Un mec gay qui exhibe assez bien son cul

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diabolodenfer a posté le 02 mai 2019 à 17h10
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diabolodenfer a posté le 02 mai 2019 à 15h33
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ledany a posté le 11 mars 2018 à 22h55
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Hookinou a posté le 09 mars 2018 à 22h22
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Remarquedujour a posté le 09 mars 2018 à 21h03
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C'est la question que posait une femme au "New York Times", en janvier dernier . AprÚs avoir fouillé dans le téléphone de son copain, elle s'était aperçue qu'il se baladait sur des applis gays.
En lisant cette femme, nous avons pensé à son compagnon. Parle-t-il d'homosexualité et de bisexualité dans les dßners d'amis sans se sentir concerné par le sujet ? Que signifie ce refus d'accéder à ces catégories ?
Adrien*, qui se présente comme "un Parisien trentenaire semi-branchouille qui gagne bien sa vie dans l'événementiel culturel", a accepté de nous parler de son cas par téléphone, aprÚs avoir insisté sur l'anonymat total de son témoignage.
Dans une conversation, ponctuée de soupirs, il se souvient de son arrivée à Paris il y a quelques années et de sa plongée dans une disette sentimentalo-sexuelle. Pas une meuf à pécho. Timide, pas dragueur, Adrien finit par se tourner vers les mecs pour "combler un vide".
Il couche plusieurs fois avec des garçons, découvre des plaisirs nouveaux en étant pénétré...
S'il ne peut se définir comme gay, c'est que :
il dĂ©couvre des plaisirs nouveaux en se faisant pĂ©nĂ©rer mais c'est juste une expĂ©rience...Eh bonhomme, tu as tout Ă  fait le droit d'ĂȘtre homosexuel ou bi mais on te demande pas de nous dresser un buffet de salades.......
Je me souviens avoir lu il y a trÚs longtemps Michel Leiris qui racontait ces pratiques exclusivement masculines, dissociant l'acte et la catégorie, ça me faisait rire. Ensuite, j'ai lu les articles décrivant la misÚre sexuelle du Maghreb à cause du package manquant (travail-argent-logement) et les types obligés de se bricoler entre eux si j'ai bien compris. Dire qu'ils sont pédés, ça serait une offense gravissime apparemment.
Je crois qu'il y a des gens qui ne sont pas tout seul dans leur tĂȘte..........
Bon, ben les gars, si vous entrez dans les détails philosophiques, on ne va pas en sortir, car c'est déjà assez compliqué...pour ceux en dehors du lit!

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Publié le 15 août 2013 à 12h01 Mis à jour
le 15 août 2013 à 12h01

A l’heure d’internet et des smartphones, les lieux de drague homo en plein air continuent de subsister, comme le laisse entrevoir le film d’Alain Guiraudie, « L’Inconnu du lac ». TĂ©moignages d’habituĂ©s qui y trouvent une autre maniĂšre de vivre leur homosexualité 
Bois de Vincennes, prĂšs de la porte DorĂ©e dans le XIIe arrondissement de Paris. Un haut lieu de la drague homo, situĂ© le long du pĂ©riphĂ©rique. Il est 23 heures, en Ă©tĂ©. Le bruit des moteurs est Ă©touffĂ© par les arbres et la pĂ©nombre. Au loin, les lampadaires scintillent. Des silhouettes d’hommes se dĂ©coupent dans les bosquets. PrĂšs d’une trentaine. Tous les Ăąges, tous les styles – mais pas mal de jeunes. Ils marchent lentement, se jaugent du regard, se matent parfois avec insistance, dans un silence quasi total. On entend seulement leur respiration et leurs pas tandis qu’ils se fraient un chemin parmi les feuilles et les brindilles. Une branche craque ici ou lĂ . Ça tourne assez vite, chacun semble vraiment excitĂ©. “Tu viens souvent ici ?” , lance Karim*, 20 ans environ. Il semble gĂȘnĂ© mais arbore un sourire entendu. Il frĂ©quente assez rĂ©guliĂšrement le lieu : “Je n’aime pas le Marais, avec toutes ces folles musclĂ©es. Je ne suis pas communautariste.” S’il ne se retrouve pas dans les images gays habituelles, il est pourtant “out” auprĂšs de sa famille et vit avec un mec de son Ăąge depuis deux ans. Ce n’est pas le cas de Youssef, 34 ans, qui a divorcĂ© il y a quelques mois. S’il est venu Ă  Vincennes ce soir, c’est pour retrouver un plan cul rĂ©gulier avec un mec :
“T’as pas de l’herbe ? Je prĂ©fĂšre fumer quand je viens ici, c’est un endroit glauque. Et puis je me sens souvent mal avec les mecs. T’as un mec ? Un mari ? Car maintenant il y a le mariage mĂȘme pour vous
”
Plus loin, on trouve Franck, grand gaillard qui se dit “pĂ©dĂ©â€ mais vit depuis six ans avec une fille. Officiellement hĂ©tĂ©ro : “Ma famille ne le comprendrait pas. Pourtant, c’est irrĂ©pressible. Donc, dĂšs qu’il fait beau et que ma copine n’est pas lĂ , je viens ici.”
