Un lave auto lesbien

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Accueil Numéros 83 Film/Série Laurence Anyways ou le corps tran...
Xavier Dolan, 2012, Laurence Anyways [film]
1 Laurence Anyways est un mĂ©lodrame Ă©crit et rĂ©alisĂ© par le rĂ©alisateur quĂ©bĂ©cois, Xavier Dolan, qui met en vedette l’acteur et rĂ©alisateur français, Melvil Poupaud, alias Laurence Alia, et l’actrice quĂ©bĂ©coise, Suzanne ClĂ©ment, alias Fred Belair (meilleure actrice dans la catĂ©gorie « Un certain regard », Cannes 2012). Le choix des prĂ©noms des protagonistes n’est pas anodin, ils se portent au QuĂ©bec indistinctement par les hommes et les femmes. C’est du reste la seule chose qui constitue un avantage net pour Laurence, qui, aprĂšs des annĂ©es de vie commune et intense d’amour, annonce Ă  Fred, qu’il ne supporte pas d’ĂȘtre pris dans un corps d’homme. Le film s’ouvre sur cette scĂšne, en flash back , oĂč un couple trentenaire branchĂ©, lui est enseignant, elle, scripte pour le cinĂ©ma, est placĂ© brusquement devant l’ultime dĂ©fi de l’amour : celui du corps. Car Laurence aime Fred, et l’aime toujours dix ans plus tard, lĂ  oĂč le film nous amĂšne, alors que les deux « femmes » se retrouvent et tombent dans les bras l’une de l’autre. Fred le touche et constate que le changement de sexe n’a pas encore eu lieu : il est cependant imminent. L’amour reprend. Entre ces deux scĂšnes, c’est la progressive transformation de Laurence en femme, son coming out trans, que l’on voit et qui transporte le spectateur du milieu familial Ă  celui du travail, en passant par les lieux de la ville (MontrĂ©al) et ceux du territoire quĂ©bĂ©cois.
2 Ce film met en scĂšne le corps trans dans ses espaces. D’un point de vue gĂ©ographique, je distingue trois Ă©chelles dont les problĂ©matiques m’apparaissent plus Ă©tanches que concomitantes : espace du corps, espace de l’intimitĂ© (du couple), espace social. L’intensitĂ© du film se trouve dans le passage d’une Ă©chelle Ă  l’autre, et l’on saisit que pour chacune d’elle le problĂšme se pose autrement. La majeure partie des scĂšnes se dĂ©roule dans l’espace social oĂč se dĂ©ploie le corps trans, avec en parallĂšle l’espace de l’intimitĂ© et les lieux de l’amour, avec pour toile de fond les mutations de l’espace du corps de Laurence. Quel est le rapport de l’ĂȘtre Ă  son espace premier, le corps ? L’amour est abstrait, le corps est concret, tout en Ă©tant sociologiquement et biologiquement chargĂ©. La transformation des caractĂ©ristiques physiques de cet espace premier a, on le devine, des consĂ©quences sociologiques et culturelles, manifestes dans cet espace et ces lieux oĂč circulent et interagissent l’ensemble des corps. Cette transformation affecte aussi l’espace de l’intimitĂ© de l’amour qui se dĂ©ploie dans d’autres lieux et d’autres temps. Pour l’espace du corps, la problĂ©matique est annoncĂ©e dans le titre, Laurence Anyways , que l’on peut traduire par Laurence, quoi qu’il en soit , mais dont le rĂ©cit (au sens du concept anglais de narrative ) est : j’étais et serai toujours Laurence quels que soient la forme de mon corps, ses attributs physiques et l’apparat dont je le couvre . Mais Fred aime Laurence, qu’elle ne peut concevoir autrement qu’avec son sexe et son genre masculins. Nombre d’hommes et de femmes aiment de tels corps, est-il un prĂ©alable sensuel Ă  l’amour, comme une aventure dans l’espace de l’autre ? L’amour peut-il se dĂ©gager des corps ? Grandes questions sur l’ĂȘtre et l’amour que pose le film Ă  travers le corps trans.
