Tout ce travail pour rien

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Tout ce travail pour rien

RĂ©volution Personnelle
Vous ĂȘtes extraordinaire !







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J’espĂšre que votre rentrĂ©e s’est bien dĂ©roulĂ©e et que vous avez trouvĂ© votre rythme de croisiĂšre. Et si vous ne l’avez pas encore
 ce n’est pas grave, il y a quelques ajustements (parfois difficiles) Ă  faire et aprĂšs cela ira mieux.
La prochaine formation Cloudbraining ( CB20 ) commence ce lundi 15 septembre.
“Quoi ? Mais on ne m’a mĂȘme pas prĂ©venu-e ! Il n’y a pas eu d’annonces, je suis complĂštement pris-e par surprise !” ĂȘtes-vous en train de vous dire.
C’est vrai, je n’ai fait aucune pub, aucune communication autour de CB20. Franchement, je n’ai pas eu le temps. Et quand je dis cela, ça ne veut pas dire que je suis dĂ©-bor-dĂ© de travail d’accord ? Car dans mon agenda “hyper-serrĂ©â€, il y a mon bĂ©bĂ©, l’écriture du volume 5 de La femme sans peur et les siestes. Vous voyez, il ne reste plus beaucoup de place pour le reste.

Au boulot !
Alors j’en vois dĂ©jĂ  certain-e-s parmi vous bondir au plafond et se dire : “Comment ça il est dĂ©bordĂ© ? Avec des siestes et de longues promenades en poussette avec bĂ©bĂ© ? C’est plutĂŽt ne rien faire oui ! Si son emploi du temps Ă©tait vraiment hyper-chargĂ©, il n’aurait pas le temps de se relĂącher et il courrait tout au long de la journĂ©e pour caser tout ce qu’il a Ă  faire. Petite feignasse !”
Quelle est votre réaction en lisant ce paragraphe juste au-dessus ?
Est-ce que vous hochez la tĂȘte en vous disant que c’est vrai, je n’en rame pas une et que je ferai mieux d’accĂ©lĂ©rer le rythme ?
Ce à quoi je vous répondrai
 pourquoi ?
Pourquoi je dois m’épuiser au travail ?
Est-ce que vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  posĂ© ces questions ? Mais vraiment sĂ©rieusement posĂ© en pensant Ă  votre existence de A Ă  Z, c’est Ă  dire de votre naissance Ă  votre mort ?
En effet, si vous vous posez juste la question par rapport Ă  aujourd’hui, cette semaine ou mĂȘme, cette annĂ©e, il est certain que vous allez trouver que je me relaxe trop.
Par contre, si vous observez tout cela Ă  l’échelle d’une vie (et c’est mon Ă©talon), vos arguments ne pĂšsent plus rien.
Vous connaissez toutes et tous l’histoire de l’homme sur son lit de mort qui regrette de ne pas avoir passĂ© plus de temps avec sa famille, au lieu d’avoir travaillĂ© avec acharnement. MĂȘme s’il a gagnĂ© beaucoup d’argent, mĂȘme s’il est immensĂ©ment riche, il ne peut rien changer.
Alors, au crĂ©puscule de sa vie, juste avant de passer la petite porte de l’éternitĂ©, on ne regrette jamais de ne pas avoir travaillĂ© plus. Ce que l’on va regretter, ce sont les moments forts que l’on a manquĂ©. Qu’ils soient personnels (famille, amis, etc) ou professionnels (suivre sa passion, donner un sens Ă  sa vie, etc).
Je m’étonne toujours moi qu’il faille travailler. (Ne me jetez pas encore une fois des pierres.)
Nos ancĂȘtres trĂšs trĂšs lointains ne travaillaient pas eux. Ils allaient Ă  la chasse, ils faisaient la cueillette mais bon sang, ça ne leur prenait pas toute la journĂ©e non plus ! Il avaient du temps pour d’autres activitĂ©s tranquilles, cools, sympas comme peindre des grottes par exemple.
Saviez-vous que, plus proche de nous, les paysans du Moyen ge avaient beaucoup moins de journées travaillées que nous ?
