Un Blanc avec un goût pour les Indiennes
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Un Blanc avec un goût pour les Indiennes
©Les Grappes, 2022, tous droits réservés
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération
L’air se rafraîchit légèrement, les 30 degrés sont désormais derrière nous. L’été nous quitte petit à petit…On se sent un peu triste d’ailleurs.
Mais chez Les Grappes, on a décidé de vous remonter le moral au plus vite grâce à de délicieux accords mets et vins !
Septembre est à la croisée des chemins entre l’été et l’automne. C’est pourquoi c’est une période idéale pour mixer les saveurs. En effet, les produits d’été sont en fin de saison, tandis que les produits d’automne commencent à pointer le bout de leurs nez. C’est le moment idéal pour tenter de nouvelles choses, comme découvrir nos vignerons récoltants qui sauront illuminer vos repas.
Plus le soleil s’éloigne, plus on va délaisser le rosé frais et fruité qui a su être le meilleur compagnon de l’été. La cuisine devient plus calorique pour combattre les températures qui se rafraîchissent. La viande se cuisine de préférence en sauce plutôt que grillée au barbecue. C’est pourquoi, nous conseillons des vins avec plus de corps que les vins légers d’été. Nous préférons des vins blancs davantage charpentés et gras, comme un Bourgogne, un Riesling ou un blanc du Rhône. Concernant les rouges, nous nous tournons vers des cuvées élégantes et bien structurées, comme un Médoc, un Bourgogne ou un Rhône.
En ce mois de septembre, les légumes d’été comme l’aubergine, la tomate, le concombre et la courgette vivent leurs derniers instants. Alors c’est le moment d’en profiter et de les associer avec les petits nouveaux de la saison : épinard, courges, blettes, brocolis, pommes de terre, champignons sauvages… Une telle association promet des plats colorés et haut en saveurs ! De plus, septembre c’est le temps des vendanges mais aussi de la chasse. Petit à petit, les gibiers à plumes et à poils vont s’inviter à votre table.
La ratatouille est le plat idéal pour cette période d’entre-deux. Véritable farandole de couleurs, elle apporte du soleil dans votre assiette tout en vous réchauffant le cœur. Alors pourquoi pas l’accompagner d’un vin issu de la même région ? Par exemple, la cuvée Tradition rouge 2016 du Domaine du Vallon des Glauges ! Romain Baehni et Lorraine Oddo nous offrent un rouge élégant aux arômes de fruits rouges soulignés d’une note épicée. Les tanins fins et souples s’associent parfaitement avec les légumes légèrement caramélisés de la ratatouille. Un Costières de Nîmes peut également faire l’affaire, comme la cuvée Vieilles Vignes 2017 du Château de Nages . Michel Gassier nous propose ici un rouge plein de gourmandises aux arômes de fruits rouges mûrs agrémentés d’une touche de réglisse.
Septembre c’est également le mois du gibier et des champignons . Nous vous proposons donc un gibier en sauce accompagnés de champignons sauvages comme des girolles ou des cèpes. Il s’agit là d’un plat plein de saveurs. En effet, la viande de gibier – appelée également viande noire – est plus forte en goût qu’une viande rouge (bœuf, agneau). Elle nécessite donc des vins rouges puissants et épicés, dits “vins de chasse”. En Vallée du Rhône, nous avons sélectionné le Cote Rôtie Lieu-dît « Montmain » 2017 du Domaine Ferraton Père et Fils . Pour accompagner un magret de canard c’est idéal ! En Bourgogne, le Gevrey-Chambertin 1er cru La Combe aux Moines 2017 de la Maison Pierre Brisset est une très belle option pour révéler les saveurs puissantes d’un gibier tel que le chevreuil ! Dans la région du Sud-Ouest, le Madiran 2015 Vignobles Brumont des Châteaux Montus et Bouscassé , à la fois épicé et suave, se marie idéalement avec un tel plat plein de saveurs des sous-bois.
Le temps est également au risotto aux cèpes parsemé de parmesan . Que ce soit un rouge ou un blanc, les saveurs de ce plat s’accorde avec le Pinot Noir et le Chardonnay de Bourgogne. Pour assurer la plus belle explosion de saveurs, un vin rouge sec et vif (pour s’équilibrer finement avec le gras du risotto) est conseillé. Nous optons donc pour un Bourgogne, notamment pour le Chambolle-Musigny 2017 de la Maison Pierre Brisset .
A cette heure-ci, nous pouvons encore un peu profiter des derniers fromages d’été, notamment les italiens (la mozzarella, la ricotta et le parmesan). Mais intéressons-nous aux petits nouveaux qui arrivent sur le marché : les fromages à pâte persillée (bleus, roquefort…) et ceux à pâte molle et croûte fleurie (bries, camembert) ou croûte lavée (époisse, livarot, trou du cru, mont d’or…).
