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Une femme est vierge quand elle n'a jamais eu de relation sexuelle avec pĂ©nĂ©tration. Donc si vous n'avez pas eu de rapport sexuel, vous ĂȘtes vierge. Si vous demander si votre hymen est intact, c'est trĂšs diffĂ©rent. On peut avoir un hymen intact en n'Ă©tant pas vierge (par exemple, avec un hymen trĂšs Ă©lastique ou trĂšs large ou encore avec une pĂ©nĂ©tration non pas vaginale mais anale.)
On peut aussi ĂȘtre vierge et pourtant avoir un hymen dĂ©chirĂ© (par l'introduction d'un tampon, d'un doigt ou un accident l'ayant dĂ©chirĂ©). Donc pour savoir si votre hymen est intact, il faudrait l'examiner. D'autre part, la masturbation fĂ©minine, dans plus de 90 % des cas, cible le clitoris et non le vagin, et ne touche donc pas Ă  l'hymen.
Ses convictions : Chacun doit ĂȘtre encouragĂ© Ă  prendre en charge sa santĂ© physique et mentale car la mĂ©decine et les mĂ©decins ne peuvent pas tout, loin de lĂ . Et si tout le monde le faisait, les systĂšmes d’assurance maladie feraient du bĂ©nĂ©fice !
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L’alimentation qui soigne de Claire AndrĂ©ewitch
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100 films incontournables réalisés par des femmes


L’actrice Anne Heche meurt à l'ñge de 53 ans


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AccĂ©dez Ă  l’intĂ©gralitĂ© des Inrockuptibles
Publié le 11 mars 2020 à 10h11 Mis à jour
le 17 mars 2021 Ă  15h10

Avec toute la subjectivitĂ© et les limites inhĂ©rentes Ă  l’exercice, nous avons choisi et analysĂ© des films importants signĂ©s par des rĂ©alisatrices qui mettent en jeu un changement de point de vue, Ă©crivant ainsi une nĂ©cessaire contre-histoire fĂ©minine du cinĂ©ma.
Dossier coordonné par Jean-Marc Lalanne, avec Philippe Azoury, Emily Barnett, Romain Blondeau, Patrice Blouin, Iris Brey, Faustine Chevrin, Luc Chessel, Bruno Deruisseau, Marilou Duponchel, Hélène Frappat, Jacky Goldberg, Mia Hansen-LĂžve, Murielle Joudet, Thierry Jousse, Olivier Joyard, Gérard Lefort, Eponine Le Galliot, Elena López, Axelle Ropert, Théo Ribeton, Justine Triet.
Pendant que d’autres prennent pour sujet les trains, les usines et les repas du dimanche, Alice Guy met en scĂšne une femme enceinte qui a l’irrĂ©pressible besoin d’insĂ©rer des objets phalliques dans sa bouche. Outre ce point de dĂ©part narratif intrĂ©pide, la cinĂ©aste utilise pour la premiĂšre fois au cinĂ©ma le gros plan Ă  des fins dramatiques. Elle a l’intuition gĂ©niale de rapprocher le corps de la camĂ©ra du visage de son hĂ©roĂŻne au moment oĂč cette derniĂšre parvient Ă  ses fins et se dĂ©lecte de sucer une friandise volĂ©e Ă  une enfant, nous permettant de ressentir de maniĂšre plus intense cet assouvissement physique. L’utilisation du gros plan permet donc d’accĂ©der Ă  la subjectivitĂ© de la femme enceinte : la femme qui suce n’est pas un spectacle Ă©rotique mais diffuse un dĂ©sir fĂ©minin. I. B.
