Trio spectaculaire dans la rue

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Trio spectaculaire dans la rue
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Rue Descartes Numéro 2004/2 (n° 44) Danse publique et communauté :...






Danse publique et communauté : Trio A et autres piÚces ou films d'Yvonne Rainer




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Yvonne Rainer ,

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Catherine Delaruelle

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Rue Descartes
2004/2 (n° 44) , pages 80 à 93








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Yvonne Rainer, Work 1961-1973 , New York, New York University Press, 1974.
in Work , op. cit., page 63 et suivantes.
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/01/2009



https://doi.org/10.3917/rdes.044.0080










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1 L es propos d’Yvonne Rainer ont Ă©tĂ© recueillis lors d’une sĂ©ance du sĂ©minaire « Le public au singulier pluriel », dirigĂ© par VĂ©ronique Fabbri et organisĂ© conjointement par le CollĂšge international de philosophie et le Centre national de la danse (CND). Nous remercions le CND de nous avoir autorisĂ©s Ă  reproduire ici cet entretien, aprĂšs avoir procĂ©dĂ© Ă  sa transcription et sa traduction.
2 CHRISTOPHE WAVELET : Yvonne Rainer est nĂ©e Ă  San Francisco en 1934, elle a comptĂ© au nombre des membres fondateurs d’un collectif assez lĂ©gendaire pour l’histoire de la danse, le Judson Danse Theater, qui fut la genĂšse de l’un des mouvements les plus vivants de ce qui s’est produit ensuite au sein de la danse aux États-Unis dans les annĂ©es 1960 puis 1970. Entre 1962 et 1975, Yvonne Rainer a prĂ©sentĂ© ses travaux chorĂ©graphiques Ă  travers les États-Unis et l’Europe et notamment Ă  Broadway en 1969 ainsi qu’en Scandinavie, Ă  Londres, en Allemagne, en Italie entre 1964 et 1972 ainsi qu’au Festival d’automne Ă  Paris en 1972. En 1968, elle a commencĂ© d’intĂ©grer Ă  ses travaux scĂ©niques un certain nombre de sĂ©quences filmiques et Ă  partir de 1975, elle est devenue rĂ©alisatrice de cinĂ©ma abandonnant sa carriĂšre de chorĂ©graphe. En 2000 et 2001, elle a rĂ©pondu Ă  l’invitation de MikhaĂŻl Baryshnikov et a chorĂ©graphiĂ© pour six de ses danseurs une piĂšce qu’elle a intitulĂ© After Many a Summer Dies The Swan d’aprĂšs le roman d’Aldous Huxley, mais Ă©galement un poĂšme de Tenisson. Ses travaux ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s Ă  la fois en AmĂ©rique du Nord mais Ă©galement en Europe. Elle a rĂ©alisĂ© en 1972 son premier long mĂ©trage intitulĂ© Live of the Performers et ensuite six autres longs mĂ©trages ont suivi parmi lesquels Journeys from Berlin en 1980 et PrivilĂšge et enfin son dernier film le plus rĂ©cent Murder Murder qui date de 1996. Yvonne Rainer a souhaitĂ© que l’on commence cette sĂ©ance par une prĂ©sentation de Trio A.
3 YVONNE RAINER : Je suis sĂ»re qu’un certain nombre d’entre vous et notamment les danseurs connaissent dĂ©jĂ  l’histoire qui vient de vous ĂȘtre rĂ©sumĂ©e. En fait, il semble qu’il existe ici en France une documentation filmĂ©e de Trio A qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© montrĂ©e, ainsi que mes Ă©crits sur le sujet. Mais j’imagine que certains d’entre vous n’ont peut-ĂȘtre pas vu la chorĂ©graphie. À l’origine Trio A a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1966 et Ă©tait intitulĂ© L’esprit est un muscle-PremiĂšre partie. Trio A a Ă©tĂ© composĂ© pour deux hommes et une femme, les deux hommes Ă©taient David Gordon et Steve Paxton qui Ă©taient Ă©galement membres du Judson Dance Theater et ce thĂ©Ăątre a fonctionnĂ© de 1962 au milieu des annĂ©es 1960. Depuis, cette chorĂ©graphie a Ă©tĂ© enseignĂ©e Ă  de nombreux danseurs, Ă  des gĂ©nĂ©rations successives de danseurs ; elle a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e avec plus de cinquante danseurs Ă  la fois, ou sur de la musique rock ; elle a Ă©tĂ© dansĂ©e Ă  l’envers, ainsi que sur des textes divers et variĂ©s et plus rĂ©cemment je l’ai enseignĂ©e aux danseurs