Un medecin se fait sauter dessus par sa patiente

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Un medecin se fait sauter dessus par sa patiente

Cet article date de plus de quatre ans.



Publié le 27/03/2018 07:11


Mis à jour le 27/03/2018 17:52





























Trois femmes témoignent de l'emprise exercée par leurs psychiatres respectifs pour avoir des relations sexuelles avec elles. (Photo d'illustration) (ALAIN SHRODER / ONOKY / GETTY IMAGES)




Cassandre témoigne de sa "descente aux enfers" - recueilli par Ariane Griessel / franceinfo


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Trois femmes témoignent de l'emprise exercée par leurs thérapeutes respectifs pour avoir des relations sexuelles avec elles.
Lorsqu'elle a commencé à consulter un psychiatre pour des problèmes liés à des difficultés professionnelles, en septembre 2013, Cassandre* ne se doutait pas que cette relation strictement médicale allait déraper. Au fil du temps, une relation de confiance se noue entre eux, jusqu'à l'admiration. Un jour, après seize mois de consultations régulières au cours desquelles cette femme, alors âgée de 31 ans, a livré les détails les plus intimes de sa vie, le médecin, âgé de 59 ans, lui a proposé de venir s'asseoir sur ses genoux. "Je suis restée interdite devant cette proposition" , raconte-t-elle à franceinfo. Mais Cassandre finit par s'exécuter.
Je me suis levée et je me suis mise sur ses genoux, comme une fille qui obéirait à son père. Puis il m'a embrassée.
Pour Cassandre, cet acte fut le point de départ d'une relation qu'elle qualifie aujourd'hui de "toxique" . Fini les consultations : désormais, lorsque Cassandre se rend chez ce médecin, c'est en secret, pour des relations sexuelles. "Ce n'était pas une histoire d’amour entre deux adultes consentants, bienveillants l'un envers l'autre, mais bien une relation d'emprise au bénéfice d’une seule personne : le psy" , affirme-t-elle avec le recul.
C'est lui qui choisissait les jours où je devais venir. Ma vie était conditionnée à ses claquements de doigts.
Après avoir trouvé les ressources pour mettre fin à cette relation, malgré le harcèlement et le chantage affectif qu'il lui a fait subir, Cassandre a décidé de lancer une procédure – toujours en cours – devant le conseil de l'Ordre des médecins. Elle est soutenue dans sa démarche par le docteur Dominique Dupagne, médecin généraliste à Paris. Ce dernier dénonce l'absence d'interdit explicite concernant la sexualité médecin-patient dans le Code de déontologie médicale auquel se soumettent les praticiens.
Les plaintes pénales des patients séduits et manipulés par leur médecin sont le plus souvent déclarées irrecevables.
Dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, mardi 27 mars, et signée par une quinzaine d'autres professionnels, il réclame au ministère de la Santé de modifier le Code pour y faire figurer noir sur blanc : "Le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge." Car Cassandre n'est pas seule. Sur le site Atoute.org , administré par Dominique Dupagne, d'autres femmes ayant vécu des histoires comparables ont témoigné. C'est grâce à elles que Cassandre dit avoir réussi à surmonter "la honte et le tabou" .
Elle a notamment pu y lire le témoignage d'Ariane*, qui dit s'être fait violer sur le divan par un psychiatre-psychanalyste qui lui a "littéralement sauté dessus en fin de séance". "Après un an et demi où je le consultais deux fois par semaine, il est passé à l'acte un beau jour sans préavis ni avances, ni intérêt spécial de ma part" , écrit-elle . Ariane a continué à fréquenter ce médecin "sans payer, dans une relation amicale où je croyais continuer la thérapie avec le psy qui voulait être mon amant" .
Je pense maintenant qu'il se conduisait en homme égocentrique et en prédateur pervers qui m'avait pris pour jouet sexuel deux fois par semaine sur son lieu de travail, entre deux clientes.
Ariane n'a pas réussi à faire condamner son thérapeute devant le conseil de l'Ordre des médecins. "Je n'ai pas eu la force de poursuivre ma plainte étant donné l'indifférence générale et aussi le mépris à mon égard pour tout ce que je racontais" , affirme-t-elle.
Marie*, elle, est allée jusqu'au bout de la démarche. Fin décembre, le Conseil national de l'Ordre des médecins a infligé une suspension de six mois d'exercice de la médecine à un psychiatre avec qui elle avait eu des rapports sexuels fréquents, entre 2012 et 2014. "En laissant s’établir de telles relations avec une patiente dont il ne pouvait ignorer la fragilité et à l’égard de laquelle il disposait de l’ascendant du thérapeute" , le médecin "a méconnu gravement les obligations déontologiques" , ont jugé ses pairs .
Un médecin, qui dispose nécessairement d'un ascendant sur ses patients, doit, par principe, s’interdire à l’égard de ses patients toutes relations intimes de nature à être regardées comme méconnaissant le respect de la personne, de sa dignité ou les principes de moralité et de probité ou à déconsidérer la profession.
Afin de davantage protéger les patientes comme Marie, Dominique Dupagne et les autres pétitionnaires demandent au Conseil de l'ordre de soutenir leur demande de modification du Code de déontologie médical. Sollicité par franceinfo, ce dernier n'a pas donné suite. Il devrait s'exprimer mardi sur le sujet.
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"Je suis sous le choc de ce qu'il s'est passé". Moins de 24 heures après son agression, Mathieu est d'ores et déjà dans son cabinet, auprès de ses patients, comme il est possible de le voir dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Pourtant, ce praticien de SOS Médecins ne se remet pas de l'agression qu'il a subi ce samedi 27 août à Mulhouse, en début d'après-midi.
Mathieu, professionnel de SOS Médecins agressé à Mulhouse
Alors qu'il se rendait au domicile d'une patiente dans le cadre d'une consultation, le mari de celle-ci lui a tiré dessus avec un fusil à pompe factice. Il s'était énervé que le médecin ne trouve pas immédiatement le logement du couple. "Je n'ai même pas le temps de poser mon sac que le monsieur monte dans les tours. Il me dit 'si c'est comme ça, je vais te buter et je vais prendre mon arme'. Il se lève, il sort de la pièce et il revient avec un fusil et me met en joue face à la porte" , raconte le médecin. 
L'agresseur tire une fois avec l'arme, qui est en fait un fusil à bille. Le médecin est alors blessé à la cuisse. Il s'en tire avec un petit hématome, mais une grosse frayeur. "J'ai un peu l'impression de m'être pris un 33 tonnes dans la tronche. Le premier patient que j'ai vu ce matin, c'était un gamin de neuf ans, donc je ne risquais pas grand-chose. J'étais quand même tout tremblant, je cherchais mes mots..." , relate encore Mathieu.
En solidarité avec le professionnel de santé, SOS Médecins a décidé d'exercer son droit de retrait à Mulhouse et ne fera plus aucune intervention à domicile avant lundi. 
Sur Twitter, le ministre de la Santé, François Braun a condamné une "agression inadmissible" . L'agresseur a été placé en garde à vue pour "violences volontaires". Il sera jugé lundi 29 août en comparution immédiate.

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