Trois lycéennes et de l’alcool est une situation plutôt dangereuse, mais je vais en profiter

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Journal du droit des jeunes Numéro 2012/3 (N° 313) L'alcool et les jeunes : état...






L'alcool et les jeunes : état des lieux




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Anne-Françoise Dequiré

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Journal du droit des jeunes
2012/3 (N° 313) , pages 39 à 44








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Enseignant-chercheur, département d’éthique, Université Catholique de Lille. Membre du laboratoire de recherche PROFEOR/CIREL, Université Charles de Gaulle, Lille 3. Elle a publié notamment La jeunesse en errance face aux dispositifs d’accompagnement (en collaboration avec Emmanuel J ovelin ), Rennes, Presses de l’École des Hautes études en santé publique (EHESP), 2009. annedequire@aol.com .
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DRASS-DASS 59/62. Baromètre santé (2007), « Les jeunes de 12 à 25 ans en Nord-Pas-de-Calais ».
P. H uerre et F. M arty , 2007 , ibid ., p. 31. Mutuelle étudiante SMENO : http://www.smeno.com/lyceens/4619_securite-routiere.html
C. M oreau et A. S auvage , « La fête et les jeunes », 2006, Rennes, France, Apogée, p. 133.
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D. L e B reton , L’adolescence à risque, Hachette littératures, Paris, 2003.
D. L e B reton , « Les conduites à risque des jeunes comme résistance » (2005), Empan, n°57, p.87-93
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P. H uerre et F. M arty , 2007 , op. cit.
P. H uerre et F. M arty , 2007 , ibid.
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P. H uerre et F. M arty , 2007 , op. cit., p. 135.
Enquête menée par le docteur Fecan de Kermel dans trois lycées parisiens en 1997.
Observatoire français des drogues et des toxicomanies.
P. H uerre et F. M arty , op. cit., 2007.
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Le Breton, D. (2002). « Conduites à risque », Paris : Quadrige ESSAIS DEBATS. p. 38.
Enseignant-chercheur, département d’éthique, Université Catholique de Lille. Membre du laboratoire de recherche PROFEOR/CIREL, Université Charles de Gaulle, Lille 3. Elle a publié notamment La jeunesse en errance face aux dispositifs d’accompagnement (en collaboration avec Emmanuel J ovelin ), Rennes, Presses de l’École des Hautes études en santé publique (EHESP), 2009. annedequire@aol.com .
Présentation Avec Francis Danvers
Dans
Spirale - Revue de recherches en éducation
2021/1 (N° 67)






