Un groupe de filles lesbiennes

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Par
Juliette Harau
le 07/02/2019


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La cinéaste turque Dilara Elbir, installée aux Etats-Unis, a décidé de rendre hommage au cinéma lesbien. Dans cette compilation qu'elle a postée sur Twitter, elle rassemble des scÚnes issues de 34 films.
« Ce ne sont pas tous mes prĂ©fĂ©rĂ©s, et tous les films lesbiens que j'aime n'y sont pas , prĂ©cise-t-elle dans un tweet, avant que vous me demandiez 'OĂč est tel film ?' » . Le rĂ©sultat est rĂ©ussi en tout cas. On adore !
Les larmes amĂšres de Petra Von Kant
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Doctorant Ă  l’universitĂ© Jean-Moulin-Lyon-3 et juriste en droit des affaires
Ancien député (Génération.s) de la Loire de 2007 à 2022, expert en politique publique sportive
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EnquĂȘte RĂ©volutions lesbiennes (3/4). De 1997 Ă  2007, le Pulp, club imaginĂ© par et pour les lesbiennes, a Ă©tĂ© un rendez-vous prisĂ© par les noctambules. Un succĂšs dĂ» Ă  son ambiance chaleureuse et dĂ©contractĂ©e, Ă  l’absence d’élitisme Ă  l’entrĂ©e et Ă  une programmation musicale pointue.
La scĂšne pourrait se dĂ©rouler n’importe quel jeudi soir du dĂ©but des annĂ©es 2000. Au 25, boulevard PoissonniĂšre, sur les Grands Boulevards, Ă  Paris, deux portes rouges surplombĂ©es d’un panneau rectangulaire s’ouvrent sur la rue. Le mot « Pulp » s’étale en lettres roses majuscules. Les soirs de forte affluence, la queue s’étend jusqu’au Rex Club, autre temple de la techno, Ă  une station de mĂ©tro de lĂ . La nuit ne fait que commencer et la foule chamarrĂ©e, tatouĂ©e, parfois dĂ©guisĂ©e, patiente avant de pĂ©nĂ©trer dans le club le plus couru de la capitale.
Une fois passĂ©e l’entrĂ©e, oĂč une physionomiste donne la prioritĂ© aux filles (les garçons ne sont autorisĂ©s qu’à condition d’ĂȘtre accompagnĂ©s), un couloir de plain-pied, tapissĂ© de rouge et flanquĂ© d’un bar oĂč officient des serveuses Ă  la mine souvent fermĂ©e, dĂ©bouche sur une petite piste de danse. Quelque 275 personnes pour la jauge officielle, et jusqu’à 500 les grands soirs, y danseront jusqu’à l’aube. L’entrĂ©e est gratuite, les verres pas trĂšs chers, des substances circulent, ecstasy ou cocaĂŻne, mais l’ambiance n’est pas Ă  la dĂ©fonce. Ici, les branchĂ©s parisiens cĂŽtoient des vedettes underground venues incognito et des provinciales attirĂ©es par ce lieu imaginĂ© par et pour les lesbiennes.
Depuis sa fermeture en 2007, le Pulp, ce « club de filles oĂč les garçons aiment venir aussi », comme le proclamait fiĂšrement le slogan imprimĂ© sur les boĂźtes d’allumettes maison, est devenu un mythe. Celles et ceux qui y sont allĂ©s en gardent des souvenirs drĂŽles et festifs, les moins de 30 ans qui ne l’ont pas connu en parlent comme d’un paradis perdu qui contribua à rĂ©inventer la culture lesbienne parisienne.
Un beau livre de photos sur la boĂźte de nuit lĂ©gendaire est d’ailleurs en prĂ©paration et devrait ouvrir le catalogue de La LĂ©gende, la maison d’édition lancĂ©e par l’écrivaine Virginie Despentes et la cheffe dĂ©coratrice de cinĂ©ma Axelle Le Dauphin, qui entendent valoriser la culture queer et fĂ©ministe.
« C’était dĂ©glinguĂ©. Une fĂȘte foraine infinie, dans un dĂ©cor thĂ©Ăątral moisi. » Axelle Le Dauphin, ex-DJ au Pulp
Au milieu des annĂ©es 1990, Axelle Le Dauphin (qui officie alors sous le nom de DJ Tampax), Sophie LesnĂ© et Delphine Palatsi (alias DJ Sextoy) forment un groupe d’amies. Lesbiennes, mĂ©lomanes, fĂȘtardes, elles arpentent Paris en quĂȘte d’un lieu Ă  elles. « La nuit lesbienne Ă©tait figĂ©e dans une torpeur musicale effrayante et dans les codes de ce qu’est supposĂ© faire une gouine dans un club : se bourrer la gueule et draguer la copine de sa meilleure amie », rĂ©sume Axelle Le Dauphin. Le Katmandou, rue du Vieux-Colombier, dans le 6 e , a fermĂ© en 1990. Il y a bien Le PrivilĂšge ou Le Rive Gauche et quelques bars de nuit, Ă  Pigalle, dans le 2 e ou le 8 e arrondissement, mais rien qui leur ressemble.
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Les chansons d’amour lesbiennes enfin sur le devant de la scùne