Le gĂ©ographe et universitaire StĂ©phane Leroy s’est intĂ©ressĂ© de 1996 Ă  2009 aux “interactions sexuelles impersonnelles” au bois de Vincennes durant la journĂ©e. En dĂ©couvrant les lieux il y a une quinzaine d’annĂ©es, il a dĂ©cidĂ© d’y mener une enquĂȘte, intriguĂ© par le manĂšge incessant des dragueurs. A partir de multiples observations, d’une centaine d’entretiens avec des dragueurs, des flics et des SDF, StĂ©phane Leroy a rĂ©ussi Ă  dĂ©crire les dynamiques actuelles de drague au fin fond du bois de Vincennes : pour beaucoup de gays “out”, la bronzette du week-end n’est plus forcĂ©ment synonyme de drague aboutissant Ă  des plans cul. En semaine, les dragueurs se dĂ©finissent aujourd’hui Ă  70 % comme des hĂ©tĂ©ros, souvent mariĂ©s, avec enfants, et certains sont parfois homophobes

Les lieux traditionnels de la drague homo sont divers : en ville, on les trouve du cĂŽtĂ© des gares, des toilettes publiques, des quais, des parcs, des cimetiĂšres ou des chantiers abandonnĂ©s ; Ă  la campagne, ils se situent Ă  l’arriĂšre des plages, sur les aires d’autoroute. StĂ©phane Leroy rappelle que “ces lieux de drague nĂ©s de pratiques interdites dĂ©fient la norme hĂ©tĂ©rosexuelle qui façonne et contrĂŽle les espaces publics” . Candidat en juin Ă  la primaire Ă©colo de Paris, Thierry Schaffauser, ancien d’Act Up et cofondateur du Strass, le Syndicat du travail sexuel, a la mĂȘme analyse :
“DerriĂšre la rĂ©pression de la sexualitĂ© en plein air, il y a une question Ă©minemment politique. Les riverains voient les lieux de drague comme une nuisance mais en fait, ce qui les gĂȘnent, c’est qu’ils perdent symboliquement un espace. En rĂ©alitĂ©, dans l’imaginaire collectif, cette homosexualitĂ© de plein air reste une forme de dĂ©viance sexuelle. Il y a deux siĂšcles pourtant, il Ă©tait normal de baiser en plein air Ă  Paris car il n’y avait pas d’intimitĂ© dans les logements, les gens vivaient entassĂ©s. Pourquoi ça ne serait plus lĂ©gitime aujourd’hui ?”
