Un mec gay qui exhibe assez bien son cul
đ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đđ»đđ»đđ»
Un mec gay qui exhibe assez bien son cul
Abonnez vous pour ajouter Ă vos favoris
Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1âŹ
En choisissant ce parcours dâabonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt dâun cookie dâanalyse par Google.
Paiement sécurisé Sans engagement AccÚs au service client
JABRA Ecouteurs Sport JABRA Elite 7 Active Ble - 139,99âŹ
SCHUBERTH INTERCOM SC1 Advanced C4 PRO CARBON/ C4 PRO/ C4/ R2 CARBON/ R2-SCHUBERTH - 249,00âŹ
Pour réagir, je me connecte Connexion
diabolodenfer a posté le 02 mai 2019 à 17h10
Pour réagir, je me connecte Connexion
diabolodenfer a posté le 02 mai 2019 à 15h33
Pour réagir, je me connecte Connexion
ledany a posté le 11 mars 2018 à 22h55
Pour réagir, je me connecte Connexion
Hookinou a posté le 09 mars 2018 à 22h22
Pour réagir, je me connecte Connexion
Remarquedujour a posté le 09 mars 2018 à 21h03
Pour réagir, je me connecte Connexion
L'Obs - Les marques ou contenus du site nouvelobs.com sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle
Vous avez choisi de ne pas accepter le dépÎt de cookies, notamment ceux de publicité personnalisée. Nous respectons votre choix. Le contenu de ce site est le fruit du travail des 135 journalistes de la rédaction de l'Obs, qui oeuvrent chaque jour pour vous apporter une information de qualité, fiable, et complÚte. Nos revenus proviennent de l'abonnement et de la publicité. Afin de nous permettre de poursuivre ce service, nous vous invitons à vous abonner . Merci
Web + tablette + mobile Ă partir de 1âŹ
C'est la question que posait une femme au "New York Times", en janvier dernier . AprÚs avoir fouillé dans le téléphone de son copain, elle s'était aperçue qu'il se baladait sur des applis gays.
En lisant cette femme, nous avons pensé à son compagnon. Parle-t-il d'homosexualité et de bisexualité dans les dßners d'amis sans se sentir concerné par le sujet ? Que signifie ce refus d'accéder à ces catégories ?
Adrien*, qui se présente comme "un Parisien trentenaire semi-branchouille qui gagne bien sa vie dans l'événementiel culturel", a accepté de nous parler de son cas par téléphone, aprÚs avoir insisté sur l'anonymat total de son témoignage.
Dans une conversation, ponctuée de soupirs, il se souvient de son arrivée à Paris il y a quelques années et de sa plongée dans une disette sentimentalo-sexuelle. Pas une meuf à pécho. Timide, pas dragueur, Adrien finit par se tourner vers les mecs pour "combler un vide".
Il couche plusieurs fois avec des garçons, découvre des plaisirs nouveaux en étant pénétré...
S'il ne peut se définir comme gay, c'est que :
il dĂ©couvre des plaisirs nouveaux en se faisant pĂ©nĂ©rer mais c'est juste une expĂ©rience...Eh bonhomme, tu as tout Ă fait le droit d'ĂȘtre homosexuel ou bi mais on te demande pas de nous dresser un buffet de salades.......
Je me souviens avoir lu il y a trÚs longtemps Michel Leiris qui racontait ces pratiques exclusivement masculines, dissociant l'acte et la catégorie, ça me faisait rire. Ensuite, j'ai lu les articles décrivant la misÚre sexuelle du Maghreb à cause du package manquant (travail-argent-logement) et les types obligés de se bricoler entre eux si j'ai bien compris. Dire qu'ils sont pédés, ça serait une offense gravissime apparemment.
Je crois qu'il y a des gens qui ne sont pas tout seul dans leur tĂȘte..........
Bon, ben les gars, si vous entrez dans les détails philosophiques, on ne va pas en sortir, car c'est déjà assez compliqué...pour ceux en dehors du lit!
Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Analyser activement les caractĂ©ristiques du terminal pour lâidentification , CrĂ©er un profil personnalisĂ© de publicitĂ©s , CrĂ©er un profil pour afficher un contenu personnalisĂ© , DĂ©velopper et amĂ©liorer les produits , Exploiter des Ă©tudes de marchĂ© afin de gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es dâaudience , Mesurer la performance des publicitĂ©s , Mesurer la performance du contenu , Stocker et/ou accĂ©der Ă des informations sur un terminal , SĂ©lectionner des publicitĂ©s personnalisĂ©es , SĂ©lectionner des publicitĂ©s standard , SĂ©lectionner du contenu personnalisĂ© , Utiliser des donnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises
En savoir plus â Refuser Accepter & Fermer
Abonné
SĂ©ries
Abonné
Livres
AccĂ©dez Ă lâintĂ©gralitĂ© des Inrockuptibles
Publié le 15 août 2013 à 12h01 Mis à jour
le 15 août 2013 à 12h01
A lâheure dâinternet et des smartphones, les lieux de drague homo en plein air continuent de subsister, comme le laisse entrevoir le film dâAlain Guiraudie, « LâInconnu du lac ». TĂ©moignages dâhabituĂ©s qui y trouvent une autre maniĂšre de vivre leur homosexualitĂ©âŠ
Bois de Vincennes, prĂšs de la porte DorĂ©e dans le XIIe arrondissement de Paris. Un haut lieu de la drague homo, situĂ© le long du pĂ©riphĂ©rique. Il est 23 heures, en Ă©tĂ©. Le bruit des moteurs est Ă©touffĂ© par les arbres et la pĂ©nombre. Au loin, les lampadaires scintillent. Des silhouettes dâhommes se dĂ©coupent dans les bosquets. PrĂšs dâune trentaine. Tous les Ăąges, tous les styles â mais pas mal de jeunes. Ils marchent lentement, se jaugent du regard, se matent parfois avec insistance, dans un silence quasi total. On entend seulement leur respiration et leurs pas tandis quâils se fraient un chemin parmi les feuilles et les brindilles. Une branche craque ici ou lĂ . Ăa tourne assez vite, chacun semble vraiment excitĂ©. âTu viens souvent ici ?â , lance Karim*, 20 ans environ. Il semble gĂȘnĂ© mais arbore un sourire entendu. Il frĂ©quente assez rĂ©guliĂšrement le lieu : âJe nâaime pas le Marais, avec toutes ces folles musclĂ©es. Je ne suis pas communautariste.â Sâil ne se retrouve pas dans les images gays habituelles, il est pourtant âoutâ auprĂšs de sa famille et vit avec un mec de son Ăąge depuis deux ans. Ce nâest pas le cas de Youssef, 34 ans, qui a divorcĂ© il y a quelques mois. Sâil est venu Ă Vincennes ce soir, câest pour retrouver un plan cul rĂ©gulier avec un mec :
âTâas pas de lâherbe ? Je prĂ©fĂšre fumer quand je viens ici, câest un endroit glauque. Et puis je me sens souvent mal avec les mecs. Tâas un mec ? Un mari ? Car maintenant il y a le mariage mĂȘme pour vousâŠâ
Plus loin, on trouve Franck, grand gaillard qui se dit âpĂ©dĂ©â mais vit depuis six ans avec une fille. Officiellement hĂ©tĂ©ro : âMa famille ne le comprendrait pas. Pourtant, câest irrĂ©pressible. Donc, dĂšs quâil fait beau et que ma copine nâest pas lĂ , je viens ici.â