3 Dans l’espace social, la problĂ©matique porte sur la norme et l’acceptation. Plusieurs scĂšnes se passent dans le milieu familial, avec la confrontation mĂšre/fils, mais surtout la classique non-discussion avec le pĂšre. Ce dernier est assis dans son fauteuil, sans mouvement, le regard fixe tournĂ© vers l’écran de tĂ©lĂ©vision, alors que son fils lui parle tendrement, un genou par terre. Le passage du masculin au fĂ©minin dans l’espace social fait ressortir quant Ă  lui le pouvoir normatif de l’hĂ©tĂ©ronormativité : Laurence doit faire face indistinctement aux attaques homophobes et transphobes. Y compris par la violence, comme dans cette scĂšne oĂč elle est prise Ă  partie parce que son apparence fĂ©minine n’a pu cacher cette barbe, encore visible. En faisant de Laurence un.e enseignant.e d’un IUT (au QuĂ©bec, un Cegep), Dolan s’est donnĂ© des lieux se prĂȘtant Ă  des scĂšnes fortes. Comme la premiĂšre entrĂ©e de Laurence habillĂ© en femme, avançant lentement dans les couloirs, alors que les tĂȘtes se tournent, les ĂȘtres s’agitent, regardent le plafond, murmurent (scĂšne extraordinairement parlante, mais plus difficile Ă  concevoir dans la rĂ©alitĂ© Ă  mon avis). Sur les visages on peut lire toute une palette d’émotions exprimant la honte, l’opprobre, mais aussi la surprise et l’incrĂ©dulitĂ©, ou les deux. L’entrĂ©e en classe provoque un silence assourdissant. Un monde s’écroule, un monde est menacĂ©, transgression de l’image qu’un corps doit donner du genre correspondant au sexe qui lui a Ă©tĂ© attribuĂ©. Nature versus culture et culture versus culture.
4 Dans un tel contexte, comment Laurence et Fred peuvent-ils retrouver l’espace de l’intimitĂ©, celui de leur amour et de son drame ? En profitant des Ă©chappĂ©es du territoire. DĂ©jĂ  pour montrer l’intensitĂ© de leur amour, puis de leur drame, Dolan utilise une palette de lieux, certains se suffisant Ă  eux-mĂȘmes, comme un lave-auto, alors que d’autres sont dĂ©limitĂ©s par la musique ou la couleur. Mais pour leur rencontre quelques annĂ©es plus tard, Dolan reprend la trame socioculturelle du territoire quĂ©bĂ©cois, entre l’espace urbain de la mĂ©tropole montrĂ©alaise, oĂč vivent plus de 50 % des QuĂ©bĂ©cois, et le vaste « hinterland », fait de rĂ©gions dispersĂ©es dans l’espace des AmĂ©riques, oĂč la nature domine des regroupements humains de plus en plus petits. Un espace oĂč se perdre, un espace oĂč se trouver, quelque part, dans une chambre d’un hĂŽtel, comme un « HĂŽtel California », un « Bagdad café », perdu dans la nature, aux fins fonds de la culture. Ainsi se vit le QuĂ©bec, avec des MontrĂ©alais qui fuient la ville pour se rĂ©fugier dans l’espace, et des rĂ©gionaux qui font des centaines de kilomĂštres pour se dĂ©fouler Ă  MontrĂ©al dans l’anonymat de la grande ville. Loin de la ville, l’amour reprend donc, suivi d’une rupture, dĂ©finitive ; cette fois Laurence ira complĂ©ter sa transformation, alors que Fred ira continuer sa vie dans une ville moyenne, Ă  Trois-RiviĂšres, en Mauricie, oĂč elle Ă©lĂšve ses deux enfants avec son mari. Laurence retourne Ă  MontrĂ©al en bateau, le froid est visible comme les glaces du Saint-Laurent qui entourent le bateau ou s’y fracassent.
5 La plupart des critiques parlent d’un film racontant un « amour impossible ». C’est il me semble un raccourci qui fait figure d’interprĂ©tation normative, moralisante mĂȘme. C’est un amour impossible pour Fred. Ce n’est pas un amour qui est impossible en soi, c’est sa visibilitĂ© dans l’espace social – comme amour trans ou mĂȘme lesbien – qui cause problĂšme et le rend impossible. C’est aussi le drame que le changement de corps provoque dans l’espace familial, autre dĂ©fi Ă  l’amour, filial celui-lĂ , qui renvoie Ă  l’impossible. NĂ©cessitĂ© dramatique ? Peut-ĂȘtre mais Dolan ne conclue pas sur l’impossibilitĂ©, en filmant la rencontre entre Laurence et Fred, et un couple dont un des membres est trans. A mon avis c’est une histoire d’amour Ă  gĂ©ographie variable qui soulĂšve des questions, comme celle, fondamentale, du lien entre l’amour et le corps, entre la sensualitĂ© et l’amour, des questions qui ne trouvent de rĂ©ponses que dans l’espace de l’intimitĂ©. Autrement dit, des questions fondamentales qui ne trouvent pas de rĂ©ponses universelles, mais qui s’expriment dans des expĂ©riences singuliĂšres. Aussi impossible que cela puisse paraĂźtre Ă  certains.es, il n’y a pas de prescription !
Louis Dupont , « Laurence Anyways ou le corps trans dans ses espaces » , Géographie et cultures , 83 | 2012, 139-141.
Louis Dupont , « Laurence Anyways ou le corps trans dans ses espaces » , Géographie et cultures [En ligne], 83 | 2012, mis en ligne le 19 avril 2013 , consulté le 18 août 2022 . URL : http://journals.openedition.org/gc/2098 ; DOI : https://doi.org/10.4000/gc.2098
Laboratoire CNRS Espace, Nature et Cultures (ENeC) UFR de géographie, Université Paris-Sorbonne
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