Starfall est bien sauvage

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Starfall est bien sauvage
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Avis publié : 31 décembre 2018 par mobile
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Avis publié : 30 décembre 2018 par mobile
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Avis publié : 23 décembre 2018 par mobile
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Avis publié : 22 décembre 2018 par mobile
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Saint-Gilles-Les-Bains, Ile de La Réunion
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Saint-Gilles-Les-Bains, Arrondissement de Saint-Paul

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Le cadre est très agréable et nous avons fait une soirée tapas très agréable. Le rapport qualité prix est parfait, le service aussi.
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Baisse de niveau, à revoir. Tartare de poissons, frites ce jour. Les frites agglomérés, le poisson pas terrible, il faut revoir ces plats quand des clients viennent déjeuner. Les frites ne doivent pas coller. C'est surgelé ? Trop de sauce pour le poisson, c'est dommage, la situation est excellente mais le menu ne suit pas. Un client de perdu.
Une équipe dynamique, sympathique et au petit soin pour sa clientèle. Un cadre idyllique, les pieds dans le sable, vue sur la plage et l océan et en plus nous nous sommes régalés. Merci au chef et au manageur qui ont sans hésiter répondu à des contraintes culinaires pour notre fille. Un grand MERCI a toute l équipe pour ce moment inoubliable
Nous y avons dîner puis sommes revenus le lendemain prendre un verre au coucher de soleil,tellement c'était bien, bon. Endroit très très foulé. Mais l'équipe est au top, et gère super bien les réservations. Merci à Damien pour son service. Malgré un petit couac dans notre réservation de table, il a tout fait pour nous satisfaire et nous a replacé là où on souhaitait. Le service était long mais on est tellement bien installé qu'on s'en aperçoit à peine. Seul notre estomac nous le rappelle. Les cocktails sont excellents, dommage qu'il n'y est pas une petite olive ou cacahuète à grignoter en attendant nos plats. Le personnel s'est excusé de l'attente, chose qui ne se fait pas partout, on a apprécié. En même temps vu le monde qu'il y a je vois pas comment le service peut être plus rapide, à moins de nous servir du surgelé. Mais là ce n'est pas le cas, on sent que les plats sont préparés à la minute. Les produits sont frais et de bonne qualité. Bravo. Pour un resto de plage nous sortir un risotto aux st Jacques digne d'un 4 restaurant gastronomique 4 étoiles, CHAPEAU. On s'est régalé. On y reviendra. Gardez le cap !
Le cadre est exceptionnel mais la cuisine n'est pas à la hauteur du cadre et le rapport qualité prix est moyen . Le service est correct

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Prologue : Le rêve Chapitre 1 : Le Conseil des Gardiens des étoiles Chapitre 2 : Le Camp Targon Chapitre 3 : Le groupe le plus cool Chapitre 4 : Qui a besoin d'une carte ? Chapitre 5 : Histoires au coin du feu Chapitre 6 : Encore ce rêve Chapitre 7 : Étoiles filantes Épilogue : La Lumière se propage
Chapitre 1 Le Conseil des Gardiens des étoiles
Chapitre 4 Qui a besoin d'une carte ?
Chapitre 5 Histoires au coin du feu
Tout commence par un noir profond. Si profond que je ne sais même pas si mes yeux sont ouverts. C'est comme sortir du sommeil quand il n'y a plus d'électricité. Tous les petits reflets de lumière auxquels on est habitué : plus rien, tous disparus. Je suis seule dans une nuit vide.
Je ne peux pas m'en empêcher : je tends le bras, espérant que ce n'est vraiment qu'une panne de courant, que je peux repousser le poids de la solitude comme on repousse des draps trop lourds. Mais les ténèbres ne bougent pas.
Je remonte dans la nuit comme on fend l'eau dans un puits et le frisson de la solitude court sur ma colonne vertébrale. Puis je comprends qu'il n'y a pas de surface à atteindre. Ma poitrine se comprime. Ma panique augmente et je n'arrive pas à respirer. Je suis submergée. Soudain, quelqu'un ou quelque chose retire la bonde des ténèbres et je coule plus profondément encore dans le noir d'encre. J'ouvre la bouche pour hurler, mais le silence seul en sort.
Qu'espérais-je expulser alors que je suis vide ? Mon cœur bat comme un tambour. C'est quand je suis sur le point d'abandonner que je les sens.
Janna. Lulu. Poppy. Jinx. Je sens leur lumière. C'est de la chaleur et de la joie, du confort et des rires si étroitement mêlés qu'ils ne peuvent que s'embraser.