Bien sĂ»r, cette “rĂ©pression” ne dit pas son nom. Les services des jardins taillent les bosquets, les policiers multiplient les patrouilles sur les lieux de drague. L’heure est Ă  la respectabilitĂ©. ContactĂ©e, la prĂ©fecture de police de Paris nous rĂ©pond “ne pas avoir d’interlocuteur qui se sente Ă  l’aise sur le sujet” ! L’avocat Etienne Lesage confirme pourtant que des baiseurs impĂ©nitents se font rĂ©guliĂšrement arrĂȘter et poursuivre pour exhibition sexuelle, passible d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 15 000 euros d’amende selon l’article 222-32 du code pĂ©nal :
“Avant, c’était un renvoi systĂ©matique au tribunal correctionnel. Aujourd’hui, ce sont plutĂŽt des rappels Ă  la loi et des amendes de 200 euros. Il y a deux ans, j’ai rĂ©ussi Ă  annuler les poursuites dans deux affaires car les policiers avaient provoquĂ© la ‘commission du dĂ©lit’ en se mĂȘlant aux homosexuels. Interpeller la nuit tombĂ©e dans des espaces dĂ©serts et loin des enfants, c’est manifestement excessif en terme de libertĂ© publique. Certains policiers se constituent mĂȘme partie civile ! Moi j’y vois des relents d’homophobie.”
Un tabou de la drague en plein air pour le moins paradoxal au regard de la lutte contre la discrimination : “Les responsables politiques comme Bertrand DelanoĂ« rappellent que la police doit lutter contre l’homophobie, or l’espace oĂč il y a le plus d’agressions, oĂč l’homophobie s’exprime le plus, c’est dans les espaces de sexualitĂ© en plein air. Mais ça, personne ne veut en parler, c’est un sujet politiquement trop clivant” , constate Thierry Schaffauser.
Aux Tuileries, il est loin le temps oĂč des centaines de mecs se retrouvaient l’aprĂšs-midi sur la terrasse de l’Orangerie, le long de la Seine, pour se draguer tranquillement Ă  travers tout un cĂ©rĂ©monial que l’on trouverait aujourd’hui surannĂ©. La nostalgie guette d’autres lieux, comme le petit parc au bout de l’üle Saint-Louis, oĂč de rares dragueurs viennent encore s’aventurer, comme au milieu du cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise, du cĂŽtĂ© du chemin des Anglais
 La baise hard au quai d’Austerlitz, que l’on aperçoit dans le film de Cyril Collard, Les Nuits fauves , ou la drague dans les chiottes de la gare du Nord, filmĂ©e par Patrice ChĂ©reau dans L’Homme blessĂ© , sont-elles rĂ©ellement des expĂ©riences du passĂ© rendues impossibles par le dĂ©veloppement d’internet et des politiques sĂ©curitaires ?
La nĂ©cessitĂ© d’une camaraderie entre homosexuels, en dehors des lieux de commerce, n’a pourtant pas disparu et de nombreux jeunes gays la recherchent : “Je crois qu’il est possible de faire de vraies rencontres dans les coins de drague, confie Richard, 32 ans, qui a pourtant grandi avec internet. Ce genre d’endroit gĂ©nĂšre beaucoup plus que du sexe. Les contacts sociaux sont rĂ©duits Ă  peau de chagrin mais ils peuvent ĂȘtre de qualitĂ©. Et surtout, pour beaucoup de pĂ©dĂ©s dĂ©racinĂ©s, immigrĂ©s “fresh off the boat”, c’est souvent le moyen de retrouver une vie sociale. GĂ©nĂ©ralement, il y a toujours un pĂ©dĂ© plus folle que les autres qui aime alpaguer les dragueurs et demander son avis Ă  tout le monde sur tout et n’importe quoi. LĂ , ça devient marrant. Les mecs parlent, quitte Ă  oublier la raison mĂȘme de leur venue. MĂȘme si ça paraĂźt surfait, il y a une forme de fraternitĂ©, malheureusement trop Ă©phĂ©mĂšre.” Il ajoute : “Les rencontres dans les parcs ont constituĂ© la matiĂšre brute de ma vie gay.” Car comme le rappelle Roland Barthes dans la prĂ©face de Tricks, rĂ©cit culte de l’écrivain Renaud Camus de ses multiples expĂ©riences de drague dans les annĂ©es 70, “ce qui excite le fantasme, ce n’est pas seulement le sexe, c’est le sexe plus l’ñme”. “Dans ce genre de lieu, tout passe par les regards, confie Baptiste, 32 ans, qui habite Issoudun dans le Berry. La motivation pour y aller vient surtout de l’excitation en elle-mĂȘme et du shoot d’adrĂ©naline que cela procure.” Ancien habituĂ© du lac du Val d’Auron Ă  Bourges, il constate une nouvelle vie de la sexualitĂ© en plein air avec le dĂ©veloppement des applications de drague sur smartphones : “Avec Grindr, c’est trĂšs simple de retrouver quelqu’un de passage ou un vacancier sur une aire d’autoroute. Avant, les spots de drague n’étaient connus que des initiĂ©s, routiers ou VRP. Maintenant, ça peut ĂȘtre un Ă©tudiant de retour de vacances. Et c’est idĂ©al pour les gens qui ne peuvent pas recevoir. MĂȘme tempo, mĂȘme envie, chacun fait 20 kilomĂštres en bagnole, on se trouve un bosquet et voilĂ  !”
