Souffrir de pipe
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Souffrir de pipe
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Accueil > Articles > 35 insultes anciennes à asséner à vos pires ennemis
Mis Ă jour le
8 novembre 2021
par La langue française -
10 commentaires
Il y a souvent des insultes qui fusent, mais certaines insultes tendent à disparaßtre des usages. C'est pourquoi je suis parti à la recherche des insultes passées de mode. Voici un florilÚge de 35 insultes anciennes qu'on utilisait (et utilise encore rarement) en français. N'hésitez pas à ajouter celles qui manquent en commentaire.
Un bélßtre est un mendiant, un homme de rien, un sot, un importun.
J âĂ©tais donc tĂȘte Ă tĂȘte avec le grand Erwin, (âŠ), lorsquâun bĂ©lĂźtre est venu me dĂ©ranger. CâĂ©tait le Suisse de lâĂ©glise, qui, pour gagner trente sous, mâoffrait de mâexpliquer sa cathĂ©drale.
⊠jâemporterai plutĂŽt tout avec moi dans la fosse que de laisser la valeur dâun double rouge Ă ce bĂ©lĂźtre qui me fit tant souffrir.
Une puterelle est une jeune putain, tout simplement.
Un butor désigne une personne lourde, stupide, grossiÚre, synonyme de balourd ou lourdaud.
Un jour quâelle balayait ma chambre et quâil passait dans le corridor, elle lui avait jetĂ© de la poussiĂšre sur ses beaux souliers reluisants. Lui de la traiter de butorde , elle de le qualifier de crocheteur ;
Un cuistre désigne un homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir.
Ce cuistre officiel qui pontifiait dans les milieux académiques de Paris
Mais il est certaines hardiesses, certains tours que je maintiens, en dĂ©pit des puristes ou des cuistres ; certaines « fautes » qui ne sont pas fautes Ă mes yeux, ou qui sont fautes conscientes et volontairesâŠÂ
Un faquin est un personnage mĂ©prisable, vaniteux, malhonnĂȘte et sot.
Et ce faquin qui se donne des airs dâun CĂ©sar et dâun Alexandre !
Ces faquins de juges civils pouvaient se permettre de penser que, lâaffaire Dreyfus et lâaffaire Esterhazy nâĂ©tant quâune seule et mĂȘme affaireâŠ
Un orchidoclaste est tout simplement un casse-couille.
Un faraud est un bellùtre, un fanfaron, un prétentieux (notamment auprÚs des femmes).
Je ne connais personne qui soit plus fort que moi! dit-il en battant les cartes avec une prĂ©tention Ă la grĂące, digne de ces farauds dâestaminet si bien rendus par BellangĂ© dans ses caricatures.
Les gars, dans les rues, font les farauds pour elle.
Une personne fesse-mathieu est une personne avare, radine. Le terme vient de la Bible, il est dĂ©rivĂ© de « face de Mathieu ». En effet, avant sa conversion, saint Matthieu Ă©tait publicain et sans doute usurier. Les petits prĂȘteurs radins ont la face de saint mathieu, devenu "fesse-mathieu".
Ces abominables fesse-mathieux qui, possesseurs de fortunes énormes, seraient prévenus, atteints et convaincus de vivre comme des grippe-sous.
Un nodocĂ©phale est une tĂȘte de nĆud.
Désigner quelqu'un comme étant un alburostre est l'équivalent de lui dire : « Blanc-bec ! »
Un forban est un homme sans scrupule, qui ne respecte aucun droit.
Et câĂ©tait vraiment, pour ce forban du pavĂ© de Paris, brĂ»lĂ© et tannĂ© dans tous les guet-apens financiers, une chance immĂ©ritĂ©e.
Lâhabile forban qui a volĂ© le panneau Ă©tait un instrument de la justice inconnue quâil convient de ne pas contrarier.
Un foutriquet est une personne de petite taille et donc insignifiante.
Il fallut le proclamer, remettre lâĂ©pĂ©e au fourreau, rejoindre le bĂ©tail ordinaire, renouer avec les grands Ă©crivains, ces foutriquets qui ne mâintimidaient pas : ils avaient Ă©tĂ© des enfants rachitiques, en cela au moins je leur ressemblaisâŠ
Madame Caroline avait un foutriquet de mari, vague gratte-papier dans une compagnie dâassurances, mais beau parleur et enragĂ© de politique.
