Un docteur pervers en action sur une patiente

Un docteur pervers en action sur une patiente




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Un docteur pervers en action sur une patiente
Merci de lire Medisite.fr ! Pour permettre Ă  toute une rĂ©daction de continuer Ă  vous proposer des contenus accessibles gratuitement, soutenez-nous en acceptant le dĂ©pĂŽt des cookies Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă  des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
DonnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises et identification par analyse du terminal , Mesure d'audience , PublicitĂ©s et contenu personnalisĂ©s, mesure de performance des publicitĂ©s et du contenu, donnĂ©es d’audience et dĂ©veloppement de produit , Stocker et/ou accĂ©der Ă  des informations sur un terminal
Medisite > SantĂ© A-Z > SantĂ© au quotidien > Votre SantĂ© et Vous > A l'hĂŽpital > Ce chirurgien pĂ©dophile viole sa patiente aprĂšs l’avoir opĂ©rĂ©e de l’appendice : 250 victimes identifiĂ©es
Le Dr JoĂ«l Le Scouarnec est considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands prĂ©dateurs sexuels du siĂšcle. Chirurgien digestif, il sera jugĂ© en 2020 pour viols, commis sur plusieurs fillettes hospitalisĂ©es. Au total, 250 potentielles victimes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es et 184 plaintes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es. La presse a pu consulter les carnets, oĂč le docteur relatait ses actes criminels. Des rĂ©cits horrifiants.
Planet Publishing,
Entreprise de presse en ligne, numéro d'agrément CPPAP 0621 W 93940
Pratique Contact Plan du site Protection des données Préférences cookies CGU Newsletters Annonceurs Flux RSS
Tous droits réservés - Groupe Erold 2022
Publié par Emmanuelle Jung , le 19/11/2019 à 17:05
Emmanuelle Jung ,20/01/2020 Ă  11:05
Cette histoire hors-norme pourrait bien ĂȘtre l’affaire de pĂ©dophilie la plus importante, jamais vue en France. Le Dr JoĂ«l Le Scouarnec , chirurgien digestif en Charente-Maritime, est incarcĂ©rĂ© depuis mai 2017 et doit ĂȘtre jugĂ© dĂ©but 2020 pour agressions sexuelles et viols commis sur de nombreuses jeunes patientes.
Selon un rĂ©cent communiquĂ© de Laurent Zuchowics, procureur de la RĂ©publique de La Rochelle, 250 potentielles victimes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es , parmi lesquelles 209 ont pu ĂȘtre auditionnĂ©es. En outre, 184 plaintes visent actuellement le chirurgien. Ce dernier avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© condamnĂ© en 2005 Ă  Vannes dans le Morbihan pour dĂ©tention d’images Ă  caractĂšre pĂ©dopornographique.
Durant prÚs de 30 ans, le chirurgien a consigné ses actes criminels dans des carnets , auxquels France Info a pu accéder. Intitulé " Mon journal intime ", ce dossier comporte des récits glaçants. "Je suis un grand pervers. Et j'en suis trÚs heureux", écrit le Dr Le Scouarnec avant de décrire les caresses , attouchements et pénétrations digitales qu'il a fait subir à ses jeunes patientes.
L’une des nombreuses victimes, AmĂ©lie LĂ©vĂȘque-Merle , ĂągĂ©e de 9 ans au moment des faits, raconte avoir Ă©tĂ© violĂ©e par le Dr Le Scouarnec aprĂšs une opĂ©ration de l’appendicite .
"Depuis plusieurs annĂ©es, j’avais un mal-ĂȘtre, une phobie des piqĂ»res, des vaccins et gĂ©nĂ©ralement un malaise avec le monde mĂ©dical", raconte AmĂ©lie LĂ©vĂȘque-Merle, aujourd’hui ĂągĂ©e de 37 ans et domiciliĂ©e en Indre-et-Loire. C’est en suivant l’affaire dans la presse qu’elle fait le lien avec ses angoisses. "J’ai compris qu’il avait exercĂ© Ă  la clinique oĂč j’avais Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e, ça a Ă©tĂ© une Ă©vidence".