Ce n’est qu’à partir de la rĂ©volution industrielle que le rythme a commencĂ© Ă  s’accĂ©lĂ©rer. Ceci dit, les progrĂšs de la mĂ©canisation auraient dĂ» nous conduire Ă  travailler moins, pas plus, non ?
Hors que se passe-t-il en ce dĂ©but de XXIe siĂšcle ? On n’a jamais autant travaillĂ© pour gagner
 pas tant que ça. Nous vivons Ă  l’époque oĂč nous avons les meilleurs outils de production et de management jamais crĂ©Ă©s, les plus efficaces, les plus performants, les plus pointus et pourtant, d’un autre cĂŽtĂ©, nos emplois du temps sont surchargĂ©s.
Vous ne trouvez pas qu’il y a un problùme ?
Si les machines peuvent faire si bien et remplacer autant de boulots
 il faut se poser la question : Ă  quoi sert rĂ©ellement notre propre travail ? A quoi ça rime de rester 35 heures ou plus accrochĂ© Ă  son bureau ?
Cela ne sert strictement Ă  rien. C’est un “travail” creux, c’est tout. Ici, je parle pour tous ceux et toutes celles qui s’ennuient ou dĂ©testent leur job. Vous bradez votre vie pour enrichir d’autres qui ont trouvĂ© le moyen de vous faire croire que vous deviez agir comme cela.
Je pourrais vous donner des chiffres mais nous produisons beaucoup trop. Les industries pourraient se passer de beaucoup de bras. D’ailleurs, elles n’hĂ©sitent pas Ă  le faire lorsque les machines ou les bras-moins-chers-ailleurs sont plus rentables. Donc non, mĂȘme si on vous fait croire que c’est super important d’avoir un boulot, ce n’est pas vrai !
Je suis certain que la majoritĂ© des travailleurs pourraient arrĂȘter de travailler demain et avec quelques ajustements, tout se passerait bien. On pourrait mĂȘme leur donner un revenu garanti . La planĂšte ne s’effondrerait pas. On ne mourrait pas de faim. Seuls quelques gĂ©ants de l’industrie auraient un peu moins de dividendes. C’est tout.
Alors plutĂŽt que de continuer Ă  gaspiller mes annĂ©es Ă  faire un travail creux, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© faire des choses qui me passionnaient. En ce moment, c’est Ă©crire des histoires. Alors je les rĂ©dige parce que personne ne viendra me pousser Ă  le faire. Et puis je regarde grandir mon petit garçon (8 mois !). Et puis je fais de belles siestes pour enrichir ma crĂ©ativitĂ©.
C’est sĂ»r que ça parait simple comme cela de sortir du systĂšme mais je reconnais que ce n’est pas facile. Je dĂ©pense sans doute moins que vous. Par exemple, au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas de voiture. Je n’ai pas eu de tĂ©lĂ©phone portable pendant 3 ans. Je n’ai pas ou trĂšs peu de vĂȘtements de marque.
Je prĂ©fĂšre vivre modestement plutĂŽt que d’étaler une richesse superficielle. Ceci dit, je n’ai aucun crĂ©dit ou autre dĂ©pense qui grĂšve mon compte en banque.
Ainsi, voilĂ  pourquoi je peux dire : “
dans mon agenda surbookĂ©, il y a le petit samouraĂŻ, l’écriture du volume 5 de La femme sans peur et les siestes.”
Bon, pourquoi je vous dis tout ça ?
Pour me vanter ? Pour vous mĂ©priser si vous “travaillez” ? Pour critiquer l’économie actuelle ?
Non, j’ai juste envie de vous dire que nous ne sommes pas des pions sur un Ă©chiquier que d’autres poussent, et que la personne qui pourra vous faire changer, c’est vous ! Tapez-vous sur l’épaule, rĂ©veillez-vous et imaginez-vous Ă  la fin de votre vie
 je vous garantis que cela vous donnera un grand coup de fouet afin de ne pas perdre une seule seconde de plus.