Fripon dĂ©signe une personne malhonnĂȘte, fourbe, qui vole autrui par ruse.
Ancien commis dâun patron ruinĂ© dans les affaires, Loiseau avait achetĂ© le fonds et fait fortune. Il vendait Ă trĂšs bon marchĂ© de trĂšs mauvais vin aux petits dĂ©bitants des campagnes et passait parmi ses connaissances et ses amis pour un fripon madrĂ©, un vrai Normand plein de ruses et de jovialitĂ©.
Si la banque se mĂȘlait de commanditer les gens embarrassĂ©s sur la place la plus friponne et la plus glissante du monde financier, elle dĂ©poserait son bilan au bout dâun an.
Une ganache est une personne incapable et bornée (à ne pas confondre avec le chocolat !).
Tu devrais consulter quelquâun dâintelligent. Les ganaches qui te soignent (âŠ) ne peuvent que te donner de mauvais conseils.
⊠je crois quâil nây a que la RĂ©publique pour nous sauver, mais une RĂ©publique oĂč on aurait mis Gambetta pour la couleur et oĂč lâon aurait appelĂ© les vraies et rares capacitĂ©s du pays, et non une RĂ©publique composĂ©e exclusivement (âŠ) de toutes les ganaches , vieilles et jeunes, de lâextrĂȘme-gauche.
Un fot-en-cul est un sodomite, expression du moyen-Ăąge.
Une gaupe est une femme malpropre et désagréable, une prostituée de bas étage.
Une grande dame (âŠ) te fait les yeux doux (âŠ) et tu nâas pas lâesprit de courir aprĂšs elle? Tu mĂ©rites dâavoir toute ta vie pour maĂźtresses des caillettes, des gaupes , des gotons, des maritornes aux mains rendues calleuses par le balai.
Bien des vieilles gaupes ont profitĂ© de ce miracle car, depuis, je ne puis en rencontrer une, la nuit, aux Champs-ĂlysĂ©es, sans lâinviter Ă venir gueuletonner et boire le coup.
Qui n'a pas une godiche dans sa famille ? C'est-Ă -dire quelqu'un qui est dâune maladresse excessive, dâune timiditĂ© ridicule.
Ce cocu de Poisson avait une bonne tĂȘte, dans tout ça; comment diable un homme, dont le mĂ©tier Ă©tait dâĂȘtre malin, se montrait-il si godiche chez lui.
Mon cher, ça ne vaut rien dâavoir lâair godiche devant sa femme, le premier soir.
Un gougnafier est un individu sans valeur, qui ne sait rien faire de bien.
Quâest-ce quâelle dira ma moman si elle apprenait que tu me laisses insulter par un galapiat, un gougnafier et peut-ĂȘtre mĂȘme un conducteur du dimanche.
Si tu le tues, ce gougnafier de Blablatier, tu en feras un martyr, une victime du devoir! Câest le genre de mort qui rend immortel !
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Vous voyez votre vieil oncle qui part en ThaĂŻlande tous les ans ? C'est peut-ĂȘtre un houlier, un homme qui frĂ©quente les lieux de prostitution.
Ces gens sans aveu, sortis des bas-fonds (âŠ) qui ont laissĂ© leur souvenir dans les ordonnances de police et les contes picaresques, depuis le filou, lâĂ©cornifleur, le « floueur », jusquâau coupeur de bourse, au voleur professionnel, aux « houliers » qui vivent des femmes.
Une gourgandine est une femme légÚre, facile, dévergondée. Synonyme de catin.
Cette femme impie, mademoiselle des Touches, est venue gĂąter bien des choses! (âŠ) â Oh! une gaupe, une gourgandine sâĂ©cria le curĂ©.
Pendant que le bon Mistral habite chez Mariéton et court les gourgandines , il a remisé sa femme chez ses parents.
Un jean-foutre est une personne incapable, indigne ou moralement condamnable. Synonyme de foutriquet.
Je dĂ©teste ces gnangnans. Que le diable tâemporte ! Va-tâen tenir lâĂ©cheveau Ă ta femme, jean-foutre !
Bardoux dĂ©cidĂ©ment mâa lâair dâun jean-foutre . Pas de rĂ©ponse Ă mes billets. Pas de dĂźners. Si je nâai de lui aucune nouvelle avant mon dĂ©part, jâirai lui reprendre le manuscrit de la fĂ©erie, lui cracherai son fait au nez, et puis, bonsoir.
