Un couple original une lesbienne et une transexuelle

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Un couple original une lesbienne et une transexuelle
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Témoignage: "Je suis tombée amoureuse d'un transgenre"
Émilie Ă©tait en plein divorce lorsqu’elle a rencontrĂ© HĂ©lĂ©na, un transgenre. Elle ne pouvait pas encore imaginer Ă  quel point cette relation allait changer sa vie. D’autant qu’Helena Ă©tait en train de devenir
 Hugo.
J’avais 31 ans, deux enfants, j’étais en train de me sĂ©parer de Vincent, mon mari depuis sept ans, et dĂ©jĂ  dĂ©bordĂ©e par mon mĂ©tier d’infirmiĂšre. Je devais en plus rendre visite Ă  ma mĂšre, hospitalisĂ©e pour une fracture du coude. Je me suis traĂźnĂ©e, en maugrĂ©ant, Ă  la cafĂ©tĂ©ria de l’hĂŽpital oĂč ma mĂšre m’attendait. Elle Ă©tait attablĂ©e avec une personne, dont je n’ai pas su dĂ©terminer s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. En tout cas, ma mĂšre avait l’air de bien s’entendre avec elle, et j’étais contente de la retrouver de bonne humeur . Je me suis assise, et Helena s’est prĂ©sentĂ©e sous le nom de «Hugo». Il Ă©tait Lillois et avait 36 ans. C’était bizarre: j’entendais une voix de femme, tout en voyant une carrure athlĂ©tique. J’étais troublĂ©e. Elles l’ont toutes les deux perçu et m’ont expliquĂ© la situation. Helena Ă©tait en cours de transformation. La raison de son sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital Ă©tait une double mastectomie . J’ai trouvĂ© sa franchise et son courage trĂšs revigorants. Finalement mon divorce dont je me plaignais Ă©tait un problĂšme trĂšs commun.
Helena/Hugo a fini par quitter l’hĂŽpital aprĂšs quelques jours, et nous avons continuĂ© Ă  nous voir. Je trouvais un soutien lumineux dans cette relation, que j’ai d’abord vĂ©cue comme une amitiĂ© fĂ©minine. Pourtant, au fil des semaines, je me surprenais Ă  rĂȘver d’Hugo. Nous vivions une vĂ©ritable communion d’ñme. Il prenait des hormones, mais avait dĂ©cidĂ© de ne pas subir de phalloplastie. C’est une opĂ©ration extrĂȘmement lourde et douloureuse. Elle implique de prĂ©lever des tendons et des muscles du bras pour constituer un pĂ©nis. Il arrive qu’elle provoque une paralysie au niveau de l’avant-bras. Le traitement hormonal, moins handicapant, nĂ©cessite tout mĂȘme 10 ans de prise de substances, modifie la voix, et complĂšte une ablation des ovaires et de l’utĂ©rus. Autant d’étapes qu’Hugo allait devoir enchaĂźner.
Un soir, nous dĂźnions tous les deux au restaurant, et je lui ai avouĂ© que je ressentais des sentiments Ă  son Ă©gard. J’avais du mal Ă  les qualifier, puisque j’étais attirĂ©e par sa part masculine, mĂȘme si objectivement j’avais en face de moi un ĂȘtre qui avait Ă©tĂ© une femme. Hugo, plein de bienveillance , a pensĂ© que j’étais simplement en train de tout mĂ©langer, parce que notre amitiĂ© m’apportait Ă©normĂ©ment de bien-ĂȘtre Ă  une pĂ©riode compliquĂ©e de ma vie. Nous sommes repartis chacun notre cĂŽtĂ© pour y rĂ©flĂ©chir. Mais l’évidence s’imposait jour aprĂšs jour: j’étais en train de tomber amoureuse de lui, d’une personne transgenre. Finalement, nous avons entamĂ© une relation. Les sentiments que nous partagions Ă©taient tellement forts, que je l’ai trĂšs vite prĂ©sentĂ© Ă  mes deux filles, ClĂ©mence 3 ans et Amandine 5 ans. La carrure d’Hugo ne laissait pas de doute aux enfants. En revanche, nous avons dĂ» expliquer un peu plus en dĂ©tail l’histoire Ă  mes parents. Nous avons organisĂ© un barbecue dans mon jardin, et contrairement Ă  mes craintes, l’annonce est passĂ©e facilement. Bizarrement, ils avaient eu plus de mal Ă  digĂ©rer mon divorce .