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


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Publié le 3 avril 2019 à 0h00 Mis à jour
le 3 avril 2019 Ă  0h00

D’AngĂšle Ă  Hayley Kiyoko en passant par Vendredi sur mer, de plus en plus d’artistes chantent aujourd’hui l’homosexualitĂ© fĂ©minine. Loin des clichĂ©s, elles Ɠuvrent pour plus de diversitĂ© au sein d’une industrie musicale encore terriblement hĂ©tĂ©ro-normĂ©e.
“ Elle ne m’aime plus, il est parti, comment la sĂ©duire
 les chansons hĂ©tĂ©ros c’est toujours la mĂȘme chose. ” Amandine, 27 ans, est lesbienne, et n’en peut plus d’entendre ces titres oĂč la fille tombe amoureuse d’un garçon. Guitariste Ă  ses heures perdues, Amandine s’essaye timidement Ă  la composition et aime mettre en scĂšne des amours gays ou lesbiennes. “ La musique, c’est comme le cinĂ©ma ou les sĂ©ries, c’est un vecteur de visibilitĂ© alors c’est important d’avoir plusieurs modĂšles ”, explique celle qui, pendant longtemps, dit n’avoir eu comme exemple de chansons d’amour lesbiennes qu’ Une femme avec une femme de Mecano (1990) ou le quelque peu voyeuriste Canary Bay (1985) d’Indochine. Si dans les annĂ©es 2000, le groupe Superbus et sa chanson Lola connaissent un joli succĂšs, les chansons d’amour lesbiennes sont bien souvent des titres confidentiels qui relĂšvent plus de l’exercice de style que d’une volontĂ© de diversitĂ©.
Mais le vent tourne. Aujourd’hui, les jeunes artistes n’hĂ©sitent plus Ă  chanter l’homosexualitĂ© fĂ©minine. Outre-atlantique, Hayley Kiyoko, surnommĂ©e The Lesbian Jesus , caracole en tĂȘte des charts. Cette jeune chanteuse, issue de l’écurie Disney, souhaite normaliser les relations LGBTQ+ grĂące Ă  sa pop vitaminĂ©e, en tĂ©moignent ses titres Curious ou Girls Like Girls . MĂȘme son de cloche du cĂŽtĂ© de Janelle MonĂĄe qui dans son hit Pynk , revendique haut et fort son amour des femmes. En France, de Ta Reine de la trĂšs populaire AngĂšle, aux sons plus pointus d’Alice et moi ( C’est toi qu’elle prĂ©fĂšre ) ou Joanna ( SĂ©duction ), de plus en plus de chansons contant le dĂ©sir, le sexe ou l’amour entre femmes, arrivent dans nos oreilles. Pour LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris, co-autrices du livre Les Dessous lesbiens de la chanson , Ă  paraĂźtre aux Ă©ditions iXe en novembre 2019, la lĂ©galisation du mariage homosexuel en 2013 contribue Ă  expliquer cette ouverture de la chanson: “ Cette loi a certes donnĂ© lieu Ă  une libĂ©ration de la parole homophobe, mais elle a aussi permis de ‘lĂ©gitimer’ les amours lesbiens et gays. On peut regretter d’avoir besoin d’un cadre lĂ©gislatif pour ce faire, mais qu’on le veuille ou non les couples lesbiens sont entrĂ©s dans le paysage. Et peu Ă  peu, cette avancĂ©e politique ressort dans la culture populaire. ” Une visibilisation d’autant plus vraie aujourd’hui alors qu’est discutĂ© l’élargissement de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes .
L’émergence de nouvelles orientations sexuelles et d’identitĂ©s de genre (non-binaire, queer, pansexuelle
) a Ă©galement permis de crĂ©er de nouveaux espaces pour parler de l’amour entre femmes. “C’est toi qu’elle prĂ©fĂšre d’Alice et moi, La Femme Ă  la peau bleue de Vendredi sur mer ou encore Ta MariniĂšre d’Hoshi s’inscrivent dans ce courant: une chanson dans laquelle une femme s’adresse Ă  une autre femme, exprime du dĂ©sir pour elle, mais qui laisse la porte ouverte Ă  d’autres interprĂ©tations, tant dans son texte, avec l’imaginaire associĂ© comme les clips des deux derniĂšres qui montrent des femmes, des hommes, des couples hĂ©tĂ©rosexuels qui s’embrassent, que dans le discours mĂ©diatique , expliquent LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris. Alice et moi dit Ă©galement dans une interview pour Beware! Ă  propos de sa chanson: ‘Ça peut ĂȘtre deux meufs qui sont ensemble, deux mecs ou peu importe.’”