Mabel Normand fut la premiĂšre vedette fĂ©minine du burlesque muet, peut-ĂȘtre la seule Ă  approcher la catĂ©gorie de ses lĂ©gendes, oĂč trĂŽne Chaplin. C’est d’ailleurs en tant que second rĂŽle d’un de ses films qu’apparaĂźt en 1914 le personnage de Charlot. Il deviendra un sidekick rĂ©gulier – en passe de la doubler en notoriĂ©tĂ© dans ce film rĂ©alisĂ© par Normand trois mois plus tard. Elle s’y met en scĂšne en vendeuse de hot-dogs et trahit sĂ»rement ce qui se trame derriĂšre la camĂ©ra : le vagabond apparaĂźt et la courtise, dans le but de lui chiper ses saucisses. La suite de la vie de Mabel Normand sera funeste : empĂȘtrĂ©e en 1921 dans une sĂ©rie de scandales mĂȘlant affaires de mƓurs et homicide (l’affaire Arbuckle), elle tombe dans l’oubli et meurt de la tuber culose en 1930. T. R.
Avec Charles Chaplin, Mabel Normand, Dan Albert (E.-U., 10 min)
Soledad, une ancienne danseuse, est convoitĂ©e par deux hommes. Elle les incite Ă  se battre en duel, promettant de se donnerau vainqueur. Pendant ce temps, elle s’égare avec le jeune Juanito, dansant toute la nuit, se remĂ©morant les belles annĂ©es de sa jeunesse passĂ©e. Avec La FĂȘte espagnole , Dulac semble anticiper toute la vague dite impressionniste du cinĂ©ma français : Louis Delluc en partie, mais Ă©galement Jean Epstein. Grande fĂ©ministe, elle est considĂ©rĂ©e comme une figure majeure de l’avant-garde cinĂ©matographique. Elle prĂŽne un art neuf, pur et intĂ©gral, se dĂ©tournant du thĂ©Ăątre et de la littĂ©rature et cherchant sans cesse Ă  repousser les limites du rĂ©cit et de l’esthĂ©tique. F. C.
Avec Eve Francis, Gabriel Gabrio, Jean Toulout (Fr., 1 h 07)
Nous sommes deux ans avant la naissance de Mickey et bien loin de la mass animation dont Walt Disney posera bientĂŽt les fondations lorsque l’Allemande Lotte Reiniger crĂ©e, Ă  27 ans, Les Aventures du prince Ahmed . Proche des avant-gardes expressionnistes, cette pionniĂšre de l’animation a, en tant que dĂ©coratrice pour le thĂ©Ăątre, Ă©laborĂ© un art de la silhouette dĂ©coupĂ©e qui vient sublimer ce rĂ©cit muet en ombres chinoises, composite de plusieurs contes des Mille et Une Nuits. Applaudi par Renoir ou Brecht, il restera l’unique chef-d’Ɠuvre de Reiniger. Elle demeure cependant active presque jusqu’à sa mort en 1981, et connaĂźt encore aujourd’hui une postĂ©ritĂ© notable avec les films de Michel Ocelot, qui lui empruntent tant ses techniques que ses thĂšmes orientalistes. T. R.
Judy (Maureen O’Hara) et Bub bles (Lucille Ball) montent sur scĂšne tous les soirs pour livrer un spectacle de danse dans deux styles diffĂ©rents : Bubbles est tout en effeuillage et sĂ©duction, Judy, elle, enchaĂźne de classiques arabesques. Dans la scĂšne clef du film (et de l’Ɠuvre d’Arzner), Judy se fait huer par la foule qui veut voir plus de chair. Elle s’arrĂȘte alors de danser et livre un discours fĂ©ministe. Cette sĂ©quence se termine par une bagarre entre Judy et Bubbles. Cette lutte entre ces deux corps fĂ©minins, celui qui dĂ©nonce le male gaze et celui qui veut faire partie du systĂšme, matĂ©rialise ainsi ce qui hante le cinĂ©ma de Dorothy Arzner : la tension permanente entre le dĂ©sir de montrer des femmes qui rĂ©flĂ©chissent Ă  la performance (et Ă  la performativitĂ©) du genre fĂ©minin et celui de pouvoir rassembler une foule dans une salle. Une lutte qui symbolise aussi la violence Ă©manant de la dissimulation du dĂ©sir lesbien, que ce soit celui de la cinĂ©aste ou celui de ses hĂ©roĂŻnes. I. B.