Mes yeux sont ouverts. Elles sont peut-être là depuis le début, mais c'est la première fois que je peux voir vraiment. Leurs visages sont si beaux, si paisibles. Elles dorment, elles rêvent peut-être, insensibles aux ténèbres qui nous entourent. Je tends le bras, mais elles sont trop loin. C'est là que je réalise que nous sommes en chute libre.
L'horizon d'un monde vaste et bleu fonce vers nous. Je n'arrive pas à me concentrer sur notre direction, sur le danger qui approche à toute vitesse. Je m'en moque. Tout ce que je vois, ce sont mes sœurs qui chutent. L'atmosphère de la planète est brûlante, en dessous de nous.
Mes bras me font mal jusqu'à la moelle de l'os. J'essaie d'attraper les filles. J'essaie de les agripper. Mais je ne peux pas les empêcher de tomber. Je ne suis pas assez forte pour maintenir nos liens. Je ne suis pas digne d'elles. Le bout de mes doigts commence à luire et à se fendiller. La dernière chose que je vois, c'est leur emblème qui s'assombrit tandis que leur lumière explose en cendres d'arc-en-ciel.
Je suis en sueur dans les draps en désordre de mon lit. Les ténèbres ont disparu, remplacées par un gris mat. Je me suis endormie les fenêtres ouvertes. Je marche jusqu'à elles et je regarde la rue à mes pieds. La lueur douce des lumières extérieures zèbre ma chambre d'ombres.
Le sommeil de la ville est silencieux dans les ténèbres. Je les ressens toujours, s'étendant sans cesse davantage. De la ville, il est difficile de voir les étoiles. Ce ne sont que quelques épingles de lumière. Mais je sais qu'il y en a beaucoup d'autres. Quelque part.
Je me recouche et j'attends l'aube. Je ne me rendors pas. Je ne peux pas. Le rêve est le même.
Jinx est couchée dans le jardin sur une chaise longue en plastique, Shiro et Kuro dorment à ses pieds sur l'herbe. Difficile de savoir si elle m'a entendue. Des lunettes de soleil gigantesques recouvrent ses yeux et une bonne partie de ses sourcils. Elle a un écouteur dans l'oreille gauche, mais l'autre pendouille sur le dossier.
Jinx se renfonce dans la bouche une boule de chewing-gum fluorescente, mâche bruyamment, écrase ses molaires les unes contre les autres et souffle une énorme bulle rose. Quand la bulle est assez grosse pour faire disparaître ses lunettes, elle l'aspire dans un bruit d'éclatement sonore.
« L'été ne durera pas éternellement, Lux », dit-elle sans me regarder. Elle croise ses mains derrière sa tête. Des nuages effilochés passent mollement sur ses lunettes. « Mieux vaut en profiter pendant qu'on peut encore. »
Elle s'entortille le doigt dans une longue mèche rouge, me mettant au défi de lui donner une bonne raison d'entrer.
« Tu n'as pas tort. » Elle aime bien croire qu'elle n'a pas tort. « L'été est presque fini. Mais je pense qu'il y a des... choses dont on devrait parler. Avant que les cours ne reprennent. »
Là, elle fait aussitôt la moue et enchaîne avec un bruit grossier.
Je n'aurais pas dû mentionner les cours. J'ai cessé de l'intéresser à ce moment-là.
J'essaie une autre tactique. « Je suppose donc que tu ne veux pas des glaces apportées par Poppy ? »
Jinx s'assoit dans un balancement de sa chaise longue. Kuro s'éveille, bâille et joue à retourner dans l'herbe Shiro qui dort toujours. Jinx remonte ses lunettes de soleil sur son front, et on a l'impression que ses deux couettes éjectent des étoiles en plastique.
« Oui », dis-je en entrant dans la maison. « En forme de roquettes. » Je referme la porte de verre coulissante derrière moi et je marche vers la cuisine. Cinq secondes plus tard, j'entends la porte s'ouvrir et se refermer derrière moi.
Bénies soient les étoiles. Jinx a un tempérament de feu, mais elle devient prévisible dès qu'il est question de desserts. Et de munitions.
Mais ce moment de grâce ne dure pas. Quand j'entre dans la cuisine, Poppy est debout sur une chaise devant le four, jouant de la spatule devant ses pancakes avec une détermination et une concentration visibles dans l'angle de ses coudes et sa poigne de fer. Du sirop et de la pâte font un chemin entre le réfrigérateur et le plan de travail.
« Euh, Poppy, qu'est-ce qui se passe ? Je ne suis partie que cinq minutes... » dis-je pendant que Jinx se faufile pour foncer jusqu'au congélateur.
