Un couple de matures qui n'ont rien perdu de la

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Si la passion diminue aprÚs quelques mois, le sexe reste un ciment pour bon nombre de couples. Mais peut-on vivre heureux à deux sans avoir de relations sexuelles ?























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L'amour dans le futur : ils vivent ensemble sans s'ĂȘtre rencontrĂ©s
Ce que j’aurais aimĂ© savoir avant ma premiĂšre fellation
LarguĂ©es pendant la grossesse : "Ça a Ă©tĂ© comme une gifle, j'Ă©tais enceinte de 5 mois"
Ils se détestaient, maintenant ils s'aiment profondément
Elles ont pris un amant (beaucoup) plus jeune
Pas peur de souffrir, elles ont renoncé à l'amour
Compatibilité amoureuse : y a t-il un secret pour bien s'entendre ?
Ces couples qui partagent (équitablement) les tùches ménagÚres
Quand l'ennui et la routine s'invitent dans la vie de couple
Pervers narcissique : comment sortir d'une relation toxique?
Faut-il ĂȘtre diffĂ©rents pour s’aimer longtemps ?

36 ans 2 enfants. mon conjoint 43 ans ne me dĂ©sire plus. la 2Ăšme grossesse s'est mal passĂ©e, accouchement particuliĂšrement pĂ©nible et douloureux et seule, il n'Ă©tait pas lĂ . je lui en veux de m'avoir mise de cĂŽtĂ© pendant cette grossesse et les mois qui ont suivi. c'est un bon pĂšre qui s'occupe beaucoup de ses enfants. son travail, stressant, lui prend le reste de son temps. nous n'avons plus aucune vie de couple. trop souvent quand j'Ă©tais en demande de rapport sexuel, il me disait non donc je n'ose mĂȘme plus. j'ai une trĂšs mauvaise image de moi, incapable sĂ©duire l'homme qui partage ma vie et qui me permet de voir mes enfants grandir. je souffre Ă©normĂ©ment de cette situation de "colocation avec parentalitĂ©". je ne veux/peux pas le quitter. je refuse de faire souffrir mes enfants. aussi, au lieu d'ĂȘtre une mĂšre au foyer malheureuse, je deviendrais une mĂšre cĂ©libataire malheureuse et je ne voie pas ça comme un progrĂšs. avoir un/des amant permettrait sans doute de calmer cette frustration mais ne rĂ©glerait pas nos problĂšmes et de toute façon je manquerais de temps pour ça. situation trĂšs douloureuse et dont je ne voie pas de solution.

Bjr. Suis marié avec ma femme depuis 5ans. Les 1Úre année c'était passionnant. On fait l'amour plusieurs fois par semaine. Depuis la naissance de nos 2ans, tout à changé. Ma femme a commencé à moins me solliciter au contraire de moi. J'ai mi sa sous le coude du faite que nous avons eux des enfts etc. Au fil du temps, elle faisait abstraction à notre couple et se concentrait plus aux enfants et à son travail. Et àu plis grand regret notre couple à prit un coup. Elle me trouve des excuses pour faire l'amour avec moi son marie. J'ai des idées d'allé voir ailleurs mais j'ai pas envie de faire souffrir nos enfants.
Elle devient insensible à faire l'amour avec moi son marie. Elle se renferme complÚtement malgré mes innovation à nous CHANGER d'ere parfois, exemple improvisé des soirée en amoureux etc. Mais hélas toujours le mm comportement.
Que faire?
