Son infirmière est une pornstar

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Publié le 28 mars 2018 à 15h38 Mis à jour
le 28 mars 2018 à 15h38

“Xconfessions” vol.3 d'Erika Lust (capture d'écran)
« Qu’est ce qu’un bon porno ? » se demande Stoya dans les pages du « New York Times ». Consciente que le changement est en marche, la pornstar militante promène le X sur les chemins de l’introspection.
« Un bon porno est-il possible ? » s’est récemment demandé Stoya dans une belle tribune du New York Times . Figure phare et transgressive du porno alternatif (le X de la différence, celui qui déborde du cadre trop policé du porno mainstream) ex « girl next door » de l’ère des tubes évoluant au sein de « l’autre Hollywood » depuis douze ans déjà, icône punk de la nouvelle pornographie féministe , Stoya n’est pas connue pour avoir sa langue dans sa poche (elle l’a prouvé l’an dernier aux Inrockuptibles ). Mais aujourd’hui, loin de son parler provoc, l’instigatrice du site de vente en ligne Trenchcoatx met le doigt sur ce qui nous touche directement : non pas ce que montre le porno… mais ce qu’il cache et la nécessité de le désaper.
Photo by Vladan Djuric Costume design by Milan Zejak Makeup by Ana Perisic pic.twitter.com/u3q1YPf5sk
« Quand en 2006 j’ai pour la première fois envisagé de devenir performeuse hardcore, j’ai pensé aux voies professionnelles qui te sont fermées lorsque tu baises devant une caméra. Professeur d’école m’est venu à l’esprit » confesse Stoya . Si l’actrice ne peut pas se prétendre prof – car “ le porno ne remplacera jamais l’éducation sexuelle « , dit-elle – c’est pourtant à l’enseignement qu’elle aspire : l’éducation au X. Un outil à destination des jeunes audiences permis par une chose : la “contextualisation”. Une nécessité, pourtant maltraitée par la distribution actuelle du X, celle des « tubes » gratuits où s’alignent en masse des vidéos volontiers remontées ou piratées.
Dévoiler les backstage du X contribuerait à une meilleure compréhension du porno et permettrait de « minimiser l’impact que peut avoir le porno sur le public » . A l’heure où le divertissement pour adultes est jugé plus nocif qu’une arme à feu , le making of nous rappellerait ce qu’est la pornographie : une fiction.
“ J’ai toujours essayé d’apporter un minimum de contexte à mes œuvres, entre les posts de mon blog et la promotion de mes films. Quand les spectateurs ont accès au contexte, ils peuvent nous voir débattre de nos limites de performers, des maladies sexuellement transmissibles et de la façon dont nous choisissons nos partenaires « , développe l’artiste, pour qui la révolution du X passe par son strip-tease : le porno doit se montrer et se raconter pour se faire comprendre. Interviews, blogs, mémoires, séquences « behind the scenes » , peu importe.
“ La remise en contexte rappelle aux gens que le X est avant tout une performance, comme peut l’être un ballet ou un match de catch » nous dit-elle. Bref, l’explicite doit être plus… explicite. Logiquement, un bon porno est un porno qui n’a rien à cacher, et donc à se reprocher, en deux mots, un porno éthique. Pour Stoya , il est grand temps d' » évaluer ce qui marche et ce qui peut être jugé comme ‘bon’, de construire une meilleure industrie « , et cela passerait par « une meilleure compréhension de la sexualité « . Mais ce Manifeste du bon porno pétri de bonnes intentions est-il vraiment réalisable ?
Car, au fond, a-t-on vraiment envie de voir l’envers du décor ? Au bout du fil, Nomi s’interroge. Après avoir exploré le monde du X durant près de vingt ans, cette actrice retraitée a sa petite idée sur ceux qui s’en abreuvent. Le ton rieur, elle se souvient de ce spectateur qui avait eu la chance d’assister à un tournage : « Ça lui avait cassé son fantasme, car la réalité n’aide pas à prendre son pied : il était déçu de voir que l’actrice ne se faisait pas sodomiser à sec, ne passait pas de la vaginale à l’anal sans préparatifs et n’avait pas d’orgasme à chaque prise » .
