Son rêve d'immigrée devient réalité

Son rêve d'immigrée devient réalité




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Son rêve d'immigrée devient réalité

Performance & security by Cloudflare


You can not access www.immigrer.com. Refresh the page or contact the site owner to request access.
Copy and paste the Ray ID when you contact the site owner.

Ray ID:

73d95ffbfeb271f0


73d95ffbfeb271f0 Copy






Connexion


S’inscrire



Violences institutionnelles – violences familiales : impacts intra, inter et trangénérationnels Prochain colloque Octobre 2022 - Tunisie
Recommandations aux auteurs La revue L’autre requiert de ses auteur·e·s le respect et l’application de ses lignes directrices. > En savoir plus
Recommendations to authors The journal L’autre, Cliniques, Cultures et Sociétés requires authors to comply with its directives. > Read more
Charte éthique de la revue L’autre L’autre applique des règles éthiques strictes. L’ensemble des personnes impliquées dans l’élaboration de la revue, auteur·e·s et collaborateur·trice·s, sont tenus de les respecter. > En savoir plus
Ethical Charter for the journal L'autre The journal L’autre applies strict ethical rules. Any person involved in the elaboration of the journal, authors and collaborators are bound to comply with them. > Read more
S'abonner et accéder à tous les numéros

La défense du droit au séjour pour soin pour les souffrances psychiques

Une fonction soignante de porte-voix

De la nécessaire reconnaissance des souffrances psychiques des exilés

Bien traiter l’enfant, c’est le reconnaître en tant qu’humain comme les autres, dans sa culture et dans ses droits

A propos du livre de Daniel DELANOË : Les châtiments corporels de l’enfant : une forme élémentaire de violence *

Du parcours d’Ulysse à la renaissance du phénix…

Favoriser des pratiques enseignantes résilientes par les apports de l’approche transculturelle auprès d’élèves exilé-e-s

