Un bon glory hole

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«Glorious»: un acteur oscarisé, H.P. Lovecraft et un «glory hole»



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François Lévesque





21 juillet 2022




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film , horreur , Fantasia , cinéma américain


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Le film Glorious est le genre de productions dont on lit le résumé en s’exclamant : « Pardon ? ! » Il s’agit également du genre d’oeuvres qu’on peut seulement voir au festival Fantasia , qui bat son plein jusqu’au 3 août.
Huis clos à la fois horrifique, comique et cosmique, Glorious conte les mésaventures d’un jeune homme qui, devenu prisonnier d’une toilette de halte routière, doit communiquer avec un mystérieux inconnu à travers un « glory hole » (la fonction usuelle de « l’orifice à fellation » donne lieu à l’un des meilleurs gags du film). Excusez du peu : ce n’est nul autre que J.K. Simmons, lauréat d’un Oscar, qui prête sa voix audit inconnu. Devant pareille proposition, une entrevue avec la réalisatrice Rebekah McKendry s’imposait.
« Ça faisait environ trois semaines qu’on était plongés dans la pandémie, et mon mari [le coscénariste David “Dave” Ian McKendry] et moi avions un peu l’impression que c’était la fin du monde. Un de mes amis m’a alors envoyé ce scénario de Joshua Hull en me disant que c’était mon genre. Le concept était déjà là, avec ce type enfermé dans une toilette avec, dans la cabine voisine, une entité affirmant être un dieu », explique la cinéaste.
Au même moment, Rebekah McKendry et son conjoint discutaient des différentes manières dont ils pourraient s’y prendre pour non seulement intégrer du contenu philosophique à un prochain film, mais qui plus est en un contexte incongru.
« Nous venions de revoir pour la énième fois Repo Man [la comédie culte d’Alex Cox campée dans le milieu de la saisie de véhicules et truffée de réflexions philosophiques]. En parallèle, Dave et moi partageons un amour immodéré pour l’absurde. Or, dans cette première mouture de Glorious , il y avait tout ce potentiel-là. Avec un autre ami, Todd Rigney, Dave et moi avons donc retravaillé le scénario dans cette optique. Pensez Rhinocéros , d’Ionesco, ou En attendant Godot , de Beckett. Mais aux toilettes », confie Rebekah McKendry en éclatant de rire.
Pour le compte, les influences sont tout à fait discernables.
Une autre influence très nette est celle de H.P. Lovecraft . Dotée d’un nom quasi imprononçable caractéristique, cette divinité tapie dans les ténèbres au-delà du trou dans la cloison évoque, lorsqu’on l’aperçoit enfin, cette « effroyable race antique d’êtres venus d’une autre dimension ». Amas tentaculaire, l’improbable geôlier du protagoniste pourrait tout droit sortir de Color Out of Space ( La couleur tombée du ciel ).
« J’adore Lovecraft. Et son influence était déjà dans le scénario de Joshua au départ — c’est une des raisons pour lesquelles le projet m’a tant attirée. Lovecraft me fascine autant avec ses divinités cosmiques qu’aquatiques. Je ne disposais pas du budget pour tourner dans un immense réservoir, mais j’ai quand même voulu faire allusion, de façon subliminale, à ce volet aquatique : on entend, par exemple, toujours ce bruit d’égouttement. »
Lors d’une scène ahurissante, une averse soudaine dans les toilettes se révèle être une pluie de sang qui maintiendra le décor exigu dans un état mouillé et poisseux pour le reste du film.
Prénommé Wes, l’antihéros incarné par Ryan Kwanten (des séries True Blood et Them ) est visiblement perturbé lorsqu’on fait sa connaissance. C’est parce qu’il somnole au volant qu’il s’arrête dans la fameuse halte routière. De songes en cauchemars, puis en hallucinations, on comprend qu’il a laissé, abandonné ou fui une jeune femme, et que le souvenir de celle-ci le hante.
