Tout ce qu'il faut à la Black Widow ce sont ses godes

Tout ce qu'il faut à la Black Widow ce sont ses godes




🔞 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Tout ce qu'il faut à la Black Widow ce sont ses godes


Publié le 18/08/2022 à 16h52
- Modifié le 18/08/2022 à 20h08




copy url


facebook


twitter


linkedin


mail


partage


imprimer






Je m'abonne

Tous les contenus du Point en illimité


Vous lisez actuellement : « She-Hulk : Avocate » : Que vaut la dernière série Marvel ? 



Par Emmanuel le Maçon le 19/08/2022 à 00:53


Vous avez déjà un compte LePoint.fr ?
Vous êtes abonné au magazine dans sa version papier ?
Soutenez notre journalisme libre et exigeant


Je m'abonne pour 1€


J'accepte les cookies


D ans la famille Hulk, Marvel nous présente dès aujourd'hui la cousine, Jennifer Walters. Cette avocate new-yorkaise rêve d'une carrière florissante, mais le destin va en décider autrement. Après un accident de la route en compagnie de son géant vert de cousin, la demoiselle se voit, elle aussi, dotée du pouvoir de se transformer en géante ultra-puissante aux colères monumentales. C'est sur cette trame que commence She-Hulk : Avocate, accessible sur Disney+. Une série plutôt réussie qui a le mérite de faire souffler un vent de fraîcheur sur le MCU.
Qu'on se le dise, Marvel a de la ressource. Et continue de piocher habilement dans son catalogue pour y dénicher des personnages secondaires au fort potentiel. Cette fois, ils ont jeté leur dévolu sur She-Hulk, le pendant féminin du monstre vert, qui fut créée en 1980, en réponse au succès de la série vintage L'Incroyable Hulk lancée en 1977 par CBS . Moins torturée que Black Widow, moins austère que Captain Marvel, plus mature que Miss Marvel et moins barrée que Wanda Maximoff, She-Hulk propose une version plus légère, finalement presque plus contemporaine, des super-héroïnes du MCU.
D'ailleurs, si notre avocate se retrouve un jour la peau verte, c'est par accident et, il faut bien l'avouer, ce superpouvoir ne l'intéresse pas du tout, l'embarrasse même, elle qui rêve de devenir la star des prétoires tout en continuant à chercher l'amour sur Tinder.
C'est ici l'une des différences majeures de cette nouvelle production estampillée Disney. Dans She-Hulk : Avocate, les super-héros se prennent moins au sérieux et ont mis de côté leurs doutes métaphysiques. Stratégie ingénieuse qui permet ainsi de proposer une série pétillante, qui, en s'éloignant gentiment des poncifs du genre, vient chercher un plus large public. Mieux, les quatre premiers épisodes, que nous avons pu visionner, ne sont pas construits autour des prouesses de la demoiselle mais bien autour des cas judiciaires défendus par son cabinet. Une sorte d'A lly McBeal plus verte et moins (tailleur) anthracite.
L'autre bonne idée de cette série réside dans le choix de donner un ton résolument plus léger à l'ensemble en s'éloignant (un peu) de l'humour Marvel, un tantinet pompier. Et l'on sent bien que les scénaristes ont eu carte (semi) blanche pour laisser libre cours à leur imagination. Outre la flopée de personnages secondaires particulièrement gâtés en matière de comédie, le scénario se permet quelques libertés novatrices au sein du MCU, comme l'emprunt au comics original du concept du quatrième mur, qui permet à l'héroïne de s'adresser directement aux téléspectateurs : clins d'œil, regards complices et bonnes reparties se succèdent avec parcimonie, et sortent parfois du cadre classique, notamment lorsque Jennifer Walters (jouée par l'excellente Tatiana Maslany, découverte dans la série Orphan Black ) se permet de souligner l'importance des stars invitées dans « sa série ».
Car non, les fans historiques de Marvel ne sont pas oubliés. Et quelques figures du MCU viennent donner du leur dans la vie de Jennifer. À commencer évidemment par Hulk (Mark Ruffalo) – on pouvait s'en douter –, mais aussi Wong (Benedict Wong vu dans Doctor Strange) ou encore L'Abomination (porté par le formidable Tim Roth ). Une façon de rappeler qu'aussi différente soit-elle, notre nouvelle héroïne s'inscrit parfaitement dans la galaxie grandissante de la maison Marvel Studios. Le tout est saupoudré de quelques jolis moments de combat tout en vols planés, mais sans surenchère de muscles saillants, qui viennent pimenter les aventures de notre dame verte de rage.
Pour autant, en choisissant de redonner vie à ce personnage, Disney a mis le doigt dans un engrenage complexe. À l'époque de sa création, des ligues féministes avaient pointé du doigt le fait que She-Hulk n'était « que » le pendant féminin d'un surhomme, soulignant d'ailleurs que sa morphologie était volontiers plus sexy que celle de Hulk. Si la production a fait le choix de faire de sa (Miss) Hulk une jolie plante (verte), elle n'en a pas pour autant exacerbé les courbes et les tenues. Mieux, Jennifer Walters exprime elle-même son désaccord sur le fait de devoir porter le nom à peine féminisé de son cousin, diatribe contre le sexisme ambiant à la clé.
Reste les effets spéciaux qui, semble-t-il, ont déçu une poignée de fans. Si les transformations et les combats restent, eux, impeccables, il est vrai que notre Miss Hulk, moins réussie que son cousin, se montre certes un peu raide et manque parfois de finesse dans le mouvement… Le public aurait-il été trop gâté pour se montrer aussi grincheux ? Aurait-il déjà oublié les désastreux effets de Flash, série super-héroïque made in DC Comics ? Peu importe… She-Hulk a bien d'autres ressources. Et on en redemande.
Chaque mercredi, recevez le meilleur de la pop culture et recevez en avant-première nos exclusivités et meilleures offres du Point.