Merci d'avance pr vos Ă©claircissements

Deux ans que je suis avec ma copine. La premiĂšre rencontre Ă©tait trĂšs sensuelle et puis trĂšs trĂšs vite elle a trouvĂ© des excuses a chaque fois que je la sollicitais, et c'Ă©tait toujours non, un non gentiment exprimĂ© mais un non quand mĂȘme. Je me suis fait une raison, je ne la sollicite plus du tout. Ça a Ă©tĂ© trĂšs frustrant, mais ça l'est de moins en moins, et tous les gestes de tendresse naturelle disparaissent. Le max c'est le bisou court sur la bouche, trĂšs court. Il n'y a aucune passion lĂ  dedans. C'est plus ma meilleure pote que a copine quelque part. Se marier ? Lol non, nous ne sommes pas un vraie couple Ă  mon avis. Et des enfants ? Super lol ! Je vois pas comment on risquerai d'en avoir. Je ne lui parlerai JAMAIS de sexe, d'ailleurs je n'en parle jamais en sa prĂ©sence et je reste indiffĂ©rent aux blagues osĂ©es.

Bonjour, si nos premiĂšres annĂ©es ont Ă©tĂ© sexe, j'ai rĂ©alisĂ© depuis que tout allait jusqu'Ă  notre premier enfant. Au second, on ne peut plus parler de fougue. Puis aprĂšs cette seconde naissance, l'amour au lit se rĂ©pĂ©tĂ©, elle toujours allongĂ©e sur le dos. Je la sentais, fous aprĂšs fois, moins entrain. Elle disait prĂ©fĂ©rer cette position et prĂ©textait des mals au dos. Mais je sentais qu elle me ressentait plus lrs choses comme avant. Puis, elle s est mise Ă  se laisser faire comme un pantin. Je lui ai fait part de ma part de ma dĂ©ception. Nous nous sommes fĂąchĂ©s. Elle m'a invitĂ© Ă  aller voir ailleurs en disant wu'elle n avait plus de passion pour moi, que cela faisait 20 ans que nous nous pratiquions. J en arrive Ă  souhaiter avoir ĂȘtre infidĂšle mais je tiens Ă  mes enfants et nr veux pas les perturbĂ©s, eux qui ont tant dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  travers le monde de par ma profession tres prenante. J ai l impression d ĂȘtre dans une impasse. J'ai besoin de l amour-sexe. Il me semble indosociable Ă  une vie de couple.

Pour ma part, c est ma femme qui ne veut plus. Une catastrophe. Je souffre. Reponds moi.

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Ce n’est pas forcĂ©ment une question d’ñge. Ni de durĂ©e du couple . Il en faut peu au dĂ©sir pour vaciller ou pour s’éteindre, quand bien mĂȘme l’amour dure, Ă  sa façon. Mais l’heure est au couple flamboyant, amoureux et sexuĂ©.
C'est alors les questions s’immiscent, troublant le duo : que sommes-nous devenus ? De vieux potes paisibles ? Un couple parental ? Comment ranimer l’étincelle ? Faut-il partir ? S’accrocher ? Et comment font les autres ? Pour certains, la mort du dĂ©sir sonne le glas du couple . D’autres arrivent Ă  faire avec, cahin-caha, certains mĂȘme parviennent Ă  trouver d’inavouables arrangements. Et puis il y a ceux qui attendent que le dĂ©sir renaisse de ses cendres. Confessions de trois femmes qui, toutes, aiment l’amour mais n’ont pas vraiment la mĂȘme conception du couple.
Tout d'abord, il y a Anne-Laure, 39 ans, en couple avec Paul depuis 22 ans. Ensemble, ils ont eu un enfant. Si au dĂ©part leur relation a commencĂ© de maniĂšre plutĂŽt brĂ»lante et charnelle, cela fait trois ans qu'ils ne se touchent plus. "Ce n’est pas comme ça que j’envisageais le couple. C’est venu peu Ă  peu, je ne saurais pas le dater", dĂ©bute-t-elle.
