Son sextoy va y passer ce soir

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Son sextoy va y passer ce soir
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Les Japonaises peuvent se procurer des sextoys connectés à leur smartphones. (TORU YAMANAKA/AFP)
La dĂ©fense de l’entrepreneuriat devrait ĂȘtre une grande cause nationale. Qu’ils rĂ©ussissent ou non, les entrepreneurs contribuent au dynamisme de l’économie, Ă  faire Ă©merger de nouvelles idĂ©es et portent haut les valeurs d'audace et de prise de risque, rares et admirables. 
Oui, mais. La dĂ©fense passionnĂ©e de l’entrepreneuriat ne doit pas nous faire abdiquer tout esprit critique. Tout ce qui est innovant et "made in France" n’est pas forcĂ©ment Ă  porter au pinacle. Jugeons sur piĂšce.
L’innovation au service de l’érotisme
S’il est bien un domaine qui attire toutes les innovations, c’est bien l’érotisme . Plus encore : la masturbation. Le sujet peut sembler d’une simplicitĂ© dĂ©sarmante (juste besoin de ses propres doigts), et pourtant !
Du passage des godemichets en pierre Ă  ceux en ivoire, 30000 av J.C., de l’ajout des injecteurs au XVIIIe siĂšcle – Ă  remplir de lait chaud – jusqu’à la grande vague rĂ©cente des sextoys vendus en "love shops" et aseptisĂ©s (vibro en forme de canard, gode en forme de dauphin, boules anales en forme de chenille verte fluo...), on n’arrĂȘte pas le progrĂšs, pourrait-on dire.
Et le progrĂšs semble sans limite, Ă  en juger par la crĂ©ativitĂ© de tous les mĂ©canos modernes de nos plaisirs que sont les concepteurs, fabricants, et autres vendeurs de sextoys qui ont fait de nos bonnes vieilles branlettes "un marchĂ©" auquel il s’agit de trouver en permanence "de nouveaux dĂ©bouchĂ©s".
À l'Ăšre du sextoy connectĂ© "made in France"
Car une fois la mĂ©nagĂšre Ă©quipĂ©e de trois godes, quatre vibro, un plug anal, trois paires de boules de geisha etc., arrive un moment oĂč elle commence Ă  penser que, vraiment, lĂ , elle n’a plus besoin de rien

"Oh là non, on a toujours besoin d’un nouveau joujou pour se masturber", semblent nous dire nos amis commerçants !
Or voilĂ  l’ùre des objets connectĂ©s ! Mot magique qui risque de mĂȘler le progrĂšs Ă  l’esbroufe – l’important pour quiconque ayant quelque chose Ă  vendre étant de monter dans le train en marche, puisque "le secteur est en plein boom".
On avait dĂ©jĂ  la balance connectĂ©e – qui nous engueule sur smartphone quand on a pris 500g ; le bracelet podomĂštre connectĂ© – qui nous engueule lui aussi quand on n’a pas fait notre marche quotidienne ; voilĂ  maintenant le sextoy connectĂ© , qui dĂ©clenchera des vibrations dans notre vagin (ou fera chauffer notre culotte) en fonction de ce qu’on lira.
Et c’est une start-up française qui invente cela, allĂ©luia !
Relier des textes Ă©rotiques Ă  un sextoy ou Ă  un slip chauffant
Cette start-up nous propose donc "la lecture sensorielle interactive : s’insĂ©rer un objet dans le vagin, puis " ressentir de vraies sensations physiques dĂ©clenchĂ©es automatiquement au fil de [nos] lectures coquines" . 
Nous devrons pour cela acheter des textes enrichis (Ă  lire sur tablettes) : ils contiendront des balises bluetooth dĂ©clenchant les vibrations de l’Ɠuf vaginal Ă  la lecture de certains passages.
Bien sĂ»r, quelques "blogueuses sexo", plus ou moins reprĂ©sentantes de commerce pour l’industrie du sextoy, applaudissent dĂ©jĂ . Exemple : Flore Cerise, qui s'exprime sur le bien-nommĂ© blog canard-coquin.fr , en fait la promotion.