Les annĂ©es qui ont suivi ont Ă©tĂ© compliquĂ©es. Hugo traversait une pĂ©riode intermĂ©diaire au niveau hormonal. La transformation ne devient vraiment significative qu’au bout de plusieurs annĂ©es. Il n’était plus tout Ă  fait une femme, mais pas encore complĂštement un homme. Le regard des gens dans la rue Ă©tait parfois difficile Ă  soutenir. La question de la sexualitĂ© s’est bien entendu posĂ©e, et j’ai dĂ©couvert que le plaisir et la sensualitĂ© ne sont pas liĂ©s au sexe ou Ă  une morphologie figĂ©e: j’ai appris Ă  communier physiquement avec la peau, les lĂšvres, les mains et, Ă  l’occasion, des sex toys.
Les annĂ©es ont passĂ©, nous avons vĂ©cu en parfaite harmonie. Hugo Ă©tait mon Ăąme sƓur, ou mon Ăąme frĂšre. C’était mĂȘme lĂ  toute la beautĂ© de notre histoire. Un jour, alors qu’Amandine avait 15 ans, elle est tombĂ©e sur une boĂźte de vieilles photos . Ma fille n’a pas tout de suite compris que la femme sur les images Ă©tait son beau-pĂšre. Mais plus tard, le franc est tombĂ©. Elle a fait le lien entre toutes les petites incohĂ©rences qu’elle avait ressenties sans pouvoir mettre un nom dessus. Elle a mieux compris pourquoi Hugo Ă©tait si souvent «malade» en rentrant de l’hĂŽpital. Nous aurions probablement dĂ» en parler avant. Nous avons eu une explication avec mes filles. L’aĂźnĂ©e a passĂ© trois jours enfermĂ©e dans sa chambre. Elle ne voulait plus nous parler, elle Ă©tait vraiment choquĂ©e. Non pas, parce qu’Hugo Ă©tait transgenre, mais parce que nous n’avions pas partagĂ© une question d’identitĂ© si importante. En revanche, pour ClĂ©mence, ça a Ă©tĂ© un sujet d’excitation et de fiertĂ©.
Peu aprĂšs cet Ă©pisode, Hugo, qui travaillait comme brocanteur, a commencĂ© Ă  se faire draguer par une cliente. Ils ont commencĂ© Ă  s’envoyer des SMS ambigus . Nous Ă©tions si intimement liĂ©s lui et moi, que j’ai immĂ©diatement senti un dĂ©but de distance. J’ai fouillĂ©, j’ai trouvĂ©. La crise a Ă©tĂ© terrible. Je me sentais trahie, d’autant que pour construire notre couple, j’avais dĂ» surmonter pas mal d’épreuves: le soutenir, le soigner lorsqu’il Ă©tait malade, gĂ©rer ses angoisses et supporter le poids du regard des autres. Nous avons vĂ©cu cinq mois de flottement, au bord de la rupture. Hugo a clairement coupĂ© les ponts avec cette femme, et petit Ă  petit, comme n’importe quel couple qui rencontre des difficultĂ©s, nous avons continuĂ© notre chemin, entre confiance et reconstruction. Notre histoire qui dure depuis quinze ans est hors normes, mais pas exceptionnelle. On le sait peu mais les personnes transgenres sont de plus en plus nombreuses Ă  assumer qui elles sont, et Ă  partager des vies amoureuses. Nous savons que chaque jour ensemble est un jour de gagnĂ©, comme pour n’importe quel couple au monde.
Est-ce qu’Émilie serait homosexuelle sans l’assumer?
“Peut-ĂȘtre qu’Émilie est homosexuelle et que la rencontre avec Hugo lui donne l’opportunitĂ© de vivre son orientation de maniĂšre moins visible. Peut-ĂȘtre qu’elle est hĂ©tĂ©rosexuelle mais que la rencontre avec Hugo a Ă©tĂ© intense au point qu’elle ne veuille pas passer Ă  cĂŽtĂ© de cette relation. Peut-ĂȘtre enfin qu’Émilie a rencontrĂ© Hugo et que ces deux ĂȘtres, faits de chair, d’émotions, de dĂ©sirs et de rĂȘves se sont choisis sans se questionner au-delĂ .”
Comment peut-on ĂȘtre attirĂ©e par un corps de femme quand on aime la sexualitĂ© avec un homme?
“La sexualitĂ© n’est pas qu’une question de corps. C’est la personne dans sa globalitĂ© qui suscite cette attirance.”
Comment est-ce que les enfants gĂšrent l’ambiguĂŻtĂ© des genres?
“L’enfant a besoin qu’il y ait une cohĂ©rence entre ce qu’il ressent, ce qu’il pressent, ce qui lui est dit. Il est important de mettre des mots justes, vrais sur la situation vĂ©cue. De cette façon, il pourra mieux se questionner, digĂ©rer, intĂ©grer et oser interroger ses parents. Le dialogue honnĂȘte (sans ĂȘtre transparent) permettra d’éviter autant que possible les sensations de malaise, d’incomprĂ©hension, de non-dits, voire de ‘secret’.”
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TĂ©moignages