AmĂ©lie dĂ©cide alors de se tourner vers son mĂ©decin traitant pour consulter son dossier mĂ©dical . Ce dernier est formel : la jeune femme a bien Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e de l’appendicite en 1991 Ă  Loche
par le Dr JoĂ«l Le Scouarnec.
Amélie entre alors en contact avec Me Francesca Satta , avocate en droit pénal (Barreau de Saintes et Bordeaux), qui représente toutes les victimes du chirurgien. Grùce à elle, Amélie voit ses doutes se confirmer : son nom figure aussi dans les carnets dans lesquels Joël Le Scouarnec relatait ses agressions.
En 1991 , AmĂ©lie a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e de l’appendicite alors qu’elle avait 9 ans. C’est en sortant du bloc opĂ©ratoire qu’elle aurait Ă©tĂ© abusĂ©e par le praticien. "J’étais sans dĂ©fense , mes parents avaient toute confiance dans ce mĂ©decin, c’est ça qui est dur", dĂ©plore-t-elle.
Comme de nombreuses victimes, Amélie avait complÚtement refoulé ses souvenirs. Elle parvient à se remémorer son agression grùce à des séances d' hypnose . Désormais, elle a des flashs et visualise la scÚne.
Amélie a pu prendre connaissance du carnet, que tenait son bourreau. "Je ne voulais pas connaßtre tous les détails écrits sur moi, mais il évoque des regards sur mon intimité, de choses lourdes de sens", explique-t-elle.
En dĂ©posant plainte, AmĂ©lie a pu ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme victime. "C'est un sentiment Ă©trange, poursuit l'ancienne patiente. C'est une horreur d'ĂȘtre consignĂ©e dans ces carnets, mais grĂące Ă  eux, j'aurai sans doute la chance que l'homme qui m'a agressĂ© soit jugĂ© ".
En mai 2017, une perquisition avait Ă©tĂ© menĂ©e au domicile du mĂ©decin, situĂ© Ă  Jonzac (Charente-Maritime). Des images pĂ©dopornographiques, des poupĂ©es cachĂ©es sous les lattes du plancher, des perruques ainsi que des carnets ("Le journal intime"), contenant prĂšs de 200 noms d’enfants, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s.
JoĂ«l Le Scouarnec y relatait les dĂ©tails sordides de ses perversions sexuelles. Les titres parlent d’eux mĂȘme.
"Avec mes petites danseuses, mes lettres pĂ©dophiles, petite fille prĂ©coce, petites filles de l’üle de RĂ©"

Lors d’un interrogatoire, le chirurgien avait avouĂ© certaines agressions , commises notamment lorsqu’il exerçait Ă  Loches (Tourraine) : sur ses niĂšces, sur une voisine et sur des enfants hospitalisĂ©s dans son service.
"Elles avaient 7, 8 et 9 ans. Ces enfants Ă©taient rĂ©veillĂ©es quand je commettais ces actes. C’était aprĂšs l’opĂ©ration, alors qu’elles Ă©taient alitĂ©es", a livrĂ© JoĂ«l Le Scouarnec au juge d’instruction.
DerniĂšrement, Franceinfo a pu accĂ©der Ă  l'intĂ©gralitĂ© du contenu d'un des carnets du criminel. Il contient des milliers de pages au texte intolĂ©rable. À titre d'exemple, le 10 avril 2004, l'ex-chirurgien Ă©crit : "Tout en fumant ma cigarette du matin, j'ai rĂ©flĂ©chi au fait que je suis un grand pervers".
"Je suis à la fois exhibitionniste, voyeur, sadique, masochiste, scatologique, fétichiste, pédophile. Et j'en suis trÚs heureux".
Il mentionne aussi les noms de famille de ses victimes, ainsi que leur date de naissance et leur adresse. Joël Le Scouarnec relate également des récits de masturbation, qui ont lieu surtout dans son bureau à l'hÎpital. Le jour de son anniversaire, chaque année, il note son ùge et en majuscule : "Je suis un pédophile".
