Trois ne sont pas assez

Trois ne sont pas assez




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Trois ne sont pas assez


Santé
Biodiversité : les trois quarts des aires protégées ne sont pas assez efficaces





Dépression post-partum : un entretien postnatal précoce est désormais obligatoire





Ménopause : des parlementaires britanniques enfilent des gilets simulant des bouffées de chaleur





Troubles de l’odorat : quels sont les aliments à privilégier pour retrouver le plaisir de manger ?





Cancer de la prostate : cette découverte qui pourrait révolutionner la recherche





Méningite: sa fille de 7 mois a dû être amputée





Coma, fauteuil roulant… Jean-Luc Reichmann se confie sur son accident





« Ma vie est cauchemardesque »: les confidences de Françoise Hardy sur sa santé





Ne consommez pas ces pots de confiture à la fraise !





Les politiques vivraient généralement plus longtemps que la population générale





Vitamines et minéraux en compléments : des experts américains les déconseillent





IVG en France : plus de 400 avocats appellent à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution





A 48 ans, un motard s’est rompu le testicule après avoir perdu le contrôle de sa moto



Vous aimez nos contenus
Vous pouvez vous inscrire sur notre newsletter pour être avertis lorsque de nouveaux articles sont ajoutés ou mises à jour!
© Copyright 2022, Tous droits réservés | Unsujet
Par manque de moyens et de personnels, la plupart des différents statuts de protection des zones remarquables pour leur biodiversité ne remplissent pas leur rôle, affirme la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. La France ne fait pas exception à la règle.
Un traquet motteux (passereau) dans la réserve naturelle de Chastreix-Sancy (Auvergne)
« Les aires protégées peuvent-elles sauver la biodiversité ? ». C’est la question que s’est posée la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) le 3 novembre 2020 à l’occasion de ses journées annuelles. Et la réponse est plus que mitigée. « Moins d’un quart des aires protégées dans le monde ont des ressources suffisantes pour assurer une protection des espèces et des habitats efficaces, a asséné d’emblée Jean-François Silvain, le président de la FRB. 4% des oiseaux, 8% des amphibiens et 9% des mammifères vivent dans ces zones » . Alors que 84% de la surface terrestre subit des pressions humaines plus ou moins prononcées, la part dévolue à la nature ne cesse de s’amoindrir malgré les engagements répétés des Etats. « Ainsi, entre 1892 et 2018, 73 pays ont changé le statut de régions auparavant classées pour leur patrimoine naturel soit 520.000 km² qui ont perdu leur protection », dénonce Jean-François Silvain.
Pourtant, depuis l’adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en 1992 à Rio de Janeiro, la nature fait partie intégrante de la diplomatie internationale. En 2010 à Nagoya (Japon), les 195 Etats membres de l’ONU se sont donnés pour objectif d’atteindre 17% de zones terrestres sous statut de conservation et 10% des zones marines côtières. A côté de sa « liste rouge » des espèces menacées », l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) établit une « liste verte » des aires protégées qui couvrait en 2018 15% de la surface continentale et 7,5% des océans.
Ce pourrait être considéré comme un succès. C’est un résultat en trompe-l’œil. Outre le manque de moyens et de volonté politique à faire respecter les règlements, les aires protégées ne recoupent pas les zones les plus riches en espèces animales et végétales, ne détaillent pas précisément ce que peut ou ne peut pas y faire l’Homme, et surtout manquent cruellement d’une définition consensuelle. Selon l’UICN, une aire protégée est « un espace géographique clairement défini, reconnu, spécialisé et géré par des moyens légaux ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme de la nature et des services écosystémiques et valeurs culturelles qui y sont associés » . Mais l’UICN n’est pas l’ONU. « Il n’y a pas actuellement de consensus international sur ce qu’est réellement une aire protégée » , déplore Yann Wehrling, ambassadeur « biodiversité » du gouvernement français.
L’UICN a cependant établit un classement en six catégories de préservation, de la réserve intégrale où la présence de l’Homme est strictement contrôlée à la gestion de territoires visant à un usage durable des ressources qui correspond à ce que sont aujourd’hui les parcs naturels régionaux français. « A part la réserve intégrale, toutes ces catégories acceptent des activités humaines mais avec un encadrement plus ou moins contraignant » , rappelle Isabelle Arpin, sociologue à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Il ne s’agit donc pas de « mettre la nature sous cloche » mais « faire en sorte que sur ces territoires aucune action ne se fasse au détriment de la nature » , poursuit Isabelle Arpin.
La crainte que la protection ne soit un frein à l’accès aux ressources convoitées modèle les limites des zones protégées et diminue leur efficacité à protéger les espèces et les paysages. C’est bien pour cela que nombre de réserves ne le sont que sur le papier et que tant d’autres ne sont créées comme alibi que là où les conflits potentiels sont plus faibles. « De nombreuses aires protégées sont situées sur des pentes inexploitables, des lieux inaccessibles, des zones lointaines sans qu’on se soucie s’il y a un intérêt écologique à les classer » , reconnaît Ana Rodrigues, chercheuse au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE- CNRS).
La France ne fait pas exception à la règle. Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE) s’est penché sur la surface, la répartition et le degré de protection des aires protégées de la métropole et des départements et territoires d’outremer. Sur le papier, la France a déjà atteint l’objectif de 30% de zones sous statut que la communauté internationale doit fixer pour 2030 lors de la prochaine négociation sur la biodiversité en 2021 en Chine. « Dans la réalité, 1,7% de ces zones sont sous protection intégrale ou forte , révèle Joachim Claudet, chercheur au CRIOBE. Nous sommes très loin des 10% de protection forte qui devraient être adoptées en Chine » .
La Méditerranée est un cas d’école. Sur le papier, 60% de cette bordure maritime française est en zone protégée. Dans la réalité, seulement 0,23% des aires marines bénéficient d’une protection effective avec surveillance des activités et sanctions pour les contrevenants. Au niveau de l’outremer, 97,4% des zones marines en protection intégrale sont situées dans les mers australes autour des îles Kerguelen et dans le nord de la Nouvelle-Calédonie. Là, où il y a peu de monde. Les chercheurs réunis le 3 novembre par la FRB plaident donc pour un changement complet d’approche qui impose de faire prendre conscience que la nature « doit être considérée comme essentielle pour le maintien de la vie sur Terre telle que nous la connaissons et donc pour notre propre existence » , pose Isabelle Arpin.
La France est actuellement en cours d’examen de sa stratégie nationale pour la biodiversité pour la prochaine décennie qui doit paraître début 2021. « Pour être efficace et stopper l’extinction des espèces cette fois-ci, les aires protégées ne suffiront pas, assène François Gauthier, directeur à l’Office français de la biodiversité. Il faut que la protection de la nature soit prise en compte par les politiques sectorielles comme la PAC pour l’agriculture, par les politiques territoriales d’infrastructure et d’urbanisation, et par les politiques fiscales qui incitent aujourd’hui à l’artificialisation des zones naturelles » . Ce que François Sarrazin, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et président du conseil scientifique de la FRB résume ainsi : « Il faut passer du « pourquoi protéger ? » au « pourquoi détruire ? »
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