Avec Maureen O’Hara, Lucille Ball (E.-U., 1 h 30)
Une femme souriante (Maya Deren elle-mĂȘme) manipule un long morceau de laine. Une autre (Rita Christiani) tire le fil jusqu’à elle. Une troisiĂšme (AnaĂŻs Nin) les observe en robe noire. L’espace du film s’ouvre ensuite dans un enchaĂźnement cadencĂ© de gestes, regards, danses, comme si le cinĂ©ma proposait subitement une chorĂ©graphie du monde initiĂ©e par l’expĂ©rience et le corps des femmes. ScandĂ© par des visions sublimes proches de la transe, ce standard du cinĂ©ma non-narratif rĂ©alisĂ© en 1946 a aussi marquĂ© les esprits par son utilisation pionniĂšre de procĂ©dĂ©s aujourd’hui banalisĂ©s (arrĂȘts sur images, ralentis). AmĂ©ricaine d’origine ukrainienne, connue pour de nombreux autres films comme Meshes of the Afternoon (1943, avec Alexander Hammid), Maya Deren a eu une importance capitale au moins Ă  deux titres. D’abord dans la communautĂ© du cinĂ©ma expĂ©rimental, dont elle tenta de regrouper les forces en crĂ©ant une coopĂ©rative, avant que la mort ne l’emporte prĂ©maturĂ©ment en 1961 – Jonas Mekas reprendra alors le flambeau. Ensuite, dans la mise en Ɠuvre d’un cinĂ©ma fĂ©minin, tant ses hĂ©roĂŻnes semblent crĂ©er leur espace propre, Ă  l’image du personnage principal de Ritual in Transfigured Time avançant la main ouverte devant elle et profitant de l’énergie d’autres femmes pour se mĂ©tamorphoser. O. J.
Avec Rita Christiani, Maya Deren, Anaïs Nin (E.-U., 15 min)
Chronique de la ville de Paris de 1900 Ă  1914, le documentaire Paris 1900 est aujourd’hui une rĂ©fĂ©rence en termes de montage. La cinĂ©aste et romanciĂšre Nicole VĂ©drĂšs passe en revue la vie mondaine parisienne entre la Belle Epoque et le cataclysme de la guerre de 1914. DĂ©fini par le critique AndrĂ© Bazin comme “quelque chose de monstrueusement beau dont l’apparition bouleverse les normes esthĂ©tiques du cinĂ©ma” , c’est l’élĂ©gance du ton ainsi que son goĂ»t prononcĂ© pour l’image d’archives qui ont fait de l’Ɠuvre un classique aux croisements des arts. F. C.
Actrice, Ida Lupino est aussi connue pour avoir Ă©tĂ© l’une des seules cinĂ©astes femmes Ă  exercer Ă  Hollywood dĂšs la fin des annĂ©es 1940, notamment grĂące Ă  Emerald Films, la sociĂ©tĂ© de production indĂ©pendante qu’elle fonde avec son mari. Ses films se caractĂ©risent par un rĂ©alisme Ăąpre de sĂ©rie B, des sujets de sociĂ©tĂ© qu’elle filme les yeux ouverts, en allant droit au but, sans affĂ©teries ni glamour. On lui doit notamment un film sur les jeunes filles obligĂ©es d’abandonner leurs enfants (Not Wanted), un autre sur les ravages de la bigamie ( The Bigamist ) et Outrage , rare film Ă  mettre au centre de son rĂ©cit une victime de viol et Ă  observer les consĂ©quences de ce cataclysme sur sa psychĂ©. Lupino ne cherche jamais Ă  contourner son sujet ou Ă  lui adjoindre une autre strate narrative : le trauma est tellement puissant qu’il aspire tout le reste. AprĂšs le drame, Ann, l’hĂ©roĂŻne, prend la fuite comme si elle avait commis un acte rĂ©prĂ©hensible, percluse de honte par son statut de victime. Se croyant sur la voie de l’oubli, elle se retrouve trĂšs vite rattrapĂ©e par sa mĂ©moire traumatique – le film fait montre d’une grande justesse psychologique. Sans optimisme excessif mais avec un dĂ©sir dĂ©vorant d’éduquer son public, Outrage dĂ©ploie toutefois la possibilitĂ© d’une guĂ©rison pour sa victime et la nĂ©cessaire prise en charge des criminels. M. J.