Le chirurgien raconte aussi comment ses premiĂšres pulsions criminelles sont nĂ©es. Sa niĂšce aura Ă©tĂ© sa premiĂšre victime, alors qu'il avait 35 ans. "Elle venait souvent sur moi, sur mes genoux", explique-t-il aux enquĂȘteurs, "peut-ĂȘtre que je voyais en elle la petite fille que j'aurais voulu avoir".
"Elle avait les cheveux longs, et oui, elle me séduisait. Inconsciemment, bien évidemment."
"J'ai dépassé le stade des cùlins jusqu'au stade sexuel. Cela s'est fait naturellement", déclare-t-il. Ensuite, il s'en prend à une fille d'amis, que sa femme garde réguliÚrement, en la photographiant lorsqu'elle dort. Il lui fait aussi subir des attouchements. "Le pli était pris", partage-t-il.
Chirurgien accusĂ© de pĂ©dophilie : "J’étais sans dĂ©fense", tĂ©moigne une plaignante, Le Parisien, 18 novembre 2019
"Je suis un grand pervers et j'en suis trĂšs heureux", Franceinfo, 17 janvier 2020
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de Medisite.
Votre adresse mail est collectée par Medisite.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus .
Micro plastiques : les 7 bouteilles d’eau qui en contiennent le plus
Rappel : une substance toxique détectée dans un thé au matcha
Frelon asiatique en France : quels sont les risques ?

Explorations politiques et féministes autour de la naissance
AprÚs les blogs, les réseaux sociaux, la presse écrite et les émissions radio, un nouvel outil de dénonciation des maltraitances gynécologiques et obstétricales émerge : le documentaire vidéo.
Il y a quelques jours, le court documentaire Paye (pas) ton gynĂ©co a Ă©tĂ© mis en ligne, et a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vu plus de 50 000 fois. Voici l’interview de sa rĂ©alisatrice Nina Faure . 
Comment vous est venue l’idĂ©e de ce documentaire ?
Comme beaucoup de femmes, j’ai vĂ©cu des actes et des remarques dĂ©sagrĂ©ables dans le cadre de consultations gynĂ©cologiques, sans forcĂ©ment me rendre compte que ce n’était pas normal. Par exemple, les mĂ©decins me demandaient systĂ©matiquement quand j’allais avoir un enfant. Ou encore, comme seule rĂ©ponse Ă  un problĂšme de mycoses Ă  rĂ©pĂ©tition, un gynĂ©cologue m’a conseillĂ© de changer de partenaire parce que la taille de son pĂ©nis Ă©tait trop grosse et de sortir avec un asiatique (sic).
Puis il y a eu #PayeTonUtĂ©rus sur les rĂ©seaux sociaux. Beaucoup de tĂ©moignages rejoignaient ce que j’avais vĂ©cu, et j’ai pris conscience que le problĂšme Ă©tait bien plus vaste et plus systĂ©mique qu’une simple malchance de tomber sur un praticien mal intentionnĂ© ou incompĂ©tent.
Dans le film, vous vous filmez en camĂ©ra cachĂ©e lors d’un examen gynĂ©cologique. Pourquoi avoir fait cette dĂ©marche ? 
J’ai commencĂ© Ă  filmer mes examens chez le gynĂ©cologue pour me protĂ©ger et pour avoir des preuves en cas de remarques. Lorsqu’il s’agit de dĂ©noncer des maltraitances gynĂ©cologiques, c’est toujours la parole de la femme contre celle de l’agresseur. Disposer d’images peut avoir une force probante plus grande qu’une simple parole. Au fil du temps, je me suis rendue compte que j’avais de plus en plus de matiĂšre. En ce moment, je rĂ©alise un documentaire sur le plaisir fĂ©minin. Dans ce cadre, beaucoup de femmes me parlent de leurs relations souvent difficiles avec leur gynĂ©cologue. J’ai estimĂ© qu’il s’agissait d’un problĂšme Ă  traiter aujourd’hui.
Dans votre film, on a l’impression que vous n’avez retenu que les pires sĂ©quences du cĂŽtĂ© des reprĂ©sentants des gynĂ©cologues. N’y a-t-il pas une distorsion de leur parole ?
