Un carnaval Brésilien très intense
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Un carnaval Brésilien très intense
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Hostelworld Blog | Publié le février 4, 2016 |
Mon nom est Caroline, je suis Brésilienne et je suis la community et content manager pour le marché brésilien chez Hostelworld à Londres. Aujourd’hui je vous emmène au carnaval de Rio, avec 7 conseils pour vivre le carnaval comme un Brésilien ! Le carnaval de Rio est la plus grande fête annuelle au Brésil (Rio est juste l’une des villes où il est célébré), il commence le vendredi après-midi et dure jusqu’au mercredi suivant. Il se fête dans les rues, les bars, les maisons, partout. Cette année, les festivités se dérouleront du 5 au 10 Février. Le carnaval de Rio peut être divisé en deux parties : la première partie se passe au Sambódromo (le lieu officiel où défilent les écoles de Samba sur leurs chars) et la seconde partie se déroule dans les rues. Il y a des fêtes partout, mais c’est dans les rues où l’action se déroule vraiment. Et par « action » je parle bien sûr des «Blocos de Carnaval » (Carnaval Blocks), qui est une banda de rue qui joue de la samba (ou tout autre type de musique populaire). Les blocos se promènent dans toute la ville, il y a des centaines ! A partir de 8 heures, tous les jours et durant les 5 jours de carnaval ! C’est tellement amusant et énergique. Suivez ces conseils et profitez du carnaval comme un carioca ! (Un carioca est quelqu’un qui est né à Rio, en passant).
Tout d’abord: que diriez-vous de prononcer « carnaval » comme un vrai carioca ? Au Brésil, nous écrivons carnaval, et disons CRHA-NAH-VAHU. Oui, il faut vraiment utiliser vos vibes latines pour faire chanter les voyelles ici. Répétez après moi : CRHA-NAH-VAU. CRHA-NAH-VAU. CARNAVAL. Vous l’avez ? Vous êtes presque bilingue maintenant. Bien joué !
C’est à vous de choisir si vous voulez avoir un costume complet ou simplement des paillettes et des ornements, comme les décorations de cheveux, des masques et des colliers de fleurs. La chose la plus importante c’est d’être à l’aise. Les grands costumes sont très lourds et tiennent chaud. Préférez les baskets même si vous avez envie de mettre des tongs : vous risquerez de les perdre et on vous marchera sûrement sur les pieds ! Prenez soin de vos pieds. Les fêtes de rue peuvent être très intense, les gens jettent leurs verres ou des bouteilles sur le sol. C’est vraiment facile de trouver des accessoires partout, il y a des vendeurs à chaque coin de rue. N’hésitez pas à acheter plus et de demander des réductions. Portez votre maillot de bain sous le costume. C’est utile pour se mouiller avec de l’eau (ou de la bière) quand vous avez trop chaud et pour sauter dans la mer pour se rafraîchir entre les blocos.
Cinq jours de fête non-stop, dès 9h du matin, c’est épuisant ! Si vous voulez profiter du carnaval de Rio jusqu’au dernier jour, vous devez rester en bonne santé. Mes conseils de pro sont : Boire de l’eau. Des tonnes ! C’est une erreur qu’on fait souvent ! Surtout quand vous êtes trop occupé à boire votre bière ou caipirinha. En plus ça vous évitera d’avoir une gueule de bois phénoménale. Même si vous ne buvez pas d’alcool, n’oubliez pas de boire de l’eau. La chaleur pourrait vous rendre malade et vous déshydrater. Mangez sainement : Je sais ! Les hamburgers et les hot-dogs sont les meilleurs, mais n’en abusez pas ! Vous êtes dans un pays tropical, avec des tonnes de fruits, de légumes et de jus de fruits. Profitez-en pour faire le plein de vitamines et ne pas être malade plus tard ! Pensez à la crème solaire ! En février, c’est l’été au Brésil, et le soleil tape fort ! Alors pour ne pas prendre de risque pensez à mettre de l’écran total plusieurs fois par jour.
Lorsque les « blocos » sont bondés, les vendeurs de bière peuvent manquer de bière rapidement. Mais si vous êtes à proximité du vendeur pendant toute la fête, vous pouvez: 1. Voir lorsque la bière est sur le point d’être en rupture et faire le plein avant que cela n’arrive. 2. Après avoir été un client fidèle pendant toute la journée, votre vendeur pourra faire un petit geste.
C’est assez facile de trouver un local pour vous aider et vous apprendre ! Et même si vous n’êtes pas un bon danseur, l’essentiel c’est de vous amuser ! Personne ne vous jugera, et honnêtement: il n’y a rien de mieux que la pratique pour se perfectionner !
