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Publié le 19/08/2022 à 11h37
âą Mis Ă jour le 19/08/2022 Ă 16h09
Ăcrit par
Pauline Thurier
Il navigue depuis toujours mais Romain Mautin n'avait jamais vécu un tel orage en mer.
âą
© Romain Mautin
Cannes
Alpes-Maritimes
Corse-du-Sud
Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
Six adolescents, ĂągĂ©s de 12 Ă 17 ans, Ă©taient Ă bord du bateau lorsque la tempĂȘte a Ă©clatĂ©.
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© Romain Mautin
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Jeudi 18 aoĂ»t, la Corse a Ă©tĂ© touchĂ©e par de violents orages qui ont fait cinq morts et plusieurs blessĂ©s. Romain Mautin, un habitant de Mougins, a vĂ©cu cette tempĂȘte en mer alors qu'il Ă©tait avec six adolescents et deux autres adultes. Il nous raconte cette expĂ©rience bouleversante.
Un jour plus tard, l'émotion est évidente dans la voix de Romain Mautin. Cet ingénieur informatique de Mougins a l'habitude de naviguer en mer. Mais des orages comme celui qui s'est abattu sur la Corse ce jeudi 18 août 2022, il n'en avait jamais vu. Alors qu'il était en train de faire tous les efforts possibles pour diriger le catamaran qu'il avait loué pour la semaine, il s'est demandé s'ils allaient s'en sortir.
Sur le bateau, Romain, 45 ans, était en compagnie de six enfants, ùgés de 12 à 17 ans, et de deux amies adultes. Mais il est le seul à savoir naviguer.
Vers 7h30 du matin, Romain et le groupe partent en mer aprĂšs avoir dormi au nord d'Ăźle Rousse. Un orage avait Ă©tĂ© annoncĂ© par la mĂ©tĂ©o mais rien qui ne vaille la peine de trop s'inquiĂ©ter pour celui qui a l'habitude de naviguer. Pourtant, une heure Ă peine aprĂšs avoir pris la mer, l'orage se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une ampleur inouĂŻe.
A 8h40, en un quart de seconde, l'orage s'est déchaßné sur nous. Tout s'est passé en une fraction de seconde.
Les assiettes et les bouteilles de jus de fruit tombent en fracas de la table de petit dĂ©jeuner installĂ©e Ă l'extĂ©rieur. Maxime, le fils de Romain ĂągĂ© de 15 ans, se rĂ©veille en sursaut. "J'ai entendu les pleurs d'une fille qui Ă©tait avec nous sur le bateau, se souvient-il. Et lĂ je vois qu'on essaye de sauver les affaires de dehors alors que la tempĂȘte est dĂ©jĂ trĂšs forte."Â
Tout le monde s'organise : Sarah, une adulte, rentre immédiatement avec les enfants à l'intérieur du catamaran. Valérie, elle aussi adulte, tente d'assister Romain au mieux en suivant ses consignes. Romain, lui, reste à la barre. Pendant plusieurs minutes, Romain est complÚtement déboussolé : impossible de savoir si le bateau se dirige vers la cÎte ou vers le large. "On ne voyait pas à deux mÚtres, détaille-t-il, J'essayais de me tenir pour rester debout tout en comprenant ce qu'il se passait."
La pluie est si forte que l'homme croit que ce sont des grĂȘlons qui le frappent. "J'ai senti que ça n'allait vraiment pas bien quand mon pĂšre (Romain) nous demande de sortir les gilets de sauvetage" , reprend Maxime.
Son pĂšre lui demande de regarder les cartes sur son tĂ©lĂ©phone portable mais entre le vent qui les fouette, les cris pour s'entendre et la pluie qui empĂȘche d'utiliser correctement le tĂ©lĂ©phone, la dĂ©marche s'avĂšre trĂšs compliquĂ©e pour Maxime.
Romain finit par réaliser qu'ils se dirigent bien vers le large. "Si le bateau se rapprochait des terres, je n'aurais pas pu m'en sortir" , admet-il, ce vendredi 19 août. Il reprend peu à peu le contrÎle du bateau, parvient à le "mettre en fuite", de façon à maintenir le bateau en vent arriÚre. Un premier soulagement... qui n'en est pas vraiment un. "Comme le vent nous poussait, on suivait la direction de l'orage donc ça a clairement augmenté notre temps de souffrance" , soupire-t-il.
C'Ă©tait l'apocalypse. Le vent a continuĂ© Ă ĂȘtre hyper fort et la mer commençait Ă monter.
Pendant ce temps, à l'intérieur de la cabine, Maxime décrit un "carnage" . Les deux plus jeunes enfants de 12 ans vomissent à l'arriÚre, les bocaux et les assiettes continuent de tomber. Les débris de verre leur coupent les pieds. "Il y avait du sang partout" , décrit l'adolescent.
