Temps d’un plan à trois avec les jeunes

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Temps d’un plan à trois avec les jeunes



Sexo


Invitez-vous dans mon plan à 3 (réussi !) avec mon mari et une autre femme




Une madmoiZelle

05 oct 2021


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madmoizelle



Sexo



Cette lectrice bisexuelle raconte ce que cela fait de réaliser son fantasme de plan à trois avec son mari et une autre femme, rencontrée sur Internet.

@Jus d'orange au sel : j'ai lu l'article, très intéressant d'ailleurs, mais un trouple polyamoureux c'est quand même très différent d'une expérience ponctuelle de plan à 3 sexuel. Par contre c'est marrant je voyais pas la définition de "chasse à le licorne" comme ça.

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Article initialement publié en janvier 2019
Je suis en couple depuis huit ans avec mon chéri. Nous avons respectivement 27 et 32 ans et nous filons plutôt le parfait amour.
Côté sexualité aussi ça roule bien, carrément bien même. Notre relation a démarré très rapidement sur le plan sexuel, à savoir que l’on a couché ensemble lors de notre premier rendez-vous, et que, même si ce rapport-là était plutôt rapide et brouillon, j’ai su tout de suite qu’au lit, ça allait le faire.
Au quotidien, on ne parle pas énormément de notre sexualité et pas mal de choses vont d’elles-mêmes, mais on n’hésite pas à s’exprimer lorsque le besoin s’en fait sentir. Bref, notre sexualité est épanouie et heureuse .
Après notre mariage en 2016, nous avons eu le projet de faire un enfant. Ce détail a de l’importance, car c’est le moment où j’ai arrêté la pilule , moi qui la prenais sans réfléchir depuis une dizaine d’années.
J’ai alors redécouvert mon corps. Ma libido était sens dessus-dessous. Moi qui pensais ne pas avoir de problème de désir, j’ai compris combien ces hormones ingérées quotidiennement pendant des années impactaient mon comportement, mon humeur, mon corps.
J’avais encore plus envie de faire l’amour et mon humeur était au beau fixe. Physiquement, ma poitrine subissait de réels changements au cours de mon cycle, et je mouillais bien plus pendant mes rapports. Tout ça a boosté notre sexualité qui se portait déjà très bien !
À l’époque, on s’échangeait beaucoup d’images coquines trouvées sur le net : images suggestives ou carrément porno, dessins coquins, etc. Souvent, ces images mettaient en scène deux femmes et un homme.
Je n’avais jamais eu de rapport sexuel avec une autre femme. J’avais déjà embrassé des amies, un peu éméchée, en soirée, mais rien de sexuel, juste de la provoc. Pourtant, les corps de femmes m’attirent beaucoup, et si je ne me projette pas dans une relation amoureuse avec une femme, je peux totalement me projeter dans une relation sexuelle !
Pour mon chéri, le fait de voir sa compagne dans un rapport avec une femme était un fantasme (assez classique des mecs hétéros d’ailleurs), jamais réalisé mais souvent évoqué pour déconner avec les copains.
J’avoue ne plus me souvenir quand et comment on a abordé le sujet concrètement mais un jour où on discutait de ces images, j’ai dit à mon chéri quelque chose comme :
« Tu sais, ça m’exciterait de le faire avec une fille devant toi… On pourrait vraiment le faire. »
La discussion, plutôt taquine au début, est ensuite devenue de plus en plus sérieuse.
Très rapidement, dans les jours qui ont suivi, on a décidé de s’inscrire sur des applis de rencontres pour voir ce que ça donnait. J’ai créé un profil Tinder, du genre féminin intéressé par les femmes, avec une photo de moi en premier, puis des photos de nous, et une description très claire qui disait que nous étions en couple et cherchions une fille de notre âge pour un plan à trois . Mon mec a fait de même.
On y a croisé des femmes lesbiennes, sur des femmes intéressées mais qui ne donnaient plus de réponse… et au final on n’a pas trouvé ce qu’on cherchait, même si certains échanges étaient excitants. Du coup, mon chéri a décidé de passer à la vitesse supérieure en proposant qu’on s’inscrive sur un site libertin . On ne voulait pas du tout en arriver là au départ car on avait de gros a priori sur ce type de plateforme. Mais ne trouvant pas de partenaire potentielle ailleurs (on a aussi tenté des applis ciblées plan à trois, en vain), on a sauté le pas.
On s’est donc inscrits sur Wyylde et on a découvert un fonctionnement très différent. Notre profil faisait un peu tache : on avait choisi de mettre nos visages, pas de photos de nus, alors que tous les autres étaient très explicites (clichés de corps dénudés, voire de sexes, jamais de visages). La moyenne d’âge était aussi clairement plus élevée… Si sur Tinder on a discuté avec des filles clairement trop jeunes pour nous (18 ans parfois !), sur Wyylde, on était la « chair fraîche » !