Le gĂ©ographe et universitaire StĂ©phane Leroy sâest intĂ©ressĂ© de 1996 Ă 2009 aux âinteractions sexuelles impersonnellesâ au bois de Vincennes durant la journĂ©e. En dĂ©couvrant les lieux il y a une quinzaine dâannĂ©es, il a dĂ©cidĂ© dây mener une enquĂȘte, intriguĂ© par le manĂšge incessant des dragueurs. A partir de multiples observations, dâune centaine dâentretiens avec des dragueurs, des flics et des SDF, StĂ©phane Leroy a rĂ©ussi Ă dĂ©crire les dynamiques actuelles de drague au fin fond du bois de Vincennes : pour beaucoup de gays âoutâ, la bronzette du week-end nâest plus forcĂ©ment synonyme de drague aboutissant Ă des plans cul. En semaine, les dragueurs se dĂ©finissent aujourdâhui Ă 70 % comme des hĂ©tĂ©ros, souvent mariĂ©s, avec enfants, et certains sont parfois homophobesâŠ
Les lieux traditionnels de la drague homo sont divers : en ville, on les trouve du cĂŽtĂ© des gares, des toilettes publiques, des quais, des parcs, des cimetiĂšres ou des chantiers abandonnĂ©s ; Ă la campagne, ils se situent Ă lâarriĂšre des plages, sur les aires dâautoroute. StĂ©phane Leroy rappelle que âces lieux de drague nĂ©s de pratiques interdites dĂ©fient la norme hĂ©tĂ©rosexuelle qui façonne et contrĂŽle les espaces publicsâ . Candidat en juin Ă la primaire Ă©colo de Paris, Thierry Schaffauser, ancien dâAct Up et cofondateur du Strass, le Syndicat du travail sexuel, a la mĂȘme analyse :
âDerriĂšre la rĂ©pression de la sexualitĂ© en plein air, il y a une question Ă©minemment politique. Les riverains voient les lieux de drague comme une nuisance mais en fait, ce qui les gĂȘnent, câest quâils perdent symboliquement un espace. En rĂ©alitĂ©, dans lâimaginaire collectif, cette homosexualitĂ© de plein air reste une forme de dĂ©viance sexuelle. Il y a deux siĂšcles pourtant, il Ă©tait normal de baiser en plein air Ă Paris car il nây avait pas dâintimitĂ© dans les logements, les gens vivaient entassĂ©s. Pourquoi ça ne serait plus lĂ©gitime aujourdâhui ?â
Bien sĂ»r, cette ârĂ©pressionâ ne dit pas son nom. Les services des jardins taillent les bosquets, les policiers multiplient les patrouilles sur les lieux de drague. Lâheure est Ă la respectabilitĂ©. ContactĂ©e, la prĂ©fecture de police de Paris nous rĂ©pond âne pas avoir dâinterlocuteur qui se sente Ă lâaise sur le sujetâ ! Lâavocat Etienne Lesage confirme pourtant que des baiseurs impĂ©nitents se font rĂ©guliĂšrement arrĂȘter et poursuivre pour exhibition sexuelle, passible dâun an dâemprisonnement et jusquâĂ 15 000 euros dâamende selon lâarticle 222-32 du code pĂ©nal :
âAvant, câĂ©tait un renvoi systĂ©matique au tribunal correctionnel. Aujourdâhui, ce sont plutĂŽt des rappels Ă la loi et des amendes de 200 euros. Il y a deux ans, jâai rĂ©ussi Ă annuler les poursuites dans deux affaires car les policiers avaient provoquĂ© la âcommission du dĂ©litâ en se mĂȘlant aux homosexuels. Interpeller la nuit tombĂ©e dans des espaces dĂ©serts et loin des enfants, câest manifestement excessif en terme de libertĂ© publique. Certains policiers se constituent mĂȘme partie civile ! Moi jây vois des relents dâhomophobie.â
Un tabou de la drague en plein air pour le moins paradoxal au regard de la lutte contre la discrimination : âLes responsables politiques comme Bertrand DelanoĂ« rappellent que la police doit lutter contre lâhomophobie, or lâespace oĂč il y a le plus dâagressions, oĂč lâhomophobie sâexprime le plus, câest dans les espaces de sexualitĂ© en plein air. Mais ça, personne ne veut en parler, câest un sujet politiquement trop clivantâ , constate Thierry Schaffauser.
