Tout le monde aime les flashbacks vintages

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Tout le monde aime les flashbacks vintages
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Le PĂšre a entamĂ© une collection de films en DVD mettant en scĂšne des voitures et motos mythiques et vous en prĂ©sente ici un florilĂšge. Alors installez-vous confortablement, vous avez au moins une heure d’extraits qui ne manqueront pas de vous donner envie de voir ou revoir ces 18 films tous devenus cultes, car on en rajoutera rĂ©guliĂšrement comme Le Fanfaron.
Jean-Louis Trintignant, acteur, rĂ©alisateur et parfois coureur automobile, s’est Ă©teint le 17 juin 2022 Ă  92 ans. On a dĂ©jĂ  parlĂ© de son film Un homme et une Femme ici (voir plus bas) mais on a jetĂ© un Ɠil sur le reste de sa filmographie et on a dĂ©couvert une pĂ©pite : Le Fanfaron, qui cadre parfaitement ici.
C’est un feu d’artifice de la comĂ©die italienne du grand Dino Risi, sorti en 1966. Un beau gosse sans le sou, dĂ©sinvolte, charmeur et fanfaron, jouĂ© par Vittorio Gassman, monstre sacrĂ© du cinĂ©ma italien, parcourt l’Italie des grandes vacances au volant d’un cabriolet Lancia Aurelia un peu dĂ©fraichi. Il embarque dans son pĂ©riple et un peu contre son grĂ© un jeune Ă©tudiant en droit timide et complexĂ©, merveilleusement jouĂ© par Jean-Louis Trintignant. Sur la route il conduit comme un fou, klaxonnant Ă  tout va (ah les avertisseurs italiens
), interpellant et invectivant tout le monde. Sans foi ni loi, il s’impose partout avec un rare toupet, entrainant son nouvel ami qui peu Ă  peu va se dĂ©coincer.
Le film est jubilatoire, on a la banane tout du long. À regarder en VO bien sĂ»r. Seule la derniĂšre minute est un peu
 pĂ©nible. Il vous rendra nostalgique de la joie de vivre et de l’insouciance des annĂ©es 60, la dolce vita.
La vedette automobile est bien sĂ»r cette Lancia Aurelia, Ă  « culasses rabotĂ©es », modĂšle emblĂ©matique de la marque Ă  l’époque, propulsĂ©e par un moteur V6. Produite de 1950 Ă  1958, elle a gagnĂ© de nombreux rallyes et une version de son moteur Ă©quipa la Lancia D50 de Formule 1 championne du monde 1956 avec Fangio sous les couleurs de la Scuderia Ferrari. Elle est devenue de nos jours une voiture de collection trĂšs recherchĂ©e. Cet exemplaire de 1955 Ă  parechocs coudĂ©s et parebrise arrondi, prĂ©sentĂ© Ă  la vente RM Sotheby’s de Monaco en mai 2022 (non vendu, conduite Ă  droite) Ă©tait estimĂ© entre 625 et 675 000 €. Dans le film elle est Ă©quipĂ©e d’un mange-disque 45 tours cĂŽtĂ© passager. Tout ce qu’il fallait pour embarquer une bella ragazza et non pas cet Ă©tudiant timide et effacĂ©, et c’est bien tout le paradoxe du film

On aperçoit quelques italiennes de l’époque, Fiat 2300S coupĂ© 1966, Fiat 500 et 600, berline bien carrĂ©e Fiat 1300 1961, Lancia Appia et Flaminia. Les charmantes « teutonnes » suivies sur la route conduisent une MG A MkI de 1956. L’inĂ©narrable famiglia en side-car est sur une Moto-Guzzi 1934, ils sont 5 dessus avec la mamma, le bambino et les bagages ! On voit encore un Lambretta 3 roues 1960, une Opel Rekord 1961 et une Jaguar MKII 1960. Sur l’eau le canot ne peut ĂȘtre qu’un Riva !
CentrĂ© principalement sur les 500 miles d’Indianapolis, ce film peut s’inscrire dans une trilogie avec Grand Prix consacrĂ© Ă  la F1 et Le Mans de Steve McQueen dĂ©diĂ© aux 24H.
