Un flirt plus tard

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“Ma pauvre chÈrie, mais quíest-ce qui tíes arrivȆ?”
Cíest mon amie Julie qui parle, l‡. On avait rendez-vous pour un cafÈ aprËs ce qui devait pour moi Ítre juste un Èpointage des cheveux, comme tous les deux mois. Malheureusement, une sÈrie de coups de “pas de bol” particuliËrement sÈvËre fait que je me retrouve l‡, avec mes cheveux ‡ peine plus longs que les Èpaules, alors que moins díune heure plus tÙt, ils míarrivaient au creux des reins.
“Tu ne vas pas le croire†!”, jíannonce.
Je tente de garder ma composition, mais jíavoue que jíai quand mÍme la larme ‡ líúil. Je ne suis pas díhabitude du genre “fifille”, mais, ok, les cheveux sont ñ pardon, Ètaient ñ vraiment une chose qui me tenait ‡ cúur. Jíai toujours eu une longue chevelure ch‚tain clair particuliËrement Èpaisse et brillante, que jíentretenais avec ferveur et attention. Tous mes petits amis depuis le collËge en Ètaient fascinÈs, et passaient leur temps ‡ jouer avec ou la contempler avec amour.
Dío˘ mon dÈsarroi de me retrouver soudainement avec une coiffure, certes jolie, mais terriblement banale.
Jíai pris rendez-vous chez, tu sais, ma coiffeuse habituelle, et figure-toi que je me casse le nez sur la porte†: (je fais les guillemets avec mes doigts) “fermeture exceptionnelle pour cause de dÈcËs dans la famille”.
“Tu míÈtonnes. Du coup, je ne me dÈmonte pas, je me dis quíaprËs tout, níimporte quel salon est bien capable de faire un Èpointage correct, quíest-ce que je risque ‡ aller ailleurs juste pour cette fois†?”
Je suis interrompue par le serveur qui nous apporte nos deux cappuccinos. Alors que díhabitude, les reprÈsentants de la gente masculine ont tendance ‡ me tourner autour comme des mouches sur de la confiture, l‡ cíest Julie qui me vole la vedette. Le garÁon de cafÈ nía díyeux que pour elleÖ Jíimagine que mon “quotient de sÈduction”, comme disent les magazines de mode, vient de chuter díun cran… Ce qui míagace díautant plus que ma copine prend une pose aguicheuse en le remerciant pour ses bons services (ok, il est plutÙt mignon). Je me racle la gorge.
“Tu sais, on parlait de la perte de líÍtre cher que je viens de subir†: ma chevelure†? (Je marque une pause, reprends mon souffle). Je continue, si tu veux bien†: du coup, je vais dans ‡ cet autre salon au coin de la rue Jean JaurËs, tu sais†?”
“Et figure-toi quíÈvidemment, ils sont dÈbordÈs donc, voil‡ quíils me collent avec leur apprentie. Et l‡, cíest le dÈbut de la catastrophe.”
“En un, pour cette pauvre fille, il semble que deux centimËtres Ègal dix. Bien s˚r, difficile de me rendre compte ‡ ce stade-l‡, vu que je suis debout dans le salon pour la coupe, avec aucun miroir en ligne de mire.”
“Tu lías dit. En deux, vu le scandale que je fais quand je me rends compte que je níai plus les cheveux en bas du dos, mais ‡ mi-dos, elle propose de míoffrir le lissage au lisseur, soi-disant un nouveau modËle super gÈnial rÈvolutionnaire qui me fera les cheveux maxi brillants.”
“Sur le papier, oui, sauf que cette buse ne sait pas se servir de líengin, elle le rËgle beaucoup trop chaud, et l‡, idem, je me rends pas compte de ce qui se passe. Donc, au moment de me lever pour payer et partir, dÈj‡ un peu dÈgoutÈe, Ö”
“Ö je míaperÁois que mes cheveux sont complËtement cramÈs, frisottants, enfin, juste totalement dÈfoncÈs.”
“Toi qui avais de si beaux cheveux†!” (pincement au cúur, mais je continue)
“L‡, la patronne intervient, passe un savon ‡ son apprentie, síexcuse platement, et me propose de rattraper le coup.”
Je fais une micro pause. Jíai encore les mains qui tremblent un peu ‡ líidÈe de me remÈmorer la scËne (díautant plus que le moins quíon puisse dire, cíest quí‡ ce moment prÈcis, je níai pas encore totalement digÈrÈ le traumatisme). Je reprends†:
“Donc, l‡, rebelote, shampoing, fauteuil, sauf que ce que níavais pas compris, cíest que “rattraper le coup”, Áa voulait en fait dire couper tout ce qui est abÓmÈ, comme pour, tu sais, les nanas qui vont chez le coiffeur une fois par an, et qui du coup se retrouvent avec des fourches tellement grandes quíil faut ‡ moitiÈ les tondre pour rattraper Áa.”