Qui n’a jamais réfléchi à l’ascension du populisme devant un épisode des machiavéliens Game of Thrones ou Baron Noir ? Ou au bien-fondé – ou pas – de la transparence en politique en visionnant Borgen ? Quant au succès planétaire de La Casa de papel, ne reflète-t-il pas la montée de la pensée « antisystème » dans nos démocraties ? Plus pragmatiquement, que nous enseignent, du pouvoir, de ses enjeux et de ses jeux, sur la manière dont on le conquiert et dont on le garde, les grands récits contemporains que sont les séries ?

En plein milieu du premier episode, j ai zappe. Intrigue mediocre, poncifs lgbtqi a gogo... J ai preferre revoir Baby Face, un classique en noir et blanc de 1933 avec Barbara Stanwick. Soit dit en passant, baby face serait cancelled par les woke s ils le pouvaient.
Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article.
un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire.
Pour conserver le précédent brouillon , cliquez sur annuler.
Pour sauvegarder le nouveau brouillon , cliquez sur enregistrer
Erreur lors de la sauvegarde du brouillon.

Consultez les articles de la rubrique Le Point Pop ,
suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de l’actualité.



Créez un compte afin d'accéder à la version numérique du magazine et à l'intégralité des contenus du Point inclus dans votre offre.



Pour ce faire, renseignez
votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte.
Vous avez un compte Facebook ? Connectez-vous plus rapidement
Vous avez un compte Facebook ? Créez votre compte plus rapidement
Veuillez saisir l'adresse mail qui a servi à créer votre compte LePoint.fr
Cet article a été ajouté dans vos favoris.

Vous avez refusé les cookies. Soutenez Le Point en acceptant la
publicité personnalisée, ou abonnez-vous.