La sĂ©quence en camĂ©ra cachĂ©e Ă©tait mon deuxiĂšme rendez-vous filmĂ©. Ce n’était pas difficile Ă  trouver. A l’image, quand le praticien dit « je ne vous excite pas des masses », c’est violent, alors qu’à l’oral, si j’avais dĂ» raconter cette scĂšne, ça pourrait n’ĂȘtre qu’une petite blague.
Je suis allĂ©e voir avec inquiĂ©tude les reprĂ©sentants des gynĂ©cologues. J’ai Ă©tĂ© frappĂ©e par leur mĂ©connaissance de ce que les femmes dĂ©noncent, alors que les femmes en parlent depuis au moins 4 ans. Ils sont dans cette phase du dĂ©ni : « ça n’existe pas », « ce sont des actes isolĂ©s de la part d’un tout petit pourcentage de mĂ©decins maltraitants ».
Ce que j’ai voulu montrer, c’est le sexisme des gynĂ©cologues. Aujourd’hui, ils tiennent un double discours. Ils disent « oui, il y a des violences, mais ce sont des cas isolĂ©s ». Ils refusent de voir le cĂŽtĂ© systĂ©mique de ces maltraitances. Mon but est de rĂ©vĂ©ler que, derriĂšre leurs discours, il y a aussi une question de pouvoir. La plupart des journalistes ont tendance, quand ils traitent un sujet, de laisser la parole Ă  chaque camp en pensant ĂȘtre objectifs. On voit des reportages oĂč des femmes tĂ©moignent et oĂč des gynĂ©cos analysent. Le problĂšme est qu’ils ne sont pas sur un pied d’égalitĂ©. Dans mon documentaire, je voulais rĂ©vĂ©ler la position de pouvoir des gynĂ©cologues. Je suis allĂ©e chercher dans leurs interviews des choses qui sous-tendent leur pensĂ©e. Quand ils disent qu’un examen vaginal est non invasif, c’est rĂ©vĂ©lateur de leur mode de pensĂ©e.
Comment qualifiez-vous la technique cinématographique que vous avez utilisée ?
C’est un documentaire de cinĂ©ma direct. Il n’y a pas beaucoup de mise en scĂšne. J’essaie de capter des rĂ©actions et des actes sur le moment. Le but de ce film n’est pas de traiter de l’ensemble de la question, mais plutĂŽt de donner un Ă©tat des lieux de la bataille en cours. La bataille est celle des dĂ©finitions. Les femmes sont train de redessiner le monde pour montrer que ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme normal, ne l’est plus. Ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme normal est en rĂ©alitĂ© de la violence. L’objectif est, Ă  terme, de sĂ©curiser ces lieux d’examen gynĂ©cologique pour qu’elles ne risquent plus d’ĂȘtre exposĂ©es Ă  de la violence.
Vous avez mis votre documentaire en ligne deux jours avant la sortie du rapport du HCE sur les violences gynĂ©cologiques et obstĂ©tricales . Ce n’était pas un hasard.
Je voulais un film qui soit en phase avec ce moment social. Les prises de paroles dans les mĂ©dias des reprĂ©sentants des gynĂ©cologues depuis le rapport du HCE ne sont plus dans la mĂȘme ligne de leur discours d’il y a 6 mois. Ils ne parlent plus de « docbashing ». Le rapport montre l’importance de ces actes et de cette rĂ©alitĂ©. J’espĂšre une prise de conscience de la profession. On n’a pas encore de recul sur un changement de pratique, mais on est dans un basculement. Il y a eu une belle coordination des femmes et des fĂ©ministes en quelques annĂ©es pour faire changer les choses.
Nous sommes aujourd’hui face Ă  des dĂ©clarations d’intentions en lien avec le rapport du HCE, notamment sur les formations. On va voir si des changements rapides vont s’opĂ©rer.
Quelle sont les réactions à votre documentaire que vous avez recues ?