Avec Mala Powers, Tod Andrews, Robert Clarke (E.-U., 1 h 15)
En attendant Varda, Jacqueli n e Audry (1908-1977) est la premiĂšre cinĂ©aste française de l’aprĂšs-guerre qui s’aventure dans la zone alors interdite du fĂ©minisme revendiquĂ©e. En 1946, elle rĂ©alise Les Malheurs de Sophie oĂč l’hĂ©roĂŻne est mĂ©tamorphosĂ©e en adolescente qui refuse un mariage arrangĂ©. Mais c’est en 1951 avec Olivia que le propos devient explicite. D’aprĂšs le roman Ă©ponyme de Dorothy Bussy (1949), adaptĂ© par sa sƓur Colette Audry, Ă©crivaine proche de Beauvoir et de Sartre, Olivia est l’histoire d’un couple de femmes. D’une part, Julie (Edwige FeuillĂšre), directrice d’un pensionnat de jeunes filles de bonnes familles. D’autre part, Clara (Simone Simon), son associĂ©e et amante. L’arrivĂ©e d’une nouvelle Ă©lĂšve, Olivia (Marie-Claire Olivia), va bouleverser les deux femmes. Avec une frontalitĂ© sidĂ©rante pour l’époque, l’homosexualitĂ© fĂ©minine n’est pas Ă  lire entre les images, elle est de chaque plan, toute de chair et de gaĂźtĂ©, cadrĂ©e avec une sensualitĂ© contagieuse. Olivia est autant un film militant que le chef-d’Ɠuvre d’une grande rĂ©alisatrice. G. L.
Avec Simone Simon, Edwige Feuillùre (Fr., 1 h 35)
La beautĂ© des sĂ©ries B d’Ida Lupino tient Ă  la fois au respect du cadre demandĂ© par le genre (atmosphĂšre de film noir, efficacitĂ© dramatique absolue) et Ă  un intĂ©rĂȘt pour des sujets peu traitĂ©s par ailleurs. Ici, la double vie d’un homme dans la Californie des annĂ©es 50, oĂč le jeu des convenances sociales et conjugales est scrutĂ© comme une prison collective. Beau film sur une masculinitĂ© tout sauf triomphante, The Bigamist s’affirme comme l’un des sommets de l’Ɠuvre de l’actrice-rĂ©alisatrice. Appartenant au domaine public, il est visible gratuitement sur Internet. O.J.
Avec Joan Fontaine, Ida Lupino, Edmund Gwenn (Américain, 1h23)
Sorti sur les Ă©crans en 1962, ClĂ©o de 5 Ă  7 relate deux heures de la vie d’une femme persuadĂ©e d’ĂȘtre malade. Premier choc : le film se dĂ©roule en temps rĂ©el, Ă  la maniĂšre d’un compte Ă  rebours tendu vers son dĂ©nouement – l’annonce de rĂ©sultats mĂ©dicaux qui fixeront l’hĂ©roĂŻne sur son destin. L’autre surprise tient Ă  l’omniprĂ©sence du personnage fĂ©minin Ă  l’écran : dans le contexte trĂšs phallocentrĂ© du cinĂ©ma de l’époque – Nouvelle Vague comprise –, le regard de Corinne Marchand devient le seul point de vue, une silhouette souveraine et radieuse, la seule marche Ă  suivre. ClĂ©o est un ange dont le narcissisme se mesure Ă  la quantitĂ© de fois oĂč elle se regarde dans une glace. Jusqu’ici, le monde Ă©tait pour elle un ocĂ©an de reflets lui renvoyant complaisamment son image – les vitrines des magasins, le regard des autres. Avec la peur, l’image se brouille. Par le ballet Ă©tourdissant des passants, le son des actualitĂ©s Ă  la radio, les nombreuses voix off, Varda projette son hĂ©roĂŻne dans un tourbillon d’altĂ©ritĂ© auquel cette “poupĂ©e” autocentrĂ©e et choyĂ©e par les autres Ă©tait restĂ©e hermĂ©tique. La cinĂ©aste offre Ă  ClĂ©o, objet passif et admirĂ©, engoncĂ© dans sa coquetterie, de regarder Ă  son tour. Pour devenir sujet de sa propre vie. La crĂ©ation sans Dieu de la femme. E. B.