Naissance de l’hospitalité dans la langue
Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer notre lettre d'information ainsi que des informations concernant nos activités. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans chacun de nos mails.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies. c'est noté ! Non En savoir plus
Cf. entre autres la revue en ligne, L’exil, création philosophique et politique , lancée il y a peu par Marie-Claire Caloz-Tschopp.
Considérant que nous sommes tous migrants, je place migrants entre guillemets lorsque je parle de « migrants » au sens usuel.
© alainalele, 25 septembre 2011 Source ( CC BY 2.0 )
Jean-Claude Métraux est psychiatre d’enfants et d’adolescents, chargé de cours à l’Université de Lausanne.
Freud S, Die Traumdeutung (1899-1900) (trad. fr.) L’interprétation du rêve. In: Œuvres complètes . Paris: PUF; 2003.
Lkhadir A, Mestre C. Le rêve dans la psychothérapie transculturelle: pour une clinique anthropologique. L’autre, Cliniques, Cultures et Sociétés 2004; 5(1) : 59-68,.
Métraux JC. L’interprète, ce nouvel acteur. Cahiers psychiatriques 2002; 29: 115-135.
Métraux JC. Deuils collectifs et création sociale . Paris: La Dispute; 2004.
Métraux JC. La migration comme métaphore . Paris: La Dispute; 2011.
Ricoeur P. Soi-même comme un autre . Paris: Seuil; 1990.
Schurmans D. L’interprétation transculturelle des rêves. L’autre, Cliniques, Cultures et Sociétés 2003; 4(1) : 21-32.
Said E. (1980) L’orientalisme. L’Orient créé par l’Occident . Paris: Seuil; 2005.
Métraux JC, De la migration des rêves aux rêves de migration. L’autre, cliniques, cultures et sociétés , 2013, volume 14, n°3, pp. 349-356
Lien vers cet article : https://revuelautre.com/debats/de-la-migration-des-reves-aux-reves-de-migration/
L ors du colloque de la revue L’autre à Luxembourg, en décembre 2012, j’avais intitulé ma contribution Des rêves de migration à la migration des rêves . Les organisateurs auraient pu croire que par vulgaire paresse j’avais honteusement plagié le titre donné à ces rencontres, Rêves d’exil, exil des rêves ; pour inscrire dans le programme, qui sait, un nom attractif à mon intervention. Peut-être un peu ! Mais, à ma décharge, l’expression choisie pour héberger nos débats m’avait énormément séduit. Au point de me fourvoyer : j’aurais dû écrire De la migration des rêves aux rêves de migration , erreur aujourd’hui corrigée. Le lecteur en comprendra plus loin les raisons ; qu’il me suffise pour l’instant de noter que si tous les rêves témoignent d’une migration, seule une petite partie d’entre eux traitent de migration.
Migration . Ce mot désigne usuellement, et particulièrement à notre époque, un déplacement spatial assorti d’un passage de frontières, du moins quand il s’agit d’êtres humains. Dans « La migration comme métaphore » (Métraux 2011), j’ai relevé que des déplacements au demeurant microscopiques pouvaient aussi revêtir tous les caractères d’une migration : j’y ai donné l’exemple de ma grand mère qui n’avait bougé que d’une trentaine de kilomètres, d’un village campagnard à ma ville natale, sans jamais parvenir à « s’intégrer » à son nouvel environnement où elle se sentit, soixante ans durant, étrangère. Mais j’y ai surtout montré qu’en sus des migrations spatiales, nous vivons des migrations temporelles : nous sommes tous des migrants, au sens où au cours de nos vies nous changeons plusieurs fois de mondes , ne serait-ce qu’en raison de leurs transformations, aujourd’hui accélérées. La migration des rêves, objet de ces pages, constitue une autre forme encore de migration.
Cela dit, la migration n’est pas l’exil. Celui-ci, tout au plus, représente une migration dotée de traits spécifiques ; que les deux termes soient entendus dans leur acception usuelle ou dans leur sens métaphorique, voire philosophique 1 . La migration, telle que je la comprends, désigne le parcours d’un homme, d’une femme, d’un enfant, d’une famille, d’un rêve aussi, lorsqu’ils changent de monde, passant d’un monde de sens à un autre. Elle implique donc diverses étapes : vivre dans un monde et en être, quitter ce monde, passer d’un monde à l’autre, entrer dans un autre monde, vivre dans cet autre monde, être de cet autre monde (Métraux 2011). Quant à l’exil, il désigne une certaine manière de quitter son monde d’origine, une certaine manière parfois aussi de vivre dans son monde d’accueil, d’en être ou plutôt de ne pas en être . La distinction est subtile, mais pas anodine.
Le rêve, tout rêve, est en lui-même le témoin d’une migration, d’une double migration en fait, d’un aller et d’un retour : migration du monde de sens que le conscient abrite à celui, davantage hermétique, que tisse l’inconscient, puis retour par bribes de l’inconscient au conscient dans le rêve et le souvenir du rêve. Et souvent nous sommes surpris du résultat – surprise qui dès Sigmund Freud (Freud 1899) a nourri la psychanalyse et les psychanalystes - : ce retour au monde conscient n’est pas un retour, nous ne sommes pas les mêmes dans notre vie « réelle » et dans le souvenir de nos rêves ; nos proches et toutes les personnes qui habitent nos rêves ne sont pas les mêmes dans la vie de tous les jours et la mémoire que nous gardons de nos rêves. Comme le « migrant » 2 au sens propre, en chair et en os, qui revient à son pays d’origine et progressivement s’aperçoit que tant lui-même que son monde d’origine ont profondément mué pendant la durée de l’absence.
