Trois lesbiennes c'est mieux que deux

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Les chansons d’amour lesbiennes enfin sur le devant de la scùne


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


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Publié le 3 avril 2019 à 0h00 Mis à jour
le 3 avril 2019 Ă  0h00

D’AngĂšle Ă  Hayley Kiyoko en passant par Vendredi sur mer, de plus en plus d’artistes chantent aujourd’hui l’homosexualitĂ© fĂ©minine. Loin des clichĂ©s, elles Ɠuvrent pour plus de diversitĂ© au sein d’une industrie musicale encore terriblement hĂ©tĂ©ro-normĂ©e.
“ Elle ne m’aime plus, il est parti, comment la sĂ©duire
 les chansons hĂ©tĂ©ros c’est toujours la mĂȘme chose. ” Amandine, 27 ans, est lesbienne, et n’en peut plus d’entendre ces titres oĂč la fille tombe amoureuse d’un garçon. Guitariste Ă  ses heures perdues, Amandine s’essaye timidement Ă  la composition et aime mettre en scĂšne des amours gays ou lesbiennes. “ La musique, c’est comme le cinĂ©ma ou les sĂ©ries, c’est un vecteur de visibilitĂ© alors c’est important d’avoir plusieurs modĂšles ”, explique celle qui, pendant longtemps, dit n’avoir eu comme exemple de chansons d’amour lesbiennes qu’ Une femme avec une femme de Mecano (1990) ou le quelque peu voyeuriste Canary Bay (1985) d’Indochine. Si dans les annĂ©es 2000, le groupe Superbus et sa chanson Lola connaissent un joli succĂšs, les chansons d’amour lesbiennes sont bien souvent des titres confidentiels qui relĂšvent plus de l’exercice de style que d’une volontĂ© de diversitĂ©.
Mais le vent tourne. Aujourd’hui, les jeunes artistes n’hĂ©sitent plus Ă  chanter l’homosexualitĂ© fĂ©minine. Outre-atlantique, Hayley Kiyoko, surnommĂ©e The Lesbian Jesus , caracole en tĂȘte des charts. Cette jeune chanteuse, issue de l’écurie Disney, souhaite normaliser les relations LGBTQ+ grĂące Ă  sa pop vitaminĂ©e, en tĂ©moignent ses titres Curious ou Girls Like Girls . MĂȘme son de cloche du cĂŽtĂ© de Janelle MonĂĄe qui dans son hit Pynk , revendique haut et fort son amour des femmes. En France, de Ta Reine de la trĂšs populaire AngĂšle, aux sons plus pointus d’Alice et moi ( C’est toi qu’elle prĂ©fĂšre ) ou Joanna ( SĂ©duction ), de plus en plus de chansons contant le dĂ©sir, le sexe ou l’amour entre femmes, arrivent dans nos oreilles. Pour LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris, co-autrices du livre Les Dessous lesbiens de la chanson , Ă  paraĂźtre aux Ă©ditions iXe en novembre 2019, la lĂ©galisation du mariage homosexuel en 2013 contribue Ă  expliquer cette ouverture de la chanson: “ Cette loi a certes donnĂ© lieu Ă  une libĂ©ration de la parole homophobe, mais elle a aussi permis de ‘lĂ©gitimer’ les amours lesbiens et gays. On peut regretter d’avoir besoin d’un cadre lĂ©gislatif pour ce faire, mais qu’on le veuille ou non les couples lesbiens sont entrĂ©s dans le paysage. Et peu Ă  peu, cette avancĂ©e politique ressort dans la culture populaire. ” Une visibilisation d’autant plus vraie aujourd’hui alors qu’est discutĂ© l’élargissement de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes .
