Strip-teaseuse ayant un parti après le travail
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Strip-teaseuse ayant un parti après le travail
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Du rouge à lèvres (Sharon Pak/Flickr/CC).
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la_a_lescure a posté le 15 novembre 2016 à 22h37
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myosotis_lys a posté le 15 novembre 2016 à 22h37
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marcel_chapoutier a posté le 15 novembre 2016 à 22h37
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leon_777 a posté le 15 novembre 2016 à 22h37
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philippe_motta a posté le 15 novembre 2016 à 22h37
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A peine majeure, fauchée et curieuse, j’ai dansé pendant un an dans les clubs chic des capitales française et belge, au milieu des années 2000. Tout juste à ma sortie de khâgne (oui, j’étais en avance), j’ai découvert un autre monde, loin des clichés habituels.
Aujourd’hui, il y a prescription et aucun regret. Mais toujours autant de questions. Derrière les épais rideaux – souvent miteux – de velours rouge, que fait-on, pour qui, pourquoi et pour combien ?
A l’époque, les médias multipliaient les sujets putassiers sur ces clubs « branchés » du VIIIe arrondissement, dépeints en sous-Lido abordables, « atmosphère conviviale » et « cadre élégant ». Je rigolais doucement. Rades glauques contre clubs de connaisseurs, un cliché en remplace un autre et l’opération communication visant jeunesse dorée et comités d’entreprises a bien fonctionné.
Passage par les vestiaires, antichambre d’un érotisme markété, avant/après. Ravalement de façade, Léa devient Chloé, plus de maquillage et beaucoup moins de tissu. La concurrence est rude et on ne copine pas facilement. Entre filles, il y a des choses qui ne se demandent pas, mais témoignent d’une vraie preuve d’amitié quand elles sont dites. Ce que tu as dîné, la marque de ton mascara et ragots divers : babillage. Ton vrai prénom, ton salaire et ton origine sociale : seuil de confiance franchi.
Bambi, Samantha, Diamond, Jade, Nina... j’ai vu deux types de filles : les pros et les touristes :
A coups d’investissements, de jolies filles, elles deviennent irréelles : créatures trop blondes aux yeux violets, longues griffes rectangulaires, anatomies fières et truquées, pilosité intégralement vaincue ;
J’ai croisé des secrétaires médicales, une assistante sociale, des fonctionnaires de catégorie C, deux cuisinières, deux comptables, une assistante de direction, une graphiste. Le reste fut « non renseigné ». Toutes ne sont pas forcément jeunes ou jolies, et d’ailleurs ça n’est ni un critère d’embauche, ni un gage de succès.
Je me rappelle encore de ma première fois. Après une journée à tergiverser en m’épilant, munie de la robe longue réglementaire (classieux, on a dit), du string et des talons, je me rends à 21h30 près des Champs-Elysées sans savoir à quoi m’attendre.
La manager vérifie mes papiers et édicte les règles : interdiction d’ôter son string, de prendre des photos ou de la drogue , de toucher ses ou leurs « parties », de mimer le coït, de se livrer à la prostitution . Mise en situation à valeur d’essai : un morceau pour se déhancher, le second pour se dévêtir.
Comme avant tout entretien d’embauche, je n’avais pas bu. Je l’ai bien regretté. Premières minutes éprouvantes : pas saccadé, une main sur la barre, je marche en cercle en évitant les regards et mon reflet dans les miroirs. Puis on se laisse prendre par la musique et son personnage. Ce soir-là et les autres, j’ai développé des talents acrobatiques, tête en bas, grands écarts, atterrissages allongée, sourire émail diamant, astuces pour faire passer le temps et n’être nue qu’aux dernières secondes.
Les hommes cherchent le regard et les femmes (si si, il y en a) scrutent le corps. Les modalités de rémunération dépendent de chaque club.
Souvent, les danseuses paient un droit d’entrée à la maison (entre 30 et 60 euros par soir à l’époque) et chiffrent sur les danses en salles privées et les « lapdances », ces danses rapprochées en public. Tout le jeu consiste à titiller suffisamment pour que le client débourse entre 40 et 80 euros pour ces danses. En salle, les videurs veillent au grain. Gare à celui qui touchera un corps dansant.
