Un inceste scandaleux

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Un inceste scandaleux


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On the Poetical Uses of Moral Outrage in Lolita (1958) by Vladimir Nabokov
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Cultivating Hatred in Carpenter’s Gothic (1999) by William Gaddis
Paru dans Revue LISA/LISA e-journal , Le coin des Ă©crivains , Études littĂ©raires

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LittĂ©ratures, Histoire des IdĂ©es, Images, SociĂ©tĂ©s du Monde Anglophone – Literature, History of Ideas, Images and Societies of the English-speaking World
The moral apotheosis of the narrator-character Humbert Humbert consists in the narrative of transgressive acts like pedophilia and incest. How is it possible for the writer first, and then the reader, to reconcile art and morality ? In the preface to Lolita , V. Nabokov impersonates the fictive John Ray and looks at transgression with both a moral and clinical intent. In the postface to the novel written by V. Nabokov himself, the writer affirms his aesthetics and claims that his novel has no moral in tow. A close reading of this preface shows a writer on the defensive in the face of a persisting scandal. Poetical options are carefully explained to the reader. Thus aesthetic bliss comes foremost transcending moralism. Nabokov shows himself a rigorous formalist insisting on the purity of art and its disconnection from ethics. A dialectic defending perversion causes the reader to shake in his/her moral foundation. The specious reasoning of the narrator makes Lolita a masterpiece of casuistry. Lolita creates a utopia beyond good and evil where the freedom of the reader can find in the sanctuary of art the proper place to exercise itself.
1 Une partie de l’art contemporain prospĂšre de sa transgression Ă©thique comme par exemple le Piss Christ (1987) de Serrano qui s’en prend aux croyances religieuses en plongeant un crucifix dans un bocal d’urine. Un autre artiste pense mettre en scĂšne le mystĂšre de la mort en offrant au regard des cadavres dont on peut voir la chair. On pense aux cĂ©lĂšbres plastinisations de cadavres de Von Hagens dont on s’aperçoit aujourd’hui que l’origine des corps est suspecte. Lolita de Nabokov est une Ɠuvre diffĂ©rente dans sa transgression. Le roman dĂ©crit un pĂ©dophile en quĂȘte de son objet d’amour idĂ©al, une fillette qui s’incarne sous les traits de DolorĂšs Haze, alias Lolita. Il parvient Ă  ses fins en manipulant son entourage, Ă©pousant la mĂšre de Lolita pour ĂȘtre au plus prĂšs de sa nymphette. Une fois la mĂšre morte dans un accident, le pĂ©dophile a tout loisir pour capturer Lolita et la maintenir prisonniĂšre pendant qu’ils parcourent les États-Unis en voiture jusqu’à la tragĂ©die finale, « l’apothĂ©ose morale » comme il est dit dans la prĂ©face, qui est ce moment oĂč le pĂ©dophile Humbert Humbert tue Clare Quilty, le ravisseur qui lui a subtilisĂ© sa Lolita. 1
2 Si l’on pose que la morale traite du « bien », du « juste » et du «vrai » le personnage-narrateur de Lolita s’en affranchit allĂ©grement pour possĂ©der DolorĂšs Haze, une fillette de douze ans et demi. L’acte immoral, la pĂ©dophilie se double d’un inceste puisque Humbert Humbert en Ă©pousant la mĂšre de Lolita se trouve en position de beau-pĂšre de celle-ci. Le style de Nabokov et surtout ce narrateur Ă  la fois pervers et conscient de sa perversion, fieffĂ© menteur et habile stratĂšge, comme son habiletĂ© aux Ă©checs le montre, font de Lolita un chef-d’Ɠuvre d’immoralitĂ©.
3 Comment l’immoralitĂ© de ce roman peut-elle ĂȘtre tenue pour du grand art ? Comment, d’une façon gĂ©nĂ©rale, peut-on concilier la morale et l’art ? Platon dans la RĂ©publique n’hĂ©sitait pas Ă  mettre au pas les poĂštes qui pouvaient troubler le calme ordonnancement de la citĂ©. Le politique s’immisçait dans les affaires de l’art. Plus tard, c’est l’éthique qui pendant des siĂšcles a subordonnĂ© l’art Ă  son autoritĂ© avant que l’art ne s’autonomise complĂštement et, avec Oscar Wilde n’entre dans une sphĂšre suprĂȘme au-delĂ  du bien et du mal. Carole Talon-Hugon qui a consacrĂ© un livre Ă  ces questions, Morales de l’art , rĂ©sume ces grands mouvements historiques ainsi,
« [ce]s configurations historico-conceptuelles sont au nombre de trois. La premiĂšre, qui couvre une pĂ©riode extrĂȘmement longue dĂ©butant avec les premiers siĂšcles de la chrĂ©tientĂ© s’achevant au XVIIIe siĂšcle, se signale par trois traits, l’éthique est supĂ©rieure Ă  l’art ; l’art est au service de l’éthique ; on peut juger des productions de celui-lĂ  au nom des valeurs de celle-ci. La seconde, qui se caractĂ©rise par l’indĂ©pendance de l’art Ă  l’égard de l’éthique, marque le XIXe siĂšcle. La troisiĂšme, marquĂ©e par la transgression, le conflit et des formes ambiguĂ«s de rapprochement, caractĂ©rise notre modernité ». 2