L’intrigue est des plus convenues. Un pilote de course drague une employĂ©e de locations de voitures divorcĂ©e, l’épouse et adopte son fils de 16 ans qui se prend d’admiration pour lui. Mais il la trouve au lit avec son rival sur les pistes. Va-t-il la rĂ©cupĂ©rer ? Va-t-il gagner l’Indy 500 ?
Le film date de 1969 et pour nous c’est l’occasion de se replonger dans l’ambiance des courses US des annĂ©es 60 : CANAM, stock cars et Indy du temps des moteurs Offenhauser, avec des images rĂ©elles au milieu des images trĂšs bien tournĂ©es, comme l’accident du dĂ©part aux 500 Miles d’Indianapolis 1966 :
De grandes figures de l’Indy 500 jouent leurs propres rĂŽles : les pilotes Bobby Unser, 3 fois vainqueur, Dan Gurney, Roger McCluskey, le promoteur Tony Hulman
 A l’époque on pilotait Ă  visage dĂ©couvert avec un casque jet, un foulard et une paire de lunettes Ă  Ă©lastique Ă  plus de 300 kmh
 C’était une pĂ©riode oĂč tout paraissait plus facile, plus ouvert, plus libre, dans une AmĂ©rique dĂ©bridĂ©e Ă  grosses poitrines et grosses cylindrĂ©es. Gentlemen, enfoncez-vous dans votre canapĂ© et
 start your engines!
Le charismatique Paul Newman crĂšve l’écran. Pour faire ce film, il a pris des cours de pilotage avec Bob Bondurant, un ancien pilote F1 et endurance pour Shelby, Ferrari et Eagle. Il s’est alors dĂ©couvert une passion pour le sport auto Ă  plus de 40 ans. Il a commencĂ© Ă  courir en amateur puis en professionnel et a mĂȘme fait partie Ă  54 ans de l’équipage 2Ăšme des 24 h du Mans 79 sur Porsche 935 ! Il a crĂ©Ă© l’écurie Newman-Haas qui permettra au français SĂ©bastien Bourdais de remporter plusieurs championnats US Champ Car. Il a continuĂ© de courir jusqu’à plus de 80 ans.
En CANAM on reconnait des Lola T70 MKII et MkIII, McLaren et McKee de la saison 67. En stock car, celle qui finit sur le toit est une Ford Fairlane 67. Aux 500 miles, les appendices aérodynamiques font timidement leur apparition sur quelques voitures de la saison 67. On voit principalement des Eagle du constructeur Dan Gurney avec leur museau caractéristique, une Vollstedt, des Mongoose
 Moteurs Ford V8 ou Offenhauser (Offy) 4 cylindres. Belles voitures de série de la période flamboyante : le cabriolet des amoureux est une Ford Galaxie 67, le pace car Indy une Ford Torino GT 68. La voiture perso de Paul Newman est une Ford Thunderbird Landau 69, le break de Joanne Woodward, sa compagne dans le film et dans la vie une Ford Torino Squire 69

New-York, 1962 – Tony la Tchatche ne fait pas dans le dĂ©tail. Si on l’emmerde, il cogne. Avec sa petite femme DolorĂšs, cet italo-amĂ©ricain vit dans le Bronx oĂč il n’aime pas les noirs. Il travaille aux “relations publiques” au Copa, un cabaret qui ferme ses portes pour rĂ©novation. Tony se retrouve sans boulot et finit par se faire embaucher comme chauffeur d’un pianiste noir cultivĂ© et distinguĂ© pour une tournĂ©e dans les maisons chics du sud des USA, Ă  une Ă©poque oĂč les noirs doivent pourtant dormir, manger et pisser ailleurs qu’avec les blancs.
Dans le huis clos d’une Cadillac Sedan DeVille 1962 , les deux hommes vont finir par s’apprivoiser, le chauffeur blanc devant, le noir solitaire derriĂšre, Ă  la stupĂ©faction des ouvriers noirs dans les champs de la campagne sudiste. ScĂšnes d’anthologie quand Tony apprend au pianiste Ă  manger du Kentucky fried chicken avec les doigts dans la voiture ou quand celui-ci lui apprend le soir au motel Ă  rĂ©diger ses lettres d’amour quotidiennes Ă  sa petite femme chĂ©rie qui l’attend pour les fĂȘtes de NoĂ«l. Rentreront-ils de la tournĂ©e Ă  temps dans les tempĂȘtes de neige ?