A un moment, un trou destiné à l'évacuation de l'eau dans la cabine fait entrer de l'eau dans le bateau à cause de la puissance des vagues. "Quand j'ai vu ça, j'ai vite mis un coussin et une serviette par-dessus et je n'ai rien dit aux autres, je ne voulais pas qu'ils paniquent", raconte Maxime. Sa technique se révÚle efficace, ouf, un problÚme de moins.
Mais l'adolescent perd son pĂšre de vue : celui-ci Ă©tait montĂ© sur le toit pour rattraper la grand voile qui Ă©tait accrochĂ©e au mĂąt. "Elle se soulevait par l'arriĂšre, explique Romain, elle prenait le vent, il fallait absolument la rattacher." ValĂ©rie prend alors la barre et Romain exĂ©cute cette manĆuvre pĂ©rilleuse. Avec le recul, Romain se dit que ce geste aurait pu trĂšs mal tourner : "A ce moment-lĂ , c'Ă©tait vraiment risquĂ© mais je n'avais pas le choix" .
Le mĂąt entre alors "en rĂ©sonnance" . Un bruit "comme une corne de brume Ă 5 cm de nous", raconte Romain. De quoi ajouter Ă l'atmosphĂšre dĂ©jĂ lourde et inquiĂ©tante.Â
La tension ne redescend pas, les vagues et la puissance du vent non plus. Romain demande alors à Sarah et Maxime de communiquer avec les secours par la radio et par satellite. "Quand il m'a dit de crier "mayday" dans la radio, là j'ai vraiment flippé", se rappelle Maxime. Il poursuit : "D'un coté, c'était rassurant de parler au secours mais d'un autre pas du tout parce que ça voulait dire que notre situation était critique."
Pour Romain, ils n'Ă©taient pas "en pĂ©ril" mais avec six enfants Ă bord, il prĂ©fĂ©rait que les secours sachent oĂč ils se trouvaient. "C'Ă©tait une dĂ©cision difficile parce que je ne voulais pas qu'ils nous privilĂ©gient par rapport Ă d'autres bateaux encore plus en dĂ©tresse mais au moins ils pouvaient nous surveiller."
Le vent redescend alors aux alentours de 100 km/h, une puissance déjà trÚs forte mais bien moins élevée que les 200 relevés plus tÎt. Mais le groupe n'est pas encore sain et sauf, il doit faire face à des vagues hautes de 4 mÚtres à présent . "C'était dur de maintenir le vent arriÚre" , reconnaßt le navigateur.
Petit Ă petit, le vent se calme et leur permet de regagner les cĂŽtes. Lorsque la tempĂȘte a commencĂ©, ils Ă©taient Ă moins de 2 km de la cĂŽte. Pour la regagner, ils ont mis plus de trois heures.
Sur le chemin du retour, une ambiance " macabre " rĂšgne sur la mer.Â
On prenait les jumelles pour voir si on n'apercevait pas quelqu'un Ă l'eau. On voyait les carcasses de bateaux sur les rochers, complĂštement dĂ©chiquetĂ©es ou pliĂ©es en deux. On passait sur des dĂ©bris de bateaux, et mĂȘme une balise de dĂ©tresse.
ArrivĂ©s au port , "on avait juste envie de se jeter sur le quai", raconte Maxime. Il ne peut pas s'empĂȘcher de laisser enfin les larmes couler. "Pendant toute la tempĂȘte, j'ai montrĂ© le moins possible que j'avais trĂšs trĂšs peur parce que je ne voulais pas ajouter du travail aux parents et inquiĂ©ter les plus petits", explique le jeune homme. MĂȘme s'il faisait "vraiment confiance" Ă son pĂšre pour les sortir de lĂ , "dans ma tĂȘte, j'Ă©tais sĂ»r qu'on allait finir Ă l'eau" .
Une fois Ă terre, l'orage a repris. Le groupe et restĂ© Ă quai pour la nuit mais Maxime n'a pas fermĂ© l'Ćil, tout comme les autres enfants.
Ce vendredi, il est temps de ramener le bateau au loueur situĂ© Ă Ajaccio. Romain sent dĂ©jĂ que cela va ĂȘtre difficile pour les enfants de repartir en mer. Maxime, qui a pourtant dĂ©jĂ vĂ©cu une plus petite tempĂȘte avec son pĂšre il y a quelques annĂ©es, a la boule au ventre.
"Ils ont cassé les trois caméras intérieures", raconte Jean, victime d'un cambriolage il y a une semaine à Gagnac.
iStockphoto - djedzura
Sécurité , Occitanie
Publié le 19/08/2022 à 07:01
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Lou Vincent
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