Son rêve de soumise devient réalité
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Son rêve de soumise devient réalité
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Publié le 10/03/04 à 00h00
— Mis à jour le 05/03/06 à 12h03
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Sport Le rêve de Lyon devient réalité
En dominant hier soir la Real Sociedad (1-0), l’Olympique Lyonnais a écrit l’une des plus belles pages de son histoire. Les champions de France, déjà vainqueurs à Saint-Sébastien (1-0), atteignent pour la première fois un quart de finale de la Ligue des champions. Le début de ce match capital était marqué par une collision entre Gabilondo et Coupet. Touché à la main, le portier lyonnais devait céder sa place à Vercoutre (15e). Disputée sur un faux rythme, la première période n’était guère enthousiasmante. Une belle reprise de volée d’Essien (19e) permettait au public de Gerland de se réchauffer. Les supporteurs lyonnais tremblaient sur une frappe soudaine de Gabilondo au ras du montant de Vercoutre (32e). Le score restait toutefois vierge à la pause. A l’heure de jeu, l’entraîneur français de la Real Sociedad, Raynald Denoueix, lançait De Pedro et Nihat dans la bataille. Mais Juninho, sur deux coups francs cadrés (65e et 67e), sollicitait Alberto. Le gardien espagnol réussissait même une parade à bout portant devant Luyindula (72e). L’OL n’était toujours pas à l’abri. Sur un corner de Karpine, Xabi Alonso plaçait une reprise de la tête, écartée sur sa ligne par Deflandre (76e). Sur le contre, Peguy Luyindula centrait en retrait pour Juninho, qui inscrivait enfin le but de la délivrance (1-0, 77e). Celui d’une qualification historique pour les hommes de Paul Le Guen. Sébastien Bordas
méritée « C’était un match très difficile. On a beaucoup souffert mais on a su se mettre à l’abri sur la fin. Cette qualification est belle et méritée », a déclaré le buteur brésilien Juninho.
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MICHAEL PHELPS, ça y est, vous l'avez fait ! Huit titres olympiques, c'est tout simplement monumental !
Michael Phelps : Vous pouvez tout imaginer, travailler dur, connaître des hauts et des bas. Mais au final, accomplir tout ce que vous avez toujours rêvé d'accomplir, c'est autre chose. Je ne sais pas quoi dire. Je reste sans voix. Mon rêve devient réalité. J'ai fait tout ce que je rêvais d'accomplir, tout ce que j'envisageais depuis quatre ans. Certaines personnes disaient que ce serait impossible d'égaler ce record. Je suis la preuve vivante que tout peut arriver.
Quelle image conservez-vous de vos Jeux ?
M.P. : J'en ai tellement en tête ! Au moins une pour chaque médaille. J'ai d'ailleurs conservé toutes les médailles, évidemment, mais aussi toutes les casquettes, toutes les combinaisons, tous les bonnets de bain, toutes les lunettes et tous les survêtements que j'ai portés au cours de ces Jeux. Mais faire partie de l'équipe olympique américaine est l'une de mes plus grandes fiertés.
A qui pensez-vous ou dédiez-vous ce grand huit ?
M.P. : A ma famille, mes amis, mes entraîneurs… mais aussi à un prof d'anglais que j'avais quand j'étais petit et qui me disait que je ne ferai jamais rien de ma vie ! Cela me fait bien rire aujourd'hui.
Pour chaque médaille, vous vous montriez hilare et enthousiaste. Etait-ce réel ou simplement pour faire le show ?
M.P. : Non, c'est juste un sentiment extraordinaire que d'écouter l'hymne national américain et d'avoir la médaille d'or autour du cou. Etre champion olympique, c'est pour la vie. Ca ne vous vieillit jamais ! Et ça, j'en avais parfaitement conscience.
Comment faisiez-vous parfois pour enchaîner plusieurs courses en moins de deux heures ?
M.P. : Il m'est arrivé de n'avoir que cinq minutes entre la fin de la cérémonie des médailles et me préparer pour une course, comme lors de mon 200 m 4 nages. C'est-à-dire juste le temps pour enfiler mon bonnet et me rendre dans la chambre d'appel.
