Trio avec deux bis accros au vice

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Deux-Sèvres






Les Deux-Sévriens restent accros au diesel





Les Deux-Sévriens restent accros au diesel




Titre


Jean-Michel Giraud. « Le diesel est entré dans la culture des Deux-Sévriens. »
Le diesel représente 67,1 % du parc automobile des Deux-Sèvres. C'est plus que chez tous nos voisins. Et bien plus que la moyenne nationale.
Le diesel représente 67,1 % du parc automobile des Deux-Sèvres. C'est plus que chez tous nos voisins. Et bien plus que la moyenne nationale.



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Amical : Poitiers s'impose face aux Sables d’Olonne




Side-car : un deuxième podium pour les frères Boucher, l’équipage de Blois




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Publié le

14/03/2016 à 09:46
| Mis à jour le

28/04/2017 à 07:33


Ce n'est pas un record, mais on n'en est pas loin. Sur 96 départements français métropolitains, les Deux-Sèvres se classent au 7 e rang pour l'importance de leur parc automobile diesel, révèle le magazine « Auto Plus ».
Contrairement à ce qui se fait d'habitude, l'hebdomadaire ne base pas son enquête sur les immatriculations de voitures neuves. Mais sur la totalité du parc en circulation. Des données fournies par AAA-Data, expert en statistiques sur le marché automobile.
" On le constate lors des contrôles techniques "

En France, la part du diesel varie de 42 à 69 % selon les départements. Paris et la petite couronne sont en queue de peloton. Tendance inverse en zone rurale, avec un record en Lozère à 69,2 %. Les Deux-Sèvres dépassent la Charente (65,7 %), la Vienne (63,6 %), la Charente-Maritime (62,4 %) ou la Vendée (64,8 %).
Cet engouement des Deux-Sévriens pour le diesel ne surprend pas les observateurs. « On le constate lors des contrôles techniques que nous effectuons, par exemple sur Thouars et Parthenay. Le parc dans les Deux-Sèvres est vieillissant, la part du diesel y reste donc importante », relève Philippe Berneux. Le directeur de l'automobile-club des Deux-Sèvres juge d'ailleurs le diesel parfaitement adapté aux réalités du quotidien dans le département : vie à la campagne oblige, on est appelé à y multiplier les trajets. « Sauf à Niort qui est un cas particulier, on a besoin de sa voiture tous les jours dans le département. Le diesel permet de faire beaucoup de kilomètres, il consomme moins, il dure plus longtemps, on peut ne pas trop faire d'entretien et il tombe rarement en panne. »
" Le parc dans les Deux-Sèvres est vieillissant "

Quand on n'a pas de gros moyens, on opte volontiers pour cette solution : sur le marché de l'occasion, il est bien plus facile aujourd'hui de trouver du diesel qu'une petite voiture à essence.
Mais c'est aussi pour des motifs moins rationnels que le consommateur deux-sévriens plébiscite ce type de véhicules, témoigne Jean-Michel Giraud, président départemental du CNPA-79 (conseil national des professions de l'automobile), professionnel installé à Échiré : « Le diesel est entré dans la culture des Deux-Sévriens. En tant que professionnels, nous expliquons aux clients que ce n'est bon ni pour la santé ni pour l'écologie, ni pour leur portefeuille, car s'ils roulent peu, le diesel n'est pas intéressant. Mais nous avons du mal à les faire passer à l'essence. » Sur la première couronne niortaise, ils ne sont pas rares ceux qui pour aller travailler en ville font des allers-retours tous les jours au volant d'un diesel pourtant inadapté à ce type d'usage. « L'État est fautif, il a incité au diesel et après avoir prêché en faveur d'un produit, il est difficile d'inverser la tendance », déplore Jean-Michel Giraud. Visiblement, il va falloir du temps pour décrocher.

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Jean-Michel Giraud. « Le diesel est entré dans la culture des Deux-Sévriens. »
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Contrairement à ce qui se fait d'habitude, l'hebdomadaire ne base pas son enquête sur les immatriculations de voitures neuves. Mais sur la totalité du parc en circulation. Des données fournies par AAA-Data, expert en statistiques sur le marché automobile.
" On le constate lors des contrôles techniques "

En France, la part du diesel varie de 42 à 69 % selon les départements. Paris et la petite couronne sont en queue de peloton. Tendance inverse en zone rurale, avec un record en Lozère à 69,2 %. Les Deux-Sèvres dépassent la Charente (65,7 %), la Vienne (63,6 %), la Charente-Maritime (62,4 %) ou la Vendée (64,8 %).
Cet engouement des Deux-Sévriens pour le diesel ne surprend pas les observateurs. « On le constate lors des contrôles techniques que nous effectuons, par exemple sur Thouars et Parthenay. Le parc dans les Deux-Sèvres est vieillissant, la part du diesel y reste donc importante », relève Philippe Berneux. Le directeur de l'automobile-club des Deux-Sèvres juge d'ailleurs le diesel parfaitement adapté aux réalités du quotidien dans le département : vie à la campagne oblige, on est appelé à y multiplier les trajets. « Sauf à Niort qui est un cas particulier, on a besoin de sa voiture tous les jours dans le département. Le diesel permet de faire beaucoup de kilomètres, il consomme moins, il dure plus longtemps, on peut ne pas trop faire d'entretien et il tombe rarement en panne. »
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