Un peu mal à l’aise, on a tout de même fini par discuter avec quelques filles, d’une trentaine d’années pour la plupart. Les échanges sont allés assez loin pour deux ou trois d’entre elles. Puis c’est devenu « sérieux » avec une.
Nous sommes passés sur une discussion Whatsapp pour avoir la liberté de discuter vraiment à trois. On s’est d’abord présentés, discutant de choses et d’autres (job, intérêts, etc…), puis les messages sont devenus très coquins.
Cette fille, appelons-la Lucie, avait déjà eu une expérience avec un couple, plus âgé qu’elle. Elle avait aimé la chose mais avait eu le sentiment que la femme se forçait un peu pour faire plaisir à son conjoint. Pour nous, ce n’était absolument pas le cas. J’avais autant envie de cette expérience que mon chéri . J’étais excitée par son excitation à l’idée de me voir avec une fille, excitée par le fait de découvrir la sexualité entre femmes et excitée à l’idée de partager ça avec lui.
Dans le fil Whatsapp, selon nos disponibilités, nous échangions tantôt à trois, tantôt à deux. On a essayé d’être les plus prévenants possibles, mon chéri et moi. On ne voulait pas un rapport entre un couple et une tierce personne mais bien un rapport à trois.
Chacun exprimait ses envies, plus ou moins explicitement. Là encore, on échangeait des images coquines, qui nourrissaient notre excitation et permettaient de communiquer clairement nos envies et nos limites. On était tous les trois très chauds dans ces discussions.
Un soir, on a fait l’amour tous les deux en échangeant des messages avec Lucie, c’était très excitant. Dans le feu de l’action, mon chéri m’a enregistrée en train de gémir et a envoyé ça dans la discussion !
On a assez peu échangé de manière directe et posée, mon compagnon et moi, sur nos attentes, nos limites. Cela s’est fait naturellement, dans le fil de discussion à trois. Il était clair pour nous trois que, si nous passions à l’acte, la communication serait primordiale et que si quelque chose n’allait pas à l’un d’entre nous, il suffirait de le dire sans crainte. Il y avait, en plus d’une grande excitation sexuelle, beaucoup de douceur et de bienveillance dans nos échanges avec Lucie, ce que j’ai énormément apprécié.
Finalement, c’est mon chéri et moi qui avons proposé une rencontre. Lucie habitait à une petite heure de route de chez nous (nous habitons dans une grande ville de province). Elle ne souhaitait pas nous recevoir chez elle, et nous ne voulions pas non plus la recevoir chez nous, de peur qu’elle se sente mal à l’aise si nous étions les seuls en terrain connu. On a donc proposé de se retrouver dans un bar en centre-ville vers chez nous, à proximité d’un petit appartement loué sur Airbnb pour la nuit, au cas où on veuille aller plus loin .
Une fois ce rendez-vous fixé, la tension était forte dans nos échanges par messages, nous étions tous les trois très excités . Personnellement, je ne pensais quasiment qu’à ça. On faisait l’amour tous les jours avec mon chéri, on était bouillants.
Le soir venu, un vendredi, Lucie devait nous rejoindre après son boulot. Elle avait de la route et nous sommes donc arrivés en avance au bar. On était très intimidés. On se sentait comme des débutants à un premier rendez-vous. Et puis, on avait l’impression que tout le monde nous regardait et savait ce qu’on faisait, ce qui est complètement absurde !
On avait échangé des photos de nous et nous savions donc à quoi ressemblait Lucie. Lorsqu’elle est enfin arrivée, nous nous sommes fait la bise et elle s’est assise entre mon chéri et moi, nous lui avions gardé cette place, sur des hauts tabourets de bar. Nous avons pris un verre et débuté une discussion timide : « Tu t’es garée facilement ? » , etc.
Petit à petit, les langues se sont déliées. On parlait de sa précédente expérience, du site et des profils un peu étranges que l’on peut y trouver. Je ne sais plus combien de temps nous sommes restés assis au bar. J’ai gardé tout le long cette impression que tout le monde savait ce que l’on faisait. Mais nous n’étions pas gênés, c’était très naturel au contraire. Nos échanges par messages avant cette rencontre avaient cassé pas mal de barrières, je pense.
Au bout d’un certain temps, à jeun et avec un ou deux verres, l’atmosphère était plus électrique. Lucie a posé sa main sur ma jambe et s’est mise à caresser ma cuisse. Quand mon chéri a remarqué ça, il n’en pouvait plus, il était très excité. J’ai rendu quelques caresses à Lucie tout en discutant puis on a décidé de se rendre à l’appartement. Celui-ci était juste en face dans la rue, mais Lucie avait laissé un bagage dans sa voiture et nous l’avons donc accompagné jusqu’au parking.