Les deux superbes Cadillac du film (les deux musicos blancs qui accompagnent le pianiste roulent dans une Cadillac identique) sont un modĂšle 4 portes « 4 vitres » sans montant central d’une longue lignĂ©e, dĂ©clinĂ©e aussi en 4 portes/6 vitres, 2 portes et cabriolets, de 1959 Ă  2005. C’est ici la seconde gĂ©nĂ©ration (1961-1964), propulsĂ©e par un V8 6,4 litres de 325 chevaux et boĂźte auto bien sĂ»r.
La ligne Ă  ailerons verticaux arriĂšre est aussi caractĂ©risĂ©e par le “skeg”, aileron horizontal de bas de caisse qui court du passage de roue avant au pare chocs arriĂšre. Pour les dimensions on est dans les 5,70 m de long pour 2 m de large sur un empattement de 3,30 m et 2200 kg ! Ce vaisseau amiral peut croiser Ă  190 km/h. Le rĂ©servoir de 80 litres permet de faire face Ă  une consommation de 22 litres/100.
QuantitĂ© d’autres voitures amĂ©ricaines apparaissent dans le film : Ford Country, Fairlane, Galaxy ou Falcon, Plymouth Belvedere, Chevrolet Bel-Air, Fleetline ou Two-Ten, Oldsmobile, Packard, Edsel
 un vrai musĂ©e automobile des annĂ©es 50-60 reconstituĂ© dans ce film de 2018 ! Tain
 j’aurais du avoir 20 ans en 1960 !
Kowalski est driver. Il livre des voitures par la route Ă  travers les US. VĂ©tĂ©ran du Vietnam, ancien flic et ancien pilote de NASCAR, il tente de joindre Denver, Colorado, Ă  San Francisco, Californie, soit 2000 km en moins de 12 heures suite Ă  un pari, au volant d’une surpuissante Dodge Challenger Supercharged .
Il ne tarde pas Ă  avoir tous les flics des Ă©tats traversĂ©s Ă  ses trousses mais trouve des aides de fortune au hasard : un chasseur de serpents dans le dĂ©sert, un motard en chopper, un animateur de radio noir et aveugle qui Ă©coute la frĂ©quence police, le guide et le conseille au travers de sa station de radio. Des flashbacks sur son passĂ© ponctuent le film : on apprĂ©ciera tout particuliĂšrement les accidents de moto short track ou de voitures NASCAR Ă  l’ancienne en scĂšnes rĂ©elles. La fille nue sur sa moto dans le dĂ©sert est sublime.
Sorti en 1971, le film trouve aujourd’hui un intĂ©rĂȘt dĂ©cuplĂ© par son cĂŽtĂ© vintage dans les personnages, les coiffures, les dĂ©cors et accessoires d’une AmĂ©rique profonde et dĂ©classĂ©e, les dinners et stations de bord de route, les objets de l’époque, la musique, la poussiĂšre

Cet hymne à la liberté et aux grands espaces est à regarder vautré dans son canapé avec une provision de Bud

La Dodge Challenger est la vraie vedette du film. Un bonus lui est consacrĂ©. 9 ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour le tournage et les cascades. C’est le premier modĂšle, de 1970, une « pony car » ou « muscle car ». Elle est supposĂ©e ĂȘtre Ă©quipĂ©e d’un V8 de 7,2 litres, 425 chevaux DIN, boite mĂ©ca 4 rapports mais il est probable que la prod a utilisĂ© des modĂšles infĂ©rieurs pour les cascades. Cette auto se trouve aujourd’hui en France dans les 40000 €. Sa puissance aurait Ă©té sous-estimĂ©e pour ne pas effrayer les assurances mais serait plutĂŽt proche des 500 chevaux.
On retrouve pas mal de voitures de l’époque dans le film. Les figurants conduisent des Chevrolet Impala, Chevelle ou Kingswood, Ford Country Sedan 1962 et 1963, Chevrolet Bel-Air 1965, Buick Special 1955, Ford Bronco 1969, j’en oublie

Il semblerait que ce soit une Camaro 67 de mĂȘme couleur que la Challenger qui serve dans la scĂšne ultime

Les voitures noires des flics sont des Dodge Coronet de 1970 ou des Dodge Polara de 1968. Les deux homos just married poussent une antique Chevrolet Two-Ten Townsman Station Wagon (break) de 1955.