Moi ? Je retourne terminer ma formation Cloudbraining (CB20) sur le marketing des ebooks. Elle est tout en vidĂ©o et sera en direct tous les jours Ă  19h00 (du 15 septembre au 5 octobre). LĂ  oui, je vais devoir couper sur mes siestes mais ce sera un plaisir d’échanger avec vous.
Un Cloudbraining surprise? Cachotier!
Pour le prochain, tu devrais choisir le thĂšme “comment gagner sa vie en travaillant moins”, pour dĂ©cupler les imaginations.
J’espùre que tu passes un peu de temps avec la maman aussi!
Des bises Ă  tous les trois
Merci Jeanne ! Oui, ça c’est une excellente idĂ©e ! CouplĂ©e avec Les Ninjas de la vie, cela pourrait ĂȘtre du tonnerre. Je le note et Ă  bientĂŽt dans la zone “membres”.
Tu as tout compris JP ! Et Jeanne a une superbe idée.
Merci Annick ! Donc je la renote et j’y songe encore plus sĂ©rieusement.
Yeaahhhh ! Great Man ! Emancipate yourselves from mental slavery, none but ourselves can free our minds !
Merci beaucoup Olivier ! Je me demande ce que dirait Bob Marley s’il voyait notre monde d’aujourd’hui
 en fait, il l’avait dĂ©jĂ  vu venir comme le prouvent ces citations.
Bob Dylan : “Celui qui n’est pas occupĂ© Ă  naĂźtre est occupĂ© Ă  mourir”.
Rimbaud : “La vie fleurit par le travail, vieille vĂ©ritĂ© : moi, ma vie n’est pas assez pesante et flotte au-dessus de l’action, ce cher point du monde”.
Ghuvan-Alivu : “Continue comme cela, my friend, c’est excellent !”
Merci Ghjuvan ! Et soudain, Rimbaud devient mon ami

100% d’accord avec toi ! Le fonctionnement de la sociĂ©tĂ© va devoir changer afin de ne pas aller dans le mur et cela passe aussi par une remise en cause du travail tel qu’il est conçu actuellement.
J’ai eu l’occasion de voir rĂ©cemment le reportage d’Arte “Il est urgent de ralentir” : c’était tout simplement beau, encourageant et humaniste ; preuve qu’un nouveau monde est en marche !!
Merci Emmanuelle ! J’ai vu aussi le documentaire d’Arte qui est trĂšs intĂ©ressant. Cela va prendre du temps mais de plus en plus de gens, je pense, en ont assez de ce systĂšme. Tout ce que j’espĂšre, c’est que les rĂ©formes se feront en douceur.
Yeahh ! Voilà une vie magnifique et réussie ! Bravo JP ! Tu as tout compris ! Et tu es certain de ne rien regretter quand viendra le jour j !
A tout à l’heure sur le Cloud !
Quelle Ă©nergie Anne ! Est-ce l’effet de la sortie de ton livre d’hĂ©roĂŻc-fantasy ? En tout cas, je crois que la formation tombe trĂšs bien pour toi. En avant !
 sur les ailes d’un dragon ?
Super article, JP, dans lequel je me retrouve complĂštement mĂȘme si mes petits samouraĂŻs ont beaucoup grandi ^^
Et le mieux, c’est que dans nos emplois du temps hyperchargĂ©s, on trouve aussi le temps de boire un cafĂ© et de discuter
Merci Florence ! Ah oui, le fameux petit café, un moment incontournable de la vie littéraire dans le Tarn

Il avaient du temps pour d’autres activitĂ©s tranquilles, cools, sympas comme peindre des grottes par exemple.
C’est vrai, dans le cool il y avait :
– je sors en courant pour Ă©chapper Ă  l’ours dans la grotte,
– je slalome comme un malade entre les tigres/lions et autres fĂ©lins de la plaine,
– je bondis Ă  gauche, Ă  droite, au centre, au milieu pour esquiver les mammouths mĂ©contents ou les autres troupeaux de bovins pas farouches, mais facilement Ă©nervĂ©s : style rhinocĂ©ros, buffles au sang chaud

Je cours, je cours, je cours, j’au se-cours !
Et je cherche aussi Ă  manger, parce que manger il faut bien, mĂȘme si ce n’est pas tous les jours.