de Baryshnikov dans le cadre du White Oak Dance Project de Baryshnikov. Au cours des rĂ©pĂ©titions les danseurs me demandaient pourquoi cette chorĂ©graphie Ă©tait si importante. La rĂ©ponse est trĂšs simple, c’est qu’elle a survĂ©cu et c’est la seule chorĂ©graphie intacte qui nous soit parvenue sous forme de documentation. Il s’agit Ă  l’origine d’un film en 16 mm transfĂ©rĂ© sur vidĂ©o, qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 1978. La danseuse soliste, c’est moi ; en fait, j’avais arrĂȘtĂ© de danser en 1975, alors je dois dire que je suis assez critique par rapport Ă  mon travail de danseuse sur ce film, mais il n’en reste pas moins que cela constitue une ressource et mĂȘme une source de connaissance sur mon travail, du moins sur une partie de mon travail. Je propose qu’on assiste Ă  la projection maintenant.
4 VÉRONIQUE FABBRI : Mes premiĂšres questions vont concerner la relation de votre danse aux expĂ©riences communautaires parce qu’il me semble qu’il y a dans votre parcours une transformation dĂ©cisive entre les premiĂšres expĂ©riences du Judson Dance Theater et Trio A. C’est-Ă -dire que dans l’un de vos articles – je prĂ©cise que j’ai travaillĂ© Ă  partir de Work [1] [1] Yvonne Rainer, Work 1961-1973, New York, New York University
 et Ă©galement de la revue Profile de 1984 –, vous insistez sur le caractĂšre fusionnel des premiĂšres expĂ©riences au Judson Dance ThĂ©Ăątre et vous dites qu’assez vite vous avez cherchĂ© Ă  critiquer la thĂ©ĂątralitĂ© qu’impliquait cette fusion ou cette relation directe avec le public. Vous dites Ă  propos de ces concerts, je vous cite : « C’était vraiment l’évĂ©nement d’un groupe social et collaboratif qui contenait un immense sentiment de solidaritĂ© et d’esprit de corps, je crois que cela s’est transmis au public. » Et puis vous ajoutez que vous avez transformĂ© trĂšs vite cette relation, vous dites : « Je voulais toujours saboter ou faire rĂ©fĂ©rence Ă  une certaine forme de thĂ©ĂątralitĂ© Ă  laquelle je m’opposais de plus en plus. » Dans Trio A qu’on vient de voir, vous accentuez cette dĂ©marche critique et vous dĂ©veloppez l’idĂ©e que la danse ne doit pas ĂȘtre spectaculaire. Par exemple, vous insistez sur le fait que le danseur ne doit pas regarder le public et je cite toujours un de vos textes, vous dĂ©crivez de la maniĂšre suivante les exigences de cette piĂšce, vous dites : « J’allais maintenant crĂ©er un solo intitulĂ© L’esprit est un muscle au cours duquel je ne regarderai jamais le public en face. Les lieux n’étaient pas disposĂ©s en proscenium, le public Ă©tait gĂ©nĂ©ralement sur un cĂŽtĂ©, parfois en demi-cercle ; chaque fois que, pendant ce solo, mon corps se retrouverait face au public, les yeux seraient fermĂ©s et je dĂ©tournerais mon regard l’empĂȘchant littĂ©ralement de passer, ou la tĂȘte serait prise dans une condition de cette danse. » Je voudrais vous poser une premiĂšre question pour prĂ©ciser cette problĂ©matique : quand vous parlez d’un immense sentiment de solidaritĂ©, d’esprit de corps qui s’est transmis au public, est-ce que vous pouvez prĂ©ciser ce qui a rendu possible cette expĂ©rience, ce qu’a apportĂ© cette relation au public, et quel plaisir Ă©ventuellement ça pouvait susciter ?
5 Y. RAINER : Par oĂč commencer ? En fait, lĂ , il y a deux questions. Il y a la question de la communautĂ© et la question du plaisir. Commençons par le plaisir. La question de la nĂ©gation du plaisir, le fait de dĂ©nier le plaisir revient en permanence aussi bien dans mes films que dans mes premiers travaux de chorĂ©graphe. Et d’ailleurs, il y quelque temps, une historienne du cinĂ©ma fĂ©ministe m’a demandĂ© pourquoi je mettais tant d’insistance Ă  priver le public de plaisir. Elle m’a posĂ© cette question aprĂšs que j’ai rĂ©alisĂ© mon sixiĂšme film, PrivilĂšge . Et ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© de lui rĂ©pondre qu’en fait cela n’avait jamais Ă©tĂ© une vĂ©ritable motivation, que cela n’avait jamais Ă©tĂ© la motivation principale d’aucun de mes projets esthĂ©tiques. Je reviendrai plus tard Ă  cette question du plaisir. Venons Ă  