Mis en ligne sur Cairn.info le 22/01/2013



https://doi.org/10.3917/jdj.313.0039










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1 S elon l’Organisation Mondiale de la santé, la France est le sixième pays le plus consommateur d’alcool. Avec 13 millions de consommateurs réguliers, l’alcool est la seconde cause d’addiction chez les jeunes Français, après le tabac. Les accidents de la route s’avèrent être la première cause de mortalité des jeunes, ceux-ci étant principalement dus à l’alcoolémie du conducteur [1] [1] F. Navarro, E. Godeau, C. Vilac, Les jeunes et l’alcool en… . Pour Patrice Huerre et François Marty [2] [2] Huerre P., Marty F. (2007). « Alcool et Adolescence. Jeunes en… , l’alcoolisation des jeunes est un problème de santé publique.
2 Les chiffres sont éloquents : alors que la consommation d’alcool aurait plutôt tendance à diminuer chez les adultes de plus de 25 ans, celle des adolescents de 12 à 24 ans augmente de façon constante et débute à un âge de plus en plus précoce.
3 Selon la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS) du Nord-Pas-de-Calais, près d’un jeune sur dix déclare consommer de l’alcool plusieurs fois par semaine ou tous les jours [3] [3] DRASS-DASS 59/62. Baromètre santé (2007), « Les jeunes de 12 à… . Cependant, l’alcool festif demeure le plus répandu. Selon Michel Reynaud, l’alcoolisme chez les adolescents reste rare [4] [4] P. Huerre et F. Marty, 2007, ibid., p. 31. Mutuelle étudiante… . L’alcool est surtout utilisé pour des épisodes d’ivresse [5] [5] C. Moreau et A. Sauvage, « La fête et les jeunes », 2006,… . (30 % des adolescents de moins de 15 ans ont déjà eu au moins une expérience d’ivresse aiguë) [6] [6] P. Huerre et F. Marty, « Alcool et adolescence », 2007, Paris,… .
4 Dans cet article, nous tenterons de comprendre les raisons qui conduisent les jeunes de 15 à 25 ans à consommer de l’alcool. Nous mettrons en exergue les profils du consommateur et insisterons particulièrement sur les nouvelles pratiques d’alcoolisation et sur les représentations de l’alcool chez les jeunes. Pour ce faire, nous nous appuierons sur quinze entretiens semi-directifs réalisés auprès de ces jeunes.
5 L’alcoolisation chez les jeunes s’est généralisée et touche l’ensemble des classes sociales. Les garçons consomment plus régulièrement que les filles : 39,5 % des garçons et 20,6 % des filles entre 15 et 19 ans sont des consommateurs réguliers (hebdomadaires et quotidiens).
6 La consommation augmente fortement avec l’âge et reste généralement festive.
7 Pour Serge Hefez , les adolescents représentent une population fragile possédant une potentialité addictive [7] [7] P. Huerre et F. Marty, 2007, ibid., p. 201. . En effet, l’adolescence est une période où de nombreux bouleversements, physiques et psychiques, conduisent le sujet à rechercher de nouveaux modèles et à entrer dans un processus d’identification [8] [8] F. Benattar, F. Quille et P. Becquart, « L’adolescence, période… . À travers les conduites à risque, le jeune négocie son passage de l’enfance à l’état d’adulte, à travers de multiples comportements dérogatoires, empreints de risque, cherchant quelles sont ses propres limites et quelles sont celles d’autrui.
8 Comme l’affirme David Le Breton , « une conduite à risque n’est pas seulement la recherche d’une simple intensité d’être, ou d’un défi pour s’imposer dans un monde problématique, elle naît parfois de l’indifférence quand le retrait hors de l’existence devient trop sensible et que le goût de vivre ne pèse plus guère » [9] [9] D. Le Breton, 2002, op. cit. . Ainsi, pour certains jeunes, les conduites à risque sont parfois la seule manière de se valoriser.
9 Pour David Le Breton [10] [10] D. Le Breton, L’adolescence à risque, Hachette littératures,… , les jeunes générations sont entrées depuis une quinzaine d’années dans une crise durable. La difficulté du passage vers l’âge adulte est accentuée par le brouillage des repères de sens et de valeurs caractérisant le monde contemporain. Si une majorité de jeunes s’intègre dans la société en y éprouvant le goût de vivre, une part non négligeable peine à trouver sa place.
10 Dans son dossier « Les conduites à risque des jeunes comme résistance » [11] [11] D. Le Breton, « Les conduites à risque des jeunes comme… , David Le Breton précise qu’en dépit des souffrances qu’elles entraînent, les conduites à risque possèdent un versant positif : elles favorisent la prise d’autonomie du jeune et sont un moyen de se construire une identité. Ces conduites sont une tentative paradoxale de reprendre le contrôle de son existence, quel qu’en soit le prix.
11 Aussi la vision de la mort est lointaine et de fait, la conscience du danger est faible. Parfois en quête d’un sens à donner à son existence [12] [12] P. Coslin, Les conduites à risque à l’adolescence, Paris,… , le jeune interroge la signification ultime qu’est la mort pour savoir si vivre a encore un sens, d’où sa recherche délibérée de prises de risque, de conduites susceptibles d’entraîner des effets dangereux tant pour lui-même que pour les autres.
12 Pour les quinze jeunes rencontrés , l’alcool est synonyme de détente, de plaisir, de désinhibition. Charlotte affirme : « quand je bois, je me sens hypersociable, l’alcool me permet d’aller parler à tout le monde, je suis plus ouverte ». Pour Benjamin : « Ouais, pour moi c’est l’alcool plaisir, je pense comme tous les jeunes, c’est la désinhibition ça me permet de faire un break par rapport à la réalité ».
13 Les jeunes interviewés semblent suivre le même rituel avant de sortir : ils se réunissent au domicile de l’un ou l’autre.
14 Chacun amène sa bouteille d’alcool fort (whisky, vodka) et ils s’adonnent aux jeux d’alcool. D’après Pierre, « on fait des jeux d’alcool pour relancer, pour boire à une certaine cadence, pour ne pas rester devant son verre, le but c’est la convivialité, c’est ça, en fait les jeux nous aident à boire plus ». Pour Morgan, « le but c’est de boire et de faire boire les autres, ça s’enchaîne, on est motivés ».
15 Selon P. Huerre et F. Marty [13] [13] P. Huerre et F. Marty, 2007, op. cit. , cette alcoolisation abusive est dangereuse. Il est possible d’en distinguer plusieurs formes chez les jeunes.
16 La première forme est assez inquiétante, elle peut être considérée comme un mode d’intégration, quelque peu déviant, au monde des adultes.
17 La seconde est plus alarmante. Elle consiste en prises sporadiques, où l’alcool est utilisé pour parvenir le plus vite possible à l’ivresse, à la « défonce ». Il s’agit d’une ivresse aiguë, conduisant à se sentir délivré des limites corporelles et langagières, permettant de plonger dans une sensation de bien-être et d’oublier les dangers et les soucis quotidiens.
18 Lors de ces entretiens, les quinze jeunes expliquent qu’ils ne boivent pas la semaine, mais qu’ils s’alcoolisent lors des sorties soit en moyenne trois fois par semaine (le jeudi et le week-end).
19 Douze des quinze jeunes ont consommé pour la première fois de l’alcool entre 12 et 13 ans, un à 17 ans, dix avec les amis, cinq avec la famille. En général, l’alcool provient généralement du domicile familial.
20 La plupart estiment boire beaucoup trop en soirée. Charles estime que « [ sa ] prise d’alcool est élevée » et se « considère comme un gros buveur ».
21 Comme nous l’avons vu, l’alcool est apprécié chez les jeunes pour ses effets, bien plus que pour le goût. Ils consomment de manière excessive (dépendance, mélange de boissons fortes) [14] [14] P. Huerre et F. Marty, 2007, ibid. avec un objectif d’ivresse ou de « défonce » [15] [15] C. Moreau, « Jeunesses Urbaines et défonces tranquilles.… . C’est ce qu’exprime Maxime : « je préfère boire beaucoup une fois que de boire un petit peu tous les jours. C’est que pour moi, l’alcool est juste un moyen de s’amuser ».
22 Les consommations varient selon les lieux et les moments, mais en majorité, les jeunes boivent en soirée et la nuit. Les alcoolisations sont souvent collectives, notamment parce que le groupe entraîne ses membres et favorise l’agir.
23 Depuis quelques années, de nouvelles pratiques d’alcoolisation sont apparues : Le « binge drinking » est un terme a
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