son canapé. Et je crois que c’est parfois mon rôle…
Vous verra-t-on à Cannes dans le prochain film de Jacques Audiard ? Je n’en sais rien. Ça s’appelle “Les frères Sisters”, et ce que je peux vous dire, c’est que tout ce que vous imaginez sur Jacques est vrai. Il a un immense talent, j’aurais aimé parler mieux français pour comprendre certaines subtilités. Il passait sa vie à dire “vachement bien !” et je n’ai toujours pas compris d’où venait cette expression. 

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