Avec Corinne Marchand, Sami Frey (Fr., 1 h 30)
En 1963, soit quatre ans avant sa mort prĂ©coce Ă  l’ñge de 32 ans, la poĂ©tesse iranienne Forough Farrokhzad rĂ©alisait son unique film, La maison est noire, poĂšme de vingt minutes sur une lĂ©proserie Ă  Baba Baghi, au nord-ouest de l’Iran. ConsidĂ©rĂ© comme l’un des prĂ©curseurs de la Nouvelle Vague iranienne, c’est pourtant un film mĂ©connu. Il nous aurait Ă©tĂ© apportĂ© par le vent, comme un secret, et ce secret porte sur l’un des tabous ultimes : la maladie. Farrokhzad filme le quotidien de cette maison peuplĂ©e par celles et ceux que l’on a chassé·es de la ville, qu’on ne veut plus voir, qui sont censé·es vivre comme des ombres. Farrokhzad les comprend, elle qui Ă©crivait ailleurs, dans l’un de ses poĂšmes : “Toute mon existence est un verset obscur.” Elle n’a pas peur de pĂ©nĂ©trer dans leur intimitĂ©. Elle s’y enfonce, jusqu’aux entrailles, et pourtant, Ă  l’image, on ne voit jamais de malades, car face Ă  sa camĂ©ra tous les corps sont d’une beautĂ© Ă©piphanique. Oui, la beautĂ© n’existe que dans l’Ɠil de celui qui regarde, et ici on n’aura qu’à se laisser bercer par la douce violence de ses images et par la poĂ©sie qu’elle tire d’un cri primitif et dĂ©chirant. Peu importe alors s’il s’agit d’un film fort, d’un film beau, ou mĂȘme d’un chef-d’Ɠuvre (comme l’avait qualifiĂ© Chris Marker, Ă  qui l’on doit sa diffusion en France). La maison est noire est bouleversant car il nous emporte dans le courant souterrain d’une voix subalterne. Car, Ă  travers ce film, Farrokhzad s’empare d’une place que la sociĂ©tĂ© ne lui avait pas donnĂ©e. Et comme l’expliquait la critique littĂ©raire Gayatri Spivak dans son essai sĂ©minal de 1988, Can the Subaltern Speak ?, les subalternes ne sont pas des ĂȘtres de silence, seulement il·elles ne sont pas Ă©coutĂ©s, il·elles chuchotent dans les plis de l’histoire. En cela, La maison est noire reste un film capital qui nous rapporte la voix de tous ces sujets subalternes (les femmes, les malades, les corps non normatifs) comme un courant Ă©lectrique et secret, comme un poison Ă©pais, comme un sortilĂšge. E. L.
Avec Forugh Farrokhzad, Ebrahim Golesta (Iran, 20 min)
“Je suis moi, encore plus” , rĂ©pond François, avec un sourire et des caresses, quand sa maĂźtresse lui demande comment il peut aimer deux femmes. François se croyait parfaitement heureux avec ThĂ©rĂšse et leurs deux enfants. Il l’était. Mais il a rencontrĂ© Emilie, ils sont tombĂ©s amoureux, et maintenant, c’est encore mieux. Mieux, ennemi du bien ? Pe
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