Flore Cerise anime aussi des "apĂ©ros littĂ©raires Ă©rotiques" – concept crĂ©e par Nicolas Buisson, qui est, devinez quoi ? "Patron d’une entreprise de sextoys" ( compte-rendu de ces apĂ©ros sur l’excellent blog Paris DerriĂšre ). Au dernier "apĂ©ro Ă©rotique", la crĂ©atrice de la start-up Ă©tait "invitĂ©e d’honneur". Cette derniĂšre a d'ailleurs postĂ© sur sa page Facebook une photo d'un des jeux proposĂ©s : un quiz "reconnaissez-vous ces sextoys ?" .
DĂ©cider de ce qui va nous exciter ou comment assassiner Éros
Ce qui me choque dans ce concept : le cĂŽtĂ© normatif, qui est le contraire de l’érotisme (personne ne peut dĂ©cider pour moi de ce qui me trouble et m’excite).
"Fourre-toi ça, lis et tais-toi, petit pion qui jouira quand on le lui dira, plus exactement qui aura doit Ă  sa dĂ©charge de vibrations quand ce sera prĂ©vu
". Pour moi, quand les choses sont planifiĂ©es, sans marge d’improvisation, on assassine Éros.
Le cĂŽtĂ© pavlovien, aussi, me fait frĂ©mir : TOUS les gentils petits pions que nous sommes, leur Ɠuf vibrant bien calĂ© dans le vagin, vont vibrer trĂšs exactement aux mĂȘmes passages, aux mĂȘmes Ă©vocations !
Or les excitations ressenties Ă  la lecture sont fondamentalement subjectives (et dĂ©pendent d'ailleurs de l’état d’esprit du lecteur lors de sa lecture, indĂ©pendamment de la "chaleur" du texte).
Si toutes mes connaissances m'ont dit avoir lu " Cinquante nuances de Grey ", certaines m’ont affirmĂ© ne pas avoir ressenti le moindre frisson (mais bien ri) dans ce qui relevait pour elles du scĂ©nario de sĂ©rie B improbable ; d’autres au contraire m’ont dit avoir cessĂ© plus d'une fois leur lecture pour...
Qu'en est-il pour les lectures dérangeantes ?
Et la start-up va-t-elle labĂ©liser ce qui relĂšve du "bon Ă©rotisme" qui pourra ĂȘtre connectĂ© Ă  l’Ɠuf vibrant, et Ă©carter d'autres lectures dĂ©rangeantes ? Va-t-elle connecter des textes de Sade, en plaçant des balises Ă  vibrations dans les scĂšnes insoutenables de torture ?
Va-t-elle faire vibrer " Gamiani " de Musset (libre de droit), grand classique de la littérature érotique, mais qui contient quelques scÚnes zoophiles ? Va-t-elle faire vibrer " Femmes du Monde " de Pierre Mac Orlan, et ses "joyeuses" scÚnes de pédophilie et scatologie (La Musardine) ?
Et " Histoire d’I " de GaĂ«tane (La Musardine pour l'Ă©dition papier, Éditions Blanche en numĂ©rique) qui dĂ©crit la mise Ă  mort du narrateur (consentie) par l’ablation de ses attributs masculins lors d’un ultime rituel SM ?
Et "Histoire d’un cul" (La Musardine), oĂč l’auteur anonyme dĂ©crit avoir fait le trottoir pour son plaisir ? Et " La pharmacienne " d’Esparbec (La Musardine), qui comprend des scĂšnes de sexe en famille ?
Vendre ces textes, c'est une chose (ils sont disponibles sur Amazon, Fnac, etc.). Les vendre en indiquant quelles sont les scÚnes excitantes dedans, pente glissante ! 
"Ça ressemble à du sexe, mais ce n'est qu'un limage de paroi"
Dans un essai de 2008 absolument brillant, Élisabeth Weissman s’inquiĂ©tait que nous devenions un "troupeau d’individus [
] entiĂšrement tĂ©lĂ©commandĂ©s, conditionnĂ©s par tous les gourous qui sont aux manettes des industries du divertissement", et se moquait allĂšgrement de "ce gode qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, nous faire passer l’irrĂ©sistible ascension du sexe solitaire [...] pour la derniĂšre affirmation d’une sexualitĂ© moderne et triomphante." (" La nouvelle guerre du sexe ", Élisabeth Weissman, Stock).
Et je suis bien d’accord ! Les livres Ă©rotiques et les sextoys, c’est trĂšs bien – j’en possĂšde des dizaines, mais ils relĂšvent plus du dĂ©tail, loin d'ĂȘtre l'enjeu ou le sujet principal de ma sexualitĂ©.