Mon histoire d’amour avec cette inconnue, rencontrĂ©e au dĂ©tour d’un piano





Mathilde Trg

30 juin 2020


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madmoizelle



TĂ©moignages



Mathilde a vĂ©cu une histoire d’amour avec une pianiste qui a mis de la musique dans sa vie. MalgrĂ© le rythme parfois saccadĂ©, parfois lent de cette relation, elle garde un souvenir poignant de ces quelques mois de partage.

Ha ... je n'aurais pas dĂ» mettre la musique de ce magicien des Ă©motions qu'est Einaudi ! (car je pleure ...)

C'est tellement beau, écrit avec passion et je trouve que personnellement ça donne foi en l'amour, et dans des relations solide et profonde !
Merci Mathilde pour ce tĂ©moignage tellement fort et Ă©mouvant ! Je ne pleure pas souvent mais la! Ça coule ❀

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Je n’ai pas eu beaucoup d’ histoires d’amour , de relations amoureuses, j’entends. L’amour, je l’ai vĂ©cu au quotidien, celui partagĂ© avec ma famille, avec mes proches, celui qui entoure comme une bulle rĂ©confortante.
Mais le couple est venu plus tard, pour moi. Je ne m’y intĂ©ressais pas vraiment. Je crois que, quelque part, j’ai toujours Ă©tĂ© en retard sur l’affectif.
Mais un jour, j’ai rencontrĂ© une pianiste. Et elle a, de ses doigts de fĂ©e, pris ma vie pour y mettre de sa musique, pour crĂ©er une harmonie dont je ne pensais pas qu’elle puisse exister .
C’est au cours d’une de mes nombreuses hospitalisations que je l’ai rencontrĂ©e. J’étais paumĂ©e, je venais d’arriver dans un service que je ne connaissais pas, qui bouleversait toutes mes habitudes .
Elle a Ă©tĂ© mon premier vrai beau souvenir de cette pĂ©riode , et je me rappelle encore dans les moindres dĂ©tails de la premiĂšre fois oĂč je l’ai vue.
J’errais dans les couloirs d’un service aux patients peu bavards, lorsque j’ai entendu les notes d’un piano flotter dans l’air jusqu’à mon oreille. Comme le serpent suit la flĂ»te, envoĂ»tĂ©e, j’ai suivi le son jusqu’à en trouver la provenance.
LĂ , une jeune fille, belle comme le rayon de soleil qui traverse les nuages d’une journĂ©e orageuse, jouait sur un clavier, une des seules distractions du lieu.
Je me suis assise en face d’elle, profitant de chaque son, chaque onde, chaque vibration – car tout son corps vibrait de sa musique. Nous avons Ă©changĂ© un regard, un sourire timide et pudique, mais poli, celui de deux inconnues qui se rencontrent, et pourtant semblent dĂ©jĂ  se connaĂźtre .
Je savais dĂ©jĂ  que j’allais l’aimer .
Il s’est passĂ© beaucoup de temps avant que nous nous mettions ensemble. Nous Ă©tions toutes deux dans des situations compliquĂ©es, que ce soit amoureuses ou personnelles.
Nous avons partagĂ© une histoire d’amitiĂ© trĂšs forte, que nous avons construite tout doucement, par des Ă©vĂ©nements, des attentions, des moments de partage qui nous ont rapprochĂ©es.
Nous avons Ă©galement pris l’habitude de nous Ă©crire des lettres . RĂ©guliĂšrement, nous nous donnions des nouvelles, non pas par texto, mais par courrier . Elle est venue me voir, plusieurs fois, Ă  l’hĂŽpital, alors qu’elle l’avait dĂ©jĂ  quittĂ©.
Petit Ă  petit, nous avons tissĂ© des liens incroyablement forts, car basĂ©s sur l’émotion et la comprĂ©hension mutuelle , uniquement.
Dans tout cela, la musique restait un Ă©lĂ©ment central. Elle a gravĂ© en moi l’ Oltremare de Ludovico Einaudi, que je ne peux, encore aujourd’hui, Ă©couter sans l’associer Ă  elle ni verser une larme.
Tu peux mettre la musique pour lire la suite ; moi je ne le ferai pas car je risque à nouveau de pleurer
Pendant mon hospitalisation, elle apprenait aussi un morceau qui me touchait particuliÚrement, The Heart Asks Pleasure First , issu de la bande originale du film La Leçon de Piano .
Elle me disait qu’elle m’inviterait chez elle, Ă  ma sortie, pour me le jouer, et quelque part, ça m’a aidĂ©e Ă  tenir .
Le temps a passĂ©, je ne suis pas allĂ©e chez elle lorsque j’ai quittĂ© l’hĂŽpital, mais nous avons continuĂ© Ă  nous Ă©crire. Petit Ă  petit, nous nous sommes aussi appelĂ©es, envoyĂ© des messages rĂ©guliĂšrement.
Nous nous sommes soutenues mutuellement dans les moments compliqués, le rythme de nos courriers a progressivement augmenté.
Et puis un jour, je me suis rendu compte que je l’aimais . Que je l’aimais de tout mon cƓur, que je voulais partager avec elle plus que l’amitiĂ© que nous avions construite, que je voulais qu’elle me joue The Heart Asks Pleasure First et l’ Oltremare jour et nuit, quitte Ă  pleurer d’émotion Ă  chaque note .
Peut‑ĂȘtre mĂȘme pour pleurer d’émotion Ă  chaque note.
AprĂšs avoir tergiversĂ© pendant plusieurs semaines, j’ai finalement osĂ© me dĂ©clarer . Je lui ai Ă©crit une longue lettre, que j’ai mis un temps fou Ă  rĂ©diger. Je ne parvenais pas Ă 
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