En privé, chaque fille gère sa stratégie. A croire l’odeur de vieux sperme et les scandales réguliers d’emballages de capotes, les « fins heureuses » sont légion. Et pourtant pas nécessaires : ce qui se joue pour la clientèle, entre encanaillement, plaisir de l’interdit, jeux de pouvoir ou émulation macho, est très rémunérateur. J’ai connu des soirs à 30 et à 700 euros, sans être une tête d’affiche.
Au hasard des coïncidences érotiques, chaque danseuse tient son rôle : femmes mangas au regard froid, ultralascives au ralenti, fraîches qui rougissent, fatales, pornos, enjouées rassurantes...
Côté clients, on s’en sort rarement pour moins de 100 euros, consommations comprises. Il y a bien une tenue correcte exigée et une barrière financière, mais on voit des jeunes, des vieux, des couples, des solitaires, des meutes.
J’ai eu peur à Paris, apercevant un camarade de promotion et mon prof de maths de lycée ; mais s’ils se souvenaient de Léa, ils n’ont pas reconnu Chloé. J’ai eu des réguliers qui payaient mon loyer en quelques déhanchements. Au fil des danses, j’ai sympathisé avec trois d’entre eux :
Très tendu, il n’avait pas le temps pour les petites amies, disait-il. Sans jamais être indiscret ou vulgaire, il tentait de me convaincre de le voir à l’extérieur. Nous discutions météo et actualités politiques ;
Touchant dans son stéréotype, habitué des lieux, il ne croyait jamais ce que je lui disais (la vérité pourtant), fanfaronnait en saluant son « ami de longue date » le patron, et répétait ses blagues phares comme un vieux prof. Plus paternel que sexuel, il m’a offert des briquets en argent et des flacons de parfums ;
C’est avec Léa, et non Chloé, qu’il débattait théories libertaires et concepts lacaniens, Georges Bataille , Michel Foucault et marquis de Sade à l’appui. Une complicité complètement impromptue, que nous entretenons toujours aujourd’hui dans une correspondance éparse et précieuse.
Moi aussi j’aimerai savoir comment elle s’en sort la comptable de Mulhouse. Mais même en travaillant avec elles, impossible de savoir pourquoi et comment. Les filles qui me parlaient un peu (et moi aussi) étaient toutes d’accord : c’est une activité stigmatisée, qui génère souvent l’incompréhension voire l’intolérance de l’entourage et oblige au mensonge. Ex concret (pas moi) : dur de trouver un mec qui accepte que sa copine fasse ce job, ou retrait de la garde des enfants quand les services sociaux l’apprennent. Les danseuses ne sont pas dupe, ça n’est pas un boulot comme un autre et sans le dramatiser, personne ne le banalise. Je ne l’ai jamais revendiqué comme un acte militant ; mon entourage ne savait pas à part 4 personnes ; je n’ai pu en parler que bien plus tard. Donc bref, même entre nous on n’en parlait pas trop. Donc moi aussi j’aimerai bien qu’elle témoigne, la comptable. A bon entendeur...
Parce qu’on est jalouses, on se compare, on se scrute... : D
Si t’as encore des doutes sur je ne sais quoi de ce genre, fais le nous savoir, c’est pas tout les jours qu’on rigole un bon coup ! ...
Merci pour cette collection de clichés ridicules.
Strip teaseuse, sans doute. Mais Khagneuse, j’y crois pas : trop de fautes d’orthographe, de style et de grammaire.
Ce qui confirme : ça reste difficile de s’effeuiller, même derrière un écran. Pas vrai, « Léa » ?
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Si certaines personnes ont un problème avec notre relation, c’est parce que la plupart d’entre elles ne savent pas ce qu’est l’amour débarrassé de l’idée de possession.
"Tu vas vraiment épouser une strip-teaseuse?" C'est le premier message d'une longue série adressée à mon compagnon quand une vieille connaissance a appris que nous étions ensemble (ça ne faisait que deux mois).
Déjà, tu vas un peu vite en besogne, mon gars. Épouser? J'ai enchaîné les conquêtes pendant cinq ans et demi avant de m'engager dans une relation sérieuse et j'ai même essayé d'annuler notre premier rendez-vous parce que j'étais fatiguée! Mon compagnon actuel m'a proposé qu'on fasse une sieste et ça a marché.
Au bout d'un an, et après quelques épreuves surmontées à deux, on peut dire que mon copain a encaissé la majorité des remarques très critiques sur cette relation entre une strip-teaseuse et un civil. Même s'il essaye de me ménager en évitant de me les détailler, il me confie quand même que les gens lui demandent souvent comment il peut se sentir à l'aise.