Si le X « à poil » promu par Stoya suggère un rapport plus sain entre les jeunes de la génération Pornhub et ce qu’ils consomment, « on peut douter qu’ils souhaitent goûter à cette réalité : ils veulent voir des longues éjaculations en gros plan, tout ce qui relève de l’impossible dans la vraie vie » ajoute Nomi. Ce n’est pas Anna Polina qui la contredira. Après une décennie de tournages auprès des grands noms du X hexagonal (Marc Dorcel, John B. Root), la performeuse franco-russe – qu’on peut voir dans le clip Vitrine du rappeur Vald – me confesse sa réticence : « contextualiser le porno enlève en partie ce qui le rend excitant : le porno doit faire rêver, et il le fait en exprimant des émotions très fortes qui permettent au public d’assouvir ses pulsions « .
Le désir d’un “bon porno” est celui du X anti-glamour, qui vide ses fantasmes léchés pour en dévoiler la chair, quitte à crevasser sa surface sexy. « Pas sûr qu’on ait envie de voir le porno cradingue des Viagra et des lavements » atteste le doctorant en sciences politiques Jean-Raphaël Bourge. Ce spécialiste de la pornographie féministe conçoit le porno-backstage comme un contresens. « Cela casserait le produit-porno en dévoilant ses paradoxes, ceux d’une industrie du fantasme qui donne l’illusion de montrer une forme de vérité. Or, c’est justement cette simulation du vrai qui fait vendre » théorise-t-il.
Stoya évoque les making of des productions Kink, dealers de contenu BDSM franc du collier. Des excursions en coulisses osées mais admises par tous, producteurs comme mateurs. Peut être parce qu’en vérité, elles sont aussi factices que le « match de catch » qu’elles dépeignent.
https://twitter.com/Monsieur_Poulpe/status/972559805863944192
A l’instar de Stoya, la réalisatrice française Anoushka, admiratrice avouée de la pornographe féministe E rika Lust , honore l’érotisme éthique à travers ses films – visibles sur son site Not a sexpert . Pour y avoir assisté, elle constate la dérision de ces making of décidés en amont par les maisons de production. A ses yeux, ces coulisses ne dévoilent rien des dessous du X. Artifices de plus, ils constituent un genre de porno à part entière.
« Ce n’est pas la Nouvelle Vague ! Le making of d’un porno mainstream est aussi fake qu’un porno mainstream » ironise celle qui voit là « une autre forme de mise en scène, scénarisée à mort ». Du film gonzo au porno chic, Anna Polina a beau avoir tout testé, elle reste quant à elle sur sa vision de « making of très lisses, remplis d’interventions d’actrices qui apparemment adorent toutes le cul, n’avoueront jamais qu’elles ont mal après une scène ou froid sur le plateau « .
Alors, le porno ne serait-il qu’un immense et obscène miroir aux alouettes ? Heureusement, non. Le « bon porno » fantasmé par Stoya existe bel et bien. Oui, énonce-t-elle, « la pornographie n’a jamais été pensée comme un programme d’éducation sexuelle ou un manuel dictant les bonnes pratiques ». Mais ce qui persiste dans le X est justement sa façon de se (re)penser. La pornographie éthique s’exerce précisément à mettre en formes ce qu’énonce la performeuse new-yorkaise : le porno comme tentative d’expression de concepts aussi complexes que « l’empathie, la capacité à lire le langage du corps et à questionner les limites de la sexualité « . C’est là la démarche d’Anoushka, consciente qu’un autre X est possible :
« Sur mon site Notasexpert je propose d’aborder des thématiques (l’orgasme clitoridien, le BDSM) à travers une fiction pornographique, puis de passer à une phase “interview” : les acteurs partagent leurs expériences sexuelles et donnent des conseils aux spectateurs. Or, le partage de l’expérience est déjà une forme d’éducation en soi ! » 
Hey, tu veux passer un moment authentique et terriblement intense ? Sans barrières, sans tabous et avec beaucoup de poésie ! Va donc jeter un oeil à Over The Rainbow disponible sur https://t.co/ph0n4cO7N9 Love sur vous <3 https://t.co/O7h2tiuQa6
— Anoushka (@anoushka_nsp) February 27, 2018
Cette vision du porno éducatif, Anoushka n’est pas seule à la revendiquer. Journaliste pour le site de porn culture Le Tag parfait , la camgirl Carmina a scénarisé, réalisé, interprété, monté et mis en vente son propre porno éthique . Dans ce métrage indépendant, l’artisane capte l’intensité hardcore du corps à corps pour mieux l’enrichir d’une conscience qui passe par l’éveil des sens. « Ce porno peut prêter à l’éducation !, observe-t-elle, car je prends soin de filmer le consentement de la partenaire, l’usage du préservatif, les safe words avant l’acte, l’after-care « .