Aux Tuileries, il est loin le temps oĂč des centaines de mecs se retrouvaient lâaprĂšs-midi sur la terrasse de lâOrangerie, le long de la Seine, pour se draguer tranquillement Ă travers tout un cĂ©rĂ©monial que lâon trouverait aujourdâhui surannĂ©. La nostalgie guette dâautres lieux, comme le petit parc au bout de lâĂźle Saint-Louis, oĂč de rares dragueurs viennent encore sâaventurer, comme au milieu du cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise, du cĂŽtĂ© du chemin des Anglais⊠La baise hard au quai dâAusterlitz, que lâon aperçoit dans le film de Cyril Collard, Les Nuits fauves , ou la drague dans les chiottes de la gare du Nord, filmĂ©e par Patrice ChĂ©reau dans LâHomme blessĂ© , sont-elles rĂ©ellement des expĂ©riences du passĂ© rendues impossibles par le dĂ©veloppement dâinternet et des politiques sĂ©curitaires ?
La nĂ©cessitĂ© dâune camaraderie entre homosexuels, en dehors des lieux de commerce, nâa pourtant pas disparu et de nombreux jeunes gays la recherchent : âJe crois quâil est possible de faire de vraies rencontres dans les coins de drague, confie Richard, 32 ans, qui a pourtant grandi avec internet. Ce genre dâendroit gĂ©nĂšre beaucoup plus que du sexe. Les contacts sociaux sont rĂ©duits Ă peau de chagrin mais ils peuvent ĂȘtre de qualitĂ©. Et surtout, pour beaucoup de pĂ©dĂ©s dĂ©racinĂ©s, immigrĂ©s âfresh off the boatâ, câest souvent le moyen de retrouver une vie sociale. GĂ©nĂ©ralement, il y a toujours un pĂ©dĂ© plus folle que les autres qui aime alpaguer les dragueurs et demander son avis Ă tout le monde sur tout et nâimporte quoi. LĂ , ça devient marrant. Les mecs parlent, quitte Ă oublier la raison mĂȘme de leur venue. MĂȘme si ça paraĂźt surfait, il y a une forme de fraternitĂ©, malheureusement trop Ă©phĂ©mĂšre.â Il ajoute : âLes rencontres dans les parcs ont constituĂ© la matiĂšre brute de ma vie gay.â Car comme le rappelle Roland Barthes dans la prĂ©face de Tricks, rĂ©cit culte de lâĂ©crivain Renaud Camus de ses multiples expĂ©riences de drague dans les annĂ©es 70, âce qui excite le fantasme, ce nâest pas seulement le sexe, câest le sexe plus lâĂąmeâ. âDans ce genre de lieu, tout passe par les regards, confie Baptiste, 32 ans, qui habite Issoudun dans le Berry. La motivation pour y aller vient surtout de lâexcitation en elle-mĂȘme et du shoot dâadrĂ©naline que cela procure.â Ancien habituĂ© du lac du Val dâAuron Ă Bourges, il constate une nouvelle vie de la sexualitĂ© en plein air avec le dĂ©veloppement des applications de drague sur smartphones : âAvec Grindr, câest trĂšs simple de retrouver quelquâun de passage ou un vacancier sur une aire dâautoroute. Avant, les spots de drague nâĂ©taient connus que des initiĂ©s, routiers ou VRP. Maintenant, ça peut ĂȘtre un Ă©tudiant de retour de vacances. Et câest idĂ©al pour les gens qui ne peuvent pas recevoir. MĂȘme tempo, mĂȘme envie, chacun fait 20 kilomĂštres en bagnole, on se trouve un bosquet et voilĂ !â