Une Ă©tonnante Jaguar Type E ouverte avec arceau, conduite par un fĂȘlĂ© qui veut « faire la course », finit bien mal.
Le camion en panne du chasseur de serpents est un Chevrolet Task-Force Apache de 1958 qui ferait aujourd’hui un beau rat’s collector. Au dĂ©but du film on contemple et Ă©coute deux magnifiques bulldozers Caterpillar D8 qui tapent leurs chenilles en cadence.
CĂŽtĂ© 2 roues, les traditionnelles Harley-Davidson Electra Glide de la police de l’époque sont de la partie, joliment pilotĂ©es sur pistes. On trouve un chopper Ă  d’étonnantes capacitĂ©s tout-terrain, une mini moto Rupp Minibike au phare clignotant utilisĂ©e sanglĂ©e sur le toit de la Dodge pour simuler un feu de voiture de police. Quant Ă  la fille nue dans le dĂ©sert, elle chevauche une Honda CL 350 Scrambler , une routiĂšre Ă  pots chromĂ©s relevĂ©s et Ă©quipĂ©e de pneus Ă  crampons, aussi jolie qu’elle.
Film noir amĂ©ricain de 1968 Ă  l’intrigue insipide, il ne trouve son intĂ©rĂȘt que dans la prestation de Steve Mac Queen et cette longue poursuite infernale dans les rues en pente de San Francisco.
Steve est au volant d’une Ford Mustang GT 390 Fastback de 1967. Il est lieutenant de police et poursuit des mĂ©chants aux mines patibulaires dans une Dodge Charger R/T 1968 Ă©quipĂ©e d’un V8 de 7,2 litres, pas moins, 375 chevaux et boite auto 3 rapports. C’est vraiment une voiture de mĂ©chant avec sa couleur noire brillante, son intĂ©rieur cuir noir et ses jantes ultra chromĂ©es. Comptez 50000 € aujourd’hui pour en trouver une en France.
La Mustang de Steve est Ă©quipĂ©e d’un V8 6,4 litres de 320 chevaux et d’une boite manuelle 4 rapports. Elle est moins puissante mais plus lĂ©gĂšre que la Dodge. A noter que Ford sort aujourd’hui une Mustang « Bullit » de la mĂȘme couleur vert foncĂ©.
C’est donc Ă  un duel de muscle cars qu’on assiste et la poursuite est spectaculaire dans les rues en pente de San Francisco oĂč les voitures spĂ©cialement prĂ©parĂ©es dĂ©collent et Ă©crasent leurs pneus et amortisseurs aux ruptures de pente dans les carrefours ! La course continue sur route ouverte au milieu du trafic et se termine bien sĂ»r au dĂ©triment des mĂ©chants.
La Ford Mustang du film Bullit restaurée et présentée au Salon de Detroit en 2018
A noter qu’on voit aussi Steve dans une jolie Porsche 356 cabriolet jaune canari de sa copine (Jacqueline Bisset).
On a déjà parlé du film Le Mans dans un article du Fils et de ses principales vedettes automobiles Porsche 917 et Ferrari 512 de 1969/1970.
On vous repasse le trailer pour le plaisir :
Ce film sorti en 2013 retrace la rivalitĂ© entre deux pilotes de Formule 1 des seventies : le chaud-bouillant anglais James Hunt coureur de jupons, champion du monde 76 sur McLaren et le froid et calculateur autrichien Niki Lauda , champion du monde 75 et 77 sur Ferrari et gravement brĂ»lĂ© au Gand Prix d’Allemagne 76.
On y retrouve aussi des personnages truculents de l’époque comme ce riche anglais Lord Hesketh qui avait pris James Hunt sous son aile et lui a construit sa premiĂšre Formule 1. Il parviendra Ă  gagner un Grand Prix avec en 1975. On ne reverrait plus ça aujourd’hui !
Le film enchaĂźne un peu les clichĂ©s mais les acteurs sont trĂšs ressemblants. Les scĂšnes de courses sont particuliĂšrement rĂ©alistes car entrecoupĂ©es de scĂšnes rĂ©elles et sont tournĂ©es avec les voitures de l’époque louĂ©es Ă  de riches collectionneurs qui s’en servent aujourd’hui dans les courses historiques. Le PĂšre a revu plusieurs des voitures du film et de cette Ă©poque au Grand Prix de Monaco Historique en 2018.