Evidemment, la naissance de Laura, leur fille, aprĂšs dĂ©jĂ  dix ans de relation a fait bougĂ© les lignes. "Disons qu’on s’est installĂ© dans le rĂŽle de papa et maman avec une facilitĂ© suspecte. Et qu’on n’en est plus sorti", raconte-t-elle, un peu blasĂ©e. Elle se souvient que l'Ă©vĂ©nement qui l'a fait cogiter au dĂ©part, fut une liaison, totalement inattendue et hyper-intense. "Ça a rallumĂ© en moi des choses endormies. Et m’a fait rĂ©aliser brutalement que je somnolais depuis des annĂ©es", dĂ©plore-t-elle alors. Et si cette relation adultĂšre s'est vite terminĂ©, depuis l'insatisfaction ne la quitte plus. De son cĂŽtĂ©, son mari ne semble pas trop subir cette situation. "On faisait l'amour une fois par mois peut-ĂȘtre, sans grande extase ni communion et j’ai l’impression que ça lui suffisait", raconte-t-elle. Et finalement cette liaison les a encore plus Ă©loignĂ©s l’un de l’autre. Jusqu’à ce qu'ils en arrive Ă  ne plus se toucher ni avoir le moindre Ă©lan l’un vers l’autre. 
"On n’a jamais mis de mots lĂ -dessus, et je ne vois vraiment pas comment on pourrait revenir en arriĂšre. Le pire, c’est qu’aujourd’hui on n’a mĂȘme plus de petits gestes de tendresse, je trouve ça trĂšs dur. Mais, en mĂȘme temps, Paul reste mon port d’attache. On ne se quitte pratiquement jamais, tout notre passĂ© nous lie, nos deux familles, notre fille
 Et il y a plein de choses sur lesquelles on fonctionne parfaitement ensemble, dans les habitudes, les rituels du quotidien . Plein de moments agrĂ©ables. On est une entreprise qui tourne. Mais il n’y a rien de romantique lĂ  dedans, pas de surprise", poursuit ainsi Anne-Laure, qui tente rĂ©guliĂšrement de se faire une raison. Mais la plupart du temps, elle en crĂšve. 
"Parfois, je me surprends Ă  rĂȘver qu’il arrive par-derriĂšre et me fait un bisou dans le cou", glisse-t-elle, rĂȘveuse. Avoir une sexualitĂ© chacun de leur cĂŽtĂ© sans pour autant se quitter ? Anne-Laure y a dĂ©jĂ  pensĂ©. Mais elle n'arrive pas Ă  se rĂ©soudre Ă  imaginer son mari dans les bras ou le lit d'une autre. Et finalement, lui non plus. De temps en temps, Anne-Laure se demande si elle aime encore Paul. Et si oui, comment ? Sont-ils encore un couple ? Toutes ces questions se bousculent sans qu'elle ne puisse y trouver de rĂ©ponse. "Peut-ĂȘtre que lorsque Laura volera de ses propres ailes je verrai les choses autrement. Pour le moment, je n’ai pas la moindre idĂ©e de la suite", souffle-t-elle. 
Vient alors le tour de Nicole, 36 ans, en couple avec Peter depuis prĂšs de 16 ans. La trentenaire est absolument formelle sur le sujet : Ă©videmment qu'un couple peut survivre sans sexe ! "Il m’a fallu des annĂ©es pour l’accepter, mais je trouve ça mĂȘme plutĂŽt confortable aujourd’hui", dĂ©bute-t-elle. Quand elle rencontre Peter, Ă  20 ans, elle se dit que ce n'est son aventure la plus torride, mais la premiĂšre qui lui donne des envies d’avenir. Du coup, les Ă©tapes "classiques" se sont enchaĂźnĂ©es trĂšs rapidement : emmĂ©nagement, mariage, enfants. 