Nous marchions dans le froid, éméchés et excités, en se bouffant tous les trois du regard. Au parking, nous avons pris un ascenseur, sa voiture étant à un étage élevé. Là, on se dévorait du regard. Lucie et moi avons échangé un baiser langoureux, sous les yeux de mon chéri qui avait du mal à cacher la bosse dans son pantalon…
Même euphorie sur le chemin retour vers l’appartement. L’impossibilité de faire quoi que ce soit en public dans la rue nous galvanisait, mais une fois arrivés à l’intérieur, nous sommes redevenus plus timides. On a fait le tour du propriétaire puis on s’est installés tous les trois sur le canapé et les choses sérieuses ont commencé .
D’abord des baisers entre elle et moi, puis mon chéri nous a rejointes et tout s’est enchaîné. Ça se déroulait très naturellement encore une fois : je me souviens faire des arrêts sur image dans les premiers instants en me disant « Wahou, on le fait vraiment et tout me paraît si normal ! »
La découverte du corps d’une femme dans ce contexte a été une révélation pour moi. J’ai beaucoup apprécié la sensualité de nos caresses, la douceur de ses courbes, pouvoir jouer avec sa poitrine très sensible… À plusieurs reprises, mon chéri était spectateur de nos caresses. Ces moments étaient particulièrement excitants : je découvrais des plaisirs fous, sous ses yeux, et il me redécouvrait lui aussi.
Et puis, à un moment, après avoir lui aussi participé à nos caresses, mon chéri a pénétré Lucie. A priori, je redoutais un peu ce moment et le lui avais dit. J’avais peur de réaliser ce qu’on était en train de faire ou que cette vision me fasse du mal. Il cherchait donc mon approbation du regard et il a compris qu’il pouvait y aller sans crainte. Et en effet, tout était toujours très naturel. J’ai adoré ça. Moi qui peux être habituellement un peu jalouse si une femme charme mon chéri, je n’ai ressenti qu’une grande excitation dans ce contexte.
On avait tellement fantasmé ces moments tous les trois en discutant par messages que je savais à quoi m’attendre en réalité. C’était si bon de les voir prendre du plaisir tous les deux, cherchant aussi à m’en donner.
Côté pratico-pratique, on n’avait pas discuté en amont de protection, mais nous avions pris des préservatifs et Lucie aussi. Ce qu’il s’est passé en fait c’est que mon chéri en mettait un lorsqu’il pénétrait Lucie, et l’enlevait s’il me pénétrait ensuite.
Par contre, Lucie et moi ne nous sommes pas protégées dans nos échanges. Je connais vaguement les digues pour se protéger lors des cunnilingus, mais je n’en ai jamais utilisée… On a sûrement pris des risques donc, en matière d’ infections sexuellement transmissibles .
D’autant que Lucie a également pratiqué des fellations sans protection à mon chéri… À notre décharge, c’était notre première expérience et si les infos sur les méthodes de prévention sont déjà floues pour des rapports hétéro-normés, imaginez pour un plan à trois avec femmes bisexuelles !
La nuit a donc suivi son cours. On enchaînait les câlins, les positions, à trois ou à deux… Puis on a fait une pause pour se faire livrer à manger. On a essayé de dormir un peu, à trois dans le lit que l’on avait choisi grand. D’habitude, on n’aime pas dormir l’un contre l’autre mon chéri et moi, mais là je me suis beaucoup blottie contre Lucie. Ce qui nous a d’ailleurs amenées à nous éveiller au milieu de la nuit pour des caresses, réveillant également mon chéri !
Au cours de cette nuit, j’ai joui plusieurs fois, et j’ai vécu mon plus fort orgasme . Mon chéri a vaillamment tenu le coup, même si, mécaniquement, il devait se reposer régulièrement ! D’ailleurs, on en a reparlé après et il m’a dit qu’il avait eu l’impression de ne pas être à la hauteur, que l’on ne s’arrêtait jamais Lucie et moi alors que lui était contraint de se stopper parfois.
Pourtant, et je lui ai dit, je trouve qu’il a assuré ! Il ne rebande que rarement après avoir joui lorsque nous ne sommes que tous les deux, alors qu’au cours de cette nuit ça lui est arrivé à plusieurs reprises ! Et puis, aucun de nous trois ne cherchait la performance de toute façon.
Nous nous sommes quittés au matin, dans une sensation un peu étrange. Nous avions dit dès le départ à Lucie que l’on cherchait plutôt une aventure unique qu’une relation sur le long terme, et elle voulait cela également. Donc on se quittait pour de bon alors que nous avions vécu des moments très intenses.
Dans la voiture, sur le trajet du retour on a peu discuté avec mon chéri. Je me souviens qu’on s’est dit : « Hey, on l’a fait et c’était dingue ! » On a échangé deux petits messages avec Lucie pour se remercier, après quelques jours. Puis, une ou deux semaines après, j’ai reçu un message, adressé uniq
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