Ce X-là, la jeune pornographe l’appelle le « porno propre « , et l’accompagne d’interludes dans l’air du temps. « Pour mon prochain tournage je compte faire un Périscope : montrer ce que je vais faire et ne pas faire avec mes actrices, filmer l’équipe pendant qu’elle discute, le décor sans les lumières, car ce type de vidéos marche bien auprès du public et instaure une proximité directe avec lui » m’explique-t-elle.
On le devine, un bon porno est un porno inclusif, en cela qu’il engage le public dans sa gestation. « Avec Periscope, l e spectateur est ‘voyeur’ à sa manière, sur place, assistant à l’avancée du film jusqu’au produit final » achève Camina. D’une certaine façon, c’est aussi ce que font les actrices X en partageant leur vécu à grands coups de Vlogs sur leurs chaînes YouTube – à l’instar de l’actrice Amarna Miller, qui utilise ce format pour conter ses journées de tournage. « C’est un super moyen d’expression pour une actrice porno, un accès humain et naturel au X, qui parle aux jeunes et les fascine » s’enthousiasme Anna Polina. Ces formes de porno ultraconnecté expriment le même désir, celui d’effeuiller avec force nuances ces images explicites qui nous étourdissent. « ll faudrait une éducation au porno qui ne soit pas une éducation sexuelle , abonde en ce sens le chercheur Jean-Raphaël Bourge, mais simplement un apprentissage des images qui inciterait à décrypter la pornographie, à observer d’un point de vue critique ce produit de consommation courante. Pour cela il faudrait déjà décadrer le porno et dénuder ses artifices » note le spécialiste.
https://www.youtube.com/watch?v=QSGXG50tYLc
Dans l’idée, dissocier bon et mauvais porno revient à faire la blague du bon et du mauvais chasseur. N’ya-t-il pas autant de « bons pornos » que de consommateurs ? « Il n’y a pas de porno mainstream : il y a le vieux porno traditionnel misogyne d’un côté, et de l’autre le porno féministe d’ E rika Lust , d’Ovidie […] appeler le porno traditionnel « porno mainstream » ne fait qu’ajouter une obstacle à la reconnaissance de ces femmes « nous confiait Stoya l’an dernier.
Mais dans sa tribune plus modérée, l’artiste fait la part belle au sexe sceptique. « Je me suis engagée dans la création et le partage de la bonne pornographie, mais je ne peux pas vraiment affirmer à quoi elle ressemble. Nous n’avons pas encore une définition solide de ce qu’est la pornographie, et encore moins de ce qui est bon ou éthique » bafouille-t-elle. Pourtant, la théoricienne nous souffle une réponse : pour elle, explorer YouPorn n’est pas juste une question de masturbation mais de « responsabilité sociale « .
Politique à sa manière, le bon porno est un engagement. « Il possède une identité, révèle quelque chose de notre sexualité, c’est une expérience qui provoque des émotions et nous stimule, atteste Anna Polina, persiflant d’un ton rigolard sur « ces mauvais gonzos aux actes sexuels ultra boring, où l’action est molle, où tu entends de pauvres gémissements monotones, et tous ces pornos comiques, avec de mauvais acteurs aux intonations ridicules « . C’est précisément vers les effets stimulants d’un X fusionnel que tend Anoushka, « l’idée d’un porno avec une vraie alchimie, qui ne soit pas orienté vers la performance et les positions abracadabrantes mais montre la diversité des corps, un porno auquel tout le monde peut s’identifier « .
Ce X naturaliste, la working girl Pauleta Pappel le porte à bout de bras. Directrice du PornFilmFestival de Berlin, la réalisatrice saisit au fil de ses productions (Ersties, Lustery) l’authenticité des rapports intimes entre (vrais) couples libérés de toutes contraintes d’acting, le naturel d’amateurs qui le sont véritablement et la possibilité d’échapper aux catégorisations (ou « tags ») qui inondent les plateformes de stream pour adultes.