la deuxiĂšme dimension, celle de la communautĂ©. Entre 1960 et 1962 s’est constituĂ© Ă  New York un vĂ©ritable milieu ; il s’agissait de danseurs regroupĂ©s autour de Merce Cunningham, qui avaient convergĂ© vers le studio de ce dernier en 1960 pour Ă©tudier avec lui, et pour entrer en contact avec les idĂ©es de John Cage grĂące Ă  un atelier que dirigeait Robert Dunn dans le studio de Cunningham, lequel Ă©tait situĂ© au-dessus du Living Theater – qu’en français on appelle le « Living » – sur la quatorziĂšme rue Ă  New-York. Il faut dire qu’à l’époque, il y a maintenant quarante ans, la scĂšne culturelle new-yorkaise Ă©tait bien diffĂ©rente de ce qu’elle est aujourd’hui. Par exemple, il y avait une dĂ©marcation trĂšs claire entre ce qu’on appelle le downtown et le uptown , plus au nord. Maintenant les choses se sont beaucoup dĂ©centralisĂ©es, il y a des activitĂ©s artistiques dans des quartiers plus excentrĂ©s, alors qu’à l’époque, downtown Ă©tait le quartier des happenings , des galeries d’art, avec aussi des concerts et des spectacles de danse en permanence. Il s’y opĂ©rait vĂ©ritablement une fĂ©condation croisĂ©e de tous les arts qui se nourrissaient les uns des autres, et tout cela Ă©tait un peu centrĂ© autour des idĂ©es de John Cage. Certains d’entre vous savent dĂ©jĂ  sĂ»rement que John Cage a introduit des idĂ©es radicalement nouvelles dans la pratique musicale et chorĂ©graphique, notamment les procĂ©dures alĂ©atoires, l’emploi de sons de la vie rĂ©elle, la dĂ©centralisation de l’espace, que Cunningham utilisait Ă©galement. Il y avait aussi le refus d’introduire des Ă©lĂ©ments narratifs ou psychologiques dans la musique ou le spectacle de danse. Ses idĂ©es, qui Ă©taient d’avant-garde Ă  l’époque, il les avait lui-mĂȘme dĂ©rivĂ©es d’avant-gardes antĂ©rieures : le dadaĂŻsme, le surrĂ©alisme, et mĂȘme le futurisme ; un futuriste, Russolo, a abondamment Ă©crit sur l’art du bruit ; ces idĂ©es, auxquelles il faut ajouter le bouddhisme zen, ont beaucoup influencĂ© les idĂ©es de Cage sur le silence. Au dĂ©but des annĂ©es 1960, je crois que c’était en 1962, j’ai assistĂ© Ă  un concert oĂč David Tudor, qui Ă©tait l’assistant et le protĂ©gĂ© de John Cage, s’est prĂ©sentĂ© habillĂ© en queue-de-pie ; il y avait un piano de concert ; il s’est assis au piano ; il a posĂ© dessus un chronomĂštre, il a ouvert le couvercle du clavier et il est restĂ© sans rien faire, semblant ne rien faire ; ainsi, pendant 4 minutes et 33 secondes, on entendait des choses que l’on n’avait jamais entendues, ou auxquelles on n’avait jamais prĂȘtĂ© attention auparavant dans une salle de concert. Et je propose que nous nous livrions un instant Ă  cet exercice ici et maintenant
 aprĂšs l’interprĂ©tation.
6 Pour en revenir Ă  la question de la communautĂ©, le fait est qu’une communautĂ© Ă©troite s’est constituĂ©e sur la base de ces intĂ©rĂȘts et de ces activitĂ©s communes. Ce groupe, cette coterie qui s’était formĂ©e autour de Cunningham et de John Cage a commencĂ© Ă  appliquer certaines de ces idĂ©es Ă  la chorĂ©graphie. L’atelier a fonctionnĂ© pendant deux ans. Au bout de deux ans, il y avait de plus en plus de gens, et c’est ainsi qu’en 1962 nous disposions d’un corpus de travail dĂ©jĂ  trĂšs abondant. Nous sommes alors entrĂ©s en contact avec la Judson Church de Greenwich Village, une Ă©glise, pour qu’ils nous fournissent un espace pour montrer tout ce travail que nous avions rĂ©alisĂ© au cours des deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Il faut dire que dĂ©jĂ  la Judson Church jouait un rĂŽle important sur le terrain des rapports communautaires, des services de nature, disons, sociale. Par exemple, ils conseillaient les recrues qui avaient Ă©tĂ© enrĂŽlĂ©es dans la guerre du Vietnam, ils donnaient aussi des conseils en matiĂšre d’avortement avant que l’avortement ne soit lĂ©galisĂ© aux États-Unis. Il y avait aussi une galerie oĂč exposaient des gens comme Claes Oldenburg, Jim Dine ou Allan Kaprow, ainsi qu’un thĂ©Ăątre de poĂštes, le Judson Poets Theater, qui montait des piĂšc
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