[Entretien – création] Ce que les femmes font à la poésie (6) : Elsa Boyer

Pour recevoir la lettre d'informations, indiquez votre mail
Suite à la parution en décembre dernier de Polyphonie Penthésilée (P.O.L, 144 pages), mais également, en ce début janvier 2022, d’une anthologie proposée par Marie de Quatrebarbes aux éditions du Corridor bleu, Madame tout le monde , ce dossier qui emprunte son titre à l’une
des sections de Polyphonie Penthésilée pour réunir entretiens, extraits (inédits pour la plupart) et chroniques, vise à donner un aperçu complémentaire de la création actuelle au féminin, tout en donnant la parole à des poétesses sur leurs pratiques comme sur les conditions qui leur sont faites dans cet espace éditorial de circulation restreinte : environ deux tiers d’entre elles (61,5% exactement) ont participé à l’une ou l’autre de ces deux aventures collectives cruciales que sont Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021) et Madame tout le monde ; ajoutons deux autres variables, l’âge (pour l’instant : une septuagénaire, une sexagénaire, une quinquagénaire, six quadragénaires et quatre trentenaires) et les lieux d’édition (une petite trentaine). Les trois mêmes questions sont posées à chacune afin de construire un éventail de réponses qui, à défaut de constituer une enquête conforme à tous les critères propres aux sciences sociales, n’en est pas moins significative.
Après l’ entretien de Liliane Giraudon , de Sandra MOUSSEMPÈS , d’ Aurélie Olivier , qui a dirigé le volume Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021), et de Virginie Lalucq , voici celui d’Elsa Boyer.
Elsa Boyer est écrivaine, théoricienne et traductrice. Elle enseigne la théorie des médias, les humanités numériques et les questions d’écriture expérimentale à l’école des arts décoratifs de Paris. Elle a publié un essai intitulé Le Conflit des perceptions (MF, 2015) et sept récits (P.O.L et MF). Le dernier, Orbital , est paru en novembre 2021 aux éditions MF. Ces récits interrogent chacun à leur manière notre environnement médiatique contemporain, que ce soient les images du sport, de la politique des réseaux sociaux. En s’efforçant d’intégrer l’influence du numérique et des jeux vidéo dans la littérature, ces textes explorent des formes de narration poétique qui privilégient la boucle, la série, la bribe, la répétition. Ces narrations minimalistes et fragmentaires sont l’occasion d’entrer dans les textures de la langue, les structures des phrases, pour essayer de figurer les effets du capitalisme contemporain et de ses images sur nos perceptions, nos corps et nos désirs.
En ce temps de chasse au « wokisme », comment traiter encore les rapports de domination ? Sans tomber dans l’idéologie et en maintenant le cap : LIBR-CRITIQUE s’est toujours inscrite dans le prolongement de la pensée critique des Modernes, ce qui suppose le refus de tout identitarisme. Dans Soi-même comme un roi. Essai sur les dérives identitaires (Seuil, 2021), Élisabeth Roudinesco montre lumineusement en quoi diffèrent les luttes émancipatrices du siècle dernier et celles menées actuellement au nom de telle ou telle soi-disant « identité » (raciale, nationale ou sexuelle) : les premières visent un universel singulier (Sartre) ; les secondes, un particularisme sectaire. /FT/
Entretien d’Elsa Boyer avec Fabrice Thumerel
FT. Aujourd’hui, que font les femmes à la poésie ?
EB. Je pourrais dire ce que certaines font dans la poésie mais pas dire ce que les femmes font à la poésie. Il y a là deux catégories qui posent déjà question, celle des femmes, celle de la poésie. Et je ne suis pas sûre que ces deux catégories permettent d’opérer. Je n’aimerais pas non plus verser dans l’idée qu’une position qui a été minorisée, en l’occurrence qui porte la marque de son genre, doit du coup forcément produire une contre position, affirmer des formes ou des ruptures. C’est pour cela aussi que le titre de l’anthologie Madame Tout le monde qu’a choisi Marie de Quatrebarbes me semble bienvenu, dans sa manière de rappeler une assignation et d’entremêler sur un mode non spectaculaire, très banal en fait, les féminins et masculins dans une forme de continuum.
À la limite, on aurait bien aimé pouvoir reprendre la phrase de Monique Wittig dans La Pensée straight , « les lesbiennes ne sont pas des femmes », et dire que les poètes ne sont pas des femmes. Mais on ne peut pas prendre cette phrase qui vaut spécifiquement pour les lesbiennes politiques. On peut juste s’en inspirer. Ou alors on pourrait peut-être commencer par écrire autrement ce terme de « femmes », et le transformer en « phemmes », par exemple, pour reprendre un mot qu’on trouve dans Le Pays où tout est permis de Sophie Podolski.
Disons qu’elles font des choses extrêmement différentes les unes des autres, elles ne sont pas sur une même ligne parce qu’elles ne cherchent pas à s’aligner sur une identité homogène qui inclurait de force ou qui exclurait d’autres positions. Elles font des poèmes en short pour reprendre un vers de la poète Anne Portugal dans Et comment nous voilà moins épais . Elles cherchent des phrases et où situer un corps dans le quadrillage des mots. Elles expérimentent entre formes poétiques et formes narratives, entre formes abstraites ou méta et formes incarnées, entre concepts et ultra sensuel. Elles font des revues entre anglais et français comme Jackqueline Frost avec Luc Bénazet. Elles font des anthologies qui interrogent le geste de l’anthologie, avec Marie de Quatrebarbes, mais aussi Élodie Petit et Marguerin Louvier. Elles traduisent aussi.