Je bois une gorgÈe de cafÈ qui a eu le temps de refroidir un peu.
“Et voil‡ comment je me retrouve avec les cheveux aux Èpaules.”
Sur ce, on passe ‡ autre chose, les cours ‡ la fac qui sont quand mÍme super diffÈrents du lycÈe (je suis en premiËre annÈe de Lettres), et plein díautres trucs qui ne nous intÈressent pas dans le cadre de cette histoire.
Arrive le moment de payer et de nous quitter, Julie en profite pour flirter une nouvelle fois avec le garÁon, ce qui míÈnerve passablement, et en ouvrant la porte sur la rue, elle me lance†:
“Je repense ‡ ton histoire de cheveux. Pourquoi tu níen as pas profitÈ pour demander une nouvelle coupe†?”
“Comment Áa†? Pour toi, plus de vingt centimËtres de moins, Áa níest pas une “nouvelle coupe”†?”
“Cíest plus court, oui, mais Áa reste la mÍme coupe. Cíest pas comme si tu tíÈtais fait faire une permanente ou un dÈgradÈ, tu vois†?”
“Tíes dingue ou quoi†? DÈj‡ que Áa va prendre des siËcles pour repousser, je vais pas en plus míamocher les cheveux avec une permanente.”
On commence ‡ remonter la rue en silence. Julie relance†:
“Ce que je veux dire, cíest que ok, je comprends que tu ne voulais pas les couper, díautant plus quíils Ètaient vraiment super beaux, mais maintenant que le plus dur est fait, tu nías pas envie díessayer de quelque chose plus joli†?”
“Ben, je sais pas, cette longueur, cíest juste super commun. Les trois quarts des filles de la fac sont coiffÈes comme Áa.”
“Je te rappelle que tu es coiffÈe comme Áa aussi, toi qui fais la maline.”
“Ok, Ècoute, excuse-moi, mais je vais Ítre super-franche, en fait cette longueur ne te vas pas du tout.”
Jíaime quand mes amies me remontent le moral. Vous avez remarquÈ ‡ quel point les filles peuvent Ítre cruelles entre elles†? (Ok, jíavoue, je ne suis pas un ange non plus).
“Je pars par l‡, je dois passer ‡ la superette, cíest le vide total dans mon frigo”, annonce Julie en pointant du doigt une rue perpendiculaire.
“Moi, jíai encore un peu de shopping ‡ faire, il me faut un manteau, il fait genre super froid dans cette ville†!”
Je continue mon chemin en direction dí”Amandine”, un magasin de fringues que je connais bien, jíy ai repÈrÈ un petit manteau noir sympa, et je compte me líoffrir sur le champ pour me consoler. Je sais, cíest puÈril pour une grande fille comme moi, mais Áa fait aussi du bien de se vautrer dans les joies simples du shopping antidÈpresseur.
Je passe la porte de la boutique, qui est juste un peu plus loin dans la rue. Amandine, la vendeuse Èponyme, ne se formalise pas le moins du monde au tintement de la cloche, elle est, comme ‡ son habitude, en train de complÈter une grille de mots flÈchÈs. Je míapproche du comptoir.
Elle sursaute, soudainement happÈe hors de sa concentration, et il y a un petit moment de flottement o˘ elle ne semble pas me reconnaÓtre.
“Mince, Manu, cíest toi†? Quíest-ce que tu as fait ‡ tes cheveux†?”
Ah, oui, au fait. Je míappelle Emmanuelle, ce qui me vaut un nombre incroyable de sobriquets qui changent en fonction des gens, des contextes et de lí‚ge auquel je les ai rencontrÈs. Exemple, par ordre approximativement autobiographique†: Nunu, Nana, Nounouille (celui-l‡, je crois que cíest le pire), Manuela, Mano, Mimou, Emma (incontournable), et, bien entendu et pour Amandine, “Manu”. Je rÈtorque, avec une certaine amertume dans la voix†:
“Quel dommage, ils Ètaient si jolis†!”
Cíest ‡ se demander, si, finalement, je ne suis quíune touffe de poils.
“Je suis venue pour rÈessayer le long caban noir, tu sais†? Jíai failli le prendre la derniËre fois.”
AÔe. En gÈnÈral, quand Amandine commence ‡ faire ce bruit l‡ avec son nez, cíest quíelle en train de se persuader de renoncer ‡ une vente pour le bien-Ítre de ses clientes. Si díun cÙtÈ, jíadmire ‡ chaque fois sa conscience professionnelle (cíest suffisamment rare pour Ítre signalÈ), je me fige aussi díinquiÈtude, parce que le problËme, cíest quíelle est de trËs bon conseil.
