Un cul qui peut applaudir
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Un cul qui peut applaudir
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Durée : 5 min
Actualité
Société
Par Abnousse Shalmani, Ă©crivain et journaliste.
Publié le
22/10/2021 Ă 11:00 , mis Ă jour Ă Â 15:43
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Abnousse Shalmani : "Le néoféminisme est au féminisme ce que Le Protocole des sages de Sion est à l'antisémitisme. Un faux réel considéré pourtant comme authentique"
La mayonnaise du scandale puritain n'a pas pris en ces temps de prĂ©-Ă©lection hystĂ©risĂ©e - ou peut-ĂȘtre est-ce parce que l'affaire se dĂ©roule en Italie, Ă Sapri. Mais La Spigolatrice di Sapri (La Glaneuse de Sapri) a manquĂ© de se faire remplacer sitĂŽt en place. InspirĂ©e du cĂ©lĂšbre poĂšme de Luigi Mercantini, en 1857, qui raconte l'histoire (vraie) d'une femme qui assiste, impuissante, au massacre de 300 patriotes par les troupes des Bourbons, la sculpture d'Emanuele Stifano, reprĂ©sente une femme (oui, cet ĂȘtre qui possĂšde un utĂ©rus et a ses rĂšgles), dont la robe dĂ©voile la nuditĂ© plus qu'elle ne cache son corps.Â
Une dĂ©putĂ©e du parti dĂ©mocrate, Laura Boldrini, est rapidement montĂ©e au crĂ©neau fĂ©ministe en parlant "d'une insulte aux femmes et Ă l'histoire qu'elle devrait cĂ©lĂ©brer". Un corps de femme nue est donc une insulte. Que sa nuditĂ© dise son impuissance et sa vulnĂ©rabilitĂ© ne fait aucun sens pour la dĂ©putĂ©e, que son humanisme triomphant se niche dans ce corps dĂ©nudĂ© ne la bouleverse pas non plus, la seule chose qui heurte son regard est le cul de la Spigolatrice. NuditĂ© que justifie simplement Emanuele Stifano, en regrettant de n'avoir pas reprĂ©sentĂ© un corps entiĂšrement nu, par "amour pour le corps humain" et qu'il Ă©tait inutile d'expliquer "l'art Ă ceux qui ne veulent voir que la dĂ©pravation". En dĂ©nonçant le corps sexualisĂ© de la sculpture, Laura Boldrini fait la preuve que c'est son regard qui ne parvient pas Ă dĂ©tacher la nuditĂ© de la sexualitĂ©, et ce faisant elle entretient le trĂšs long malentendu entre les femmes et leur cul. Toute cette sordide affaire donne raison Ă Paul ValĂ©ry : "Le nu n'avait en somme que deux significations dans les esprits : tantĂŽt le symbole du beau, tantĂŽt celui de l'obscĂšne."Â
Comment est-ce possible qu'une femme, qui plus est une femme politique, se rĂ©clamant du fĂ©minisme, puisse, sans l'ombre d'un doute, stigmatiser un corps de femme, sous la fallacieuse excuse de sa nuditĂ© ? Quand je regarde le corps de la Spigolatrice, je ne vois pas d'appel Ă la partouze - vous excuserez ma scandaleuse absence de pudibonderie - mais de la subversion. C'est ainsi : dĂšs que je croise un corps de femme nu, je crie libertĂ©. Je pense au corps transgressif et si moderne de Silvana Mangano, ambitieuse prise de scrupules dans Riz Amer (Giuseppe De Santis, 1949) - premier film diffusĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision en 1961 estampillĂ© du "carrĂ© blanc" qui l'interdit aux mineurs car les tenues et le comportement de la Mangano Ă©taient jugĂ©s comme Ă©tant trop Ă©rotiques ; je me rappelle Colette, puissante et dominante, nue sur scĂšne juste aprĂšs son acte d'indĂ©pendance vis-Ă -vis de Willy ; j'applaudis PhrynĂ©, l'ancĂȘtre commune Ă toutes les femmes. PhrynĂ© Ă©tait une trĂšs riche hĂ©taĂŻre et une poĂšte originaire de Thrace, connue pour ĂȘtre la maĂźtresse et le modĂšle de PraxitĂšle. Un procĂšs lui fut intentĂ© par AthĂšnes pour avoir introduit une nouvelle religion qui dĂ©voyait les femmes. DĂ©fendue par son amant HypĂ©ride, elle Ă©tait Ă deux doigts de perdre le procĂšs, mais son avocat eut une idĂ©e de gĂ©nie : il lui demanda de se dĂ©vĂȘtir devant les juges qui ne purent que l'acquitter. Dans la culture grecque, il est impossible de condamner la beautĂ©, inspirĂ©e des dieux. PhrynĂ© fut sauvĂ©e par sa nuditĂ©.Â
