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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Quels sont les fantasmes japonais ? : approche des hentaï (mangas (...)



par Fuchinran
(son site)



jeudi 25 janvier 2007



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Il est de notoriété publique, pour les esprits réducteurs du moins, que les mangas sont un amas de violence et de pornographie sadiques, complaisantes et déviantes qui déclinent à souhait toutes les perversions. Si tous les mangas ne sont pas concernés par ces adages, certains sont particulièrement choquants ou étranges pour notre oeil occidental. En quoi les hentaï, mangas pornographiques où les auteurs se livrent à tous les fantasmes possibles et imaginaires, révèlent-ils l’univers fantasmatique du peuple japonais ?
Inutile de le nier : la violence dans les mangas fait
partie de l’ordinaire et beaucoup de genres, dont une majorité de
shônen, baignent dans un érotisme diffus ou intermittent avec des héros
en quête de leurs premières expériences, comme dans Vidéo Girl Aï, des
personnages largement dénudés comme dans Crying Freeman, ou érotomanes
jusqu’à la caricature sur le modèle de City Hunter. Il ne faut bien sûr
pas exagérer, à ces mots, l’intérêt des passionnés de mangas pour
l’érotisme et la production importante mais non majeure qui lui est
rattachée. Toutefois, la question des mangas érotiques, autrement
appelés hentaï, semble incontournable, car elle présente des fantasmes
et une imagerie féminine très intéressants, qui semblent de plus en plus
attirer le lecteur occidental.
Soft ou hard, un certain
nombre de publications exposent une sexualité sans grand tabou, sous un
point de vue original qui pourrait à lui seul faire l’objet d’un
mémoire. Permissive en matière de sexualité, la position japonaise peut
paraître paradoxale puisqu’elle n’hésite pas, comme je le montrerai
ultérieurement, à exposer des scènes d’enfants et d’adolescents dans
des postures lascives, tout en proscrivant, selon l’hypocrite censure
de la commission cinématographique Eirin, de montrer des organes
sexuels en action et même les poils pubiens ! C’est à ce niveau, en
effet, que se situe le seul interdit de cette production, souvent
contourné d’ailleurs par l’usage d’artifices et de symboliques qui font
légion comme les phallus apparaissant en silhouette blanche ou noire,
les images d’une vague s’enfonçant dans un coquillage, d’un énorme sexe
de pierre soulevant l’héroïne à l’instant du plaisir ou encore une
représentation plus mécaniste par le bâton de dynamite ; d’où toute la
différence avec les magazines masculins et bandes dessinées érotiques
en provenance d’Europe et des Etats-Unis, qui présentent souvent avec un
grand luxe de détails les anatomies avant leur intervention et l’acte
en question.
Outre les mangas scatologiques qui peignent
surtout des femmes passives et jouets sexuels des hommes avec un
déchaînement de toutes les pratiques déviantes, le classique attrait
pour des femmes (très ?) âgées illustré par le Obasan - grand mère-
complex ou encore l’uro-guro, genre érotique-grotesque où le sexe
flirte avec des situations fantastiques, monstrueuses, exagérées,
confinant souvent au ridicule au moyen de scènes de viol de jeunes
femmes par des créatures démoniaques qui, par exemple, les ligotent avec
leurs tentacules pour rappeler le fantasme du ’’bounding’’ , le genre
dominant à la limite de la pédophilie, et non moins apprécié des
lecteurs de mangas français, est désigné sous le terme de Lolicon .
Ayant
pour sempiternel thème les rapports sexuels perpétrés en général sous
la contrainte, par des individus d’âge mûr à l’encontre de petites
écolières qu’ils initient aux sensations fortes et jeux sexuels
(sado-masochisme soft, sodomie, bondage...) plus ou moins censurés dans le Japon actuel, le Lolita Complex conjugue
fantasme universel de domination masculine, viol et fétichisme en
apparence symptomatique des Japonais, envers l’uniforme et la petite
culotte à fraises ! Phénomène récent, au caractère commercial prononcé,
il s’est développé dans la mouvance du Lôlicon des Bulusera shoppu qui
mettent à disposition de leur clientèle albums d’uniformes d’écolières,
sêrâfuku, shorts de gymnastique, burumâ et sous-vêtements portés par
des collégiennes et lycéennes (rémunérées 100 à 400 F pièce) et vendus à
prix d’or.