L'un de ses collègues l'a tanné pour lui faire avouer que nous avions une relation non-exclusive (ce n'est pas le cas). Un jour, mon copain a reçu un message d'un compte Facebook anonyme créé dans le but de le dissuader de sortir avec une travailleuse du sexe. Le pauvre, il sort avec une fille canon et sûre d'elle qui fait baver tout le monde. Comment fait-il pour survivre?
Plus sérieusement, ça ne le gêne pas d'être avec une strip-teaseuse. Contrairement aux légions de mecs qui me draguaient, obsédés par ma profession, mon copain actuel ne l'a jamais évoquée avant qu'on sorte ensemble.
On s'est rencontrés par l'intermédiaire d'amis communs, officiellement à une fête mais en fait en s'espionnant en ligne. Comme approche, il m'a sorti: "Je t'ai ajoutée sur Facebook comme ça on est potes." Il m'a avoué bien plus tard qu'il avait déjà vu mon compte Instagram, qui me servait de page de présentation pour mes activités professionnelles. Tout y était, de mes photos pour Playboy aux vidéos de twerking, en passant par un documentaire de Vice sur le pole dancing.
Tout mon linge sale était fièrement affiché en public et ça ne lui a pas fait peur, contrairement à des mecs bien plus vieux (mon copain a cinq ans de moins que moi). Comme les réseaux sociaux m'avaient déjà présentée, j'étais libre d'être moi-même avec lui. Il avait l'air de considérer le strip-tease de la même façon que moi, c'est-à-dire comme un métier.
Avant de le rencontrer, j'utilisais les applications de rencontres et je cachais ma profession jusqu'à ce qu'il soit l'heure de faire mon "coming out", après quoi j'étais reléguée au statut d'amie ou considérée comme un moyen de cocher la case "j'ai couché avec une strip-teaseuse". J'en ai eu assez de ces jeux-là, j'ai mis les rencontres de côté et je me suis pleinement affirmée.
Lorsqu'on est pleinement soi-même, sans concession, on dégage une sorte de magnétisme. C'est à ce moment-là de ma vie que mon copain est apparu. Il me proposait de vrais rendez-vous et attendait que l'on se connaisse bien avant de coucher avec moi.
Même avant de devenir strip-teaseuse, je l'étais déjà. J'ai toujours été ouverte d'esprit, et exhibitionniste. Les gens qui veulent me contrôler me donnent des boutons depuis que je suis sortie en me trémoussant du ventre de ma mère.
J'ai commencé à danser il y a trois ans, quand j'avais besoin d'économiser pour m'acheter une voiture et ne plus jamais avoir à rendre des comptes à un patron. Danser, aguicher, séduire... j'avais trouvé la profession qui me correspondait parfaitement.
Au bout de trois mois, mes addictions m'ont fait toucher le fond. Et puis je suis redevenue sobre, tout en continuant à travailler au club. Depuis, je m'éclate. Me balader en petite culotte, complètement sobre, me donne une liberté que je n'avais pas ressentie depuis le collège.
Comme dans tous les boulots, il y a de bons et de mauvais jours, ce qui dépend généralement de l'argent que je me fais. Le meilleur aspect de ce métier, c'est que je ne travaille que 18h par semaine, ce qui me laisse du temps pour faire du stand-up, écrire, enregistrer mes podcasts, voir mes amis et profiter de mon chien.
Ce dont j'avais le plus peur quand j'ai commencé à danser, c'est que personne ne m'aime jamais, sans parler du fait que je sortais de près de six ans de célibat. Mais, au club, j'ai rencontré des filles qui vivaient des histoires sérieuses. Certaines étaient même mariées. L'une de mes collègues (qui sortait d'une relation violente) a rencontré son mari alors qu'elle faisait un numéro de strip dans un club de nu intégral. Il travaillait à côté et était pote avec les filles de son club. Ma collègue l'a testé en draguant des clients sous ses yeux, pendant qu'il buvait une bière au bar.
Pour trouver la personne qui vous convient, il faut être vous-même. C'est en me trémoussant en bikini en fourrure rose devant 50 personnes sur God's Plan de Drake que je me sens le plus en phase avec moi-même.
Comme dans n'importe quelle relation, la communication est essentielle. Je me plains à mon copain des clients radins tout comme je me réjouis d'avoir gagné 200 dollars juste en discutant avec quelqu'un. Il me soutient en m'écoutant ou en partageant son paquet de cookies avec moi, comme le ferait tout compagnon digne de ce nom. Sans oublier que ce qui est chouette avec le strip-tease, c'est que j'ai le métabolisme d'une adolescente de 13 ans hyperactive.