Accueil 8 novembre 2020 Biodiversité : les trois quarts des espaces ne sont pas assez efficaces
En raison du manque de ressources et de personnel, le maximum des autres statuts de couverture des espaces remarquables pour leur biodiversité remplissent leur fonction, dit la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. La France ne fait pas exception.
Un traquet coincé (passant dans le parc naturel de Chastreix-Sancy (Auvergne)
« Les espaces protégés peuvent-ils sauver la biodiversité ? » C’est la consultation qui a été faite par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) le 3 novembre 2020 dans ses journées annuelles. Et la réponse est plus que mitigée : « Moins d’un quart des espaces protégés dans le monde disposent de ressources suffisantes pour assurer une couverture efficace des espèces et des habitats », a déclaré Jean-Fransois Silvain, président de frb. 4 % des oiseaux, 8 % des amphibiens et 9 % des mammifères vivent dans ces espaces. Alors que 84 % de la surface de la Terre est soumise à une pression humaine plus ou moins prononcée, le pourcentage de retour à la nature continue de diminuer malgré les engagements répétés des États. « Ainsi, entre 1892 et 2018, 73 pays ont remplacé le prestige des régions classées par le passé par leur patrimoine herbier, soit 520. 000 km2 qui ont perdu leur couverture », a déclaré François Silvain.
Toutefois, depuis l’adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en 1992 à Rio de Janeiro, la nature fait partie intégrante de la diplomatie extérieure. En 2010, à Nagoya, au Japon, les 195 États membres des Nations Unies se sont fixé comme objectif d’atteindre 17 % des terres soumises à un prestige de conservation et 10 % des espaces marins côtiers. En plus de sa « liste rouge » des espèces menacées, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) établit une « liste verte » d’espaces couvrant 15% de la zone continentale et 7,5% des océans en 2018.
Il peut être considéré comme un succès. C’est un résultat en trompe-l’œil. En plus du manque de ressources et de volonté politique d’appliquer les règlements, les espaces protégés ne se croisent pas avec les espaces les plus riches des espèces animales et végétales, ils ne détaillent pas exactement ce que l’homme peut ou ne peut pas y faire. et, surtout, ils manquent profondément d’une définition consensuelle. Selon l’UICN, un domaine protégé est « n domaine géographique clairement défini, reconnu, spécialisé et contrôlé par des moyens légaux ou d’autres moyens efficaces, destinés à assurer la conservation à long terme de la nature et des installations de l’écosystème et des valeurs culturelles connexes ». Mais l’UICN n’est pas l’ONU. Dernièrement, il n’y a pas de consensus étranger sur ce qui est un domaine protégé », a déclaré Yann Wehrling, « ambassadeur de la biodiversité » du gouvernement Français.
Cependant, l’UICN a établi une classification en six catégories de préservation, de la réserve complète où la présence de guy est strictement contrôlée au contrôle des territoires orientés vers l’utilisation durable des ressources qui correspond à ce qui est maintenant Français parcs régionaux d’herbe. Outre la réserve globale, toutes ces catégories sont façonnées par des activités écrasantes mais avec un cadre plus ou moins restrictif », rappelle Isabelle Arpin, sociologue à l’Institut national de recherche agronomique, alimentaire et environnementale (Inrae). Il n’est pas consulta. de de « mettre la nature sous une cloche » mais « pour que dans ces territoires aucune action ne soit prise par nature », poursuit Isabelle Arpin.
La préoccupation que la couverture est un obstacle à l’accès aux ressources convoitées modèles les barrières des espaces et diminue leur efficacité dans les espèces protégées et les paysages, c’est pourquoi de nombreuses réserves ne sont que sur le papier et tant d’autres sont créés comme un alibi que lorsque les conflits potentiels sont « Beaucoup d’espaces sont placés sur des pentes inutilisables , des lieux inaccessibles, des espaces éloignés sans souci s’il y a un intérêt écologique à les classer « , admet Ana Rodrigues, chercheuse au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS).
La France ne fait pas exception. Les Centers for Research and Environmental Observatory of the Islands (CRIOBE) ont examiné la superficie, la répartition et le degré de couverture des espaces de la ville ainsi que des départements et territoires à l’étranger. Sur le papier, la France a déjà atteint l’objectif de 30% des espaces prestigieux que le réseau étranger devra fixer pour 2030 lors de la prochaine négociation sur la biodiversité en Chine en 2021. « En fait, 1,7 % de ces places sont couvertes ou bien », explique Joachim Claudet, chercheur au CRIOBE. la couverture solide des 10% qui mérite d’être suivie en Chine.
La Méditerranée est un cas où les écoles sont. Sur le papier, 60 % de cette frontière maritime Français se trouve dans une région, en réalité seulement 0,23 % des espaces marins bénéficient d’une couverture efficace avec surveillance des activités et des conséquences pour les délinquants. les mers du sud autour des îles Kerguelen et dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, où il ya peu de gens. Les chercheurs accumulés le 3 novembre par l’intermédiaire de la FRB préconisent donc une substitution complète de la technique qui nécessite de sensibiliser la population au fait que la nature « devrait être considérée comme essentielle au maintien de la vie sur Terre telle que nous la connaissons et, par conséquent, pour la nôtre. existence », soulève Isabelle Arpin.
La France est en train de revoir sa stratégie nationale en matière de biodiversité pour la prochaine décennie, qui sera publiée début 2021. « Pour être efficaces et prévenir l’extinction des espèces cette fois, les espaces ne suffiront pas », a déclaré François Gauthier, directeur de l’Office de la biodiversité Français. La couverture de la nature devrait être prise en compte par des politiques sectorielles telles que la PAC pour l’agriculture, par le biais d’infrastructures territoriales et de politiques d’urbanisation, et par des politiques fiscales qui inspirent aujourd’hui l’artificialisation des espaces à base de plantes. « Qu’est-ce que François Sarrazin, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et président du conseil clinique de la FRB, résume: « Nous devrons passer à autre chose » pourquoi protéger?« pour « pourquoi détruire? »
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
Copyright © 2022 Nouvelles - Nouvelles du monde à Français | Powered by Thème WordPress Astra