Ça, c’était cool pour l’intestin, il prenait le temps de digĂ©rer. En plus, on prenait le temps de bien savourer son plat, parce qu’on avait pris le temps de le trouver
 aprĂšs avoir pas mal couru ! ;o)
Manger les fruits et les lĂ©gumes qu’on a cueillis soi-mĂȘme.
Manger les coquillages qu’on a cherchĂ©s pendant des plombes sur les bords de plage.
Un tout autre goût !
A quoi ça rime de rester 35 heures ou plus accroché à son bureau ?
A part discuter entre amis, autour de la machine à café. Vrai, ça ne sert pas à grand-chose.
Mais, devant la machine à café, est-on encore scotché à son bureau, tel splatch la mouche ?
Ah si, le bureau sert Ă  aller sur Internet pour taper la tchatche ou consulter les sites Web avec un bon dĂ©bit. (une Ă  deux heures par jour suivant certaines Ă©tudes), sinon on tape la discute avec les autres collĂšgues
 en regardant souvent sa montre. La montre, c’est le symbole de l’ennui.
Bref, on a un boulot pour avoir des relations sociales.
D’accord, surtout pour avoir un salaire à la fin du mois. Salaire dont on nous ponctionne 60 % en permanence
 entre nous soit dit.
Et puis aprÚs tu enlÚves 30 % sur tout ce que tu achÚtes pour financer la publicité. 50 % de pub sur les médicaments

A ça, tu escamotes entre 5 et 20,6 % pour la TVA et ça te donne une idĂ©e mordante sur ce que l’on gagne vraiment et Ă  quoi on le dĂ©pense.
Quand on calcule un peu la surface occupĂ©e par les meubles et qu’on le rapporte Ă  son loyer, on se rend compte du coĂ»t annuel de chaque objet
 qui prend la poussiĂšre.
Moins de consommation = moins de pollution.
Moins de vitesse = moins de stress.
Et le stress, c’est la pollution du corps.
Avant les paysans faisaient la sieste durant les heures chaudes
 et personne n’y trouvait à redire.
La terre non plus.
Tu as raison Jean-Philippe, c’est bien l’industrialisation qui nous a rendu branques et malades du travail à tout prix.
Et quand tu connais l’origine du mot travail

De l’ancien français travail (« tourment, souffrance ») (XIIe siĂšcle), du bas latin (VIe siĂšcle) tripalius du latin tripalium (« instrument de torture Ă  trois poutres »).
Ce “tripalium”, qui est un instrument de contrainte, voire de torture, laisse ainsi entendre le “travail” comme Ă©tant effectuĂ© de force, Ă  l’instar de l’activitĂ© de l’esclave.
Le “tripalium” est ainsi un “dispositif servant à immobiliser les grands animaux” pour le ferrage ou pour les soins.
Le mot “travailler” nous vient par là, via le moyen ñge, du latin courant “tripaliare”, contraindre avec le “tripalium”
Tu te demandes, de quoi, de qui suis-je l’esclave ?
Est-ce que j’ai vraiment besoin de me “soigner” de cette façon ?
L’Amibe_R Nard
P.S. : Quelle est votre réaction en lisant ce paragraphe juste au-dessus ?
Ne pas ĂȘtre “dĂ©bordĂ©â€ avec un bĂ©bé  comment fais-tu ?
Tu as un secret
 ou une femme. :o=)
Soigne-toi bien pour cette rentrée.
J’aurais dĂ» mettre : Soigne-toi bien pour cette rentrĂ©e
 sans tripalium ! :o)
l’Amibe_R Nard
Ah L’Amibe, tu nous en avais mis encore une belle couche
 et de qualitĂ© ! Je ne la dĂ©couvre que maintenant et je m’en excuse. Allez au tripalium lit.