Ces annĂ©es-lĂ  Ă©taient le firmament de leur couple, mais pas vraiment de leur vie sexuelle. "Nous avions de plus en plus de choses et de centres d’intĂ©rĂȘt en commun. Et de moins en moins d’urgence Ă  faire l’amour. C’est surtout lui, en fait, qui est devenu moins ardent, aprĂšs ma premiĂšre grossesse, deux ans plus tard", raconte la trentenaire. "Je n’avais pas vraiment le temps de me poser des questions : on a trouvĂ© un autre rythme, d’autres habitudes, confortables, et rien n’est jamais redevenu comme avant. L’arrivĂ©e du second enfant n’a rien arrangĂ©, ni le fait que Peter travaille de plus en plus, arrive parfois Ă  la maison alors que j’étais dĂ©jĂ  couchĂ©e
", poursuit-elle. 
Au dĂ©but, Nicole a assez mal vĂ©cu que son partenaire la dĂ©sire moins. "J’ai mĂȘme pensĂ© qu’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie. Mais, pour ĂȘtre honnĂȘte, moi aussi j’avais moins d’envies. J’adorais le voir devenir un homme important dans son boulot, un pĂšre qui fait la grosse voix ", dĂ©crit-elle. Sauf qu'elle le considĂ©rait de moins en moins en tant qu'amant. A cĂŽtĂ© de ça, elle avait besoin de son dĂ©sir et l'inaction de Peter crĂ©ait parfois des tensions. "Jusqu’à ma premiĂšre liaison : avec un homme dans la mĂȘme situation que moi, qui n’avait plus beaucoup de relations avec sa femme, mĂȘme s’il l’aimait encore, et me faisait comprendre, Ă  sa façon, ce que pouvait ressentir Peter. J’ai mis le holĂ  avant de tomber amoureuse , mais une porte s’était ouverte", poursuit alors la jeune femme. 
Depuis cette expĂ©rience, Nicole avoue avoir rĂ©guliĂšrement des amants. Souvent mariĂ©s eux-aussi et pĂšres de famille. "On a les mĂȘmes manques Ă  combler, et les mĂȘmes bonnes raisons de ne pas succomber. Avec eux je me sens belle, dĂ©sirable, femme. Et avec ma petite famille je suis moins hargneuse, moins en demande, je me sens Ă  ma place, en sĂ©curitĂ©, bien", confie-t-elle. Avec son mari, ils ont toujours des gestes tendres l'un envers l'autre, et tous les soirs ils s'endorment en cuillĂšres , l'un contre l'autre. "Il m’est arrivĂ© de me forcer un peu quand lui Ă©tait en demande, parce que ça me semblait anormal de ne plus faire l’amour. Puis ça s’est espacĂ©, et j’ai arrĂȘtĂ© de me demander si c’était normal ou pas
", continue Nicole. 
Cela fait plus de deux ans que Nicole et Peter n'ont plus fait l'amour. Et finalement, leur lien n'est pas lĂ . Est-ce que Peter a des liaisons ? Nicole n'en a aucune idĂ©e. Et de toute façon, elle ne veut pas savoir. Quant Ă  elle, elle sait au fond que sa double vie choque. Mais c'est ainsi qu'elle a trouvĂ© son Ă©quilibre, en se coupant en deux. "Je ne sais pas combien de temps tout ça peut durer : le plus longtemps possible, j’espĂšre. Car je suis convaincue que si je tombe amoureuse demain et que je recommence une histoire, au bout de quelque temps ce sera la mĂȘme impasse. DĂ©sirer la mĂȘme personne pendant vingt ans, c’est juste contre nature
 Avec Peter j’ai construit un Ă©difice auquel je tiens, beaucoup plus rĂ©sistant que la libido . Et plus rassurant", conclut-elle. 
Enfin, voici Anna, 42 ans, sĂ©parĂ©e aprĂšs quatorze ans de vie de couple, mĂšre de deux enfants. Pour elle, c'est catĂ©gorique : un couple ne peut pas survivre sans sexe. Et personne ne pourra la faire changer d'avis. D'abord parce qu'elle a payĂ© cher ce crĂ©do. Ensuite, parce qu'en rĂ©alitĂ© pour elle, c'est la notion de couple qui est foireuse. "Le couple c’est une construction sociale. Certes, on peut trĂšs bien ĂȘtre en couple et ne pas ou plus s’aimer, ĂȘtre en couple et ne plus faire l’amour. Je connais beaucoup de cas de ce genre autour de moi. Mais ce lien-lĂ , moi je n’en veux pas. Je n’ai pas besoin de bĂ©quille", lĂąche-t-elle, un peu irritĂ©e. Ce dont Anna a besoin, par dessus tout : c’est aimer et ĂȘtre aimĂ©e. Une relation amoureuse, indissociable de la relation sexuelle.