Chaque année, les plus célèbres blocos sont de plus en plus encombré. Certaines personnes aiment ça, mais je pense que c’est être assez chaotique. Le bon côté est que les petits blocos sont à la hausse, en gardant le plaisir et l’authenticité d’une véritable fête de rue. Un vrai « Folia » (une personne qui est un pro du carnaval de Rio) Camila beol, du blog « Just found » nous a envoyé sa liste des meilleurs petits blocos qu’elle recommande cette année : – Multibloco (plus pop, funk carioca) – Toco-Xona (LGBT) – Carnaval Selvagem (hippie / musique afro) – Boi Tolo (samba classique) – Cachorro Cansado (samba traditionnelle) – Bloquete (Top Charts musique) – Cinebloco (film à thème) – Bagunça Meu Coreto (samba traditionnelle) – Agitoê (Axé / musique afro) – Cachorro Cansado (samba traditionnelle) C’est très bien de planifier celles auxquelles vous voulez assistez à l’avance. Il y a une application (en portugais) a appelé « Carnaval 2016 O Globo » avec toute l’information nécessaire sur les blocos : à quelle heure elles commencent, où, et quelle route les blocos emprunteront.
La règle est simple : prendre le moins de choses possible avec vous. Un peu d’argent, vos paiers (ou des copies sur vos téléphones), votre téléphone, un numéro de téléphone d’urgence, la clé et l’adresse auberge où vous dormez c’est tout ce qu’il faut. Et surtout faites-y attention ! Les sacs bananes ne sont pas très sexy, mais vraiment pratique dans ce cas-ci ! Et après avoir fait la fête, si vous voulez visiter Rio tranquillement, lisez notre guide de Rio en 3 jours ! Si vous avez d’autres conseils, partagez-les dans les commentaires ci-dessous ! Merci à Fotógrafos Foliões pour leurs incroyables photos du carnaval de Rio.
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Les Célébrations Carnavalesques de Sao Paulo Soyez prêt pour les prochaines célébrations à Sao Paulo.
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La Samba est une forme d'art riche et polyvalent que les gens ne se lassent pas d'écouter pour son rythme qui est aussi contagieux que la fièvre du Carnaval qui se propage chaque année dans Sao Paulo avant le mercredi des Cendres. Des chansons samba aux thèmes samba, le Carnaval se retrouve au centre de l'attention dans le monde du spectacle pendant une semaine. Le spectacle extravagant peut sembler frivole pour certains, mais il a en fait une certaine importance, car il constitue une force unificatrice pour ceux qui vivent dans les favelas, le berceau de la samba. L'attachement à la tradition qui ressort lors du Carnaval est la preuve de l'amour que les Brésiliens ont pour leur patrimoine. Et c'est un amour qu'ils affichent fièrement.
Comme la plupart des autres carnavals, le carnaval de Sao Paulo a ses racines afro-brésiliennes. Avec les années, les différents groupes ont prouvé leur créativité à travers les costumes et les thèmes généraux présentés. L'esprit de compétition qui accompagne souvent les parades de carnaval s'est emparé des écoles de samba locales qui donnent l'occasion au monde de profiter de spectacles grandioses.
Le Carnaval de Sao Paulo est très similaire à celui de Rio, avec une compétition principale qui a lieu dans une structure spéciale appelée aussi Sambadrome. Les écoles de samba qui défilent pour le titre de Champion disposent d'une association qui est la LIGASP ou Ligue Indépendante des Écoles de Samba de Sao Paulo. Les 13 écoles de samba qui se concurrencent dans le Sambadrome Anhembi pour le prestigieux titre de meilleure école samba, sont accompagnées de deux groupes d'afoxés qui représentent les racines afro-brésiliennes.