J'entretiens la confiance qui nous lie par d'autres moyens, en ne faisant pas de lap dance pour les hommes que je connais en dehors du club, par exemple. Mon copain ne m'a jamais interdit de le faire, mais je trouvais ça déplacé et j'ai donc établi cette limite. Je ne donne ni mon numéro ni mes infos de réseaux sociaux aux clients (ce qui serait le cas même si j'étais célibataire de toute façon). La moitié d'entre eux sont là pour trouver une copine et espèrent ramener une fille chez eux, ce qui est idiot. C'est comme jouer au Monopoly et penser qu'on va empocher de vrais dollars à la fin.
Mon copain apprécie également la règle — imposée par mon club — qui interdit tout contact physique. Même s'il est adorable, il est aussi humain et ça le rassure de savoir que les hommes ne sont pas autorisés à me toucher. Pour être honnête, moi aussi.
Le plus gros problème dans notre relation, c'est que la douleur physique liée à la danse en talons gêne notre vie sexuelle. C'est déjà dur de faire des câlins à un homme plus jeune que soi en faisant mine de ne pas avoir mal au dos mais ces paroles de chanson, "My neck, my back" ("Mon cou, mon dos"), sont tout de suite moins sexy quand elles se terminent par "Aïe, fais gaffe à mes genoux et à mes hanches." Au final, c'est mon kiné qui me donne le plus de plaisir.
Le fait de travailler le soir alors que mon chéri est occupé pendant la journée peut aussi être embêtant, mais mes soirées auraient été prises par le stand-up quoi qu'il en soit. Le fait de ne pouvoir passer la nuit ensemble que quatre nuits par semaine entretient aussi la flamme.
L'une des limites importantes auxquelles nous nous tenons est qu'il ne vient pas me voir au travail. Les compagnons de certaines des filles viennent au club. Pour ma part, je ne serais pas à l'aise si mon copain me voyait flirter avec d'autres hommes. En revanche, nous y sommes allés ensemble en tant que clients et nous avons couvert mes copines de billets.
Je ne lui ai jamais demandé si ses parents connaissaient mon métier car je suis sûre que c'est le cas et je ne veux pas en parler. Parfois, il est préférable de ne partir avec l'idée que les gens vous détestent à cause de ce que vous faites dans la vie.
Le strip-tease, c'est ce que pour quoi je suis douée et je refuse de gâcher les attributs que la nature m'a donnés. Ça ne me gêne pas du tout de savoir bouger avec force et grâce. Je suis fière d'avoir surmonté les complexes qui m'empêchaient de manger suffisamment et nourrissaient toujours de nouvelles idées pour m'autodétruire.
Honnêtement, si certaines personnes ont un problème avec notre relation, c'est parce que la plupart d'entre elles ne savent pas ce qu'est l'amour débarrassé de l'idée de possession.
Notre amour remet en question les rôles traditionnels de la femme et de l'homme, dans la mesure où il s'oppose à l'idée qu'un homme a le pouvoir sur la sexualité de sa compagne. De la même façon, les gens voient les selfies sexy comme des appels au secours, ou une blague osée comme une invitation. Alors qu'on a peut-être juste envie d'exprimer pleinement notre humanité...
Ma sexualité fait autant partie de ma personnalité que mon intelligence. Elle n'est pas rangée au fond d'un tiroir à sous-vêtements, à attendre que mon copain manifeste son désir. Je l'exprime ouvertement et j'en tire des revenus car cela me semble naturel. Ça n'enlève rien à l'intimité très forte que je partage avec mon compagnon. La sexualité que je vends reste superficielle. Elle n'a rien à voir avec la confiance mutuelle qui unit deux personnes amoureuses qui traversent les épreuves ensemble.
Il faut arrêter de stigmatiser les travailleuses du sexe, ce qui les coupe de la société, et des proches de nos compagnons, sans même parler de ces derniers. Les stigmatisations et la violence qui en résulte nous tuent. Même si on ne fait pas ce métier, on souffre de l'oppression patriarcale qui soutient qu'une relation repose sur la possession d'une femme. Renversons ce système.
Ce blog, publié à l'origine sur le HuffPost américain , a été traduit par Laura Pertuy pour Fast For Word .
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