Beaucoup de commentaires de femmes vont dans le sens du film. Je n’ai eu aucun tĂ©moignage qui me dit « c’est n’importe quoi, ça n’existe pas ». Beaucoup de femmes me disent merci. C’est bien sĂ»r agrĂ©able d’entendre un merci. Mais je prends surtout ces remerciements comme si nous faisions cause commune, comme la volontĂ© de faire quelque chose ensemble par rapport Ă  ce sujet. Il y a aussi de la colĂšre de femmes face aux propos d’IsraĂ«l Nisand et de Bernard HĂ©don. J’ai, en revanche, reçu trĂšs peu de commentaires de soignants.
Moi j’apprĂ©cierais que mes consultations soient filmĂ©es pour montrer que des gynĂ©cos qui font bien leur travail ça existe
 J’ose quand mĂȘme penser que je fais partie de la majoritĂ©. Sur mes collĂšgues travaillant avec moi en centre de planification on est 9 sur 10 globalement irrĂ©prochables sur ce point. OK on a une collĂšgue, c’est pas ça, c’est 1/10 “seulement”
 C’est toujours trop.
Encore une remarque pour minimiser les violAnces de la bourgeoisie dominante.
“2 000, 4 000, 10 000 femmes tĂ©moignent de moments violents durant une consultation chez un gynĂ©cologue” rĂ©ponse d’un gynĂ©cologue : “moi je suis pas comme ça !”
=> alors dĂ©jĂ , c’est pas le sujet.
=> on l’espĂšre bien, que certains “ne sont pas comme ça !”. Il faut une mĂ©daille ?
=> “bon on a une collĂšgue, ok, c’est pas ça” mais vous ne dissuadez pas pur autant les femmes d’aller la consulter. Mais vous ne faites rien pour l’empĂȘcher de nuire. Donc vous ĂȘtes coupable par nĂ©gligence et inaction.
10% de femmes traumatisées aprÚs une visite chez le gynéco. Si le ration est pareil dans toute la France ça fait environ 3 millions de femmes.
Vous dites que 10%, moi je dis quand mĂȘme 3 millions de femmes, ça sonne diffĂ©remment, non. RĂ©flĂ©chissez avant de minimiser un chiffre car cela jette aussi une vue sur votre façon de penser; votre approche n’est peut ĂȘtre pas si irrĂ©prochable que ça. C’est bien pour cela que je n’y vais jamais seules chez un gynĂ©co.
La prise de conscience avance, c’est une trùs bonne chose.
Moi ce que je trouve traumatisant c’est de devoir aller chez le/la gynĂ©cologue tout court
 on est bien contentes de les trouver quand on a une vraie pathologie, vraiment mal, vraiment besoin d’eux/d’elles, c’est vrai. Mais s’y rendre 50 fois pendant son existence, juste parce qu’on est une femme, la plupart du temps sans problĂšme de santĂ© ?
Tout le monde a l’air de trouver ça normal mais cette vision de la fĂ©minitĂ© me choque. Devenir mĂšre, donner la vie, c’est plus que ça, non ? Prendre une contraception aussi, ça a un sens plus profond Ă  mes yeux que de juste aller Ă©carter les jambes rĂ©guliĂšrement devant un-e total-e inconnu-e

Pour ĂȘtre juste je dois quand mĂȘme reconnaĂźtre que les rares soignantes que j’ai consultĂ©es ont souvent fait preuve de patience, de psychologie et d’écoute pendant leur consultation. ça ne change rien Ă  la dimension traumatisante de la chose. On peut difficilement leur Ă©chapper en tant que femmes
 Mais j’ai trouvĂ© de l’empathie, oui. Certaines ont mĂȘme sautĂ© leur pause de midi pour prendre le temps d’écouter mes lamentations.
Bon, je dois ĂȘtre assez bizarre quand mĂȘme puisque je n’ai jamais trouvĂ© traumatisant d’aller voir un gynĂ©co 
 vue le nombre de femmes qui tĂ©moignent leur rĂ©pulsion ça doit ĂȘtre moi qui suis Ă  cĂŽtĂ© de la plaque

Il est flippant cet IsraĂ«l Nisand. Et puis il a une conception Ă©trange de la sĂ©mantique. Une pĂ©nĂ©tration, c’est l’introduction de quelque chose dans le vagin. Point.