Autre raison de cette nouvelle visibilitĂ©, un accĂšs Ă  la musique simplifiĂ© par les rĂ©seaux sociaux et les services de streaming comme YouTube, Spotify ou Deezer. Une infinitĂ© de choix qui permet Ă  toutes et tous d’aller plus loin que les hits diffusĂ©s sur les grandes radios ou les chaĂźnes musicales. Pour Lauriane Nicol, crĂ©atrice du site Lesbien Raisonnable , cette multiplicitĂ© des options permet Ă  chacun·e de trouver les artistes qui lui correspondent. “ C’est pour ça que Hayley Kiyoko est trĂšs populaire, mĂȘme en France. Avant, il y avait aussi des chanteuses amĂ©ricaines qui se revendiquaient lesbiennes, comme Melissa Etheridge ou les Indigo Girls, ou la musicienne JD Samson du groupe Le Tigre, mais il Ă©tait plus difficile de les ‘trouver’, elles Ă©taient moins populaires chez nous. Avec Instagram et Spotify, les choses sont facilitĂ©es , explique-t-elle. Et c’est tant mieux, puisque la musique permet de se construire, que ce soit par les paroles ou par ce que la chanteuse ou le chanteur reprĂ©sente. Il est fondamental d’entendre nos histoires racontĂ©es et chantĂ©es, comme celles des hĂ©tĂ©ros! ”
Malheureusement, ce droit fondamental est encore trop souvent bafouĂ© par une industrie de la musique toujours trĂšs hĂ©tĂ©ro-normĂ©e. PensĂ©e par et pour les hommes , elle marginalise tout un pan de la population, dont les lesbiennes. “ Elles subissent la double peine d’ĂȘtre femmes et homosexuelles. Quand une artiste Ă©crit ou interprĂšte une chanson d’amour lesbienne, elle raconte une histoire dans laquelle ‘l’homme’ est absent et risque donc de s’attirer l’hostilitĂ© de son label, manager, etc , affirment LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris. Ce fut le cas notamment d’Hayley Kiyoko, Ă  qui il a Ă©tĂ© demandĂ© de “ mettre sa sexualitĂ© en sourdine pour percer dans la musique ”, comme l’artiste le rĂ©vĂ©lait au magazine i-D en janvier dernier. “ La musique est perçue comme un mĂ©dium universel qui doit permettre aux gens de toutes les classes sociales, genres, origines ethniques, etc., de communier. Il s’agit Ă©videmment d’un mythe, puisque la pop mainstream est essentiellement blanche, hĂ©tĂ©rosexuelle, de classe aisĂ©e, et ne parle que des questions qui intĂ©ressent ce groupe ”, dĂ©taillent LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris, tout en soulignant que les hĂ©tĂ©rosexuels, eux, ne sont pas soumis Ă  ce devoir d’universalitĂ© lorsqu’ils composent.
L’un des rares cas oĂč les hĂ©tĂ©rosexuel·le·s semblent disposer Ă  intĂ©grer des thĂ©matiques lesbiennes dans leurs chansons ou clips, c’est si cela fait vendre. Reprenant les fantasmes sexistes sur les lesbiennes vĂ©hiculĂ©s Ă  l’envi par l’industrie pornographique, certain·e·s artistes se servent du lesbianisme comme d’une vitrine sulfureuse et provocante. On se souvient par exemple de la chanson Te Amo , de Rihanna, dont le clip mettait en scĂšne une liaison sulfureuse entre la chanteuse et la mannequin Laetitia Casta ou encore I Kissed a Girl de Katy Perry qui lança sa carriĂšre en 2008. “ En soi, ça ne me dĂ©range pas vraiment que Katy Perry chante qu’elle a embrassĂ© une fille en soirĂ©e , dĂ©clare Lauriane Nicol, ce qui posait problĂšme Ă  l’époque, je pense, c’est qu’aucune ‘vraie’ lesbienne n’était lĂ  pour chanter un vrai bisou lesbien. En tous cas pas aussi haut dans les charts. Ça a Ă©tĂ© pris non seulement comme du queerbaiting , mais surtout comme une soumission au male gaze. En plus, elle rappelle dans le refrain qu’elle a un copain, que ce bisou ne signifie donc rien. ”
“ Montrer un dĂ©sir ou un amour lesbien, mĂȘme dans une dĂ©marche marketing reste une prise de risque dans une sociĂ©tĂ© oĂč la lesbophobie est encore prĂ©sente. ”
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