L’émergence de nouvelles orientations sexuelles et d’identitĂ©s de genre (non-binaire, queer, pansexuelle
) a Ă©galement permis de crĂ©er de nouveaux espaces pour parler de l’amour entre femmes. “C’est toi qu’elle prĂ©fĂšre d’Alice et moi, La Femme Ă  la peau bleue de Vendredi sur mer ou encore Ta MariniĂšre d’Hoshi s’inscrivent dans ce courant: une chanson dans laquelle une femme s’adresse Ă  une autre femme, exprime du dĂ©sir pour elle, mais qui laisse la porte ouverte Ă  d’autres interprĂ©tations, tant dans son texte, avec l’imaginaire associĂ© comme les clips des deux derniĂšres qui montrent des femmes, des hommes, des couples hĂ©tĂ©rosexuels qui s’embrassent, que dans le discours mĂ©diatique , expliquent LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris. Alice et moi dit Ă©galement dans une interview pour Beware! Ă  propos de sa chanson: ‘Ça peut ĂȘtre deux meufs qui sont ensemble, deux mecs ou peu importe.’”
Autre raison de cette nouvelle visibilitĂ©, un accĂšs Ă  la musique simplifiĂ© par les rĂ©seaux sociaux et les services de streaming comme YouTube, Spotify ou Deezer. Une infinitĂ© de choix qui permet Ă  toutes et tous d’aller plus loin que les hits diffusĂ©s sur les grandes radios ou les chaĂźnes musicales. Pour Lauriane Nicol, crĂ©atrice du site Lesbien Raisonnable , cette multiplicitĂ© des options permet Ă  chacun·e de trouver les artistes qui lui correspondent. “ C’est pour ça que Hayley Kiyoko est trĂšs populaire, mĂȘme en France. Avant, il y avait aussi des chanteuses amĂ©ricaines qui se revendiquaient lesbiennes, comme Melissa Etheridge ou les Indigo Girls, ou la musicienne JD Samson du groupe Le Tigre, mais il Ă©tait plus difficile de les ‘trouver’, elles Ă©taient moins populaires chez nous. Avec Instagram et Spotify, les choses sont facilitĂ©es , explique-t-elle. Et c’est tant mieux, puisque la musique permet de se construire, que ce soit par les paroles ou par ce que la chanteuse ou le chanteur reprĂ©sente. Il est fondamental d’entendre nos histoires racontĂ©es et chantĂ©es, comme celles des hĂ©tĂ©ros! ”
Malheureusement, ce droit fondamental est encore trop souvent bafouĂ© par une industrie de la musique toujours trĂšs hĂ©tĂ©ro-normĂ©e. PensĂ©e par et pour les hommes , elle marginalise tout un pan de la population, dont les lesbiennes. “ Elles subissent la double peine d’ĂȘtre femmes et homosexuelles. Quand une artiste Ă©crit ou interprĂšte une chanson d’amour lesbienne, elle raconte une histoire dans laquelle ‘l’homme’ est absent et risque donc de s’attirer l’hostilitĂ© de son label, manager, etc , affirment LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris. Ce fut le cas notamment d’Hayley Kiyoko, Ă  qui il a Ă©tĂ© demandĂ© de “ mettre sa sexualitĂ© en sourdine pour percer dans la musique ”, comme l’artiste le rĂ©vĂ©lait au magazine i-D en janvier dernier. “ La musique est perçue comme un mĂ©dium universel qui doit permettre aux gens de toutes les classes sociales, genres, origines ethniques, etc., de communier. Il s’agit Ă©videmment d’un mythe, puisque la pop mainstream est essentiellement blanche, hĂ©tĂ©rosexuelle, de classe aisĂ©e, et ne parle que des questions qui intĂ©ressent ce groupe ”, dĂ©taillent LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris, tout en soulignant que les hĂ©tĂ©rosexuels, eux, ne sont pas soumis Ă  ce devoir d’universalitĂ© lorsqu’ils composent.