Dans l’Empire du soleil levant, cette attirance
pour les adolescentes en jupons, comparables à des poupées dont on se
joue pour satisfaire une libido constamment contenue du fait des
obligations du travail et d’un sentiment hédonistique encore peu
développé, semble associée à la réalité de la femme et aux conceptions
de la société qui en font un être réservé, appartenant à la sphère
privée. L’épouse ayant sûrement une sexualité moins érogène, voire
dénuée de valeur érotique, en raison du cliché qu’on lui attribue
volontiers de mère et soutien de famille, préoccupée du seul bien-être
de la maisonnée, la " pure " adolescente s’est peu à peu substituée à
la femme adulte. Pourquoi alors certains fans français, enfiévrés par
ces nymphettes qui feignent souvent faussement l’innocence, sont-ils
prêts à troquer leur Play Boy pour un manga ? A vrai
dire, je n’ai guère d’autre explication à fournir qu’un même attrait
pour l’uniforme, plutôt rare dans nos contrées, et donc objet de désir !
Mais peut-être ne doit-on pas exclure non plus un goût des lecteurs
pour ces fleurs de femme, conscientes ou non de leur pouvoir de
séduction et capables, par exemple, d’offrir leur corps au premier venu
pour se payer une chaîne hi-fi ? Considérant cet aspect assez choquant
et les tabous qui entourent érotisme et pornographie dans notre
société, il est facile de comprendre que les fans français affichent
quelque pudibonderie et frilosité pour évoquer ce genre de lecture.
Ainsi
que le souligne la citation suivante extraite de la revue MOCI : " Le
spectacle des hommes dans les wagons est édifiant : la moitié sont
endormis, les autres lisent des revues pornographiques ... et des
magazines de bandes dessinées ", la consommation de ces BD au Japon
ne paraît pas attachée aux mêmes connotations péjoratives qu’en
Occident, ce qui explique leur profusion. Il est pourtant exclu de
croire que le fan de mangas français, contrairement à son homologue
japonais, ne s’intéresse pas à ces publications ! Dans notre pays, le
marché du manga s’est très tôt ouvert à ces fantasmes de papier journal
qui trouvent des mordus exclusifs, mais confier lire de mangas
érotiques ou catalogués X fait du plus mauvais genre.
je comprends pourquoi l’autre chantait " j’ai crevé l’oreiller !)
Les Japonais ont en effet une vie très codifiée, très coutumière et dans les grandes villes, il est évident que la lecture de tels manga, sans la moindre honte, s’explique aussi bien que la fameuse bière au bar avec serveuses sexy à la sortie du travail. Cela permet une décompression évidente, rapide et sans prise de tête. Cependant, il faut aussi apprécier que la fantasmatique développée notamment dans les hentaï avec monstres, rejoint aussi les angoisses de l’imaginaire collectif sur la destruction du Japon, l’« apocalyptisme »...
merci fuchinran pour ce sujet qui nous change un peu de
ces érections présidentielles !
y’a t-il des chats à neuf queues dans les hentaïs ?
Je ne suis pas adepte de la chat stetée ,et j’aime les petites culottes du pays du soleil levant ( haradukutakataté) ;c’est bien les fantasmes comme dit l’amiral kichiduoduma , les briser ferait kasésonkou ! 
je sens que ça va délirer grave aujourd’hui sur ce fil....
 
Tu es un chat cosmopolitique et glotte-trotter.
Fais gaffe aux métisses sages .
T’es pas à prendre avec des baguettes aujourd’hui ! tu souffres de surpliage ? heureusement les japonais ont inventé les origamis pour les drôles d’oiseaux dans ton genre 
tu tiens à te faire electriser par le bout de la queue du
chat ! courant alternatif ou courant continu ( AC/DC) ?
Je sens qu’on va se faire un de ces hentais qui foutraient le bambou aux nippons mous du mawashi 
Le hentaï et ses diverses déclinaisons ent tant que faciliteur masturbatoire et révélateur sans concession et sans tabou de fantasmes.
A quand le véritable sexe virtuel (représentation 3D et animée hyper-réaliste, choix à l’infini des acteurs et de leurs caractéristiques physiques , execution rapide de telle ou telle « position » ou actes sexuels...) ?
Condition d’une sexualité libérée et sans crispation ou signe d’une profonde misère sexuelle ?