4 Lolita porte la trace de ce dĂ©bat thĂ©orique qui a opposĂ© la morale Ă  l’art comme l’art Ă  la morale, car c’est tout autant l’art qui cherche son indĂ©pendance par rapport Ă  un jugement de valeur Ă©thique que la morale qui veut assujettir l’art. Dans un premier temps, nous considĂ©rerons l’hĂ©ritage lĂ©guĂ© par l’éthique dans l’approche de l’art, incarnĂ© par John Ray, le rĂ©dacteur fictionnel de la prĂ©face. John Ray est le reprĂ©sentant d’un certain regard sur l’art, le regard psychiatrique, mais ce regard est aussi habitĂ© par des considĂ©rations morales qui altĂšrent la puretĂ© du regard scientifique. Dans un deuxiĂšme temps, nous aborderons la postface que Nabokov a ajoutĂ©e au roman aprĂšs sa publication, « Vladimir Nabokov on a book entitled Lolita ». Dans cette postface, Nabokov formule clairement son parti, « Lolita has no moral in tow ». Nabokov aurait pu tout autant dire avec Baudelaire que l’ignoble pouvait ĂȘtre beau, mais ce n’est pas exactement ce qu’il dit. Nabokov prend le parti de l’autonomie de l’art par rapport Ă  l’éthique, façon de dire que l’art ne tire pas Ă  consĂ©quence. Nous reviendrons sur ce parti pris thĂ©orique car il mĂ©rite d’ĂȘtre explicitĂ© Ă©tant donnĂ© qu’il est toujours possible de dire que Lolita encourage les passions les plus viles, incitant le lecteur le plus vulnĂ©rable Ă  la voluptĂ©, Ă  la luxure.
5 L’interdit que le roman transgresse place aussi le lecteur dans une situation qui rend la lecture moralement problĂ©matique, mais si tant est que la lecture littĂ©raire est une activitĂ© intersubjective contradictoire et plurielle, c’est prĂ©cisĂ©ment cela que le lecteur recherche. Dans une troisiĂšme partie, nous analyserons donc la dynamique de lecture du roman qui fait du lecteur un jouisseur impĂ©nitent, mĂȘme si par ailleurs le plaisir de lire ne va pas en l’occurrence sans quelque dĂ©goĂ»t et malaise. Le roman de Nabokov entraĂźne le lecteur dans les trĂ©fonds de l’ñme de Humbert Humbert, un personnage de papier dont les Ă©mois sont rendus captivants par l’art de Nabokov. Le franchissement des codes moraux du personnage-narrateur, comme ceux d’autres personnages que sont Lolita ou Clare Quilty, alimente la force de lecture du roman. Pour bousculer la langue qui est souvent misogyne on pourrait dire que Nabokov se fait « entraĂźneur », comme d’autres sont entraĂźneuses. Nabokov convie son lecteur Ă  un vĂ©ritable feu d’artifice moral, une fĂ©erie pour un scandale.
6 La prĂ©face de Lolita est rĂ©digĂ©e par John Ray derriĂšre lequel Nabokov semble s’effacer pour donner libre cours Ă  un point de vue sur l’art et la morale que le romancier Nabokov condamne et tourne en dĂ©rision. Pour apprĂ©cier cette prĂ©face Ă  sa juste valeur, il convient de garder Ă  l’esprit toute l’ironie et l’humour qu’apprĂ©ciait Nabokov. John Ray est un psychiatre spĂ©cialiste des Ă©tats morbides auxquels il a consacrĂ© moult livres et articles. Il peut donc porter un jugement scientifique sur la confession, « As a case history, Lolita will become, no doubt, a classic in psychiatric circles » (3). C’est donc un connaisseur des « maladies de la tĂȘte », on pourrait dire, qui s’est penchĂ© sur le manuscrit corrigeant quelques gallicismes. John Ray est porteur d’un regard ambigu sur la perversion de Humbert Humbert, car c’est un regard oĂč se mĂȘlent Ă  la fois le savoir psychiatrique fait de distance par rapport Ă  la maladie et un jugement moral sur la pathologie, sans parler de la fascination qui se cache sous la condamnation morale.
7 Le professionnalisme de John Ray s’affiche quand il fait Ă©talage de ses publications sur le sujet des Ă©tats morbides, « This commentator may be excused for repeating what he has stressed in his own books and lectures, namely that ‘offensive’ is frequently but a synonym for ‘unusual’ » (3). Dans la permutation des termes entre « choquant » et « inhabituel » se marque la diffĂ©rence de regard entre celui qui sait et celui qui juge. Cependant, le regard ne peut jamais ĂȘtre aussi neutre et distanciĂ© que ce personnage le prĂ©sente. Ainsi le savoir scientifique s’affirme pour se voir minĂ©, subverti, par le jeu nabokovien sur la langue. John Ray fait des confĂ©rences qui donnent lieu Ă  des Ă©changes avec d’autres professionnels, « at least 12 % of American adult males – a ‘conservative estimate according to Dc Blanche Schwarzmann (verbal communication) – enjoy yearly, in one way or another, the special experience ‘H.H.’ describes with such despair » (3). Les spĂ©cialistes de Nabokov n’ont pas manquĂ© de voir lĂ  une allusion au rapport Kinsey paru en 1948, Sexual Behaviour in the Human Male, qui est rempli de statistiques. La quantification statistiq
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