Aujourd’hui ce que les poètes.ses font plus facilement dans la poésie, c’est peut-être se glisser dans des filiations, des affinités, lire des poètes.ses, leurs travaux d’édition, de traduction, de revues, et décider que c’est ce travail-là qu’on choisit de transmettre en priorité à des étudiant.es, par exemple. Il est sans doute plus facile aujourd’hui d’exister dans des généalogies ou bien, d’ailleurs, de se construire contre elles.
FT. Remise en question, la domination masculine est encore d’actualité dans le milieu poétique. Est-ce à dire qu’un #MeToo y serait également nécessaire ?
EB. S’il s’agit de reconnaître que dans le champ poétique aussi ont eu lieu et perdurent des pratiques de domination, effectivement c’est nécessaire. S’il s’agit d’avoir un #metoo pour rejoindre les autres secteurs institutionnalisés de la culture, ça l’est sans doute moins. Mais peut-être faut-il aller au bout de cet activisme de hashtag pour voir aussi ce qu’il ne résout pas. Et on peut se demander si le hashtag n’induit pas un certain formatage dans les manières de constituer les paroles. Sur ce point il faut préciser que le premier « Me Too Movement » étant le fruit de la travailleuse sociale et militante africaine américaine Tarana Burke, on peut aussi s’interroger sur le fait de reprendre par le biais du hashtag cette initiative pensée pour soutenir les victimes d’agressions sexuelles qui subissent des oppressions croisées qu’en tant que poètes blanches de classe moyenne plus ou moins supérieure nous ne connaissons pas. On peut également s’interroger sur le fait de révéler l’ampleur des phénomènes de dominations à travers des plateformes qui appliquent des logiques propriétaires et d’extraction de valeurs envers les données qui y sont déposées.
Au niveau des effets, si on regarde le cas du cinéma, il est intéressant de voir aujourd’hui les formes de réactions que #metoo a produites dans une série de films sortis récemment, et de constater que certains réagissent à ces effets de dominations en reposant la question de la parole ( Annette de Leos Carax, Titane de Julia Ducournau, Black Widow de Cate Shortland), en inventant des formes pour cette adresse, alors que d’autres réagissent en réaffirmant les hiérarchies en place ( The Last Duel de Ridley Scott).
FT. En fin de compte, bien qu’il n’y ait pas d’écriture féminine (à bas l’essentialisme !), en quoi peut consister cette « langue / introuvable » qui serait celle des femmes selon Liliane Giraudon ?
EB. Elle peut consister en beaucoup de choses. Je retiens par exemple le piratage ou le bodybuilding de Kathy Acker qui casse de manière contrôlée le muscle de la tradition littéraire masculine dont elle est exclue, étant assignée femme, pour ensuite y introduire des facteurs de croissance et le faire repousser plus gros. Cette langue ce serait donc celle de Don Quichotte qui devient chevalière en devenant folle, c’est-à-dire en se faisant avorter dès le début du livre pour ensuite partir en quête de l’amour.
On en trouve aussi un exemple chez Lisa Robertson qui, dans The Baudelaire fractal , revient sur cette forme de police des textes littéraires et poétiques excluant les lectrices. Elle cite notamment les pages qu’écrivait Baudelaire dans son journal à propos de la jeune fille et explique qu’elle en est venue à considérer ces exclusions non plus comme une série de coups de poing décochés à l’estomac, mais plutôt comme des sortes d’invitations perverses. Elle lie aussi cette « langue introuvable » à une étymologie du terme « auteur » qu’elle se souvient avoir lu quelque part et dont elle ne cherche pas à vérifier l’authenticité : « auctore », augmenter. Écrire ce serait donc augmenter, et « l’augmenteuse inclut les parties déplacées parce qu’elles procurent du plaisir » (p. 141).
Dans le sillage de Kathy Acker et de Lisa Robertson, c’est aussi la littérature de Claire Finch qui cherche comment, entre théorie et narration, entre humour et précision analytique, les récits de sexualités féministes queer équipées de sex toys (car comme l’écrit Sam Bourcier dans Queer zones , p. 195 : « Quitte à garder un fantasme ontologique : mieux vaut être un gode qu’une goddess ») peuvent augmenter nos identités et nos corps toujours trop restreints.
Afin de poursuivre et déplacer cette idée d’augmentation, si la temporalité induite par la domination fait que les écrits des femmes ont été invisibilisés, ou dans certains cas n’ont littéralement pas pu exister, que cette écriture arriverait donc après, alors c’est sans doute aussi cette temporalité qu’il faut remanier. Car sinon nous restons de toute façon sans cesse prises dans cette temporalité du retard construite par la domination. Peut-être faut-il inventer une nouvelle logique du supplément, comme le faisait Derrida pour les rapports entre écriture et parole.
Mais il faut dire aussi que cette langue, malgré tout, on la trouve. En revanche on peut s’interroger sur toute une série d’invisibilisations et de censures de vécus non binaires, non blancs, et de personnes contraintes de quitter un pays pour entrer dans un autre. Ces langues-là ne sont pas seulement introuvables, elles sont empêchées et occultées par les représentations imposées des médias.
Critique et chercheur international spécialisé dans le contemporain (littérature et sciences humaines).
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.





Newsletter


Contact


Dernières éditions









Avant-critiques




Avant-parutions




Chroniques




Ensablés





Elle observe les étoiles avec une bite dans sa bouche
Une connexion anale avec le cul d'une brésilienne
Sa belle-fille salope

Report Page