Un faux agent britannique

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Un faux agent britannique

Cet article date de plus de cinq ans.



Publié le 14/01/2017 07:07


Mis à jour le 14/01/2017 15:32





























Un voiture de police britannique passe devant le domicile de Christopher Steele, à Runfold (Royaume-Uni) le 12 janvier 2017. (PETER NICHOLLS / REUTERS)




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Le quinquagénaire, présenté comme un ex-agent du renseignement britannique reconverti dans le conseil, serait l'auteur du rapport controversé sur Donald Trump.
Mercredi 11 janvier au matin, Christopher Steele quitte son élégante maison de briques rouges de Runfold, un village du Surrey, à une heure de route au sud-ouest de Londres. Avant de partir, il demande simplement à son voisin de nourrir son chat pendant son absence. L'histoire de "quelques jours" , assure-t-il, selon le riverain cité par le Telegraph (tous les liens sont en anglais) .
Christopher Steele le sait : son identité et son rôle présumé vont bientôt être révélés au grand jour. Il a peu de temps avant que le monde entier fonde sur lui. Quelques heures plus tard, le Wall Street Journal affirme qu'il est l'homme à l'origine du rapport de 35 pages exposant de nombreuses allégations compromettantes sur Donald Trump , notamment l'existence d'une vidéo à caractère sexuel impliquant des prostituées et des échanges d'informations pendant près d'une décennie avec le Kremlin de Vladimir Poutine.
Depuis, l'homme de 52 ans, veuf et père de trois enfants, d'après le Daily Mail , se cache. Selon l'un de ses proches, joint par le Telegraph , il "craint pour sa sécurité et celle de sa famille" . Cela fait pourtant des décennies que Christopher Steele joue à un jeu dangereux.
Diplômé de Cambridge, Steele a travaillé pendant des décennies pour le MI6, le renseignement extérieur britannique, selon le Telegraph , le Daily Mail et le Wall Street Journal , qui cite un ancien agent de la CIA. A partir du début des années 1990, l'espion a été en poste à Moscou sous couverture diplomatique. Il aurait également fait un passage plus bref par Paris en 1998. 
First picture of British spy behind Donald Trump 'dirty dossier' revealed - and his link to Downing Street https://t.co/zokWMfszFg pic.twitter.com/r1uKqtDEgG
De retour à Londres au début des années 2000, Steele, spécialiste du dossier russe, prend la tête du desk Russie au MI6, d'après des sources du Guardian . Il y aurait eu son heure de gloire en 2006. Ce serait lui qui, le premier, aurait compris que la mort par empoisonnement d'Alexander Litvinenko, l'ancien agent russe qui avait fui à Londres, en 2006, était un coup des services secrets russes.
Mais avec la montée en puissance du terrorisme islamiste, la Russie n'est plus la priorité des services secrets. Et après des années de bons et loyaux services, Christopher Steele prend sa retraite en 2009.
L'ancien espion se lance dans une nouvelle vie de consultant. Il co-fonde Orbis Business Intelligence, un cabinet de conseil spécialisé dans le conseil stratégique, les enquêtes et la collecte d'informations. Orbis a pignon sur rue au cœur de la capitale britannique, dans un luxueux immeuble du quartier de Grosvenor Gardens, tout près de Buckingham Palace.
Le co-directeur d'Orbis est un professionnel respecté. Un ex de la CIA, en poste à Moscou en même temps que Steele, le décrit dans le New York Times comme quelqu'un ayant une bonne réputation et même "une certaine crédibilité". D'anciens collègues, cités par le Guardian , saluent un professionnel méticuleux et prudent, considéré comme "très crédible" . U n ancien responsable du ministère britannique des Affaires étrangères qui connaît cet ancien agent depuis vingt-cinq ans et le considère comme un ami, assure au Guardian que "l'idée que son travail puisse être un faux ou une opération digne des Pieds nickelés est complètement incorrecte" . "Chris est un professionnel expérimenté et très estimé. Ce n'est pas le genre de personne qui colporterait des ragots" , assure-t-il.