Un malappris manque dâĂ©ducation, est impoli ou grossier.
Quel est le fournisseur malappris qui nâeĂ»t pas fait crĂ©dit Ă Jacques Falleix ?
Tâauras bientĂŽt fini de me regarder comme ça (âŠ), espĂšce de malapprise ?
Fan du Bureau des lĂ©gendes ? Un malotru est une personne aux mĆurs et aux maniĂšres grossiĂšres.
Les fouaciers ne répondirent que par des injures, donnant aux bergers plusieurs épithÚtes diffamatoires, et les appelant rustres, brÚche-dents et malotrus .
Car, selon le code de Françoise tel quâil est illustrĂ© dans les bas-reliefs de Saint-AndrĂ©-des-Champs, souhaiter la mort dâun ennemi, la lui donner mĂȘme nâest pas dĂ©fendu, mais il est horrible de ne pas faire ce qui se doit, de ne pas rendre une politesse, de ne pas faire ses adieux avant de partir, comme une vraie malotrue , Ă une gouvernante dâĂ©tage.
Maraud sâemploie pour dĂ©signer de façon mĂ©prisante un homme du peuple ou dâun rang social infĂ©rieur Ă celui du locuteur. C'est une expression fonciĂšrement condescendante.
C e maraud , parce quâil sait lire, (âŠ) voudrait presque traiter ses supĂ©rieurs comme ses Ă©gaux.
Maraud , faquin, butor de pied plat ridicule!
Maroufle dĂ©signe un personnage grossier ou malhonnĂȘte. Synonyme de fripon ou vaurien.
M. Gillenormand ne parlait jamais Ă cet enfant que dâune voix sĂ©vĂšre et quelquefois la canne levĂ©e:â Ici! monsieur! â Maroufle , polisson, approchez! â RĂ©pondez, drĂŽle! â Que je vous voie, vaurien!
Un mufle - insulte encore usitée aujourd'hui - est un personnage vulgaire, grossier, indélicat.
Nous feignons dâoublier que chaque gĂ©nĂ©ration dâenfants porte en germe tous les goujats, toutes les crapules et tous les mufles de demain.
⊠elle avait depuis peu entendu dire par une femme sculpteur : « On peut sâattendre Ă tout de la part des hommes, ils sont si mufles », et frappĂ©e par la profondeur de cette maxime pessimiste, elle se lâĂ©tait appropriĂ©eâŠ
On peut insulter d'olibrius quelqu'un de sot et prétentieux, importun par son comportement bizarre et ridicule.
RĂšgle gĂ©nĂ©rale: me donner toujours le temps de rĂ©flĂ©chir, quand on me parle, au lieu de faire lâolibrius et le marquis de comĂ©die.
Un ostrogoth, par analogie, est une personne étrangÚre aux usages, à la bienséance, à certains aspects de la culture. Synonyme : ignorant, rustre .
âPuis le tableau de Biard (âŠ) âbelle composition! coloris, expression, groupes, variĂ©tĂ© dâattitudes, cela paraĂźt trĂšs beau Ă un Ostrogoth comme moi qui nâai pas la moindre apprĂ©ciation des Beaux-Arts.
Comme il sâapprochait du lit, la vieille lui jeta quelques injures. âGalopin, ostrogoth ! Câest maintenant que tu viens me voir?
Un paltoquet est un homme prétentieux et insolent (on en connaßt beaucoup...)
Belle collection de marionnettes; mais les fils sont trop apparents, par ma foi! On ne croise plus dans les rues que jean-foutre et paltoquets .
Un pignouf est un individu grossier, dépourvu de finesse, de délicatesse, un pauvre gars paumé.
Ce nâĂ©tait guĂšre la peine dâemployer tant dâart Ă laisser tout dans le vague, pour quâun pignouf vienne dĂ©molir mon rĂȘve par sa prĂ©cision inepte.
Les gens dâici sont trĂšs fins sur lâamour-propre et la rĂ©putation. Une fille qui se dĂ©robe, et encore avec un pignouf de ce genre, ça fait parler, ça fait dresser les index.
On peut désigner quelqu'un de pisse-froid s'il est froid et morose, sans humour, sans audace.
Il était assez satisfait que, chez lui, les garçons eussent du goût à trousser les filles. De ce cÎté-là , au moins, ils ne ressemblaient pas à ce pisse-froid de Ferdinand qui avait mené une jeunesse morose dans des faux cols et des bouquins à oremus.