Mais je suis prĂȘte Ă  parier qu’Élisabeth Weisssman aura raison sur ce point : on va nous faire passer le sextoy connectĂ© pour "la derniĂšre affirmation d’une sexualitĂ© moderne".
"On" va nous dire que c’est " hype " et super-branchĂ©. On va ĂȘtre "gavĂ©s comme des oies" (pour citer le philosophe Yann Kerninon) des sujets de circonstance sur "les nouveaux sextoys" :
"Comme des oies gavĂ©es, nous sommes nourris de force aux fantasmes et aux caricatures. Nous en mangeons tous les jours. Non seulement nos dĂ©sirs sont sans cesse fixĂ©s sur des objets, mais ces objets ne sont mĂȘme pas les nĂŽtres. Ils sont censĂ©s rĂ©pondre Ă  la demande, certes. Mais le dĂ©sir vĂ©ritable, justement, ne demande rien [...]" (" Vers une libĂ©ration amoureuse ", Yann Kerninon, Libella-Maren Sell).
Il nous suggÚre également de "[définir] la Connerie non comme un manque de connaissances, mais comme tout ce qui tend à se déraciner de la vie et à se perdre dans un bavardage, notamment technique (petites recettes de vie [
] fuite dans le commerce ou le divertissement."
La Connerie, qu’il dit, et avec un grand C...
Oui c'est vrai ça, les sextoys connectés répondent-ils vraiment à une demande ?
Non aux robots, vive le travail manuel
Les femmes libres sont loin d'ĂȘtre idolĂątres de la "technologie sexuelle", ouf !
Notamment la réjouissante chanteuse Julia Palombe, connue pour ses numéros de rock-érotique dans lesquels elle dénonce "le plaisir devenu objet de consommation" :
Tout est dit ! Julia Palombe dénonce un sexe moderne devenu conformiste, déshumanisé, ennuyeux, lisse, aseptisé. Elle appelle au retour d'un désir plus spontané, à des hommes moins féminisés et des femmes moins soumises aux diktats de la pub.
Et Catherine Robbe-Grillet rĂ©pondait rĂ©cemment à la question : "PrĂȘte pour une relation sexuelle avec un robot ?" au micro de "LibĂ©ration ", par un trĂšs direct (et dĂ©licieux) : "Non, j’ai besoin d’un cerveau, moi !". 
Oui ! Les humanistes "insoumis" dĂ©fendent la rencontre, l’humain, l’altĂ©ritĂ©, l’imprĂ©vu, face au "divin marchĂ©" qui cherche Ă  s'emparer de notre sexualitĂ© pour nous inventer des dĂ©sirs standardisĂ©s.
Les sextoys connectés, je dis : connerie et bavardage !
Continuons Ă  faire l’amour comme on sait le faire, avec de la chair et nos propres cerveaux, et caressons-nous entre humains en lisant des textes Ă©rotiques, ou nous-mĂȘmes, car vraiment, on sait trĂšs bien le faire tous seuls, merci ! 
J'aime la littérature, érotique ou non, et l'écriture. Je trouve l'idée de ce sex-toy amusante et intéressante car pour moi, il abolit, d'une certaine maniÚre, la frontiÚre entre imaginaire et réalité, ce qui est piquant. Quand je lis, mon imagination s'emballe facilement et j'aime l'idée que des sensations bien réelles viennent appuyer mon sentiment d'évasion. Cela vien(drai)t en complément d'autres jeux et non "à la place".
L'objet ne m'intĂ©resse pas en tant qu'objet de mode, et je me fiche complĂštement qu'il puisse devenir "hype" ou "branchĂ©", autant que du risque d'ĂȘtre sur-stimulĂ©e sexuellement (?!), ou de celui de vibrer aux mĂȘmes passages que d'autres lecteurs... Ce qui m'importe, c'est ce qu'il m'apporterait Ă  moi, et Ă  mon partenaire, et lĂ , je dois dire que bien des scĂ©narii me viennent Ă  l'esprit...
Merci Jean-François. Effectivement, personne n'est obligé d'adhérer, d'acheter, d'utiliser... Rien n'est imposé. Si Camille avait pris la peine de nous contacter (ou de participer à l'apéro littéraire ;-) nous aurions pu lui expliquer que nous proposons juste de jouer un peu plus avec les mots en conjuguant leur pouvoir érotique au potentiel des objets connectés. Nous aurions aussi pu lui expliquer que l'application proposera des jeux à deux, liés aux mots dits et écrits, des jeux à distance, et que nous travaillons aussi avec des auteurs sur la création de nouvelles formes de narration exploitant au mieux la conjugaison de textes, photos, séquences audio,...