Je partage complĂštement ton point de vue, Jean-Philippe. J’ai Ă©tĂ© salariĂ© pendant dix ans en agence d’architecture et si j’étais restĂ© chez moi pendant six ans, ce n’aurait eu aucune rĂ©percussion sur ce qui a Ă©tĂ© rĂ©ellement construit. Nous travaillons sous la pression de ceux qui paient. Les employĂ©s sous la pression de leurs supĂ©rieurs, et les patrons sous la mression de leurs clients qu’ils ne veulent pas perdre. On dit oui Ă  tout, on travaille en dĂ©pit du bon sens, on ne prend plus le temps de communiquer, d’analyser les besoins rĂ©els et de faire ainsi l’effort de rĂ©pondre Ă  la bonne demande. Les administrations ne sont pas en reste. DĂ©bordĂ©es, elles exigent des piĂšces complĂ©mentaires injustifiĂ©es simplement pour pouvoir prolonger en toute lĂ©galitĂ© leurs dĂ©lais de rĂ©ponse. Nous travaillons trop
 sans rĂ©flĂ©chir, sans prendre le temps d’anticiper sur les problĂšmes. Et oui, nous produisons trop, nous consommons trop, et on nous raconte que des conneries : il n’y a pas assez de logements par exemple
 Ah ah ah. Et si on commençait par s’occuper de tous ceux qui sont vides ?!
L’impĂ©ratif de croissance nous mĂšne Ă  notre perte. Il est le cancer de notre sociĂ©té  Et le poison de cette planĂšte.
Vive l’écriture
1000 mots hier. Objectif : 1000 mots aujourd’hui. Au vu de toutes les recherches dĂ©jĂ  faites et du plan dĂ©jĂ  bien mĂąchĂ©, ce ne devrait pas ĂȘtre trop difficile
Bonne journée et à bientÎt !
Et autre chose : moi, je dois l’écriture de mon premier roman Ă  mon deuxiĂšme bĂ©bĂ© (qui a 7 ans aujourd’hui). Comme elle n’a pas fait ses nuits pendant deux ans et demi, quand j’avais du mal Ă  me rendormir, j’écrivais. Le premier jet a pris forme sur un blog. 2 Ă  3 Ă©pisodes publiĂ©s par semaine, en partenariat avec un illustrateur, et l’aventure a durĂ© plus d’un an et demi. C’était magique.
Alors profite bien de ces moments “promenades en poussettes”. À quand “faire un bĂ©bĂ© sans peur” ?!
Merci Charlie pour tes commentaires excellents que j’ai manquĂ©s et quelle belle histoire ! En tout cas, je note l’idĂ©e du bĂ©bĂ© sans peur
 ça va dĂ©poter !
Tout a fait d’accord avec vous , je pense que notre vie est trop courte pour la passer a accumuler de l’argent , c’est d’ailleurs grace a vous que j’ai laisse tomber mon travail parce que j’ai compris que ma vie aurait plus de sens sans lui , que c’est seulement en allant au bureau toute la journee que je m’eloigne de mes reves et mes ambitions , c’est vrai on peut avoir bcp d’argent mais chaque seconde qui passe de notre vie est aussi le prix qu’on paye pour le gagner!
Super Hend ! Et dĂ©solĂ© d’avoir manquĂ© ce commentaire ĂŽ combien important : quelqu’un qui dĂ©cide de se prendre en main, ça se fĂȘte !
Il me semble que la fameuse “crise” rĂ©sulte d’un ras-le-bol encore inconscient pour beaucoup de gens : ils en ont plus qu’assez d’aller tous les jours faire un travail qu’ils dĂ©testent, mais une autre partie d’eux-mĂȘme est persuadĂ©e qu’ils ne peuvent pas faire autrement.
Heureusement qu’il y a de plus en plus de gens qui commencent Ă  voir les choses autrement, et Ă  sortir du mĂ©tro-boulot-dodo pour se crĂ©er une façon de vivre qui a vraiment un sens.
Merci Claude ! Oui heureusement les gens se rendent de plus en plus compte qu’ils ne vont nulle part. Prise de conscience ?