Un pourceau est un porc, tout simplement. à l'époque de "balance ton porc", une insulte à remettre au goût du jour...
â Meurs, infĂąme! Je te saignerai, pourceau , je te saignerai! au cĆur! au cĆur! il est Ă©ventrĂ©.
Omm-DjĂ©hĂąne (âŠ) regagna paisiblement la demeure commune sous la protection des amis (âŠ) qui la quittĂšrent en maudissant de tout leur cĆur les ignobles pourceaux de chrĂ©tiens que la prudence les obligeait de mĂ©nager.
On qualifie de "ribaud" quelqu'un qui mÚne une vie dissolue ; un débauché, un impudique. Synonyme : prostituée.
Il se réjouissait surtout des histoires de femmes ribaudes et de maris trompés.
Elle nâavait quâune tactique, câĂ©tait dâempĂȘcher les hommes de blasphĂ©mer le Seigneur et de mener avec eux des ribaudes .
Un sagouin est une personne qui est sale, malpropre ; dont le comportement suscite le mépris. Synonyme : souillon.
En passant devant le portier, je lui dis que le logement ne me convient pas, et il rĂ©pond en secouant la tĂȘte: « VâlĂ lâeffet quâil fait Ă tout le monde depuis que ce mĂ©nage de sagouins nous lâa gĂątĂ© (âŠ) »
â Allez-vous vous taire⊠dĂ©faitistes⊠sagouins !⊠Si jâen prends un, je lâfais passer au falot.
Une tĂȘte de pipe a un visage aux traits grossiers comme ceux gravĂ©s sur le fourneau de pipes.
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Une basinette Ă©tait Ă ma connaissance un berceau⊠manifestement votre religieux (le cordelier) aurait jouĂ© Ă la bĂȘte Ă deux dos avec une quelconque bougresseâŠ.
Nâoubliez pas de consulter le capitaine Hadock!
Moi aussi, saligaud me plaĂźt beaucoup, et il fait partie de mon vocabulaire habituel bien que hors du temps !
Câest un terme encore trĂšs en usage dans notre Ă©poque moderne, sous le synonyme de « enc**é ». Je pense que la connotation injurieuse dans le langage usuel est indĂ©niable. Bien que critiquable, il est vrai.
Je pense que pour ĂȘtre plus prĂ©cis, il faudrait spĂ©cifier « sodomite passif ». Vu que lâactif est souvent celui qui justement injurie/menace.
Mais comme disait Oscal Wilde (homosexuel notoire et assumĂ©) : « Ne souhaite pas Ă autrui ce que tu aimerais que lâon te fasse, vous nâavez pas forcĂ©ment les mĂȘmes penchants! » ?
Et encore un : Pleutre ! Un pleutre est un lĂąche, un couard.
trouvé dans un document de 1712 (procédure judiciaire à Cannes 06)
photo 8810 â 8811 â 8812
A Monsieur le juge ou son lieutenant
Supplie humblement Anne Escarras, femme de Nicolas Rey de ce lieu de Cannes
Disant que le 16 du prĂ©sent mois dâaoĂ»t, Ă©tant la suppliante Ă la rue, au devant de sa maison, y balayant un peu de la paille que les poules avaient dĂ©rangĂ©, deux petits tas quâelle avait au devant sa maison sans porter aucun dommage Ă personne, nĂ©anmoins ThĂ©rĂšse Fort, femme dâAndrĂ© Mouton, sa voisine qui a conçu une si grande animositĂ© et aversion contre la suppliante et son mari quâelle aurait traitĂ© la suppliante de laronne, de gueuse, de putain, mais non contente de sâen prendre contre elle, elle lui aurait reprochĂ© faussement quâon avait trouvĂ© feu son pĂšre Ă voler du foin et quâon lui avait tirĂ© des coups de fusil et quâon lâavait attrapĂ© et emportĂ© ses partie honteuses. Le mĂȘme jour sur les sept Ă huit heures de soir Ă©tant la suppliante assise sur le pas de sa porte, la dite Fort, qui sortait de sa maison qui est au devant de celle de la suppliante pressĂ©e et sollicitĂ©e par le dit Mouton son mari serait venue contre la suppliante lui profĂ©rer les mĂȘmes injures et excitĂ©e, elle aurait ajoutĂ© que la sĆur de la suppliante nommĂ©e Marianne Escarras, Ă©tant fille, Ă la voir traĂźner dans des cabanes avec des hommes qui la connaissaient en passant tous outre, lui ayant tirĂ© les hommes de dessus son ventre. Toutes ces calomnies et injures venaient de lui ĂȘtre suggĂ©rĂ©es par le dit Mouton qui Ă©tait dans sa maison, et qui avait poussĂ© sa dite femme de les dire, disant mĂȘme contre Jeanne Roustan, mĂšre de la suppliante quâelle avait Ă©tĂ© vue putain et que toutes se filles en Ă©taient de mĂȘme.