« Lulu dit qu'elle a faim », répond Poppy. Elle hausse les épaules et se concentre de nouveau sur sa pâte. « Je fais des pancakes. »
Lulu est assise à la table de la cuisine : elle dessine d'une main et de l'autre s'empare d'un pancake, insensible au drame culinaire qui se noue autour d'elle. Pix ronge un feutre vert dont le bouchon traîne Dieu sait où. Lulu gratouille son familier derrière les oreilles sans lever la tête de son propre travail.
« Ça me va parfaitement, Riquiqui. » Jinx donne une tape dans le dos de Poppy et va se vautrer sur l'une des chaises en léchant une glace en forme de roquette. « Tu m'en fais un en forme d'étoile ? Ou non, plutôt comme un missile ? Oooh, je sais, une étoile-missile ? Il me faut des vermicelles arc-en-ciel ! »
« Tiens, mais qui voilà ? » grogne Poppy sans quitter le fourneau des yeux.
Le chaos. Le chaos pur et simple. Il y a de la pâte de pancake jusqu'au plafond. Comment pourrions-nous sauver l'univers si nous ne maintenons même pas l'ordre parmi nous ? Janna lave silencieusement les piles d'assiettes que salit Poppy. Elle regarde par la fenêtre devant l'évier. Zéphyr est assis sur le plan de travail à côté d'elle et tente de lécher le sirop de ses pattes.
Je commence à marcher de long en large dans le peu d'espace qui reste. « Bon. Je pense que nous devrions parler de l'année prochaine. C'est bientôt la rentrée des classes… »
« Qu'est-ce que tu dessines, Loulou ? » Jinx se penche par-dessus l'épaule de Lulu, lui volant un bout de pancake avec une fourchette qui traînait dans le coin. Elle n'a pas la moindre envie de penser à l'avenir, au point qu'elle est prête à faire semblant de s'intéresser à Lulu pour ne pas en entendre parler. J'essaie de camoufler mon profond soupir.
Et je recommence. « Comme je le disais, nous… »
« Ce sont des étoiles filantes », interrompt Lulu, qui se moque totalement des syllabes qui sortent de ma bouche. « Les nouvelles étoiles sont en approche. » Sans regarder, elle passe un prospectus à Jinx. De la crème pailletée de plusieurs couleurs tombe du morceau de pancake de Jinx sur le papier auquel elle vient de jeter un coup d'œil. Elle a un sourire narquois et replace la feuille sur la table. Sur ce prospectus, il y a plus de dix mots et seulement une image : Jinx n'ira jamais au bout de la lecture.
Je m'arrête derrière Lulu et je regarde son dessin sérieusement pour la première fois. C'est un champ entouré d'arbres. Nous sommes là toutes les cinq, les yeux levés vers la nuit étoilée. On reconnaît facilement Janna, grande et violette, Poppy avec son marteau et Jinx toute en mèches rouges. Je suppose que je suis la rose un peu ronde. Je suis vraiment aussi mal coiffée ?
« C'est toi ? » demandé-je en montrant la créature aux cheveux verts dans la prairie où volent les lucioles vertes et noires. Lulu approuve du menton, se mordant les lèvres de concentration tandis qu'elle ombre le ciel bleu noir. Parmi les étoiles, il y a des fragments de couleurs.
« Et ça, c'est quoi ? » Demande Jinx.
« De nouvelles étoiles, bien sûr », répond l'artiste en levant les yeux au ciel. Lulu me regarde. « On peut y aller ? »
« Il n'y a plus de nouvelles étoiles », dit Poppy en retournant un autre pancake.
Un bruit résonne dans l'évier où Janna vient de lâcher une assiette. « Désolée », bafouille-t-elle en la rattrapant.
J'approche et me place à ses côtés. Par la fenêtre de la cuisine, je vois que les nuages ont disparu. Il ne reste qu'un grand ciel d'été vide. Janna fait glisser l'éponge sur le bord de l'assiette comme en une lente orbite.
« Bien récupéré », dis-je en offrant à Janna un torchon posé sur le plan de travail. « C'est difficile de garder en main celles qui glissent. »
Janna tourne les yeux vers moi puis les baisse vers l'assiette qu'elle est en train de laver. Elle rougit, loin de son habituelle impassibilité. Il se passe quelque chose.
Elle a un geste du menton et pose l'assiette dans l'égouttoir. Elle repasse une mèche de cheveux lavande derrière son oreille et s'empare d'un autre plat couvert de sirop.
Oui, il se passe vraiment quelque chose.
Jinx, qui ne se soucie jamais de rien, continue de tremper ses pancakes dans le sirop avant d'ajouter des couches de crème fouettée et de vermicelles.
« Je déteste penser la même chose que Tignasse Bleue », dit-elle en enfournant une pleine fourchette. « Mais faut être honnête, Loulou, il n'y a que nous contre toutes les méchancetés de la galaxie. »
Lulu pose son crayon et prend le prospectus pour me le tendre. J'essuie la crème laissée par Jinx avec un torchon, laissant une trace multicolore sur le papier.