La migration des rêves constitue une migration qu’à défaut d’autres adjectifs je qualifierais de paroxystique . Le passage d’un monde à l’autre, du conscient à l’inconscient et vice versa, se réalise à une vitesse prodigieuse, flirte – par comparaison avec nos migrations ordinaires – avec la vitesse de la lumière. En sus le migrant, ici la matière du rêve, d’un monde à l’autre se transforme si radicalement qu’il devient souvent impossible de la reconnaître ; au point où l’auteur du rêve ne se reconnaît pas dans son rêve. La rupture sémantique est telle que les passerelles semblent faire défaut. Le passage des frontières entre conscient et inconscient paraît rompre, même dissoudre, tout fil narratif. Au point où même un patient travail d’analyse ne parvient qu’avec peine à raccommoder l’identité narrative du rêve. Si nos migrations ordinaires faisaient de pareils dégâts, nous ne parviendrions même plus à reconnaître nos visages dans le reflet des miroirs. Comme toute situation aux limites, la migration des rêves est dès lors susceptible de nous procurer quelques enseignements sur toute forme de migration.
Il faudrait ajouter – les lecteurs de L’autre le savent bien (Schurmans 2003, Lkhadir & al. 2004, etc.) – que la culture, l’appartenance originaire de l’auteur du rêve, colore ce voyage, le couvre d’un châle de sens . Châle, non manteau ni cuirasse, car ce pardessus s’ouvre au vent du pays d’accueil, aux sens que celui-ci abrite. Mais châle quand même. Toute culture, toute appartenance, donne un sens au rêve, à cet aller et à ce retour : tel, rêver d’un parent mort, d’un parent mort qui nous parle et semble nous inviter à le rejoindre, veut dire… A la présence d’un tel châle de sens, point de mystère : les êtres humains, les communautés humaines, ont toujours cherché à doter de sens ce qui leur échappait, ce que leurs connaissances du moment ne pouvaient saisir. Et à ce jeu nous ne faisons pas exception. D’où d’ailleurs ce colloque et son thème. Les mystères du rêve, que tout dormeur se coltine au réveil, aujourd’hui encore demeurent en partie impénétrables, et longtemps le resteront.
Nous avons cependant davantage tendance à oublier que le « migrant » de Yaoundé ou de Tombouctou, des montagnes tchétchènes ou des plaines mésopotamiennes, des forêts amazoniennes ou du désert libyen, enchevêtré dans ses appartenances plurielles , à sa société d’origine et à sa société d’accueil, voit se métisser le sens qu’il donne à ce double voyage, du conscient à l’inconscient et vice versa. Les fils des châles se mêlent. Châle du sens originaire et châle de sens « dérobé » sur l’étal de la société d’accueil se superposent, se mélangent, se métissent, pour tisser un nouveau châle aux couleurs et motifs inédits.
Quel est dès lors le pouvoir heuristique de cette métaphore de la migration, d’un rêve conçu comme migration métaphorique, pour rendre compte du rêve et analyser le rêve ? Pris en flagrant délit de semi-plagiat, je dois bien avouer ne pas avoir mesuré l’ampleur de la tâche lorsque, en un instant de profonde inconscience, je choisis le thème dont j’allais parler au public des rencontres Rêves d’exil, exil des rêves . Et au moment d’écrire ces lignes, je ne peux qu’esquisser des pistes.
La migration se décline différemment en toute langue, chacune porteuse du sens que ses locuteurs – ceux du moins dont elle est la langue maternelle – donnent aux mots, aux phrases, aux phénomènes, aux mystères de la vie (Métraux 2002). La sémantique de la migration en épouse la grammaire. Ainsi, par exemple, dans la langue serbe, croate, bosniaque ou monténégrine, la déclinaison des noms et adjectifs comporte sept cas : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, instrumental, locatif. Je ne choisis pas cette langue au hasard : un bon tiers de mes patients de ces vingt dernières années, tout comme l’une de mes filles, l’ont pour langue maternelle ; et je la baragouine.
Le sujet de l’énonciation, le sujet de la migration, le sujet du rêve, acteur et auteur à part entière, de son voyage et de la perception qu’il en a, ne saurait être réduit ni aux interprétations que le filtre interprétatif du psychanalyste viennois ou parisien retient, ni aux associations que le tamis de la culture d’origine laisse affleurer à la conscience de nos patients d’ailleurs. Leur propre cadre interprétatif – leur manière dont ils donnent sens à leurs propres rêves -, fruit d’un constant métissage, nous informe aussi sur leur manière de vivre dans leur monde d’accueil et d’éventuellement en être. Nous avons tout intérêt, pour le bien de nos patients surtout – pour le nôtre c’est une autre histoire – de tenter à le décrypter et nous y ajuster ; afin de progressivement construire avec eux un monde de sens partagé, source d’ intégration créatrice (Métraux 2011 : 91-92) à leur nouveau monde, définie par le tissage d’une toile identitaire s’inspirant conjointement des appartenances d’origine et d’accueil. (Ces phrases valent tant pour les rêves nocturnes que pour les rêveries diurnes, utopies comprises.)
Formulé autrement, le sujet de la migration, le sujet du rêve, est – migration oblige – confronté à des pertes et des deuils : des deuils de sens entre autres (Métraux 2004), peut-être du deuil du sens que dans son monde d’antan il donnait à ses rêves. Et le sujet de l’« intervention » thérapeutique, le thérapeute, se voit quant à lui amener à élaborer le deuil de sa propre conception du rêve : migration dans le monde de sens de son patient oblige. De l’élaboration pleine de ces deux deuils dépend la possibilité qu’entre thérapeute et patient se crée un monde commun, terroir d’intégration créatrice. Y parviennent-ils ? Y parvenons-nous ? A chaque thérapeute de se pencher sur ses propres deuils de sens.