Autre ambiance en ArdĂšche, du cĂŽtĂ© de Vallon-Pontd’Arc. Alexis, 42 ans, prĂ©fĂšre la tranquillitĂ© des plages naturistes. “Comme il y a des campings naturistes dans la rĂ©gion, beaucoup de mecs seuls viennent draguer prĂšs de la riviĂšre. Certains y pique-niquent. La drague se passe surtout de jour. L’ambiance est vraiment sympa. On peut facilement parler avec les mecs. Les gens ici sont nature, pas comme sur les plages prĂšs de Montpellier oĂč les types viennent se montrer. Ici, ils ne vont pas regarder si t’as un kilo de trop ou une ride de plus. Et tu trouves de tout : du bi, du mariĂ©, de l’homo effĂ©minĂ©â€Šâ€ Cette diversitĂ© sociale, c’est Ă©galement ce que recherche Nathan, 25 ans, quand il vient draguer le soir aux Tuileries oĂč on trouve encore Ă  la tombĂ©e de la nuit une trĂšs grande variĂ©tĂ© de mecs : hommes en veston et attachĂ©-case, jeunes fashion, gays SM, jeunes Ă  cagoule sportswear, mannequins perdus, bourgeois du XVIe et gars du 93
 “Les sites de rencontre sur internet sont un peu oppressants, raconte Nathan. Tout le monde y dĂ©crit dans le dĂ©tail ses pratiques sexuelles et son physique. Ça enlĂšve tout le charme et l’excitation de la chasse en plein air. La drague Ă  l’extĂ©rieur, c’est beaucoup plus sympa que les plans cul froids que tu nĂ©gocies sur le net.”
Pour concilier tranquillitĂ© des riverains et sĂ©curitĂ© des dragueurs, plusieurs villes des Pays-Bas, notamment Amsterdam et Rotterdam, tolĂšrent dĂ©sormais, une fois la nuit tombĂ©e, la baise dans leurs parcs publics, dans certaines zones qui sont dĂ©limitĂ©es par des plots et des panneaux, les flics se chargeant seulement de prĂ©venir tout risque d’agression ! C’est d’ailleurs en draguant dans les parcs de Rotterdam que Richard a compris Ă  quel point “le besoin de draguer Ă  l’extĂ©rieur, dans les parcs, est super fort”, dĂ©couvrant “un brassage phĂ©nomĂ©nal de mecs diffĂ©rents, mĂ©tissĂ©s et vraiment cool”. Pour lui, certains lieux de drague n’ont pas perdu de leur attrait : “Mes meilleures expĂ©riences se sont passĂ©es Ă  Rotterdam. En plein milieu d’un parc, Ă  cĂŽtĂ© d’un musĂ©e d’art moderne. Des sculptures gĂ©antes et Ă©tranges rappellent Ă  quel point notre situation est bizarre
 et privilĂ©giĂ©e.”
Justement, FrĂ©dĂ©ric, Parisien de 34 ans qui se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un “chasseur”, constate une diffusion de la drague homo dans la rue :
“Aujourd’hui, elle a lieu n’importe oĂč. A coups de regards, c’est beaucoup plus ouvert, moins dangereux. Je peux draguer rue du Louvre, sur les Champs–ElysĂ©es. Avant, il fallait aller dans des lieux bien prĂ©cis, aux Tuileries, sur les quais dans le XIIIe, le XIXe, Ă  JaurĂšs, au TrocadĂ©ro.”