La plupart sont propulsĂ©es par des V8 Ford Cosworth faciles Ă  mettre en Ɠuvre, pas besoin de 10 ingĂ©nieurs derriĂšre des Ă©crans pour simplement dĂ©marrer.
Ce film est un hommage Ă  James Hunt, mort de crise cardiaque en 1993 et Ă  Niki Lauda, disparu cette annĂ©e Ă  l’ñge de 70 ans.
Grand Prix de Monaco Historique – La Ferrari de Niki Lauda et la McLaren de James Hunt
Encore un film sur la Formule 1, le premier du genre, sorti en 1966. RĂ©alisĂ© par l’amĂ©ricain John Frankenheimer , le film a remportĂ© 3 oscars. Il reprend des scĂšnes de Grand Prix de l’époque injectĂ©es dans un scĂ©nario oĂč 4 pilotes se disputent le titre de champion du monde sur fond d’histoire d’amour entre l’un et la femme d’un autre qu’il a envoyĂ© Ă  l’hĂŽpital lors d’un accident de course

Yves Montand est l’un des pilotes Ferrari (Jean-Pierre Sarti) qui tombe amoureux d’une journaliste amĂ©ricaine, tandis que Françoise Hardy fait quelques apparitions (la journaliste Lisa) en girl friend Ă©phĂ©mĂšre de l’autre pilote Ferrari, un italien pur jus. Des pilotes comme Graham Hill, Bruce Mc Laren, Lorenzo Bandini, Chris Amon, ont tournĂ© des scĂšnes notamment sur le circuit de Charade et des vues du Grand Prix de Monaco ont Ă©tĂ© simulĂ©es à
 Royat, Ă  quelques kilomĂštres. Mais le film dĂ©marre Ă  Monaco oĂč le fameux accident Ă  la chicane oĂč une voiture finit dans le port a Ă©tĂ© recrĂ©Ă© et c’est intĂ©ressant de voir le circuit de l’époque. Par exemple, l’hĂŽtel Fairmont n’était pas construit et les Ă©quipes stationnaient Ă  sa place tandis que le tunnel Ă©tait beaucoup plus court.
Les principaux pilotes sont joués par des acteurs dans le film (James Garner incarne Pete Aron, le pilote Honda et porte le casque de Chris Amon, Yves Montand celui de John Surtees, et Brian Bedford celui de Jackie Stewart), ou bien jouent leur propre rÎle (Graham Hill, Jo Bonnier
).
Le scĂ©nario s’éloigne en fait complĂštement de la rĂ©alitĂ© du championnat 66 mais les voitures sont bien celles de la saison : BRM P261, Lotus 33 et 43 Ă  moteurs Climax ou BRM, Ferrari 312, Honda RA273, Brabham-Repco, Cooper-Maserati, Eagle Mk1, McLaren M2B
 mĂȘme si certaines ont Ă©tĂ© maquillĂ©es Ă  partir de Formules 2 ou 3 quand la prod ne disposait pas des voitures rĂ©elles. Des tas d’anecdotes circulent Ă  ce sujet.
On apprĂ©ciera les scĂšnes truquĂ©es pas si mal que ça oĂč Yves Montand pilote consciencieusement une voiture fixe en studio devant des scĂšnes de course projetĂ©es sur un Ă©cran derriĂšre ! Mais beaucoup de scĂšnes ne sont pas truquĂ©es, tournĂ©es avec les grosses camĂ©ras de l’époque montĂ©es sur des bĂątis accrochĂ©s aux Formule 1 ou bien depuis une Ford GT40 partiellement dĂ©pouillĂ©e de sa carrosserie pour accueillir camĂ©ras, pilote et opĂ©rateur. Les acteurs avaient pris des cours de pilotage Ă  l’école anglaise de Jim Russell et pilotaient des Formule 3 grimĂ©es en Formule 1, coiffĂ©es de fausses trompettes d’admission de V8 !
Certaines scĂšnes ont Ă©tĂ© tournĂ©es avec le cameraman et son Ă©norme camĂ©ra d’époque ficelĂ©s sur le capot avant d’une monoplace 

Des scĂšnes ont Ă©tĂ© tournĂ©es dans l’enceinte mĂȘme de l’usine Ferrari Ă  Maranello oĂč l’on reconnait le cĂ©lĂšbre atelier de montage des voitures de course.