La plupart des danseuses des actuelles écoles de samba comme Gavioes da Fiel ont commencé comme pom-pom girls lors de matches de football dans les stades de Sao Paulo. Primeira Sao Paulo fut la première école de samba à être établie dans la ville en 1935. Pendant une décennie, la compétition entre un nombre très limité d'écoles se fit sous forme de petits tournois. Année après année, les groupes de samba augmentèrent en nombre et en taille jusqu'en 1950 où ils commencèrent à se concurrencer officiellement. Les groupes de samba comme Vai-Vai (Allez-Allez) et Camisa Verde e Branco devinrent des écoles de samba dans les années 1960. La première Parade mettant en vedette les écoles de samba eut lieu en 1968 sur l'avenue Sao Joao. Le Sambadrome Anhembi comme lieu où se déroule la grande compétition du Carnaval Des centaines de milliers de visiteurs se rendent chaque année à Sao Paulo pour y vivre le Carnaval, et pas seulement pour y faire la fête, mais aussi pour découvrir la véritable culture afro-brésilienne. Depuis 1991, le Sambadrome Anhembi est au centre des célébrations du carnaval de Sao Paulo. Le défilé met en avant les meilleures écoles de samba de la ville comme Gavioes da Fiel, Vai-Vai, Camisa Verde e Branco, Unidos do Peruche, et quelques autres encore. La compétition intègre deux groupes afoxés qui ont de fortes racines afro-brésiliennes. Les résidents de Sao Paulo sont activement impliqués dans la création des costumes et des chars qui sont fabriqués pour les défilés des écoles de samba, mais aussi dans les fêtes de rue qui ont lieu dans toute la ville. À la différence de ce qui se passe à Rio, les principaux jours du carnaval de Sao Paulo sont le vendredi et le samedi où les écoles de samba du groupe élite entrent en lice pour le titre prestigieux de Champion. Les gagnants de ce concours sont récompensés le mercredi des Cendres. Plus de 30.000 spectateurs sont portés par les images et les sons que les écoles de samba produisent dans le Sambadrome. Les prix pour les billets de parade sont variés. Les places les plus chères correspondent aux sièges des loges privées qui peuvent accueillir jusqu'à 25 personnes.
Le Sambadrome n'est pas le seul endroit pour vivre l'esprit du Carnaval. Les fêtes de rue commencent bien avant la semaine du Carnaval avec un certain nombre de parades de rue où l'excitation est intense. Les blocos populaires comprennent la "Banda do Trem Elétrico" et la 'Bantantã' qui rassemblent de grandes foules de fêtards sur leurs itinéraires de parade. Ceux qui n'aiment pas les fêtes où l'agitation est importante peuvent choisir les festivités des carnavals qui ont lieu dans les petites villes voisines de Sao Paulo. Les villages calmes et pittoresques se transforment aussi en une zone de fête tous les après-midi et chaque soir. Sao Luis do Paraitinga et Sorocaba sont des endroits populaires pour faire la fête à proximité de Sao Paulo.
Sao Paulo possède de nombreux restaurants et hôtels qui accueillent des bals carnavalesques comme le Bar Brahma et l'Avenida Club qui sont des zones de fête non-stop pendant les cinq nuits du Carnaval. Soyez averti que le Carnaval de Sao Paulo a de nombreux adeptes, et qu'il vous faut réserver votre forfait Carnaval bien à l'avance. Le Carnaval sera là avant même que vous vous en soyez aperçu.
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Publié
le 24/04/2022 à 12:30 , Mis à jour le 24/04/2022 à 12:30
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EN IMAGES - Endeuillés par la pandémie, les Brésiliens ont célébré avec exaltation, au cours de deux nuits magiques, le retour du «plus grand spectacle de la Terre» .
La samba et la fête, irrépressible, jusqu'au bout de la nuit. Le Carnaval de Rio a livré un spectacle aussi époustouflant que féerique ce week-end, au cours de deux soirées de magie et de liesse. Quelque 20.000 danseurs et percussionnistes des douze grandes écoles de samba brésilienne ont défilé avec ferveur, vendredi et samedi, devant près de 75.000 spectateurs qui se sont époumonés de joie dans les gradins du sambodrome de Rio de Janeiro. Le spectacle, grandiose, a renoué avec la tradition après une édition 2021 annulée en raison du Covid-19 . Une façon, aussi, d'exorciser deux ans de pandémie qui ont meurtri le Brésil .
Dès vendredi, le défilé monumental s'est élancé au coup d'envoi avec le cortège traditionnel de six premières écoles de samba. Musiciens endiablés, acrobates masqués et danseuses apprêtées ont arpenté pendant plus d'une heure, à pied ou depuis les élévations de leurs chars épatants, les 700 mètres du sambodrome dans une orgie de plumes et de dorures, de textiles moirés, de percussions frénétiques et de sarabandes enflammées. Une accumulation propre à faire oublier les plus de 660.000 morts brésiliens du Covid.
«Après toute cette tragédie, nous devons célébrer la vie , a déclaré vendredi à l'AFP Thelma Fonseca, sourire éclatant et costume de paillettes, danseuse de l'école Imperatriz. Cela fait deux ans que nous attendions ce carnaval. Nous sommes très heureux» . Il y a un an encore, le Covid faisait 3.000 morts par jour au Brésil, le pays le plus endeuillé au monde derrière les États-Unis , contre 100 aujourd'hui. À l’époque, le sambodrome de Rio avait même été reconverti en centre de vaccination. Le même site est, depuis, devenu un centre de catharsis collectif. Et de renaissance post-pandémie. L'école Unidos do Viradouro ne s'y est pas trompée, en choisissant pour thème le carnaval de 1919, organisé après la terrible grippe espagnole .