Bonjour,
Mais qui vous dit que je n'ai pas "pris la peine de participer" à l'apéro littéraire ?
Concernant vos remarques, j'avais bien saisi tout cela (le fait que vous proposez de "jouer un peu plus avec les mots en conjuguant leur pouvoir Ă©rotique au potentiel des objets connectĂ©s" je l'ai bien compris, je ne pense pas que mon papier dise le contraire !). Par ailleurs, je tiens Ă  indiquer que je n'ai strictement rien contre votre marque (en l’occurrence, Ă  aucun moment je ne l'avais citĂ©e dans mon article, mais l'introduction du papier - qui cite votre marque - certains sous-titres et liens hypertextes ont Ă©tĂ© rajoutĂ©s par les journalistes du "plus" qui ont fait leurs propres recherches). Non que je n'assume pas mon texte, mais plutĂŽt que je ne fais ni de publicitĂ©, ni d'anti-publicitĂ© pour aucune marque, au contraire : mes propos se veulent gĂ©nĂ©ralistes. Je pense que mon article relĂšve du dĂ©bat d'idĂ©es (que l'on approuve ou non mes idĂ©es, mais en tout cas qu'il est argumentĂ©, et que son sujet relĂšve plus de la "technologie sexuelle" au sens gĂ©nĂ©ral que de votre produit en particulier - ce qui explique que je n'ai pas estimĂ© nĂ©cessaire de vous contacter dans le cadre d'une Ă©tude approfondie sur votre produit au sens strict. Ce n'est pas un papier sur votre produit (si j'ai bien compris, d'ailleurs, il n'est pas encore disponible) mais sur la philosophie visant Ă  associer excitation et objets connectĂ©s.
Du reste, il y avait déjà eu "l'iGa
"l'iGasm" il y a quelques annĂ©es et des avatars exploitant la mĂȘme idĂ©es, qui devaient "nous faire vibrer en musique" - certes, ces sex-toys connectĂ©s n'Ă©taient pas encore sans fil, pour ce dont je me souviens - mais le principe Ă©tait un peu similaire, en remplaçant la littĂ©rature par des morceaux de musique, plus ou moins sensuels et endiablĂ©s. Et il y a actuellement un produit en cours d'importation, m'a signalĂ© un lecteur, qui associe des petits films Ă©rotiques rĂ©alisĂ©s par des femmes Ă  un oeuf vaginal, Ă©galement. Donc le sujet est large, les objets vont ĂȘtre nombreux Ă  exploiter ce lien sex-toy - vibrations prĂ©programmĂ©es, et mes opinions sur l'importance de l'altĂ©ritĂ© et de la rencontre s'appliquent de façon identique Ă  ces autres objets.
Ceci étant dit, je vous souhaite sincÚrement le meilleur dans votre aventure entrepreneuriale. A votre disposition si vous souhaitez échanger de façon plus approfondie. Camille
Si vous y Ă©tiez je m'excuse de ne pas vous avoir "identifiĂ©e" et je regrette de ne pas avoir eu un Ă©change plus approfondi avec vous sur le sujet, au-delĂ  de notre concept, car oui la confrontation des points de vue et le dĂ©bat d'idĂ©es sont toujours enrichissants. Votre article est effectivement argumentĂ© et je comprends le sens vos critiques, sincĂšrement. Je trouve quand mĂȘme dommage que vous "tapiez" sur les gens qui adhĂšrent Ă  notre concept et nous aident Ă  le promouvoir et que vous condamniez par avance nos choix Ă©ditoriaux.