« Ces séquences oniriques ou cauchemardesques, c’est vraiment mon univers visuel. C’était aussi un moyen que nous avons trouvé pour sortir du huis clos sans le trahir. »
On a ainsi droit à une poignée de passages délirants, comme lorsque cet ourson en peluche auquel s’accroche Wes refait surface en format géant dans un songe fiévreux, avalant ce dernier dans une espèce d’énorme cavité vaginale.
« Ce moment était déterminant dans l’intrigue, et avec Dave, lors de la réécriture, nous nous demandions comment le rendre significatif sur le plan visuel autant que narratif. Spontanément, j’ai dit : “Il faudrait qu’on trouve le moyen de ‘cronenbergiser’ la scène.” Quand Cronenberg devient un verbe ! Je revoyais Videodrome et cette fente vaginale dans le ventre de James Woods où il insère une vidéocassette… L’ourson était déjà un élément utilisé par Wes pour se raccrocher au souvenir de son ex… C’est un exemple de la nature parfois associative et intuitive du processus. »
Il convient en outre de préciser qu’en dépit de l’élément de décor clé qui donne son titre au film, Glorious n’a rien de scabreux ni même de sexuel à proprement parler. Le film a d’autres ambitions, qu’il dévoile graduellement, à l’instar du passé de Wes.
« Si j’aime tant l’horreur, c’est entre autres parce que c’est un genre particulièrement propice à la formulation de commentaires en sous-texte. Invasion of the Body Snatchers [ L’invasion des profanateurs de sépultures , de Don Siegel, 1956] parlait du maccarthysme ? Godzilla [Ishirô Honda, 1954] parlait de la bombe atomique ? Absolument, mais en racontant une histoire ; en ayant l’air de parler de tout autre chose. Pour moi, le sujet de Glorious , le propos, c’est la misogynie. C’est cette peur que Wes a des femmes. C’est aussi cette peur qu’il a des autres hommes », résume Rebekah McKendry.
À cet égard, il est intéressant de relever que, malgré la teneur du récit, J.K. Simmons ne recourt jamais à des inflexions menaçantes ou lugubres dans sa performance vocale.
« C’est l’une des premières choses dont j’ai discuté avec J.K. Je tenais à ce qu’il demeure “sympathique”, “banal”, au point que ça en devienne insolite. Mais surtout parce que Wes, comme la plupart des gens, est socialement conditionné à répondre, à entretenir une conversation même s’il n’en a pas envie. Sauf que si son interlocuteur s’était montré inquiétant ou ouvertement bizarre, Wes — là encore comme la plupart des gens — aurait immédiatement foutu le camp plutôt que de subrepticement s’engluer comme il le fait. »
Justement, comment diantre la réalisatrice a-t-elle convaincu la vedette de Whiplash (Oscar du meilleur acteur de soutien) et de Being the Ricardos (nommé dans la même catégorie) de se joindre à semblable projet ?
« C’est assez incroyable. Une fois terminée la version finale du scénario, je l’ai envoyée à David Matthews, mon directeur photo habituel — et surtout un grand ami. L’idée était que nous nous confinions tous ensemble et que nous tournions le film. Après avoir lu le scénario, il m’a demandé s’il pouvait le montrer à J.K. Simmons, qui est un bon ami à lui et qui est, ai-je alors appris, passionné de Lovecraft et d’étrange. J’ai évidemment accepté. David m’est revenu moins de 48 heures plus tard en me disant que J.K. avait adoré. J’étais comme : “Tu me fucking niaises ! ?” Tout de suite après, J.K. m’a écrit pour me confirmer qu’il embarquait dans l’aventure. Je n’en reviens toujours pas. »
Après avoir vu le film, on a envie d’en dire autant, mais pas pour les mêmes raisons. C’est en l’occurrence un compliment.
Le film Glorious est présenté le 21 juillet à Fantasia et sortira sur la plateforme Shudder le 18 août.

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