Et les cliens d'Orbis sont prestigieux. Le cabinet est engagé par la fédération anglaise de football pour enquêter sur la Fifa, selon des sources de Reuters au fait des activités de Steele. En décembre 2010, la fédération anglaise de football est candidate à l'organisation des Coupes du monde 2018 et 2022, des Mondiaux finalement attribués à la Russie et au Qatar, sur fond de soupçons de corruption.
A l'été 2010, révèle Reuters, des membres d'une équipe new-yorkaise du FBI qui enquêtent sur le crime organisé eurasien rencontrent Steele à Londres pour discuter de soupçons de corruption à la Fifa. Coïncidence ? En mai 2015, l'enquête du FBI aboutit à sept arrestations de présidents et ex-dirigeants de fédérations en Suisse. Dans la foulée, le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, est démis de ses fonctions et son emblématique président, Sepp Blatter, démissionne.
En 2016, alors que la campagne présidentielle américaine entre dans le vif du sujet, Steele est recruté par Fusion GPS, une firme américaine basée à Washington et spécialisée dans la recherche d’informations sur les personnalités politiques.
Selon un journaliste de la BBC, Fusion GPS est engagée par un Super PAC, un comité soutenant Jeb Bush, le frère de l'ex-président George W. Bush, qui vise l'investiture républicaine pour la présidentielle. Fusion GPS est chargé d'en quêter sur l'un de ses rivaux, Donald Trump. La porte-parole de Jeb Bush dément l'information à Reuters. Et la BBC assure que son journaliste s'est trompé. L'investiture républicaine échappe à Jeb Bush, mais l'enquête de Steele et Fusion GPS se poursuit, financée cette fois par un donateur de la campagne démocrate d'Hillary Clinton. Le dossier Trump devient de plus en plus volumineux. Et encombrant.
En juillet 2016, Steele se rappelle au souvenir d'un agent du FBI qu'il connaît depuis le Fifagate. Mais en octobre, un mois avant l'élection présidentielle américaine, Steele coupe les ponts avec son contact au FBI. La police fédérale américaine est à son goût bien trop lente. Selon des sources de Reuters, le FBI a bien ouvert une enquête préliminaire sur Trump, son entourage et ses liens avec la Russie, à partir du rapport de Steele, mais l'élection approchant, le bureau a mis la pédale douce. Et c'est une autre enquête qu'il relance : celle sur les mails d'Hillary Clinton. 
Fin novembre, le Forum international sur la sécurité se tient à Halifax, au Canada. John McCain y assiste. Le sénateur, ancien candidat à la Maison Blanche en 2008 face à Barack Obama, est un farouche opposant à Donald Trump au sein du parti républicain. Il est approché par un ancien ambassadeur britannique à Moscou qui a eu connaissance du rapport. John McCain envoie un émissaire rencontrer Steele. En moins de 24 heures, McCain a le rapport entre les mains. Le 9 décembre, McCain remet le document au patron du FBI, James Comey, en toute discrétion. Le document est jugé suffisamment important pour que le FBI en glisse un résumé dans le rapport sur le renseignement russe qu'il remet à Barack Obama, le président sortant, et Donald Trump, le président élu.
Entre-temps, Steele s'est tourné vers la presse dans l'espoir de rendre le scandale public. Et pendant des mois, son rapport a circulé de rédactions en rédactions. Mais devant l'impossibilité de corroborer les allégations contenues dans le document, aucun média n'a publié ses embarrassantes allégations. Mardi 10 janvier, BuzzFeed a décidé de le faire. La bombe à retardement a fini par exploser.
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Un faux agent d’artistes condamné à 20 mois de prison