Et comment faisiez-vous pour décompresser entre les épreuves ?
M.P. : Dans ma chambre, je n'ai pratiquement regardé que des documentaires comme Planet Earth, ou jouer à des jeux vidéo comme Age of Empires ou Spades.
L'une de vos forces, c'est cette technique si particulière en papillon….
M.P. : J'ai mis énormément de temps avant d'assimiler cette technique du dauphin sous l'eau. C'est effectivement un grand atout, car j'ai souvent l'occasion de le mettre en application.
Vos succès en cascade interpellent. Que répondez-vous à ceux qui vous croient dopé ?
M.P. : Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent. Moi, je sais que je suis propre. C'est pour cette raison que j'ai délibérément adhéré au projet "Believe" ("Croire"), en collaboration avec l'agence américaine antidopage pour effectuer plus de contrôles et attester de mon honnêteté. Les faits sont les faits et mes résultats sont là pour le prouver.
On parle énormément de vous mais vous, que diriez-vous de vous-même ?
M.P. : Que j'ai de la chance d'avoir tout ce que j'ai, d'avoir du talent et des qualités. Je voulais devenir un athlète professionnel, gagner des médailles olympiques. J'ai plus encore. Sincèrement, ça ressemble à un monde rêvé. Je dois parfois me pincer pour y croire alors que je suis dans le monde réel.
N'avez-vous pas trop été sollicité et dérangé au village olympique ?
M.P. : Non, c'était vraiment sympa. Les chambres étaient plus belles et grandes qu'à Athènes, il y avait des sculptures, de la pelouse entre les immeubles. Bref, un bel environnement. Et puis, ça m'a permis de rencontrer plein d'autres sportifs comme, par exemple, LeBron (James) et Kobe (Bryant). On a discuté ensemble. C'était plutôt cool.
Pensez-vous que votre exploit puisse faire évoluer la vision de la natation aux Etats-Unis ?
M.P. : Je ne veux plus qu'on parle de mon sport seulement une fois tous les quatre ans. On jouit d'une énorme fenêtre d'exposition à chaque Jeux mais entre deux Olympiades, la natation n'existe pas autant. Ces huit dernières années, les choses ont bougé. Je suis fier d'y avoir contribué. Mais il y a encore beaucoup à faire.
M.P. : J'ai toujours dit que je voulais m'attaquer à des distances inférieures en sprint (autrement dit, le 100 m). Mais mon coach n'est pas très chaud. Ca ne devrait donc pas se faire. Ce qui est sûr, c'est que je devrais essayer d'autres épreuves. Des épreuves auxquelles je ne me suis pas attaqué ici. L'idée est de prendre un nouveau départ, de tester de nouvelles méthodes d'entraînement pour prendre encore du plaisir lors de mes quatre prochaines années.
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's-Hertogenbosch – Utrecht (175,1km)
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Publié le
09/12/2013 à 09:38
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:46
Au terme de la prolongation, Xavier Benaud tombe dans les bras de son adjoint, Jean-Charles Gazeau, devant un public comblé par son équipe.
© (Photo cor. NR, Pierre Toucheteau)
Retour sur la qualification historique (2-1, AP) du FC Bressuire (DH) avec les acteurs du match de fou livré samedi contre le Stade Montois (CFA).
J 'entendais des vestiaires que ça poussait. Je me suis décidé finalement à aller regarder la fin du match le long de la rambarde avec les supporters et les copains nous ont qualifiés. » Maxime Bacle, exclu par l'arbitre à la 70 e minute, avait quitté le terrain sous les mots réconfortants du coach et laissé ses partenaires évoluer à dix.
Les Bressuirais menaient à ce moment-là un à zéro, grâce à un but plein d'opportunisme de Vergnaud (15 e ). Ils réalisent alors que le plus dur est à venir : tenir ce score.