Le jour dâhier, 17 du courant par une continuation de calomnies et une rĂ©cidive amendable aurait la dite Fort, sollicitĂ©e par son dit mari, aurait rĂ©itĂ©rĂ© contre la suppliante les mĂȘmes injures, calomnies et contre le dit Rey, son mari, capelleau, contre-bandeur, voleur, cocu et autres injures atroces calomnieuses et diffamatoires, allant diversement contre lâhonneur et rĂ©putation, non seulement de la suppliante, mais encore de toute la famille, mĂ©rite peine afflictive et punition exemplaire, elle a recours Ă votre justice pour lui pourvoir.
Ce considĂ©rĂ©, vous plaira, Monsieur, informer sur ce que dessus, et quâen dĂ©pend circonstances et dĂ©pendances, pour lâinformation faite, communiquĂ©e au procureur juridictionnel, et Ă vous, Monsieur, rapportĂ©e, y ĂȘtre ordonnĂ© ce quâil appartiendra par raison, et de suite laxer ajournement contre les tĂ©moins quâelle entend faire ouir pour la justification de la susdite plainte, et seront la dite Fort et Mouton, mariĂ©s, condamnĂ©s Ă 100 livres dâamende chacun envers la suppliante, et Ă dire et dĂ©clarer un jour dâaudience, le plaid tenant, que follement et tĂ©mĂ©rairement, ils ont profĂ©rĂ© les dites injures quâils les rĂ©putent pour gens de bien dâhonneur, et leur demande pardon face au procureur juridictionnel pour la vindicte publique, de requĂ©rir toutes autres peines quâil avisera avec dĂ©pens, et ferez justice.
Sera par nous informĂ© sur ce que dessus et quâen dĂ©pend, et aux fins, tĂ©moins nous seront administrĂ©s contre lesquels laxons lâajournement requis.
A Cannes le 18 août 1712.
Auriez vous une idĂ©e sur le sens du mot utilisĂ© : capelleau (problĂšme dâorthographe ?)
nota : je peux vous envoyer copie du document â fourniture mail
Bonjour Lucien,
Bonne question, peut-ĂȘtre parlent-ils de « capelan » : PrĂȘtre pauvre ou cagot dont on parle avec mĂ©pris.
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8 novembre 2021
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Un bélßtre est un mendiant, un homme de rien, un sot, un importun.
J âĂ©tais donc tĂȘte Ă tĂȘte avec le grand Erwin, (âŠ), lorsquâun bĂ©lĂźtre est venu me dĂ©ranger. CâĂ©tait le Suisse de lâĂ©glise, qui, pour gagner trente sous, mâoffrait de mâexpliquer sa cathĂ©drale.
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Une puterelle est une jeune putain, tout simplement.
Un butor désigne une personne lourde, stupide, grossiÚre, synonyme de balourd ou lourdaud.
Un jour quâelle balayait ma chambre et quâil passait dans le corridor, elle lui avait jetĂ© de la poussiĂšre sur ses beaux souliers reluisants. Lui de la traiter de butorde , elle de le qualifier de crocheteur ;
Un cuistre désigne un homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir.
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Mais il est certaines hardiesses, certains tours que je maintiens, en dĂ©pit des puristes ou des cuistres ; certaines « fautes » qui ne sont pas fautes Ă mes yeux, ou qui sont fautes conscientes et volontairesâŠÂ
Un faquin est un personnage mĂ©prisable, vaniteux, malhonnĂȘte et sot.
Et ce faquin qui se donne des airs dâun CĂ©sar et dâun Alexandre !
Ces faquins de juges civils pouvaient se permettre de penser que, lâaffaire Dreyfus et lâaffaire Esterhazy nâĂ©tant quâune seule et mĂȘme affaireâŠ
Un orchidoclaste est tout simplement un casse-couille.
Un faraud est un bellùtre, un fanfaron, un prétentieux (notamment auprÚs des femmes).
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