L'amour sans sexe, Anna y a renoncĂ© depuis longtemps : il y a sept ans, elle se sĂ©pare du pĂšre de ses enfants, avec qui elle vit pourtant "une histoire formidable" car elle considĂšre qu'ils sont devenus frĂšre et soeur. "Pourtant cet homme m’aimait vraiment, et moi aussi. On menait une vie agrĂ©able ensemble. Mais je ne voulais plus de cette vie. Lorsqu’il a compris que j’étais en train de partir, il Ă©tait prĂȘt Ă  tout : Ă  ce que j’aie ma chambre Ă  part , mes aventures
", se souvient-elle. Avant de poursuivre, "peut-ĂȘtre que si j’avais Ă©tĂ© vieille et rangĂ©e du sexe, ça aurait pu me convenir. C’était beaucoup trop tĂŽt, j’ai pris mes jambes Ă  mon cou. Quand j’y repense aujourd’hui, c’était comme une nouvelle naissance, mon passage Ă  l’ñge adulte."
A ses yeux, ces histoires d’amour sans Ă©moi reposent quelque chose de peut-ĂȘtre plus fondamental encore que le sexe. C’est pour ça qu’elles sont si douloureuses Ă  couper. "Moi, quand je suis partie j’ai eu l’impression de perdre d’un coup mon pĂšre, ma mĂšre, mon frĂšre, ma sƓur
 Je suis partie pour m’affranchir. Sans enjeu. J’ai refusĂ©, et je refuse encore", martĂšle-t-elle.  
Aujourd'hui, Anna est amoureuse. Et terrifiĂ©e par cette menace qui pĂšse sur son couple. "On s’aime et on se dĂ©sire depuis trois ans. Lui voudrait bien qu’on vive ensemble. Moi pas. En fait, ça flingue le sexe, la vie de couple. Ça mĂ©lange tout. Pour le moment je rĂ©siste, et ça se passe trĂšs bien comme ça. Si le dĂ©sir venait Ă  s’éteindre ce serait clairement la fin. Une relation douce, harmonieuse
 et asexuĂ©e ? On a des amis pour ça", conclut-elle. 
Marie Claire : Survivre sans sexe, cette problématique ne concerne-t-elle que les vieux couples ?
Sophie Cadalen 1 : Pas du tout. Car tout se joue trĂšs tĂŽt dans un couple, selon la façon dont il s’organise, et ce n’est pas toujours autour de la question sexuelle. J’entends beaucoup de jeunes gens pour qui l’engagement se dĂ©cide alors que, dĂšs le dĂ©part, le sexe n’est pas trĂšs important entre eux. Et ça ne veut pas dire, dans tous les cas, que ça ne va pas durer longtemps. Ils espĂšrent que ça va se dĂ©coincer un jour. Quelque chose manque Ă  l’appel, mais "ce n’est pas si grave", il y a " tellement d’autres choses qui vont si bien "
 Et, Ă  quelques dĂ©cennies de nous, effectivement, la question ne se serait mĂȘme pas posĂ©e. Sauf qu’aujourd’hui plane sur le couple la norme du sexe rĂ©gulier, Ă©panoui. Et certains se questionnent alors que jamais, en fait, le sexe n’a Ă©tĂ© entre eux le cƓur du sujet.
Marie Claire : A quelle condition un couple peut-il durer sans ça ?