Pour un fromage à pâte persillée comme le roquefort, les vins blancs moelleux créent un mariage de saveurs fantastique. Si vous n’avez jamais testé, c’est le moment ! En effet, la moisissure du fromage associée à la pourriture noble – dont est issue le moelleux – s’accordent merveilleusement bien. Par exemple, le Loupiac Annie Darras 2016 du Château de Cranne offre un mariage réussi avec un fromage à pâte persillée comme le roquefort. Le sucré du vin vient adoucir et sublimer le caractère de ce type de fromage.
Pour un fromage à pâte molle et croûte fleurie de type brie ou camembert, osez les bulles ! Par exemple le Champagne Brut Réserve d’Olivier et Laetitia Marteaux s’associe idéalement avec. Son acidité vient trancher le gras du fromage. Le tanin du vin rouge n’est pas idéal avec l’âcreté de la croûte fleurie.
Pour un fromage à pâte molle et croûte lavée comme l’époisse, autant rester dans la région de Bourgogne. En effet, un Meursault “Les Pellans” 2018 du Domaine d’Ardhuy s’accordera magnifiquement bien avec un tel fromage !
En septembre, c’est la saison des mirabelles, des figues et des prunes : l’occasion de faire de bonnes tartes et autres desserts fruités ! Ces derniers peuvent être pimpés de jolies noisettes, noix ou châtaignes.
Pour une tarte aux mirabelles , la dominante florale du Muscat Beaumes de Venise 2016 du domaine Rocher des Dames s’accordera bien avec le sucre fruité de ce dessert.
Pour changer un peu des tartes, nous avons pensé à des figues rôties au miel et parfumées au romarin . Ce délicieux dessert trouvera un compagnon idéal avec le Grenat rouge du Domaine Grand Guilhem (rivesaltes).
Pour finir sur une touche délicatement chocolatée, un gâteau au chocolat et aux noisettes semble s’imposer ! Alors évidemment nous vous conseillons un Banyuls du Roussillon, comme la cuvée Banyuls Robert Pagès du Domaine Madeloc .
Accueil apéros Chou blanc à l’indienne
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il s'agit d'un quart de chou blanc, soit environ 370g
1 cs
huile d'arachide
1 gousse
ail
1 cs
coriandre
1 cc
graines de moutarde
1 cc
graines de fenouil
1 cc
graines de cumin
1 cc
gingembre en poudre
à adapter selon le goût et la puissance du piment utilisé
11 Commentaires
Nabila
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Franchement ce plat est hyper léger, épicé, gourmand et fondant. L’idée de cette recette de chou blanc à l’indienne m’était venue suite à de nombreuses discussions de gourmandes avec ma très chère copine Marie, spécialiste de la cuisine du sud de l’Inde. Ce plat vegan est hyper simple. Le chou blanc à l’indienne est aussi un plat sain et m’a permis de découvrir le chou autrement grâce aux épices et sa cuisson douce de cette recette.
Râper le chou finement à l'aide d'une mandoline.
Verser l'huile dans une cocotte à fonds épais et porter à feu moyen.
Ajouter les épices et cuire pendant 2 à 3 mn.
Incorporer le chou râpé, porter à feu doux et verser 1 cuillère à soupe d'eau.
Couvrir et cuire doucement pendant 20 à 25mn.
Rectifier l'assaisonnement.
Servir avec de la coriandre fraîchement hachée.
Auteur, blogueuse, influenceuse culinaire, et geekette de la cuisine, je partage avec vous ma passion de la cuisine, mes recettes, mes petites astuces au travers mon site Simple & Gourmand.
Le partage, la gourmandise, les amis, la famille, les passions, c'est tout mon bonheur ;)
Ça donne envie, en plus avec les épices c'est encore plus tentant
Recette testée ! Très bon ça change des autres recettes de chou. J ai fait qq ajustements avec les épices, ça manquait de puissance a mon goût.
Oh génial ma belle, je suis ravie que cela t'ait plu 🙂
Bonjour. Je confirme qu'il faut davantage d'épices – en quantité et variété – pour que ce soit vraiment "à l'indienne". Le chou blanc cuit, c'est plutôt fade. Il faut forcer sur les épices et j'ai mis en plus : curry et curcuma. J'ai remplacé le gingembre en poudre par du gingembre râpé. J'aurais mis de la cardamome si j'en avais encore eue. Et pour les quantités, j'ai versé directement dans le chou, en goûtant régulièrement et c'était bien plus qu'une cuillère à café pour chaque.
J'avais du chou blanc et je ne savais pas quoi en faire. Cherchant des recettes autres que sur les sites "grand public" comme M****ton ou autres, je suis tombée sur votre recette qui m'a de suite plu.