Accueil


Mise à disposition


Recrutement


Agenda


Album photos


Liens


Contact


Annuaire







Recrutement
3


Posez votre candidature.


Bourse à l'emploi


Réforme des rythmes scolaires:





DSN : Déclaration Sociale Nominative


Mise à Disposition


Service Aide à l'Emploi


Tarifs :


Activités Périscolaires : le kit de Profession Sport & Loisirs


Formation









Strong by Zumba


La Sarbacane


Le Badminton


Nos activités proposées


Le Kinball


Le Flag


L'Indiaca ou Pétéca


Le Golf


Le Cricket


CrossBoccia


La Course d'Orientation









Les missions d'un groupement d'employeur


Les Groupements d’employeurs dans les secteurs du sport, de l’animation et des loisirs









Quelles conditions d’exercice pour un éducateur sportif ressortissant d’un Etat européen ?


A vélo, le casque obligatoire pour les moins de 12 ans


Changement concernant l'affichage obligatoire


Les nouveautés concernant le certificat médical: 


Salaires


Les diplômes nécessaires à l'encadrement dans le sport et l'animation









Profession Sport recrute


Bourse à l'emploi


Réforme des rythmes scolaires:

Hentai gay sous-marins espagnols
Surprise d'anniversaire
Des lesbiennes coquines jouent

Report Page