Autre ambiance en ArdĂšche, du cĂŽtĂ© de Vallon-PontdâArc. Alexis, 42 ans, prĂ©fĂšre la tranquillitĂ© des plages naturistes. âComme il y a des campings naturistes dans la rĂ©gion, beaucoup de mecs seuls viennent draguer prĂšs de la riviĂšre. Certains y pique-niquent. La drague se passe surtout de jour. Lâambiance est vraiment sympa. On peut facilement parler avec les mecs. Les gens ici sont nature, pas comme sur les plages prĂšs de Montpellier oĂč les types viennent se montrer. Ici, ils ne vont pas regarder si tâas un kilo de trop ou une ride de plus. Et tu trouves de tout : du bi, du mariĂ©, de lâhomo effĂ©minĂ©âŠâ Cette diversitĂ© sociale, câest Ă©galement ce que recherche Nathan, 25 ans, quand il vient draguer le soir aux Tuileries oĂč on trouve encore Ă la tombĂ©e de la nuit une trĂšs grande variĂ©tĂ© de mecs : hommes en veston et attachĂ©-case, jeunes fashion, gays SM, jeunes Ă cagoule sportswear, mannequins perdus, bourgeois du XVIe et gars du 93⊠âLes sites de rencontre sur internet sont un peu oppressants, raconte Nathan. Tout le monde y dĂ©crit dans le dĂ©tail ses pratiques sexuelles et son physique. Ăa enlĂšve tout le charme et lâexcitation de la chasse en plein air. La drague Ă lâextĂ©rieur, câest beaucoup plus sympa que les plans cul froids que tu nĂ©gocies sur le net.â
Pour concilier tranquillitĂ© des riverains et sĂ©curitĂ© des dragueurs, plusieurs villes des Pays-Bas, notamment Amsterdam et Rotterdam, tolĂšrent dĂ©sormais, une fois la nuit tombĂ©e, la baise dans leurs parcs publics, dans certaines zones qui sont dĂ©limitĂ©es par des plots et des panneaux, les flics se chargeant seulement de prĂ©venir tout risque dâagression ! Câest dâailleurs en draguant dans les parcs de Rotterdam que Richard a compris Ă quel point âle besoin de draguer Ă lâextĂ©rieur, dans les parcs, est super fortâ, dĂ©couvrant âun brassage phĂ©nomĂ©nal de mecs diffĂ©rents, mĂ©tissĂ©s et vraiment coolâ. Pour lui, certains lieux de drague nâont pas perdu de leur attrait : âMes meilleures expĂ©riences se sont passĂ©es Ă Rotterdam. En plein milieu dâun parc, Ă cĂŽtĂ© dâun musĂ©e dâart moderne. Des sculptures gĂ©antes et Ă©tranges rappellent Ă quel point notre situation est bizarre⊠et privilĂ©giĂ©e.â
Justement, FrĂ©dĂ©ric, Parisien de 34 ans qui se dĂ©finit lui-mĂȘme comme un âchasseurâ, constate une diffusion de la drague homo dans la rue :
âAujourdâhui, elle a lieu nâimporte oĂč. A coups de regards, câest beaucoup plus ouvert, moins dangereux. Je peux draguer rue du Louvre, sur les ChampsâElysĂ©es. Avant, il fallait aller dans des lieux bien prĂ©cis, aux Tuileries, sur les quais dans le XIIIe, le XIXe, Ă JaurĂšs, au TrocadĂ©ro.â
MĂȘme sentiment chez le chanteur Nicolas Bacchus, 42 ans, qui adore plus que tout draguer dans la rue : âĂa mâamuse tellement de draguer des hĂ©tĂ©ros ! Quand tây vas dâune maniĂšre frontale, en souriant, avec un compliment, comment veux-tu quâils rĂ©pondent par de lâagressivitĂ© ? Jâai toujours aimĂ© provoquer mais en fait, depuis quelque temps, je mâaperçois que ça choque de moins en moins. Câest devenu tellement montrable socialement que je ne vais pratiquement plus dans les lieux de drague traditionnelsâŠâ 1. les prĂ©noms ont Ă©tĂ© changĂ©s
Je veux enregistrer ce contenu pour le lire plus tard
Je n'ai pas encore de compte pour alimenter ma bibliothĂšque
16/03/2017 « Ici, il y a une ambiance trÚs forte, trÚs équilibrante » A la découverte du jardin Vauban, lieu de drague gay à Lille
Frédéric Boccaletti, le député voyou du Rassemblement National