L’hypothèse la plus probable est celle d’une profonde misère sexuelle. Les japonais se tuent au boulot . Grâce à leurs mangas porno débiles, ils montrent qu’ils sont aussi capables d’être de petits branleurs .
Marsu, non les Japonais lecteurs de mangas ne sont pas que des petits branleurs, ils sont juste or-ga-ni-sés 
 ; Pour preuve ces love hôtels thématiques (pour les passages à l’acte « déviants » comme dirait l’auteur de l’article).
Et je vous mets des images en lien tout de suite, uniquement pour faire avancer le débat bien sûr
@ L’auteur, merci de nous offrir un article consacré au sexe, ça manquait.
http://www.hotelalphain.com/ love hôtel d’inspiration sm, j’ai trouvé ça plus parlant que les établissements à déco winnie l’ourson, mais ça existe aussi.
Je n’ai pas lu le mot « homosexualité » dans votre article, par ailleurs très intéressant. Pourtant, le thème est récurrant dans les hentaï.
Non c’est tout à fait volontaire, d’ailleurs c’est précisé dans le texte. Je préapre une série d’articles sur les manga et j’aurais l’occasion d’en parler.
Je ne suis pas du tout d’accord sur ce que vous affirmez sur la récurrence de l’homosexualité dans les hentaï. Pourriez-vous affiner votre argument ? Au Japon, il y a des manga avec des histoires d’homosexuels qui sont par ailleurs lu par des femmes, généralement hétérosexuelles. Ce sont les yaoï et ce ne sont sûrement pas des manga pornographiques ni même érotiques. L’homosexualité est rarement abordée sur le front sexuel dans les manga. D’ailleurs, rares sont les manga qui évoquent des scènes homosexuelles comme celles qui ponctuent tous nos films X occidentaux, par exemple.
Pourquoi parlez-vous donc d’autocensure ?
Si certains veulent se renseigner un petit peu plus sur les titres les plus connus de l’univers du Hentai, ils peuvent toujours aller visiter le site suivant qui donne les résumés de quelques animés, mangas et même jeux vidéos de ce genre ainsi que des articles consacrés au sujet.
Intéressant à visiter, mais n’espérez pas y satisfaire votre soif d’images pornos, ce n’est pas le but du site.
Plusieurs choses sont assez contradictoires également, notamment le fait qu’il y ait obligation de flouter tout clitoris ou gland ( y compris dans les productions pornos photos et vidéos ) alors que certaines situations notamment le bukkake sont autrement plus « dégoutantes » que de voir un clitoris. Le gore des certaines situations est vraimment paradoxal avec le fait de ne pas montrer un organe naturel.
l’autre chose assez étrange est la vente ou la distribution libre de certains lolicons ou l’age ( entre 6 et 10 ans ) ne semble pas poser des problèmes. J’avoue mal connaître la loi japonaise au niveau majorité sexuelle, pédophilie ou autres mais apparemment en terme de dessins il ne semble pas y avoir de problème de légalité.
Mais somme toute, tout cela reste du dessin pour assouvir certains fantasmes et au moins personne de « réel » n’en souffre......
Si vous avez bien lu, c’est bien les poils qui sont plus problématiques (et sources de plaisir) que l’organe en soi, mais dans les scènes officielles, notamment dans les films pornos, beaucoup moins dans les manga, tout est caché, flouté. Les manga sont justement l’un des moyens les plus sûrs pour accéder à une production pornographique sans censure. Mais tous ne sont pas admis. La loi est de plus en plus contournée au Japon par les circuits illicites qui mettent justement en vente des produits « uncensored ». Les contradictions font partie de la pensée, de la société, des mentalités. L’hypocrisie sociale peut être soulignée, mais je ne pense pas que nous, Français ou Occidentaux, le soyons moins à bien des titres.
Cette question de poil je me la pose aussi en ce qui concerne le porno européen ou finalement les acteurs et actrices sont de plus en plus glabres. Et si finalement, et puisque le porno accède petit à petit à l’imaginaire collectif (les publicités « porno chic » en étant une preuve) et donc à la sphère publique, il était nécessaire de supprimer ce qui est de caractère toujours intime : le poil ?