Louis-Samuel Perron La Presse
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Édition du 16 mai 2022,
section ACTUALITÉS , écran 13

Des millions de dollars « gelés » aux États-Unis, un cancer fictif, un prétendu Hells Angel. « Telle une araignée qui tisse sa toile », Guy Lacombe a multiplié les mensonges pour arracher les économies d’une vie à deux victimes vulnérables. Le soi-disant agent d’artistes a écopé d’une sévère peine de 20 mois de prison.
« Une longue peine d’incarcération s’impose. […] Il ne s’agit pas ici d’un seul geste posé pour frauder une victime. Il s’agit davantage de stratagème mis en place dans le but d’acquérir la confiance de ses victimes afin de pouvoir mieux les flouer », a tranché la juge Marie-Josée Di Lallo, le 22 avril dernier, au palais de justice de Montréal.
Guy Lacombe est un « beau parleur », résume la juge. Le genre d’escroc capable d’embobiner des personnes pourtant allumées grâce à ses habiles mensonges. Encore aujourd’hui, le prétendu « agent d’artistes » de 60 ans affirme, sans preuve, être sur le point de signer un contrat avec un artiste britannique pour une tournée californienne. Il se vante même d’avoir des « artistes dont tout le monde pourrait rêver ».
Maître du mensonge, Guy Lacombe était particulièrement convaincant pour rendre crédibles des récits pourtant loufoques. Quand les policiers ont invité sa première victime à les suivre au poste en 2015, l’intellectuel de 87 ans a refusé. Pourquoi ? Il ne pouvait quitter son appartement pour ne pas manquer le « camion rempli d’argent » qui viendrait le rembourser. Comme Guy Lacombe le lui avait dit.
Cet homme de lettres de renom, dont nous tairons l’identité en raison de sa vulnérabilité, a versé 100 000 $ à Guy Lacombe pendant deux ans. Il croyait alors dur comme fer venir en aide à un homme qui disait le considérer comme un père. À l’époque, Guy Lacombe louait un local dans un immeuble de sa victime.
Le fraudeur prétendait avoir été victime d’un vol d’identité aux États-Unis. Ses 660 000 $ étaient ainsi gelés. Plus tard, ce magot sera prétendument détenu par l’Autorité des marchés financiers.
Pour rapatrier cette somme fictive, Guy Lacombe réclamait des fonds pour payer divers frais administratifs ou d’avocats.
Mais les mensonges ne s’arrêtaient pas là. L’escroc inventait de nombreux prétextes pour arracher plus d’argent à sa victime. Ainsi, ses cartes de crédit étaient gelées, son argent comptant saisi par les policiers, son frère millionnaire l’aiderait bientôt, ses musiciens étaient retenus à la douane pour des spectacles au Métropolis qui lui rapporteraient 45 000 $.
Pour prouver ses dires, Guy Lacombe exhibait des preuves de placements, de faux courriels d’un « courtier », et même un faux contrat de fiducie d’un montant de plus de 3 millions de dollars. Le fraudeur a également remis à la victime des chèques d’avance de fonds de plus de 500 000 $, mais jamais encaissés.
Une victime dans la peur des Hells Angels
Au moment de l’arrestation de Guy Lacombe, sa deuxième victime s’apprêtait à se rendre chez le notaire pour vendre sa maison… à Guy Lacombe. Celui-ci avait exhibé un chèque de 400 000 $ pour prouver ses fonds et avait fourni le numéro de téléphone d’un prétendu notaire new-yorkais.
Pendant cinq mois, en 2019, Guy Lacombe a « su tisser sa toile » autour de cette femme nouvellement divorcée, lui faisant croire qu’il était amoureux d’elle. Pour lui soutirer ses 25 000 $, soit ses « économies d’une vie », l’escroc lui a fait croire qu’il détenait plus de 5 millions de dollars dans des banques américaines. Il prétendait détenir l’entreprise – fictive – Concert First inc. et détenir des contrats aux États-Unis avec des musiciens. En outre, il était « très crédible », soutient la juge.
Quand ils étaient sur le point de partir en voyage à Honolulu, l’accusé a même feint de recevoir un appel de l’hôpital l’informant qu’il souffrait d’un cancer.
Depuis, non seulement cette femme a dû faire appel à l’aide alimentaire de son village pour nourrir sa famille, mais elle vit aussi dans la honte et une peur permanente. C’est que Guy Lacombe lui a dit faire partie des Hells Angels et a même évoqué une visite nocturne d’un « chef de gang ».
« Partout où je vais, je ne me sens pas en sécurité. J’ai peur de gens. Que me réserve l’avenir sans argent ? », confie-t-elle dans une lettre déposée en cour.
Sa première victime, l’homme maintenant âgé de 92 ans, confie avoir perdu le goût de l’écriture, après avoir consacré sa vie à cet art. « Cela a créé un vide qui est toujours et sera toujours en moi », dit-il dans une lettre.
Pour réclamer une peine de 12 mois de détention, Guy Lacombe a affirmé être devenu « indispensable » auprès d’un jeune homme, en plus d’évoquer la « maladie grave » de son ex-conjointe. Il ajoute avoir terminé une thérapie pour sa dépendance à la drogue.
Or, une peine sévère est nécessaire pour refléter la « réprobation sociale » de tels crimes, selon la juge.
« Il est évident que pour une fraude pour laquelle le degré de responsabilité est si flagrant, où l’accusé a un rôle central, où il est l’instigateur, où il forge de faux documents pour berner ses victimes, où il prémédite son crime et il leur joue la comédie sur une assez longue période de temps, cela mérite une peine globale de 20 mois de détention », conclut-elle.
Guy Lacombe devra purger 11 mois de prison, compte tenu du temps passé en détention préventive. Il devra également verser plus de 100 000 $ à ses victimes.
M e Bianca Rossi a représenté le ministère public, alors que M e Olivier Cusson a défendu l’accusé.
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« Il est crucial de l’attraper dès que possible » . Ainsi s’exprimait l’inspecteur Kevin Ives de la police britannique qui recherche un escroc d'une trentaine d'années. Celui-ci s’était présenté au domicile d’une londonienne de 92 ans le 30 décembre 2020 pour dit-il la vacciner contre la Covid-19. Il lui a soutiré pour cela 160 livres sterling soit l’équivalent de 178 euros . Le filou se faisait passer pour un agent de la National Heath Service (NHS), le réseau public de soin au Royaume Uni.
Selon un communiqué de la police, la nonagénaire dit avoir été piquée au bras. Le faux vaccinateur lui a ensuite dit que le NHS allait lui rembourser les 160 livres. On n’a aucune idée de ce qu’il a pu administrer à ce résident de Surbiton au Sud-Ouest de Londres , la capitale. Les examens médicaux effectués sur la victime ne révèlent cependant aucune anomalie. Mais comme le dit l’inspecteur Kevin Ives , il est important de mettre la main sur l’escroc « car non seulement il escroque des gens, mais il peut aussi mettre leurs vies en danger » .
Le filou était venu deux fois chez la nonagénaire. Au cours de son deuxième passage, il portait un survêtement bleu marine à bandes blanches sur le côté. C’est du moins ce que montrent les images publiées par la police londonienne pour son appel à témoin. Rappelons que le Royaume Uni vaccine depuis un mois, les personnes du 3 ème âge. La crise sanitaire a déjà fait plus de 78 mille morts dans le pays.
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