L’un des rares cas oĂč les hĂ©tĂ©rosexuel·le·s semblent disposer Ă  intĂ©grer des thĂ©matiques lesbiennes dans leurs chansons ou clips, c’est si cela fait vendre. Reprenant les fantasmes sexistes sur les lesbiennes vĂ©hiculĂ©s Ă  l’envi par l’industrie pornographique, certain·e·s artistes se servent du lesbianisme comme d’une vitrine sulfureuse et provocante. On se souvient par exemple de la chanson Te Amo , de Rihanna, dont le clip mettait en scĂšne une liaison sulfureuse entre la chanteuse et la mannequin Laetitia Casta ou encore I Kissed a Girl de Katy Perry qui lança sa carriĂšre en 2008. “ En soi, ça ne me dĂ©range pas vraiment que Katy Perry chante qu’elle a embrassĂ© une fille en soirĂ©e , dĂ©clare Lauriane Nicol, ce qui posait problĂšme Ă  l’époque, je pense, c’est qu’aucune ‘vraie’ lesbienne n’était lĂ  pour chanter un vrai bisou lesbien. En tous cas pas aussi haut dans les charts. Ça a Ă©tĂ© pris non seulement comme du queerbaiting , mais surtout comme une soumission au male gaze. En plus, elle rappelle dans le refrain qu’elle a un copain, que ce bisou ne signifie donc rien. ”
“ Montrer un dĂ©sir ou un amour lesbien, mĂȘme dans une dĂ©marche marketing reste une prise de risque dans une sociĂ©tĂ© oĂč la lesbophobie est encore prĂ©sente. ”
Une Ă©niĂšme maniĂšre de capitaliser sur le dos des lesbiennes qui enrage AurĂ©lie, 24 ans. “ C’est comme quand Madonna, Britney Spears et Christina Aguilera se sont galochĂ©es aux VMA en 2003, ou le dernier clip d’Ariana Grande , peste-t-elle, ça veut dire ‘regardez comme on est sexys, comme on vous aguiche, comme on est provocantes.’ Sauf qu’aprĂšs, ça reprend son rĂŽle de gentille hĂ©tĂ©ro alors que nous, les vraies lesbiennes, sommes toujours discriminĂ©es et stigmatisĂ©es. ” Dans la mĂȘme veine, on se souvient du groupe t.A.T.u., deux jeunes chanteuses russes qui, si elles chantaient des paroles dĂ©nonçant l’homophobie dans leur tube All The Things She Said , jouaient sur une esthĂ©tique reprenant les fantasmes hĂ©tĂ©rosexuels masculins: jupes plissĂ©es, chemises d’écoliĂšre et baisers sous la pluie.
Mais pour LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris, tout n’est pas Ă  jeter dans ces purs produits de l’industrie: “ Montrer un dĂ©sir ou un amour lesbien, mĂȘme dans une dĂ©marche marketing reste une prise de risque dans une sociĂ©tĂ© oĂč la lesbophobie est encore prĂ©sente , estiment-elles. Ce sont des reprĂ©sentations avec lesquelles on peut se construire et c’est toujours mieux que de ne pas en avoir du tout. En 2002, il n’y avait pratiquement aucun modĂšle lesbien dans la pop et la chanson de t.A.T.u. a eu un effet bĂ©nĂ©fique pour les jeunes LGBT. ” Lena Katina, l’une des membres du groupe, est aujourd’hui une figure de la lutte contre l’homophobie en Russie. Son ancienne partenaire, Julia Volkova, a confirmĂ© sa bisexualitĂ© en 2013, peu de temps avant de s’illustrer par des propos homophobes et sexistes . “ Je tiens Ă  dire que je n’ai rien contre les gays, je souhaite juste que mon fils soit un vrai homme, pas un pĂ©dĂ©. (sic) J’ai beaucoup d’amis gays. Je crois qu’ĂȘtre gay est quand mĂȘme moins grave qu’ĂȘtre un assassin, un voleur ou un dealer de drogue. S’il faut choisir parmi tout ça, alors ĂȘtre gay vaut un peu mieux que tout le reste ”, dĂ©clarait-elle en 2014 sur le plateau d’une chaĂźne de tĂ©lĂ©vision russe.
Loin de ces sorties nausĂ©abondes, des artistes comme Beatrice Eli ( Girls ), King Princess ( Pussy Is God ) ou L Devine ( Daughter ) n’hĂ©sitent pas Ă  aborder de maniĂšre trĂšs frontale le sexe lesbien ou le coming out. En France, en revanche, les artistes demeurent plus timoré·e·s. “ Ici, les chansons, comme Ta Reine d’AngĂšle restent assez sages, Ă©voquant davantage les premiers Ă©mois, qu’un amour lesbien installĂ©, une rupture aprĂšs des annĂ©es de vie commune ou une rĂ©fĂ©rence Ă  la communautĂ© lesbienne ”, commentent LĂ©a Lootgieter et Pauline Paris pour qui Chris est la seule Ă  entrer dans le dĂ©tail et Ă  nommer les identitĂ©s lesbiennes, comme dans son titre Follarse : “ J’ai goĂ»tĂ© / Sur une butch de L.A / L’espoir dĂ©fait, dĂ©fait, dĂ©fait. ” “ Pour le moment, nous n’avons pas d’équivalent mainstream fĂ©minin Ă  Eddy de Pretto, une chanteuse lesbienne qui oserait chanter le dĂ©sir et l’amour pour une autre femme avec des mots clairs et crus ”, ajoutent-elles.