Article qui change des sujets traditionnels, je suis un fan de hentaï que j’apprécie bien plus qu’un film pornographique. Etant déjà BD-vore, j’ai découvert cette culture japonaise il y a quelques années par hasard sur un site ouaib. Depuis j’en ai téléchargé et acheté une bonne centaine... traduits en Français, Anglais ou en Vo (peu importe les dialogues souvents). Attiré par le style graphique soigné, les scénarios souvent louffoques, toujours très imaginatifs (il est difficile d’imaginer ces situations dans la vrai vie) et abordant pratiquement tous les sujets de la sexualité, masturbation, inceste, viol, sm, uro, pédophilie,... pratiquement pas de tabou, si ce n’est les poils et les sexes. C’est cet aspect libre et en même temps déjanté qui est attirant, pas de fausse pudeur, pas d’interdit et c’est stimulant mentalement. Le fait de ne pas avoir de « gros plans » sur les sexes ou alors des alternatives, supprime l’aspect vulgaire du porno occidental.
Pour un néofite je conseille les pastiches qui sont très humoristiques, avant d’attaquer les Supper Staboo et Hot Tails (comics), puis des héros plus connus (Sailormoon...).
A noter que la lecture des mangas (hentaï ou autre) est très présente chez les ado actuels, ils y trouvent l’action et l’aventure qui font parfois défaut au BD classiques un peu trop intellectuelles.
« Attiré par le style graphique soigné, les scénarios souvent louffoques, toujours très imaginatifs (il est difficile d’imaginer ces situations dans la vrai vie) et abordant pratiquement tous les sujets de la sexualité, masturbation, inceste, viol, sm, uro, pédophilie,... pratiquement pas de tabou, si ce n’est les poils et les sexes. »
C’est d’autant plus révélateur d’un rapport au corps, à l’intime qui devrait être creusé, à mon sens, grâce à l’interdisciplinarité, car il me semble intéressant de souligner ce pseudo tabou...
Un article incroyablement bien documenté qui nous offre luxe de détails et de de termes techniques.
Chapeau bas et profond respect envers l’auteur !...
De toute évidence vous maitrisez parfaitement le sujet et avez dû passer un certain temps à étudier de près la culture Japonaise.
1) Il aurait peut-être été intéressant de souligner la différence existant entre les mangas du genre « echi » (érotique) et hentai (porno pur et dur).
Si le premier genre devient effectivement de plus en plus populaire en France, en particlier avec des titres comme « Step-up Love Story » (« Futari Echi » en VO), le second reste encore infiniment plus confidentiel dans l’hexagone par rapport au Japon.
2) Il aurait été bon de souligner de façon un petit peu plus marquée la situation des femmes au Japon dont le statu social reste encore aujourd’hui très inférieur à celui de l’homme dans cette société très patriarcale. C’est là une différence fondamentale par rapport à la France dont certaines régions ont une dominance matriarcale très marquée.
Les travers et déviances sexuels qui sont mis en scènes dans certains mangas Hentaï ont ainsi bien moins de chances de rencontrer le même succès dans l’hexagone.
Les genres shonen, seinei, shojo ou même echi, yaoi et yuri ont ainsi bien plus de facilité à trouver leur public en France.
votre commentaire est très intéressant et complète bien le mien.
« 2) Il aurait été bon de souligner de façon un petit peu plus marquée la situation des femmes au Japon dont le statu social reste encore aujourd’hui très inférieur à celui de l’homme dans cette société très patriarcale. C’est là une différence fondamentale par rapport à la France dont certaines régions ont une dominance matriarcale très marquée. »
Je ne l’ai pas précisé tout simplement parce que j’ai écrit plusieurs autres sujets non validés encore mais dans lesquels je vais explorer ces idées. J’espère qu’ils seront publiés. Comme je débute sur ce site, je ne suis pas très au fait des délais de publication ou des conditions d’acceptation des articles.
ton article est pointus , mine de rien !
il m’a dérangé , et ton lien wikipédia aussi .
Faire un article comme celui-ci sans se plonger plus profondément dans le culturel de la société japonaise, c’est un peu faire une critique sur un film dont on ignore tout de la filmographie de son auteur.
Quid du fait que les japonais ne sont pas chrétiens (1% recensés là-bas) et donc ne connaissent pas le péché d’Adam et Eve ?
Quid des on-sen ces bains publics très prisés à l’eau chauffée par géothermie (oui, cela veut dire s’exposer nu au vu des autres) ?
Quid du fait que les love-ho
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