La manière dont j’interpelle l’autre (et ses rêves) dévoile ma considération à son égard, ma reconnaissance aussi des différences et des similitudes qui le distinguent ou le rapprochent de moi.
Dans « La migration comme métaphore » (Métraux 2011), j’ai aussi analysé la tendance ubiquitaire des soignants (à quelques heureuses exceptions près) à concevoir la différence comme un déficit, au mieux un problème, dont l’autre serait porteur. Je m’y suis inspiré du livre d’Edward Said, « L’orientalisme », sous-titré « L’Orient créé par l’Occident ». L’auteur y écrivait : « Ce que je prétends, c’est que l’orientalisme est fondamentalement une doctrine politique imposée à l’Orient parce que celui-ci est plus faible que l’Occident, qui supprimait la différence de l’Occident en la fondant dans sa faiblesse » (Said 2005 : 234). Il ajoutait : « L’Oriental était ainsi relié aux éléments de la société occidentale (les délinquants, les fous, les femmes, les pauvres) qui avaient en commun une identité qu’on peut décrire comme lamentablement autre » (Said 2005 : 237). Phrase que je me suis permis de transformer en : « Le”migrant” est ainsi relié aux éléments de la société occidentale (les délinquants, les fous, les femmes, les pauvres) – aux exclus dit-on aujourd’hui – qui avaient en commun une identité qu’on peut décrire comme lamentablement autre » (Métraux 2011 : 158).
Or, c’est malheureusement en termes de déficits, au mieux de problèmes, que bien souvent « nous » concevons la migration des rêves du « migrant ». Si ceux-ci peinent à migrer, font du surplace, se répètent au détail près, « nous » aurons tendance – pour les cauchemars nocturnes – à en inférer la présence d’une pathologie post-traumatique ou – pour les rêves diurnes – d’un déni sourd aux sirènes de la réalité (tels ces « migrants » qui s’obstinent à vouloir rester sur notre territoire malgré le refus des autorités et le rejet de tous leurs recours ; tels aussi ces parents « migrants » qui voient encore leurs enfants, malgré leurs sempiternels échecs scolaires, devenir médecins ou ingénieurs).
Mais, en définitive, ne serait-ce pas l’usage lui-même du vocatif qui pose question ? Le sens de l’interpellation d’un pair (Marie Rose ! Thierry !) et de celle d’une personne sise en position subalterne (Firmin ! Conchita !) se distinguent profondément. Dans le deuxième cas, il s’agit d’une injonction calquant et réaffirmant l’asymétrie des rapports sociaux entre les protagonistes. Ainsi, en interpellant le patient migrant sur le contenu de ses rêves, ne serais-je pas entrain d’estampiller mon interlocuteur du sceau de sa condition « inférieure », de son statut social mésestimé ? De plus, ne commettrais-je pas un possible délit d’intrusion dans sa sphère sacrée (Métraux 2011 : 181) – définie comme l’univers de paroles dont la divulgation à une personne extérieure à sa propre communauté d’appartenance signifie la trahison des siens ? Et ne reproduirais-je par dès lors la relation d’asymétrie entre inclus et exclus – de domination, voire de colonisation – que notre société secrète ?
Les scènes que je rêve et les futurs que j’espère ont la faculté de se transformer. Peu ou prou. J’ai déjà évoqué les cauchemars répétitifs des personnes traumatisées : un jour entreprendront-ils peut-être une lente migration vers le rêve. Où mari et père ne seront plus vus sur le marchepied de l’autobus qui jadis les conduisit dans une fosse commune aux environs de Srebrenica ; mais dans une forêt jouant avec des enfants à colin-maillard. Ces transformations/migrations du rêve obéissent à des lois assez mystérieuses. Toutefois, se contenter d’évoquer les vagabondages aléatoires de l’inconscient semble trop réducteur. Je suis par exemple convaincu que le caractère répétitif des cauchemars traumatiques obéit – positivement – à l’impératif de survie qui guide personnes et communautés lorsque des menaces vitales ou identitaires planent sur leurs têtes (Métraux 2004 : 155-158) : entourés de vifs périls, il vaut mieux que les menaces alentours se rappellent répétitivement à notre « bon » souvenir pour maintenir notre état d’alerte et nous enjoindre à fuir au moindre vacillement d’ombres.
Je suis également persuadé, rêves de patients et les miens propres à l’appui, que la migration de nos rêves, leur progressive transformation – lorsque un sentiment de sécurité suffisant lui permet d’advenir -, suit un parcours distinct selon la qualité de l’élaboration de nos deuils de sens : parcours de Maîtrise , de (Dés) équilibre ou de Création (Métraux 2004). Le parcours de Maîtrise correspond à un deuil de sens traversant sa phase initiale du refus, ou embourbé à ce stade : d’un rêve à l’autre, l’évolution de leur contenu tend alors à mimer la tentation de l’auteur du rêve à se débarrasser de sa part mystérieuse ; le rêve semble devenir, à chaque sommeil, plus explicite ; et si l’inconscient du rêveur faillit dans l’accomplissement de cette tâche titanesque, il censure avec célérité l’affleurement du contenu du rêve à la conscience, le plongeant dans l’oubli. Le parcours de (Dés) équilibre traduit un deuil de sens traversant sa phase médiane, dépressive, ou fossilisé à ce stade ; la vie, et bien sûr le rêve, semble n’avoir ni queue, ni tête ; de même la succession des rêves d’une nuit à l’autre ; bribes, émergences hasardeuses d’un inconscient capricieux ; au réveil, les images du rêve paraissent dépourvues de sens ; et la veille ne favorise guère les associations enceintes de sens. Le parcours de
Une nana à gros cul déshabillée dans la douche
Nacho Vidal et une MILF à gros seins
Un couple amateur chaud qui baise fort

Report Page