“ Plus les radios diffuseront de chansons lesbiennes et plus les tĂ©lĂ©s montreront des clips oĂč deux femmes s’embrassent, plus le grand public acceptera que l’homosexualitĂ© fĂ©minine n’est ni une tare ni un objet de fantasme pour hĂ©tĂ©ros en mal d’excitation. ”
AurĂ©lie, elle, garde l’espoir de voir la scĂšne musicale se diversifier au fil des annĂ©es Ă  mesure que de plus en plus de chanteuses assument leur homosexualitĂ© ou leur orientation non hĂ©tĂ©ro-normative, comme St Vincent qui cartonne aux États-Unis, aujourd’hui autant critiquĂ©e qu’acclamĂ©e pour son rĂ©cent duo trĂšs sulfureux avec Dua Lipa , ou GIA . “ Plus les radios diffuseront de chansons lesbiennes et plus les tĂ©lĂ©s montreront des clips oĂč deux femmes s’embrassent, plus le grand public acceptera que l’homosexualitĂ© fĂ©minine n’est ni une tare ni un objet de fantasme pour hĂ©tĂ©ros en mal d’excitation , affirme-t-elle. J’ai hĂąte de voir le jour oĂč les enfants apprendront des chansons d’amour lesbiennes Ă  l’école, au mĂȘme titre que La Vie en rose ou Je l’aime Ă  mourir . ”
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Source : EnquĂȘte sur les fantasmes autour du sexe entre femmes, communiquĂ© de presse et enquĂȘte Ifop, 25 avril 2018
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Publié par Anne Valois , le 25/04/2018 à 12:13
L'amour entre femmes figure parmi les thématiques les plus recherchées sur les sites spécialisés dans la pornographie . Mais qu'en est-il en réalité ? C'est la question qu'a posé l'Ifop à 2 001 personnes (1). En dehors des films X, il semble que le sexe lesbien n'affole pas la population féminine.
Environ une sondée sur six a déjà ressenti du désir pour une autre femme . Les jeunes sont un peu plus nombreuses à l'affirmer, mais le phénomÚne reste marginal. A peine davantage font preuve de curiosité à l'égard des rapports sexuels saphiques.
17 % des Françaises ont dĂ©jĂ  regardĂ© deux femmes faire l'amour, ou le souhaiteraient. Du cĂŽtĂ© de ces messieurs, deux tiers de la population proclame la mĂȘme chose. Et il n'y a pas que sur ce plan que l'industrie du X diffĂšre des dĂ©sirs fĂ©minins.
Les pratiques qui font fantasmer les femmes varient largement de celles qui excitent les hommes 
 et encore plus de celles qui sont présentées à l'écran. Tout d'abord parce que ces messieurs expriment un enthousiasme bien plus élevé à l'égard des pratiques lesbiennes.
Mais alors qu'est-ce qui excite ces répondantes ? Plus d'une sondée sur deux se dit trÚs vivifiée en imaginant deux amantes s'adonner au cunnilingus . Une pratique encore peu représentée dans les films pornographiques, comme le note l'Ifop dans un communiqué.
Ces rĂ©ponses s'expliquent "sans doute parce qu’il est encore le parent pauvre des scĂšnes de sexe entre hommes et femmes visibles dans les films X, films qui s’avĂšrent encore trop souvent le fruit d’une vision trĂšs phallo-centrĂ©e de sexualitĂ©".
Au second rang des gestes qui attisent la libido des sondĂ©es, la stimulation des seins – que ce soit en caressant, lĂ©chant ou suçant. 30 % des femmes interrogĂ©es aimeraient voir cela reprĂ©sentĂ© – contre 52 % chez les hommes. Arrive ensuite l'Ă©change de baisers entre deux amantes.