Cette vérité du non-feint parle à Nomi, avouant son amour du « porno éducatif » selon Ovidie , « parce qu’elle montre de « vraies images » : des mains qui se crispent, une chair de poule, de la transpiration, du plaisir féminin, sans chercher à faire plus sale que la normale « . Mais cela n’empêche pas l’ancienne pornstar de me raconter avec mélancolie « le vrai porno, celui du fantasme, de l’infirmière, du patron qui se fait sucer sous le bureau, des histoires rigolotes de veuves qui se tapent leur jardinier « . Du porno « de vieux misogynes » comme l’entend Stoya ? Pas forcément.
« En jouant dans du porno « mainstream », je pense avoir tourné certaines scènes “éthiques” malgré moi ! , m’affirme Anna Polina, c ‘est-à-dire des scènes que je n’ai pas subies, des films borderline avec des personnages de femmes fortes qui s’essaient à la soumission et au libertinage, du contenu jugé misogyne à tort, avec de vrais personnages féminins. « 
Parfois, il s’avère que bon et mauvais porno s’enchevêtrent comme des corps fiévreux durant un tournage polisson : le temps d’un cri, ils ne font alors plus qu’un.
« Ce n’est pas au porno de changer, mais à la société » 
We talked with @erikalust – the woman at the forefront of the ethical porn movement – about porn archetypes in a post #MeToo era, what #TimesUp means for sex workers, and her LA screening this weekend! @alex_an_drap https://t.co/334JI71JQN pic.twitter.com/UmVyhxFavU
— Karley Sciortino (@Slutever) March 23, 2018
« On rate les vraies questions en se posant celle du bon ou du mauvais porno, remarque alors Jean-Raphaël Bourge, qui aime à penser que l e X incarne le dilemme de l’œuf et de la poule : le porno produit-il les fantasmes ou sont-ce nos fantasmes qui produisent le porno ? « Il est absurde de penser que le X ne peut changer que de l’intérieur : c’ est un miroir de notre société, de ses désirs et de ses délires. Pour que le porno change, il faut d’abord que la société change, et cela passe par l’égalité des sexes » m’assure avec conviction ce spécialiste des sexualités. 
Or aujourd’hui, le porno ne peut qu’embrasser son temps à pleine bouche. #MeToo et #BalanceTonPorc, tout comme le débat sur la « zone grise » (celle du consentement) risquent bien d’influencer la façon dont l’émoi se meut. Pour Mashable , c’est une certitude : le porno est le concubin de ces mouvements en lutte contre « la culture sexuelle toxique « . Interrogée par le média pop, E rika Lust compare sa série rose Xconfessions au soulèvement numérique opéré par la vague Me Too, affirmant que le porno peut à l’instar des réseaux sociaux devenir un « un puissant outil pour rendre les choses meilleures « .
Dès lors, la révolution du X consisterait à l’envisager non plus en bouc émissaire mais en vrai medium 2.0, nous invitant à « partager des histoires à propos de notre sexualité, nos fantasmes […] parler de ce que nous ne désirons pas, et de ce que nous désiron s », souffle Lust. Bref, s’il éveille nos sens, le film de fesses peut tout aussi bien éveiller nos consciences.
« Depuis #MeToo et #BalanceTonPorc, le porno éthique prend de l’importance, est plus médiatisé. Tout cela prouve que les gens ont envie de voir un porno moins stéréotypé, où la femme ne serait pas le simple objet de fantasmes du mec mais resterait maîtresse de ses désirs, de son plaisir et de son corps. Les débats de société actuels encouragent tout cela » m’assure Anoushka, tout en avouant que « les lignes de cette grosse industrie sont difficiles à bouger « 
Le bon porno dépasse le stade de la caresse en solitaire. C’est vers un geste collectif qu’il tend. Mais seul le temps nous dira si cet idéal teasé par Stoya saura dépasser la niche de l’alternatif… et pénétrer le corps amorphe de l’industrie mainstream.
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Lundi 15 août 2022 à 19:12
- Par Anne Chovet , France Bleu Pays de Savoie








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