“Ecoute, je sais que je ne devrais pas te dire Áa, mais si ce manteau Ètait un super choix avec tes cheveux aux fesses, l‡, vu que tu es un petit modËle (Note : 1,65 m, pour Ítre prÈcise), avec ta nouvelle coupe mi-longue, Áa va tasser ta silhouette.”
Pour la ÈniËme fois de la journÈe, je suis juste dÈgoutÈe. En plus de míÍtre fait ratiboiser, il va maintenant falloir que je revoie ma garde-robe†?
“DÈcidÈment, cíest pas mon jour aujourdíhui†!”
“DÈsolÈe, tu sais que je dis Áa pour ton bien, je prÈfËrerais te le vendre, hein, Áa fait plus plaisir ‡ mon banquier†! Tu peux líessayer si tu veux, tu sais, je peux me tromper. A moins que tu veuilles que je te sorte díautres fripes qui seront plus sympas†?”
“Non, non, laisse faire, je repasserai.”
Je quitte la boutique avec un nuage noir au dessus de la tÍte. Je suis en train de ruminer ma journÈe en me dirigeant en direction la maison, en mode “yía des jours, vaut mieux rester couchÈe”, quand je passe devant un salon de coiffure. Je me mets ‡ repenser ‡ ce que mía dit Julie au cafÈ.
Comme mue par une force extÈrieure, je me vois pousser la porte díun salon pour la seconde fois de la journÈe. Je níai pas le temps de faire demi-tour quíune jolie fille avec une coupe courte couleur platine síapproche de moi, sourire aux lËvres†:
“Bonjour Mademoiselle†! (Elle tend sa main) Marie, quíest-ce que je peux faire pour vous†?”
Je serre la main quíon me tend, et comme possÈdÈe, jíentends une voix ñ la mienne†? RÈpondre†:
“Ce serait pour une coupe, vous pouvez me prendre tout de suite†?”
“Bien s˚r, suivez-moi, je vais vous faire un shampoing, on discutera ensuite des options†!”
En deux temps, trois mouvements, je me retrouve avec une cape, la tÍte dans le bac, et Marie qui me masse le cuir chevelu. Comment je vais rÈussir ‡ me tirer de l‡†?
“Alors quíest-ce que vous avez en tÍte†?”
Je ne me suis pas rendue compte que jíÈtais maintenant assise face ‡ une glace, les cheveux lavÈs (trois shampoings en une journÈe, je crois bien quíils níont jamais ÈtÈ aussi propres), essorÈs, dÈmÍlÈs, avec une coiffeuse derriËre moi, les ciseaux ‡ la main, prÍte ‡ faire feu.
Cíest ‡ cet instant que je me dis, et aprËs tout, quitte ‡ y Ítre, allons-y franchement. Je ne sais toujours pas dío˘ jíai pu sortir líhistoire que jíai improvisÈe dans la minute qui a suivi†:
“Cíest-‡-dire, jíai toujours eu plus ou moins la mÍme coupe (Note†: jusque l‡, cíest vrai), mais je viens me faire plaquer par mon amoureux (Note†: faux, ma derniËre relation sÈrieuse date du lycÈe, et on a rompu avant de passer le bac. Depuis, jíai plutÙt alignÈ les flirts et les histoires lÈgËres). Du coup, je veux vraiment faire peau neuve, mais je ne sais pas vraiment ce que je veuxÖ”
Est-ce que ces mots sont vraiment sortis de ma bouche†? Je dois avoir perdu la raison, laisser carte blanche ‡ une coiffeuse est parfois líune des pires erreurs de la vie díune femme (avec des trucs genre un mariage loupÈ, tomber enceinte, etc.). Pour Ítre bien s˚re, je rajoute†:
“Ö mais ce dont je suis s˚re, cíest que veux look totalement diffÈrent†!”
Et Marie de rÈpondre, ‡ la fois professionnelle et dÈcontractÈe†:
“Vous avez dÈj‡ teintÈ vos cheveux?”
“Vous avez dÈj‡ portÈ la nuque dÈgagÈe†?”
“Ok, alors on va commencer par faire de vous une petite brunette†! Ca vous va†?”
Tout sourire, Marie attend mon aval. Mon cúur bat la chamade, quand je lance, thÈ‚trale†:
Sans plus attendre, Marie ramËne ses cheveux sur ma nuque et y approche dangereusement les ciseaux. Je me fige et sens une sueur froide couler sur ma tempe. Les ciseaux se ferment comme au ralenti. Mes cheveux glissent de part et díautre de mon visage, libÈrÈs de la poigne de la coiffeuse. Bien que jíai eu les cheveux au moins ‡ mi-dos pour aussi long que je me souvienne, je dois me rendre ‡ líÈvidence. Pour la premiËre fois de ma vie, mes cheveux sont au dessus du niveau de mes Èpaules.