Le destin bouleversĂ© par lâaide sociale dâAmal, ado syrienne
HarcĂšlement grossophobe, humiliations et rĂ©gimes imposĂ©s Ă lâAcadĂ©mie internationale de la danse
Elles portent le voile contre lâavis de leur famille
Un cadre dâAlliance Police nationale mis en cause pour « abus de biens sociaux », « extorsion » et « corruption »
Les services secrets collent aux basques des Français partis combattre Daesh
Dans le Pas-de-Calais, les enfants exilĂ©s sont interdits dâĂ©cole
Le jardin Vauban est un lieu de drague connu de la communauté homosexuelle de Lille. Guillaume et Simon, deux habitués des lieux, nous font faire le tour du propriétaire. « Attention au ruisseau »
Lille, Quartier Vauban â « Je pense que cet endroit existe depuis toujours » , sâexclame Guillaume, jeune homme charpentĂ© et barbu, en passant une des haies qui permet de rejoindre le Jardin Vauban. Le parc, installĂ© Ă deux pas du centre-ville, est rĂ©putĂ© pour son lac, sa grotte et ses vastes pelouses. Le soir, il est aussi lâun des lieux de drague les plus frĂ©quentĂ©s de la citĂ© nordiste. « Le jardin ne correspond pas Ă cette image du lieu glauque qui peut marquer lâimaginaire collectif » , interrompt Guillaume.
VoilĂ une dĂ©cennie que Guillaume est installĂ© dans le Nord. Le trentenaire a entendu parlĂ© de ce lieu par le biais des associations LGBT de la rĂ©gion. AprĂšs une enfance passĂ©e Ă la campagne, le jardin Vauban lui offre la possibilitĂ© de rencontrer dâautres gays et de poursuivre son cheminement pour assumer son homosexualitĂ©. « Cet endroit mâa fait beaucoup de bien » , explique le professeur de droit de 33 ans. Aujourdâhui, il y retourne pour se dĂ©connecter de la ville, sans intention de draguer :
Simon, éducateur spécialisé installé dans le Nord depuis 6 ans, fréquente aussi réguliÚrement le lieu :
La nuit tombe sur le parc. Le bruissement de feuilles contraste avec le ronronnement des moteurs. « Attention au ruisseau », fait remarquer Guillaume alors que lâon pĂ©nĂštre dans le Jardin Vauban. Il regarde Ă droite, puis Ă gauche. Le jeune mec reste discret afin de ne dĂ©ranger personne. « Dans la grotte lĂ , câest un des lieux principaux pour les parties de groupe. » A lâintĂ©rieur, lâobscuritĂ© oblige Ă se dĂ©placer en tĂątonnant. Câest souvent entre 1h et 3h du matin que les usagers arrivent.
Au Jardin Vauban, comme ailleurs, des rĂšgles bien Ă©tablies rĂ©gissent les interactions. « Tu vois la grande maison lĂ -bas ? Avant, câĂ©tait le seul endroit Ă©clairĂ© du parc. Ceux qui osaient se montrer attendaient toujours ici » . Pour la drague, le premier contact passe toujours par un regard, dĂ©crypte Guillaume :
Au fil des saisons, les comportements changent. « Plus il fait froid et plus la sĂ©duction est rapide » poursuit Guillaume, en souriant. Simon, lui, a rencontrĂ© plusieurs usagers avec qui il sâest trĂšs bien entendu. « Je me rappelle dâun mec que jâavais rencontrĂ© au Jardin. CâĂ©tait lâĂ©tĂ©, il faisait trĂšs chaud » , rembobine le jeune homme Ă la voix douce :
La nuit, c'est noir /
Crédits : Pierre Gauther
Une MILF se fait baiser par un transsexuel
Samantha Rone suce la chatte de Cherie Deville
Abbie Cat - Videos sexe xxx films porno en streaming