Le rĂ©sultat est sensationnel car Frankenheimer a voulu tout montrer en dĂ©tail, jusqu’au travail des pieds aux pĂ©daliers, comme si on Ă©tait dans la course.
Hors course on y voit quelques belles autos comme la Mustang Shelby GT 350 Fastback 1966 du pilote amĂ©ricain Pete Aron, ou la Ferrari 330 GTC 1966 du Commendatore Ferrari qui vient assister Ă  la course Ă  Monza. On y voit aussi un des plus cĂ©lĂšbres camions d’écurie de course, le Fiat 682 RN2 Bartoletti qui transportait les voitures de la Scuderia.
A l’époque les voitures n’avaient aucun appendice aĂ©rodynamique et ressemblaient Ă  des cigares sur roues (« cigar shape »). Ces voitures et l’ambiance de l’époque ont inspirĂ© les jeunes crĂ©ateurs de la Classic Racing School sur le circuit de Charade actuel, la premiĂšre Ă©cole de pilotage historique. Ils n’étaient pourtant pas nĂ©s Ă  cette Ă©poque !
Depuis 2017, ils proposent des stages de pilotage haut de gamme en immersion complĂšte. Ils ont recrĂ©Ă© dans les boxes de Charade un garage Ă  monoplaces, un loft et un vestiaire vintages. Ils fournissent des combinaisons, cagoules, gants et chaussures cuir de course semblables Ă  ceux de l’époque, seul le casque est actuel. Et vous pouvez vous glisser dans l’une des monoplaces aux couleurs Matra, Lotus, Ferrari, Ligier, Gulf, pour 8 sĂ©ries de tours dans la journĂ©e, une centaine de kilomĂštres, supervisĂ©s par des pilotes professionnels ! L’expĂ©rience, que Le PĂšre et Le Fils ont eu la chance de vivre, est inoubliable.
Comble du rĂȘve, ils disposent depuis cette annĂ©e d’une rĂ©plique de Vaillante , inspirĂ©e de la cĂ©lĂšbre bande dessinĂ©e de Jean Graton, sur la mĂȘme base chassis CrosslĂ© 90F/moteur Ford Zetec,
Gran Torino est tournĂ© en 2008 Ă  Detroit dans le Michigan, ville fascinante, capitale de mecs et de bagnoles, et j’ai pu me rendre en 2011 sur le lieu de tournage principal, devant les 2 maisons, restaurĂ©es aprĂšs le film.
Walt Kowalski (tiens, encore un) est jouĂ© par Clint Eastwood . C’est un vĂ©tĂ©ran de la guerre de CorĂ©e et retraitĂ© des usines Ford de Detroit. Il a achetĂ© une Ford Gran Torino qui lui est passĂ©e entre les mains sur la chaĂźne de montage et passe sa retraite Ă  la briquer et sur la terrasse de son pavillon de banlieue Ă  descendre des biĂšres et Ă  la regarder. Il vient de perdre sa femme et dĂ©fend son territoire en menaçant au fusil d’assaut une immigration grandissante de vietnamiens Hmong qui lui rappellent de mauvais souvenirs de CorĂ©e, dans ces banlieues de Detroit qui commencent Ă  se dĂ©labrer. En plus il en a comme voisins dans la maison d’à cĂŽté !
La Ford Torino a Ă©tĂ© produite entre 1968 et 1976 dans un tas de versions, 2 ou 4 portes, berline, break, coupĂ© ou cabriolet mais toujours avec 4 vraies places. Cette conception Ă©tait facilitĂ©e par une carrosserie sĂ©parĂ©e du chassis. La Gran Torino est vraiment ce qu’on peut qualifier de grosse bagnole. Massive, c’est un muscle car de la lignĂ©e des Mustang et elle a couru en NASCAR. Celle de Kowalski est une Gran Torino Sport de 1972, un coupĂ© 2 portes, semblable Ă  celle de Starsky et Hutch. Elle pouvait ĂȘtre Ă©quipĂ©e de moteurs 6 cylin
Brunette en lingerie dans un fabuleux plan Ă  trois HHF
Briser bien deux culs
Un spectacle de seins

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