Et ce chantage au “nous sommes indispensables aux femmes, vous pleurerez quand on ne sera plus là” est juste insupportable. Sa conception de son mĂ©tier c’est ça ? Se sentir indispensable, de grĂ© ou de force, aux dĂ©pens des femmes ? Parce qu’on aura FORCEMENT besoin d’un gynĂ©co un jour ou l’autre ?
Est-ce que ce ne serait pas Ă  nous de nous prendre en charge ? Nous attendons des gynĂ©cos qu’ils nous permettent de maĂźtriser notre fĂ©conditĂ©, qu’ils nous autorisent Ă  avoir une vie sexuelle sans angoisse, puis qu’ils nous permettent d’accoucher dans des environnements mĂ©dicalisĂ©s, en nous faisant croire Ă  un risque zĂ©ro

Est-ce que c’est bien entre les mains de ces personnes que nous devrions confier des choses aussi importantes ? Est-ce qu’il n’y aurait pas moyen d’ĂȘtre plus crĂ©atives, moins dĂ©pendantes, plus autonomes, plus courageuses face Ă  la profession ?
La lĂ©gende dit que la danse du ventre viendrait des cercles de femmes qui, autrefois, entouraient la femme en couches. Elles ondulaient du bassin pour l’aider Ă  accoucher. C’est quand mĂȘme plus sympa que d’écarter les jambes devant IsraĂ«l Nisand, qui pĂ©nĂštre avec des objets ou ses doigts, mais sans pĂ©nĂ©trer !
Dans ses diapositives, il rĂ©clame une justice moins expĂ©ditive, semble-t-il, moins dure, pour les mĂ©decins accusĂ©s de viol. D’un cĂŽtĂ©, on parle de ressentis trĂšs intimes, d’agressions, de l’autre on l’entend entre les lignes rĂ©clamer une reconnaissance professionnelle. Mais si le clash est si violent, c’est peut-ĂȘtre parce que les femmes n’ont plus accĂšs qu’à leurs ressentis dans toute cette dĂ©possession d’elles-mĂȘmes. Un mĂ©tier ne peut pas ĂȘtre plus important que toutes ces histoires intimes. Nous rĂ©approprier nos corps, notre pouvoir de procrĂ©ation, nous aiderait peut-ĂȘtre Ă  moins souffrir
Bravo le premier commentaire, voilĂ  qui nous remet toutes bien en place, il faut bien avouer que nous sommes toutes de pauvres hystĂ©riques paranoĂŻaques ingrates et mythomanes
 . En toute bienveillance, c’est exaspĂ©rant ces mĂ©decins qui s’empressent de venir dire Ă  quel point ils font du bon boulot, que ” la graaande majoritĂ© des gynĂ©cos est formidaaable et qu’il n’y a qu’une toute petite frange de la profession qui dĂ©conne
”, cela revient Ă  tenter de faire taire les femmes, Ă  minimiser la gravitĂ© de leurs experiences traumatisantes, Ă  essayer de marginaliser des tĂ©moignages pour nier la rĂ©alitĂ© d’un mode de fonctionnement systĂ©mique qui ne respecte pas les femmes dans leur prise en charge gynĂ©cologique et obstĂ©tricale.
D’ailleurs, le gynobs qui :
1) m’a dĂ©collĂ© les membranes sans me demander mon avis en me faisant pleurer de souffrance ;
2) m’a fait une Ă©pisiotomie sans rien dire et sans jamais avoir justifiĂ© son acte par la suite ;
3) m’impose Ă  moi comme aux autres patientes la nuditĂ© intĂ©grale lors d’une simple consultation de routine ;
est certainement, TOUT COMME LES AUTRES GYNÉCOS, persuadĂ© qu’il fait partie de l’immense majoritĂ© de ceux qui font bien leur boulot, car mĂȘme pas conscients de bousiller les femmes Ă  chaque “prise en charge”..
Florence LeliĂšvre, je vous dirai
Amirah Adara finds her boyfriend and gets fucked - Free xxx sex porn video streaming
Lucy gagne sa faciale
Devenir cochonne dans le bain

Report Page