MĂȘme sentiment chez le chanteur Nicolas Bacchus, 42 ans, qui adore plus que tout draguer dans la rue : “Ça m’amuse tellement de draguer des hĂ©tĂ©ros ! Quand t’y vas d’une maniĂšre frontale, en souriant, avec un compliment, comment veux-tu qu’ils rĂ©pondent par de l’agressivitĂ© ? J’ai toujours aimĂ© provoquer mais en fait, depuis quelque temps, je m’aperçois que ça choque de moins en moins. C’est devenu tellement montrable socialement que je ne vais pratiquement plus dans les lieux de drague traditionnels
” 1. les prĂ©noms ont Ă©tĂ© changĂ©s
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16/03/2017 « Ici, il y a une ambiance trÚs forte, trÚs équilibrante » A la découverte du jardin Vauban, lieu de drague gay à Lille
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Le jardin Vauban est un lieu de drague connu de la communauté homosexuelle de Lille. Guillaume et Simon, deux habitués des lieux, nous font faire le tour du propriétaire. « Attention au ruisseau »
Lille, Quartier Vauban – « Je pense que cet endroit existe depuis toujours » , s’exclame Guillaume, jeune homme charpentĂ© et barbu, en passant une des haies qui permet de rejoindre le Jardin Vauban. Le parc, installĂ© Ă  deux pas du centre-ville, est rĂ©putĂ© pour son lac, sa grotte et ses vastes pelouses. Le soir, il est aussi l’un des lieux de drague les plus frĂ©quentĂ©s de la citĂ© nordiste. « Le jardin ne correspond pas Ă  cette image du lieu glauque qui peut marquer l’imaginaire collectif » , interrompt Guillaume.
VoilĂ  une dĂ©cennie que Guillaume est installĂ© dans le Nord. Le trentenaire a entendu parlĂ© de ce lieu par le biais des associations LGBT de la rĂ©gion. AprĂšs une enfance passĂ©e Ă  la campagne, le jardin Vauban lui offre la possibilitĂ© de rencontrer d’autres gays et de poursuivre son cheminement pour assumer son homosexualitĂ©. « Cet endroit m’a fait beaucoup de bien » , explique le professeur de droit de 33 ans. Aujourd’hui, il y retourne pour se dĂ©connecter de la ville, sans intention de draguer :
Simon, éducateur spécialisé installé dans le Nord depuis 6 ans, fréquente aussi réguliÚrement le lieu :
La nuit tombe sur le parc. Le bruissement de feuilles contraste avec le ronronnement des moteurs. « Attention au ruisseau », fait remarquer Guillaume alors que l’on pĂ©nĂštre dans le Jardin Vauban. Il regarde Ă  droite, puis Ă  gauche. Le jeune mec reste discret afin de ne dĂ©ranger personne. « Dans la grotte lĂ , c’est un des lieux principaux pour les parties de groupe. » A l’intĂ©rieur, l’obscuritĂ© oblige Ă  se dĂ©placer en tĂątonnant. C’est souvent entre 1h et 3h du matin que les usagers arrivent.
Au Jardin Vauban, comme ailleurs, des rĂšgles bien Ă©tablies rĂ©gissent les interactions. « Tu vois la grande maison lĂ -bas ? Avant, c’était le seul endroit Ă©clairĂ© du parc. Ceux qui osaient se montrer attendaient toujours ici » . Pour la drague, le premier contact passe toujours par un regard, dĂ©crypte Guillaume :
Au fil des saisons, les comportements changent. « Plus il fait froid et plus la sĂ©duction est rapide » poursuit Guillaume, en souriant. Simon, lui, a rencontrĂ© plusieurs usagers avec qui il s’est trĂšs bien entendu. « Je me rappelle d’un mec que j’avais rencontrĂ© au Jardin. C’était l’étĂ©, il faisait trĂšs chaud » , rembobine le jeune homme Ă  la voix douce :

La nuit, c'est noir /
Crédits : Pierre Gauther
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