Fabien Roulet, latéral gauche du FCB, s'en est vite rendu compte. « O n est dans le dur. Je me tourne vers Pierre et Thibault pour leur dire de ne pas s'affoler. Laurent vient ensuite spontanément devant la défense donner un coup de main . »
Les visiteurs reviennent dans la partie (85 e ). « I ls ne cessent de tenter de créer le décalage entre Elissat et Diony. Sur un centre anodin alors que nous sommes pourtant bien en place, l'attaquant se met en opposition et le ballon finit en feuille morte dans les buts d'Arnaud (Sauvage, NDLR) . »
Les Bressuirais viennent de prendre un coup derrière la tête. Mais devant un stade Métayer en ébullition, ils vont prouver une nouvelle fois qu'ils se relèvent toujours plus forts.
« On n'a plus rien à perdre à l'entame des prolongations. Je martèle ce message aux copains. Les Montois poussent mais on fait le dos rond. Je me doutais qu'avec la vitesse de nos attaquants, on pourrait se créer des situations de contre. Mais avant, il fallait qu'on fasse le boulot en défense . »
Le bloc tient et Sauvage sort alors le grand jeu. « Arnaud nous maintient en vie en sortant deux arrêts décisifs sur des grosses frappes. Et ce que j'espérais va se produire. On a une situation de contre. PAV (Pierre-Alexis Vergnaud, NDLR) va au bout de lui-même et obtient un penalty. Pierre (Beillard, NDLR ) ne tremble pas. On mène deux à un. On est sereins. On sait que la qualification pour les 32 e de finale est pour nous. » Désormais, Fabien Roulet et ses coéquipiers se projettent au tirage de ce soir en rêvant d'affronter une Ligue 1.
FOOTBALL Coupe de France : le tirage des 32 es ce lundi soir
Le tirage des 32 es de finale de la Coupe de France, qui se joueront le premier week-end de janvier, aura lieu ce soir à 19 h à l'Opéra-théâtre de Clermont-Ferrand, des mains - entre autres - du rugbyman Aurélien Rougerie. Les Chamois Niortais (Ligue 2) et le FC Bressuire (DH) connaîtront leur adversaire à l'issue de la cérémonie retransmise en direct sur Eurosport.
Les Chamois ont obtenu samedi soir à Luçon leur qualifications aux tirs au but (3-4). Il y a deux ans, au 5 e tour, ils avaient échoué dans le même exercice, à Chauvigny (DH), 4 tirs 2.
« Cette rencontre me ramène quelques saisons en arrière »
Elle a été prononcée par Quentin Bernard , l'arrière gauche des Chamois niortais, à l'issue de la qualification aux forceps à Luçon. « Cette rencontre me ramène quelques saisons en arrière, lorsque nous avions atteint la demi-finale de la coupe Gambardella a-t-il déclaré. Au premier tour, on avait dû vraiment lutter pour nous imposer à Blois (comme à Nivolet cette saison). Ensuite nous avions éliminé Guingamp aux tirs au but, avec un grand Simon Pontdemé lors de la séance (comme Paul Delecroix samedi soir). Ce soir, on a commis des erreurs énormes, mais on a su réagir aux bons moments. Rien n'est prévisible en Coupe. On le sait et c'est ce qui fait son charme. »
Mi-temps : 1-1. Arbitre : M. Barbier. 228 spectateurs. Buts : pour Aurillac, Prévost (25 e ) ; pour Limoges, Calogine (23 e ). Avertissements : à Aurillac, Combes (45 e ), Yves (75 e ) ; à Limoges, Sauve (45 e ), Bisson (64 e ), Berkak (75 e ).
Arbitre : M. Wattelier. 200 spectateurs. Avertissement : à Lège Cap-Ferret, Blanc (39 e ).
Mi-temps : 0-1. Arbitres : M. Gaie, assisté de MM. Dagouret et Cheron. 200 spectateurs. Buts : pour Tours, Fontaine (54 e ), Rousseau (83 e ) ; pour Châteauroux, Rivas (32 e ). Avertissement : à Châteauroux, Rivas (53 e ).
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