La pénétration est, en revanche, un geste qui ne suscite pas une excitation folle . Seule une sondée sur cinq se dit stimulée à l'idée d'une telle pratique. Les hommes, eux, sont 58 % à exprimer un désir avivé par cette image.
Autre sujet qui divise : les rapports anaux . Seuls 11 % des femmes interrogĂ©es expriment un intĂ©rĂȘt, que ce soit pour la pĂ©nĂ©tration avec un objet ou avec ses doigts ou un anulingus. Du cĂŽtĂ© de la gent masculine, un peu plus d'un tiers des sondĂ©s tireraient du plaisir d'un tel visionnage.
(1) Étude Ifop pour le site RĂ©fĂ©rence Sexe rĂ©alisĂ©e par questionnaire auto-administrĂ© en ligne du 27 au 28 mars 2018 auprĂšs d’un Ă©chantillon de 2 001 personnes, reprĂ©sentatif de la population française ĂągĂ©e de 18 ans et plus
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REJOIGNEZ-MOI SUR INSTAGRAM Elodie Garnier Officiel

Pour dĂ©crire qui je suis, j’ai tendance Ă  dire que je suis une personne qui ne m’attarde pas sur le physique de quelqu’un. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, ce qui m’importe, c’est l’attirance que j’éprouve au premier regard et non pas son genre. Je suis trĂšs amoureuse de RĂ©gis avec qui je suis en couple depuis sept ans, mais il m’arrive de faire l’amour avec des femmes dans le cadre de moments Ă  trois.
Avant de rencontrer mon mari, il m’était arrivĂ© d’embrasser des copines, lors de soirĂ©es un peu Ă©mĂ©chĂ©es. C’était simplement pour rire ou par simple provocation. Mais Ă  l’époque, il n’était en rien question d’aller plus loin. J’avoue pourtant avoir Ă©tĂ© longtemps attirĂ©e par les corps fĂ©minins, mais je gardais cela secrĂštement en moi. Peut-ĂȘtre qu’au fond, je refoulais ce dĂ©sir purement sexuel de me retrouver avec un corps qui m’est familier.
Un soir, lors d’un repas entre amis, mon chĂ©ri et ses copains ont Ă©voquĂ© leur fantasme de voir leur conjointe dans un rapport lesbien (un classique pour des mecs hĂ©tĂ©ros, me direz-vous). Ce fut pour moi une rĂ©vĂ©lation, mais aussi une porte ouverte pour lui avouer que ce n’était pour moi pas qu’un simple fantasme, mais un dĂ©sir revendiquĂ©.
J’ai passĂ© la nuit Ă  cogiter aux dĂ©clarations de RĂ©gis et le lendemain matin, j’ai ressenti le besoin d’aborder sĂ©rieusement le sujet avec lui lors du petit-dĂ©jeuner. L’idĂ©e l’excitait, moi aussi. Nous avons donc rapidement trouvĂ© une prĂ©tendante sur Tinder et une semaine plus tard, je faisais l’amour avec une femme pour la premiĂšre fois sous le regard Ă©merveillĂ© de mon chĂ©ri.
Il est trĂšs respectueux. Depuis cette fameuse premiĂšre fois, nous pratiquons de temps en temps une certaine forme de libertinage soumise Ă  des rĂšgles. Quand nous avons envie d’assouvir ce fantasme, nous le faisons chez nous, Ă  la maison. Nous ne percevons pas cette pratique comme une infidĂ©litĂ© puisque nous vivons ces expĂ©riences sexuelles ensemble et nous l’assumons pleinement.
Bien que tout aille pour le mieux sexuellement avec mon homme, de temps en temps cela pimente notre vie de couple. Notre troisiĂšme partenaire est toujours de sexe fĂ©minin. Mon mari ne souhaite pas d’un autre homme dans nos rapports, et moi non plus d’ailleurs. Notre amour est trĂšs fort et nous n’éprouvons aucune jalousie l’un envers l’autre. Nous savons que lorsque nous sommes Ă  trois, c’est purement physique. D’ailleurs, je ne me projette pas dans une relation amoureuse avec un
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