Parce que le nĂ©ofĂ©minisme est en train de virer en antifĂ©minisme, il faut rĂ©apprendre la gamme de l'histoire des femmes, se souvenir de ce corps occultĂ©, cachĂ©, niĂ©, depuis toujours, partout, de tout temps. Se rappeler qu'une femme n'avait mĂȘme pas accĂšs Ă son corps dans l'intimitĂ© de la salle de bains, oĂč elle devait se laver habillĂ©e - on ne dira jamais Ă quel point la gĂ©nĂ©ralisation des miroirs Ă la fin du XIXe siĂšcle a bouleversĂ© le rapport Ă l'intimitĂ© et au corps, Ă le sortir de la gadoue du tabou pour le placer au centre de l'ĂȘtre.Â
Il faut marteler, sans cesse, de tout temps, sous tous les cieux, qu'il n'y a rien de sale, de honteux, de vil dans le corps des femmes. Que la nuditĂ© n'est pas la sexualitĂ©, que le cul des femmes n'est pas une histoire de vice ou de vertu, mais de libertĂ©, que les femmes ne sont pas des choses fragiles, des objets de dĂ©sirs, des ĂȘtres soumis par la seule volontĂ© des hommes. Parfois, quand j'Ă©coute les dĂ©lires nĂ©ofĂ©ministes, je visualise une assemblĂ©e d'hommes, rĂ©unis en conclave, disons durant le nĂ©olithique, et qui dĂ©cidĂšrent ensemble de dominer les femmes, de les rĂ©duire Ă la reproduction et au sexe, de nier leurs capacitĂ©s intellectuelles et de jurer les soumettre jusqu'Ă la nuit des temps des hommes. Le nĂ©ofĂ©minisme est au fĂ©minisme ce que Le Protocole des sages de Sion est Ă l'antisĂ©mitisme. Un faux rĂ©el considĂ©rĂ© pourtant comme authentique.Â
Alors que je m'interrogeais sur le merveilleux cul de La Spigolatrice di Sapri, j'apprends, coup sur coup, qu'il est absolument scandaleux pour une femme de choisir un conjoint plus ĂągĂ© car, vous comprenez, les femmes Ă©tant des imbĂ©ciles, elles ne sont pas capables de se choisir un conjoint en Ă©tat de conscience, c'est la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre qui dirige leurs sentiments et leurs dĂ©sirs. Mais aussi qu'un Ă©niĂšme groupe fĂ©ministe, croupissant dans l'ennui, a dĂ©cidĂ© de porter plainte contre l'Ă©lection de Miss France pour "travail dissimulĂ©", sans compter qu'elles doivent mesurer 1,70m, ne pas fumer ou boire en public, ne pas ironiser sur la politique, etc. Horreur des horreurs d'un rĂšglement intĂ©rieur odieux et humiliant ! Comprenez-vous, il faut protĂ©ger des femmes adultes, qui ne savent absolument pas ce qu'elles font quand elles s'inscrivent Ă un concours de beautĂ©, ces pauvres dindes, maltraitĂ©es depuis la nuit des temps, et qui ne veulent concourir que parce que la sociĂ©tĂ©, papa, maman, le pape, la poupĂ©e Barbie, les instituteurs, les mĂ©dias, Goldorak, les peintres, les hĂ©tĂ©rosexuels, le voisin d'en face, les ont odieusement manipulĂ©es pour les forcer Ă s'humilier en public, devant un parterre de regards concupiscents qui ne veulent pas autre chose que leurs destructions systĂ©miques.Â
Faite comme moi, consolez vous en vous baladant au Louvre oĂč mille corps de femmes vous rappelleront la force subversive et la beautĂ© de la nuditĂ©, ou regardez des films du nĂ©orĂ©alisme italien, les femmes y ont les premiers rĂŽles et des culs d'une libertĂ© inouĂŻe.Â
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Je pense que le terme 'marteler' irait peut ĂȘtre un peu mieux
Là on touche le fond, la beauféthie est en train de s'accomplir.
heu... ce ne sont pas ses fesses qui applaudissent, ce sont ses cuisses..
c'est quelqu'un qui se paluche à cÎté
applaudir avec ses pieds... mon cul oui !
Ca veut dire que c'est toi qui est filmé ? Ca veut dire que Johnny Cadillac fait ça avec son cul ? Oo
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Bravo !
Note : j'ai trouvé que des vidéos de ce genre en tapant "applaudir avec ses pieds" dans la barre vidéo de google.
Envoyé par trucmoi le 4 septembre 2015 à 15h47
BanniÚre réalisée par l'extraordinaire Tzeenchy Musique par Middle Ages
Une rousse avec des pieds et un corps incroyable
Baisée dans la paille
Tera Patrick nue