Même si le virus circule encore, Rio de Janeiro revit déjà. « Sans le carnaval, Rio ne serait pas Rio », exultait mercredi Eduardo Paes, le maire de l'imposante métropole aux plus de 6,7 millions d'habitants, en déclarant ouvert « le plus grand spectacle de la Terre ». Pour ceux qui vivent de la samba toute l'année, le fait de défiler à cette époque inhabituelle, deux mois après la date traditionnelle, est déjà une grande victoire. Et cela s'est ressenti jusqu'aux premières heures de la nuit de dimanche.
Samedi soir, dans un sambodrome encore une fois vibrant, l'école Paraiso do Tuiuti a ouvert le bal, au rythme entraînant des percussions et en rendant hommage à de grandes personnalités noires du monde entier, de Nelson Mandela à Barack Obama , en passant par RuPaul ou Beyoncé . En passant par Black Panther . Le superhéros a surgi comme un éclair d'un char aux couleurs du royaume fictif de Wakanda, grâce à un ingénieux système de poutres mécaniques, laissant les spectateurs éberlués.
«Ce qui m'a le plus motivé pour défiler ce soir, c'est ce thème qui met en valeur la population noire , a expliqué à l'AFP Camila Oliveira, une enseignante de 32 ans qui paradait pour la première fois. Le carnaval de Rio est fait par des personnes noires. Prendre part à cette fête, ça me permet d'affirmer mon identité ».
Comme pour les carnavals précédents, le politique n'a pas été occulté des cortèges festifs, avec de nombreuses références à la lutte antiraciste et aux racines africaines de la samba. C'était le cas dès vendredi, avec le défilé de l'école Salgueiro intitulé Résistance , en hommage au mouvement «Black Lives Matter» . Sur des chars somptueux, des danseurs costumés se sont déhanchés devant des pancartes déclamant : «La liberté vient des personnes noires», «Justice» ou encore «Inclusion» . Un des moments forts montrait, au sommet d'un char, l'inscription «racisme» sur une colonne en train d'être déboulonnée par des danseurs tirant sur des cordes. Une scène qui évoque les séquences qui s'étaient déroulées en 2020, avec des statues d'esclavagistes aux États-Unis ou au Royaume-Uni .
Sous le gouvernement de Jair Bolsonaro , «le racisme est plus humiliant, parce qu'il vient d'en haut» , a confié à l'AFP Claudia Nascimento, qui a défilé avec Salgueiro, en référence au président d'extrême droite connu pour ses saillies racistes. Huit des douze écoles devant se produire lors des deux nuits ont choisi de représenter la lutte antiraciste et les racines africaines de la samba.
Plus largement, le Carnaval est également l'occasion d'une expression politique intense, la plupart des écoles de samba participantes étant issues de favelas. Proche des évangéliques qui n'apprécient guère la débauche sensuelle du carnaval, le président Jair Bolsonaro n'aime pas la fête carioca. Et celle-ci le lui rend bien. Dans les travées, des spectateurs ont exhibé de grands tissus jaunes avec le portrait du président bâillonné au-dessus duquel on lisait «Fora!» ( «dehors!» ). « Le carnaval c'est une manifestation politique et antifasciste », a revendiqué Nairobi Coelho, une participante de 43 ans, administratrice dans le secteur pétrolier.
L'engagement coutumier n'a, comme d'habitude, en rien terni les réjouissances et le grand spectacle assuré au cours du week-end. Éléphants géants sur des chars majestueux, baobabs, et autre «dragon des mers» orangé aux ailes mécaniques ont ouvert la voie à des centaines de danseurs aux costumes chatoyants, aux corps plus ou moins dénudés et aux déhanchés sulfureux.
Deux défilés ont en outre été consacrés aux orixas, les divinités du candomblé, religion afro-brésilienne en proie à de nombreux préjugés de la part des églises néopentecôtistes qui soutiennent le président d'extrême droite Jair Bolsonaro. Le carnaval, qui représente toute la diversité de la société brésilienne, a aussi fait la part belle aux indigènes, gardiens de la sauvegarde de la forêt amazonienne , un des premiers remparts contre le réchauffement climatique.
L'Amazonie, qui regorge de richesses naturelles, comme le guarana, fruit aux nombreuses vertus nutritives et thérapeutiques, a notamment inspiré à Rio le défilé préparé l'école Unidos da Tijuca. Le sort de la forêt tropicale est également un sujet brûlant, alors que sa déforestation a atteint des niveaux records depuis l'élection de Jair Bolsonaro , favorable à l'exploitation minière et agricole des territoires réservés aux autochtones.
Au total, douze écoles de samba se disputent le titre de gran
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