« Les étoiles filantes du Camp Targon. Venez observer la pluie d'étoiles filantes. Quittez la ville et découvrez les nouvelles étoiles. Jeux et divertissements. La dernière chance de s'amuser cet été. Proposé par la classe d'astronomie de l'université et ouvert à tous les lycéens de la région. »
Je relève les yeux. J'ai lu à voix haute, mais personne n'a écouté. Lulu dessine de nouveau. Poppy et Jinx accumulent les pancakes sur leurs assiettes, décidées à voir qui en mangera le plus. Je vois le visage de Janna dans le reflet de la fenêtre. Elle est de nouveau perdue dans la contemplation du ciel.
Le papier crisse dans ma main. Je me décrispe, gênée de l'avoir serré si fort. Si l'on veut participer au camp, il faut s'inscrire aujourd'hui au plus tard.
« C'est maintenant ou jamais », murmuré-je pour moi-même. Je regarde les filles : pas deux ne semblent aller dans la même direction. Ça ne va pas leur plaire. Mais je suis leur capitaine. Ce sera bon pour elles. « Ce sera bon pour nous », murmuré-je pour me conforter dans ma décision.
« Faites vos sacs, les filles », dis-je avec un grand sourire lumineux. Cette affirmation de confiance en soi est de l'épate pour les convaincre, mais ça ne me fait pas de mal à moi non plus. Elles lèvent toutes les yeux, ne sachant pas trop ce qui va se passer.
Je sors mon téléphone de ma poche et je compose le numéro du prospectus. « Nous allons accueillir quelques nouvelles étoiles. »
Jinx se met sur la tête un chapeau mou pour se protéger du soleil en descendant du bus. Elle avait insisté pour voyager en maillot de bain. Les couleurs aveuglantes de son bikini n'étaient atténuées que par le léger vêtement qui flottait au vent derrière elle.
« OK, bande de nerds », soupire-t-elle. « Je pars à la recherche de la piscine. J'ai envie de jouer les boulets de canon. »
« C'est un lac », corrige Poppy tout en surveillant le chauffeur qui décharge nos affaires sur la pelouse.
« Ouais, c'est pareil. » Jinx prend au sommet de la pile un sac de toile orné d'étoiles et de pistolets démesurés dessinés à la main. En passant près de Lulu, Jinx tire sur le papillon bleu canard qui maintient ses cheveux. « À plus tard, Loulou. »
« Elle n'a pas vraiment apporté un canon, si ? »
Poppy hausse les épaules. « Tu penses vraiment qu'elle pourrait s'empêcher de le dire si c'était le cas ? »
Je m'apprête à rappeler Jinx et à insister pour qu'elle reste dans le groupe quand j'entends un grognement derrière moi. Je vois le chauffeur sortir les derniers sacs, les bras tremblant sous l'effort. Le sac bleu est presque aussi grand que Poppy. Elle observe attentivement, tapant du pied d'impatience dans l'herbe sèche.
L'homme pose le sac avec un grognement. « Qu'est-ce qu'il y a là-dedans, jeune fille ? Des pierres ? »
« Non. » Poppy s'empare des anses du sac et le balance sans difficulté sur son épaule. Elle lance au chauffeur un sourire satisfait. « Un marteau. »
Poppy me lance un sourire identique, se souvenant qu'avant de partir, je les avais mises au défi de se fondre dans la foule et de rester ensemble. D'être normales. Elle prend la poignée du sac à roulettes que Jinx a laissé derrière elle et fait un geste en direction de Lulu.
« Viens. Notre camp ne va pas se monter tout seul ».
Lulu approuve du menton, chantonnant une mélodie qu'elle est seule à connaître. Elle papillonne d'une fleur à une pomme de pin et à un caillou, s'extasiant de chaque trésor que le camp a à offrir tandis que Poppy marche tout droit sur la piste.
Le bus démarre et prend la route. Je le regarde disparaître derrière des arbres.
« On a brûlé nos navires, hein, Janna ? » Tout ce que j'entends, c'est un souffle de brise entre les pins. Je regarde autour de moi. Les derniers passagers du bus ont déjà dévalé la moitié du chemin vers le camp. Il n'y a personne à l'arrêt de bus. « Janna ? »
Je retrouve enfin Janna, perchée sur un rocher. Elle me tourne le dos. Elle a les bras croisés et les boucles de ses cheveux lavande flottent dans la brise.
Je lâche mon sac dans l'herbe et je grimpe à ses côté
Sa première anal est un régal
Un casting en direct avec Foxy Di
Réunion parent prof

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