J’étais “ailleurs”, me revoici sur votre blog Jean Philippe et je tombe pile poil sur cette rubrique consacrĂ©e au travail
Je vais essayer d’ĂȘtre concise
Je viens donc de rĂ©aliser (aprĂšs trĂšs long cheminement cĂ©rĂ©bral personnel,et quelques rencontres avec des proclamĂ© coachs, des thĂ©rapeutes et j’en passe) que je n’aimais pas TRAVAILLER
Il y a des circonstances attĂ©nuantes Monsieur le Juge: 25 ans dans une grosse entreprise oĂč j’ai occupĂ© tous les postes seyant Ă  une scanneuse invĂ©tĂ©rĂ©e mais toujours en Ă©tant une subordonnĂ©e et souvent un pion
Je n’ai jamais fait de plan de carriĂšre, j’aurais peut-ĂȘtre dĂ»
En tout cas aujourd’hui “ça la fait plus”
J’ai pris un congĂ© sans solde, et je suis prĂ©sentement expatriĂ©e en Irlande, oĂč je me trouve fort bien
Mais cette Ă©quation insoluble pour l’instant : comment faire pour “vivre sa vie plutĂŽt que de la gagner”( je paraphrase un excellent thĂ©rapeute trĂšs perspicace sur bien des points mais lĂ  tout est dit non?)
J’étais venue en Irlande avec un contrat de travail avec un gĂ©ant amĂ©ricain des IT, je ne peux le nommer, secret dĂ©fense mais son logo est omniprĂ©sent dans notre sociĂ©tĂ©
J’ai tenu 6 semaines et suis partie avant d’y laisser ma santĂ© et mon Ăąme (poste ingrat en centre d’appels, spĂ©cialitĂ© irlandaise)
RĂ©alitĂ© Ă©conomique : je suis seule Ă  subvenir Ă  mes besoins, je ne peux toucher d’indemnitĂ©s ou d’aide sociale; je ne me nomme point Rockefeller ou Paris Hilton–tiens faudrait lancer un sujet sur cette donzelle, le summum du nĂ©ant— elle n’a QUE de l’argent
.pour le reste

donc “subvernir à ses besoins”, ce qui est plus politiquement correct que “payer les factures”
Bonjour,
Je lis le message de Chrissie et je comprends oh combien sa problématique, ce qui me donne envie de témoigner également.
En effet, je me rends compte que je n’aime pas non plus travailler du moins comme notre socitĂ© l’entend. Je m’y suis pliĂ©e un bon bout de temps n’ayant Ă  l’époque aucune autre vision et pensant comme le petit mouton que c’était la rĂšgle.
Or, les alĂ©as de la vie et un caractĂšre disons “revĂȘche” ont fait que je me suis arrĂȘtĂ©e et j’ai regardĂ© ce monde qui dĂ©cidement ne voulait pas de moi puisque je m’ennuyais trĂšs vite dans le circuit “normal”.
AprĂšs une pĂ©riode de vaches trĂšs maigres, je me suis dĂ©menĂ©e pour rentrer dans une institution. J’y suis contractuelle mais je me rends compte que c’est peut-ĂȘtre pire. Je ne m’y Ă©panouie pas du tout et chaque jour qui passe est un jour de frustration, de muselage. grrr
 au point d’avoir eu la semaine derniĂšre une crise d’overdose. Encore une ! Beh on fait ce qu’on peut !
Donc opĂ©ration replis et chekup complet ! Et
 mise en Ă©vidence de la question insoluble qui concerne le “subvenir Ă  mes besoins”. Pas glop, l’histoire car mon portefeuille n’est grand seigneur ! Il rechigne Ă  m’offrir de grosses coupures Ă  peine daigne-t-il y mettre quelques piĂšces jaunes qu’il me faut dĂ©nicher au fond de la pochette.
Le point de cassure est cernĂ© c’est un fait. Mais quelqu’un a piquĂ© les bottes de 7 lieues pour atteindre l’autre berge, celle du pays oĂč l’on y est bien, oĂč l’on fait ce que l’on aime et oĂč le travail est synonyme d’épanouissement.
AprĂšs un loong cheminement, j’ai trouvĂ© mon ikigaĂŻ mais comme Paris ne s’est pas construit en un jour, il faut faire des compromis, ou du moins essayer
 Enfin, je n’en sais rien du tout. J’ai les yeux bandĂ©s et j’avance Ă  tatons
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