Ah non, je ne condamne pas vos choix Ă©ditoriaux, puisque justement ils ne sont pas connus. SincĂšrement, c'est justement une interrogation que j'ai, en voyant votre site, et cela crĂ©e en moi une vraie curiositĂ©. L'Ă©rotisme, c'est pour partie rose et associĂ© au sentiment amoureux (on tombe amoureux(se) et on baise alors comme des fous mais "normalement"), ce qui est bien acceptĂ© "littĂ©rairement". Mais l'excitation est aussi associĂ©e pour d'autres personnes Ă  des instincts plus diffus, tels que dĂ©sir d'humilier l'autre ou d'ĂȘtre humiliĂ© soi-mĂȘme, d'avilir, de salir, de faire mal ou d'avoir mal, etc (on est bien d'accord que je ne parle pas des gens qui pratiquent cela, mais qui ressentent de l'excitation Ă  imaginer de telles scĂ©narios, lorsqu'ils se masturbent). D'ailleurs, les psychanalystes ont inventĂ© le terme de « paradoxe masturbatoire » pour dĂ©signer le fait que, trĂšs souvent, les gens ressentent de la honte voire de la rĂ©pulsion Ă  imaginer vivre les scĂšnes qui, pendant la masturbation, les font pourtant jouir
 ce qui explique que pour rien au monde ils ne seraient prĂȘt Ă  avouer publiquement que ces idĂ©es les excitent. Les psychanalystes indiquent que l'on ressent trĂšs souvent un malaise psychique vis-Ă -vis de ce qui, dans le strict secret de nos fantasmes, nous procure du plaisir physique, particuliĂšrement lors de la masturbation... Bref, pour plein de gens, ce qui les excite parfois est totalement secret, et ils ne l'avoueraient mĂȘme Ă  a
Ă  leurs partenaires. Donc je me demande comment une start-up qui va publier des textes va gĂ©rer cela : la partie « noire » de l’érotisme. S'il va ĂȘtre possible Ă  une entitĂ© "neutre" de placer des balises d'excitation dans des textes de cette nature.
ben c'est comme les rires enregistrés dans les sitcoms, censés nous indiquer quand rire.
Exactement ! Je trouve votre métaphore trÚs bien trouvée !
Sinon que les rires en boite semblent ĂȘtre tout de mĂȘme un peu passĂ©s de mode.
Le commerce a Ă©tĂ© dĂ©naturĂ© pour devenir l'apanage des truands que nous connaissons aujourd'hui. L'industrie du sexe fabrique des dĂ©sirs sexuels en dĂ©veloppant la rĂ©alitĂ© augmentĂ©, mais le but n'est pas notre plaisir, c'est l'exploitation de nos plaisirs. La masturbation n'est pas un drame, la plupart des gens se masturbent ; le drame c'est de pousser les gens Ă  se masturber plus souvent Ă  cause de tous les stimulus sexuels diffusĂ©s volontairement par les mĂ©dias. Devenir esclave de ses pulsions sexuelles, voilĂ  l’intĂ©rĂȘt de l'industrie du sexe qui s'enrichit grĂące Ă  la multiplication des comportements qu'elle provoque.
Diantre ! L'anathÚme jeté sur Gamiani pour zoophilie ! Mais que va-t-elle dire notre spécialiste énervée du "Rideau levé", libre de droit aussi - http://www.deblog-notes.com/2014/07/le-rideau-leve-ou-l-education-de-laure.html - qui fait l'éloge de l'inceste (à noter d'ailleurs qu'Anaïs Nin confesse ses relations incestueuses avec son pÚre, OUH !) et ne parlons pas d'un Balthus, aux goûts pédophiles indéniables ( http://www.deblog-notes.com/article-20846495.html)...
Au lieu de se réjouir de l'inventivité de notre industrie de pointe - j'espÚre que Montebourg va la louer - qui réussit l'exploit de coupler lecture et vibrations, c'est une condamnation sans appel et dans des termes qui vaudraient les foudres de la modération si je les reprenais.
Mais, nul(le) ne sera obligé d'acheter et donc a fortiori de se servir de ce gadget ; et si ça amuse certain(e)s, comme le disait le prélat de Hic et Hec - http://www.deblog-notes.com/2014/07/hic-et-hec-ou-l-eleve-des-rr-pp-jesuites-d-avignon.html - "Qu'importe à la société que je satisfasse mes besoins physiques ou que je m'en prive, pourvu que je ne nuise pas au bonheur d'autrui, que je ne lui enlÚve pas sa propriété, que je n'altÚre pas ses jouissances et que je ne lui cause ni chagrin ni douleur ? "
et il y en a aussi connectés à votre binome qui est à l'autre bout du monde comme vibease http://www.eboow.com/#!vibease/cmwt ou un made in France smartlove http://www.eboow.com/#!smartlove/c1e4p ça promet des sensations fortes tout ça !

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