Sophie Cadalen : Il y a donc d’abord ces couples pour qui cet aspect-lĂ  de la relation n’a jamais Ă©tĂ© important. Les deux peuvent dire : " Le sexe, non, c’est pas mon truc . " Ça reste plus difficile Ă  assumer pour les hommes, mais c’est un aveu qui se fait sur le divan. Un petit "coup" de temps en temps leur suffit. Et s’ils ne sont plus sollicitĂ©s, ils s’en passent. C’est plus frĂ©quent qu’on l’imagine
 L’autre grand cas de figure, c’est le duo « dominant-dominé » : l’un est en position de demande, l’autre se fait attendre, coupable de faire souffrir le premier. Cela fonctionne trĂšs bien sur un mode nĂ©vrotique, et ça peut durer toute une vie.
Marie Claire : Mais si l’absence de sexe devient vraiment une souffrance ?
Sophie Cadalen : Il faut s’interroger sur cette souffrance, de soi Ă  soi. Qu’est-ce qui me fait souffrir ? Parfois c’est juste la question de la norme. J’entends souvent, dans mon cabinet : " Mais le sexe, c’est quand mĂȘme le ciment du couple !" Ou : "Est-ce bien normal ? Est-ce logique que ça puisse tenir sans ça ? " Or, s’il y a bien un domaine oĂč il n’y a rien de normal ni d’obligĂ©, c’est celui du sexe et de l’amour. S’agit-il d’une souffrance narcissique : "Tu ne me dĂ©sires pas ? Tu ne me trouves pas belle ?" Or la vraie question c’est : " Est-ce que moi je te dĂ©sire ? Suis-je vraiment en manque de sexe ? Ou en manque de confiance en moi
"
Parfois, toute cette souffrance peut pousser le couple Ă  se construire autrement. Aller vers l’ailleurs. L’un s’éloigne, et ça rĂ©veille l’autre. Ou les deux ont des vies parallĂšles. Mais c’est rare : un couple peut s’organiser de cette maniĂšre si, dĂ©jĂ , c’était comme ça au dĂ©part, mĂȘme Ă  son insu. Il y a aussi la solution du clivage. C’est trĂšs compliquĂ© de gĂ©rer le sexe et l’amour, cela ne ’organise pas du tout de la mĂȘme maniĂšre. Certaines choisissent, pour tous les jours, un pĂ©pĂšre " nounours", alors qu’elles rĂȘvent de vie Ă©chevelĂ©e et de tornades sexuelles
 qu’elles peuvent finir par s’offrir dans une vie parallĂšle. Une façon de ranger les choses Ă  des endroits diffĂ©rents.
Marie Claire : Dans quels cas l’absence de sexe peut-elle faire exploser le couple ?
Sophie Cadalen : Si on est vraiment dans une pulsion sexuelle. Pour les couples qui se sont trouvĂ©s sur ce terrain-lĂ , la disparition du sexe peut faire apparaĂźtre des dysfonctionnements que la rĂ©conciliation sur l’oreiller occultait. Le sexe, c’est souvent le concentrĂ©, le rĂ©vĂ©lateur e beaucoup d’autres choses. C’est d’inconscient qu’il s’agit, pas de gymnastique ! MĂȘme pour les couples chez lesquels il n’y a " que ça " qui va, c’est loin d’ĂȘtre anodin. Cet attachement-lĂ  est extrĂȘmement puissant.
Marie Claire : Mais quand le couple survit, n’est-ce pas devenu une histoire de frùre et sƓur ?
Sophie Cadalen : Vous en connaissez beaucoup, des frĂšre et sƓur capables de vivre ensemble ? Non, il ne s’agit ni de frĂšre et sƓur, ni de colocataires qui ne partagent rien d’autre que le loyer. Ces couples, au contraire, ont en gĂ©nĂ©ral beaucoup de choses en commun. Une connivence, de la tendresse, des intĂ©rĂȘts intellectuels, des militantismes (quelque chose de trĂšs libidinal se joue
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