Tabou et torride chez le docteur

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Publié le

13/08/2022 à 09:25
| Mis à jour le

14/08/2022 à 21:07



Les docteurs Mathilde Riverain-Allion et Aude Pailloux constatent que le sujet de l’IVG ne reste que peu abordé dans la vie de tous les jours. Et pourtant, n’importe quelle femme peut en avoir besoin au cours de sa vie.

© Photo NR

L’un était étudiant en médecine en 1972. Les deux autres se sont installées en 2013 et en 2019. IVG, quels progrès, quelles similitudes ? Dialogue entre deux générations.
C’était terrible. Les mots du docteur François Coulon, ancien médecin généraliste de Fougères-sur-Bièvre, sont marqués par les souvenirs de son externat au CHU de Tours, en 1972. Après notre article paru le 8 juillet, le médecin retraité a témoigné de ce qu’il avait pu voir lors de ses gardes aux urgences, qu’il réalisait 3 ans avant que la loi Veil, dépénalisant l’avortement, ne soit adoptée.
Il raconte ainsi les nombreuses femmes victimes d’hémorragies sévères qu’il a pu voir arriver aux urgences : « Je resterai marqué par deux jeunes femmes qui ont succombé à des septicémies à la suite de tentatives d’avortement clandestines », se souvient-il . Un passé que les docteurs Aude Pailloux et Mathilde Riverain-Allion n’osent pas imaginer. Les deux jeunes médecins, installées à Contres depuis janvier 2022, observent que ce sujet est toujours tabou.
« Nos patientes veulent que cela se sache le moins possible » « Nos patientes qui désirent réaliser une interruption volontaire de grossesse veulent que cela se sache le moins possible », raconte Aude Pailloux. Dans la famille comme dans le monde du travail, le sujet reste à éviter pour la majorité. « Cela ne m’étonne pas, la pression sociale reste importante, explique le docteur Coulon , à mon époque, lorsque des femmes arrivaient aux urgences, elles pouvaient parfois être mal reçues. » Pour Aude Pailloux et Mathilde Riverain-Allion, un des enjeux de leur mission est notamment d’assurer un parcours le plus bienveillant possible à leurs patientes.
Se former pour accompagner Pour cela, elles se sont formées auprès de Caroline Chick, médecin généraliste à Saint-Aignan, qui fait également partie du service IVG de l’hôpital de Blois, en novembre 2022. L’objectif : pouvoir accompagner les femmes voulant avoir recours à une IVG médicamenteuse (qui peut être réalisée jusqu’à 6 semaines de grossesse) en ambulatoire.
« Avant, lorsqu’une patiente s’adressait à nous, on devait la réorienter vers un professionnel formé. C’était frustrant pour nous », raconte Aude Pailloux. « Maintenant, on peut les accompagner dans la prise des médicaments, et dans le suivi post-IVG, c’est d’autant plus simple pour ces femmes, avec qui on peut déjà avoir une relation de confiance », ajoute Mathilde Riverain-Allion. Et ce n’est pas le docteur François Coulon qui dira le contraire. « J’étais ce que l’on appelle un médecin de famille. La confiance, c’était le cœur de mon métier. Je trouve ça bien que de jeunes médecins proposent cet accompagnement, bien que le monde de la médecine ait changé. »
Tous les trois se rejoignent sur une chose : si les progrès portés par la loi Veil sont réels, pour eux, l’avortement reste un droit fragile, notamment après avoir vu ce qu’il s’est passé aux États-Unis.
Proposer un accompagnement au plus proche des femmes, en développant un réseau de professionnels de santé bienveillants : pour ces praticiens de terrain, c’est l’une des meilleures manières de continuer à défendre ce droit.
> Aujourd’hui en Loir-et-Cher , trois médecins généralistes proposent un accompagnement à l’IVG par voie médicamenteuse, en ambulatoire. Il s’agit des docteurs Caroline Chick à Saint-Aignan (également formatrice médicale), Aude Pailloux et Mathilde Riverain-Allion à Contres. « En proposant cet accompagnement, nous permettons aux femmes d’avoir accès à ce droit au plus près de chez elles », explique Aude Pailloux.
> Le parcours de l’IVG se fait en plusieurs étapes : première consultation, échographie, IVG médicamenteuse ou chirurgicale, suivi post-IVG…
> Avoir la possibilité de faire appel à son médecin traitant peut faire économiser certains trajets. « C ertaines personnes ne peuvent pas se permettre de faire plusieurs trajets pour aller juqu’à Blois », ajoute Mathilde Riverain-Allion.
> Le Planning familial 41 , situé au 28, rue de l’École à Blois, peut également informer sur le parcours à suivre. Enfin, le service IVG de l’hôpital de Blois est apte à accompagner les femmes dans leur parcours, que ce soit par voie médicamenteuse (jusqu’à 6 semaines de grossesse) et par voie chirurgicale (jusqu’à 14 semaines de grossesse).
Le Planning familial est joignable au 02.54.74.33.41.
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Le Petit Chaperon rouge n'a plus confiance en sa mère. Zorro redoute d'être confondu avec Robin des Bois. Alice s'estime trop bien élevée, Pinocchio voudrait cesser de mentir et Peter Pan a oublié pourquoi il consulte... L'un après l'autre, les héros des livres de jeunesse se confient au professeur Totem et à son associé le docteur Tabou, thérapeutes spécialistes du bien-être, vaguement psychanalystes, assurément charlatans et toujours en désaccord !




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^^ Bonne journée à tous les internautes et clin d'oeil aux blogueuses visituses de ce blog ! :D
TABOU : Nom masculin d'origine polynésienne. Interdit d'origine sociale qui frappe un être, un objet ou un acte en raison du caractère sacré ou impur qu'on leur attribue. Interdit de nature sociale et morale. TABOU, E : Adjectif. 1. Qui est l'objet d'un tabou, d'une interdiction religieuse. 2. Qu'il serait déplacé d'évoquer, en vertu des convenances sociales ou morales. 3. Que l'on ne peut critiquer, mettre en cause.

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Artiste de JazZ Manouche Les Yeux Noirs
# Posté le mardi 28 octobre 2008 03:54
Modifié le mardi 28 octobre 2008 08:20

edithe ,
Posté le mercredi 29 octobre 2008 00:37

:o ) Là,je vais avoir un gros probléme,je pense que l'on va se moquer,mais peu importe!
j'ai commençé mon com sans visionner en intégralité(bien que le clip continuait",certes se sont de beaux hommes!mais bon!la plastisque ne fait pas l'être,même si l'image plait quelques secondes aux yeux LOL
Je n'ai aucun tabou,j'ai appris à mes enfants à n'en n'avoir aucun.
Se respecter,respecter autrui,Respecter tout ce qui fait l'un et ne fait pas automatiquement l'autre,respecter,accepter les envies,les désirs,TOUT ce qui fait qu'un être soit bien pour LUI,et comprendre qu'il soit bien pour NOUS,car chacun sommes différents,mais tous somme pareils,c'est le "TABOU" qui génére les différences
Bisous
ta chtie

choupa1661 ,
Posté le mardi 28 octobre 2008 22:10

j'aime autant l'accessible ,bien trop lustrés à mon goût................ce qui n'empêche pas qu'ils soient plutôt mignons.

isisses5 ,
Posté le mardi 28 octobre 2008 21:30

que des muscles !!!!
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