“Bon, commence par la coloration†!” annonce Marie, líair de rien, sur son ton enjouÈ.
Elle enfile des gants transparents, prÈpare une sorte de p‚te odorante dans un bol en mÈlangeant le contenu de plusieurs tubes, et commence ‡ líappliquer au pinceau sur mes cheveux, en prenant bien soin de ne louper aucune mËche. Le temps semble passer rapidement, tandis que ma tÍte se couvre peu ‡ peu de teinture. Ce que je ne sais pas encore, cíest que je vais devoir renouveler líopÈration toutes les six semaines grand max, si je ne veux pas que des racines ch‚tain se mettent ‡ pointer le bout de leur nez.
“Jíavoue Ítre un tantinet inquiËte par un “houl‡”, l‡, maintenant, tout de suite.”
“Il va falloir faire quelque chose pour vos sourcilsÖ”
“Ils sont trop clairs pour votre nouvelle couleur. Deux options†: soit on les teint, soit on les Èpile. ”
“Quíest-ce que vous feriez ‡ ma place†?”
“LíÈpilation sera beaucoup jolie avec votre nouvelle coupe, et vous qui voulez du changement, je vous garantis que Áa va vous changer ra ñ di ñ ca ñ le ñ ment†!” dit-elle, toujours gaiement, en ponctuant chaque syllabe díun petit mouvement de la main, pouce et index recourbÈs en “O”. “Ok†?”
O˘ est passÈe ma forte personnalitȆ? Est-ce que je vais vraiment dire “oui” ‡ tout jusquí‡ la fin de la coupe†? Marie síaffaire ‡ la pince ‡ Èpiler sur mes sourcils pendant un long et douloureux moment, puis síempare díun crayon de maquillage et trace un trait de chaque cÙtÈ de mon front, ‡ la place o˘ ils Ètaient quelques minutes auparavant. Evidemment, je suis dos au miroir.
“Je prÈfËre redessiner les sourcils avant de montrer le rÈsultat, sinon le choc est souvent brutalÖ” dit Marie ‡ voix basse, concentrÈe sur son tracÈ, comme ‡ elle-mÍme.
Síensuit le classique de la couleur†: pose, retour au bac ‡ shampoing, rinÁage, soin des cheveux, dont Marie me fait la rÈclame, je cite†:†”il faut de bons produits pour entretenir une couleur, díautant plus que les cheveux sont fragilisÈs, Áa permet díÈviter la casse et les fourches.” (Sic).
Retour ‡ la case dÈpart, face au miroir cette fois. Evaluation de la situation†: il semble que je sois brune (‡ moins que la couleur Èclaircisse au sÈchage, mystËre ‡ niveau l‡ de la transformation ñ Oui, inutile de se mentir, je pense quíon peut parler de transformation dans mon cas). Jíai une sorte de carrÈ long au niveau des Èpaules. Ok, jusque l‡, cíest ce ‡ quoi je míattendais, mais il y a quelque chose de bizarre sur mon visage. Les sourcils†! Marie me les a ÈpilÈ entiËrement, et ils ont ÈtÈ remplacÈs par un trait de crayon noir en arc haut perchÈ (ils níont jamais vraiment repoussÈ). Quíest-ce quíil míarrive†? Avec quelle tÍte je vais sortir de l‡†?
Pendant que je me pose ces questions existentielles, Marie a eu le temps de relever mes cheveux, laissant libre la nuque, ce qui me rappelle un Èpointage, mais en beaucoup plus court.
“Vu que vous avez beaucoup cheveux, je vais vous faire une sous-coupe, comme on en a discutÈ au dÈbut. Níayez pas peur, Áa risque de chatouiller un peu.”
Elle me pousse la tÍte en avant, et la tient fermement en place. Encore une fois, impossible de savoir ce qui se passe. Jíentends un “clic” suivi díun bourdonnement sourd.
“Ne bougez pas”, dit Marie, pÈremptoire.
A peine temps de dire “ouf” que ce bourdonnement se propage en vibration dans ma nuque (cíest trËs agrÈable). Jíai ‡ peine le temps díanalyser la sensation que quasi-simultanÈment†: le bourdonnement devient plus aigu. Je sens une grosse mËche de cheveux glisser le long de mon cou pour se poser sur mes genoux. Il fait soudainement froid sur ma nuque.
La vib
Karmen Karma est votre petite amie pour une nuit
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Superbe canon brune

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