Je n'avais pas tous les épices donc j'y mis pour un petit chou blanc (environ 800g)
– 5 càs d'huile d'arachide
– 2 càs de moutarde forte
– 2 càc gingembre
– 2 càc piment doux fumé
– 1 càc pili pili
– 2 càc curcuma
– 2 càc coriandre en poudre
– 2 càc cumin en graines
– 5 carottes râpées
– une grosse poignée de raisins secs
– un verre d'eau
Et mon dieu, qu'est ce que je me suis régalée ! Merci pour l'inspiration 🙂
Génial! Merci Pauline pour ce retour et ravie que tu te sois régalée 🙂
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0,25
chou blanc
il s'agit d'un quart de chou blanc, soit environ 370g
1 cs
huile d'arachide
1 gousse
ail
1 cs
coriandre
1 cc
graines de moutarde
1 cc
graines de fenouil
1 cc
graines de cumin
1 cc
gingembre en poudre
1 cs
piment en poudre
à adapter selon le goût et la puissance du piment utilisé
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Dans une grande pièce sombre, assises en cercle, des petites filles jouent sagement, sous un large ventilateur fixé au plafond. Il est 5 heures de l’après-midi et la plage est à deux pas, mais pour elles, pas question de sortir jouer dehors, leurs mamans veillent ! Sont-elles malades ? Non. Il leur est formellement interdit de jouer dehors de peur… qu’elles ne bronzent !
Car en Inde, ce n’est pas l’habit qui fait le moine mais bien la couleur de la peau ! Ici, la moindre nuance de ton est observée, commentée et jugée. A un tel point qu’en bengali, par exemple, il existe plus d’une vingtaine de mots pour décrire l’échiquier des couleurs de la peau, entre beige clair et brun foncé : ‘très clair’, ‘clair pâle’, ‘clair rosé’, ‘teint couleur de blé’, ‘teint clair brillant et éclatant’, ‘teint hâlé’ jusqu’au ‘sombre lustré’ et au terrible ‘noir brillant de la nuit’. Car plus la peau sera claire et plus la personne sera valorisée.
Le débat s’engage avec les mamans autour d’une tasse de thé. « Elle est jolie mais tellement sombre ! » Voilà le leitmotiv que Lekshmi a entendu toute son adolescence. « Pour moi, j’avais intégré et accepté le fait que j’étais moins intéressante qu’une petite fille à la peau plus claire. Je n’étais jamais placée devant pour les spectacles de l’école, jamais prise en photo. C’était comme ça. » Lorsque ses parents lui ont cherché un fiancé, un prétendant n’a pas hésité à demander une forte somme d’argent en guise de compensation pour cette couleur de peau jugée trop brune. « Heureusement, mes parents ont refusé, mais ce fut une vraie humiliation. »
« Ton fils est né avec la peau claire et maintenant il est sombre, qu’as-tu fait ? » Récemment, Reshmi a dû subir le courroux de sa mère qui lui reprochait la couleur prise par son fils.
Les exemples s’accumulent dans une ambiance de plus en plus poignante. Pryia, les larmes aux yeux, décrit comment les infirmières lui ont présenté son bébé avec dédain le jour même de sa naissance : « C’est une fille et elle est sombre » … Double malheur en quelque sorte. Elle explique comment sa propre famille se comporte de manière totalement différente avec ses deux filles sous le prétexte que l’une à la peau claire et pas l’autre. « C’est totalement injuste et révoltant mais c’est la réalité. Maintenant, mon aînée se moque même de ma cadette (celle à la peau plus sombre) et je suis la seule à la gronder. »
Pour T.K. Oommen, professeur de sociologie à l’université Jawaharlal Nehru, cité par un journaliste canadien : « La croyance populaire veut que si vous avez la peau claire vous appartenez à une caste supérieure. Les Aryens venus d’Asie centrale puis les colons portugais, français et britanniques ont dû contribuer à cette perception négative de la peau foncée. »
Aussi la couleur foncée est communément associée à un statut social inférieur ou à un signe de pauvreté. Comme les nobles dames européennes du 19 ème siècle au « teint de porcelaine », lorsqu’elles se voient obligées de faire quelques pas à l’extérieur, les Indiennes du sud, dont le corps est déjà bien caché sous les mètres de tissu de leurs saris ou de leur salwar kameez (ensemble composé d’une tunique longue, pantalon et long châle), se protègent des rayons du soleil sous de larges parapluies.
Beaucoup de chercheurs remarquent que cette tendance s’est accentuée avec l’occidentalisation de la société indienne et l’arrivée en masse sur le marché de produits blanchissants promus à grands renforts de publicités au
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