Son beau-père lui accorde enfin du temps

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Son beau-père lui accorde enfin du temps

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I l est 4 heures du matin, le 11 janvier 1993, dans la paisible ville de Prévessin-Moëns, dans le pays de Gex (Ain), lorsque résonne la sirène des pompiers. Les soldats du feu foncent vers le domicile des Romand, où des flammes s'échappent du toit. A l'intérieur, ils trouvent les corps, sans vie, de Florence, la mère, 37 ans, et des enfants, Caroline, 7 ans, et Antoine, 5 ans. Jean-Claude, le père, est inconscient, mais son pouls bat encore. Il est emmené à l’hôpital. A près de 75 km de là, à Clairvaux-les-Lacs (Jura), plus tard dans la journée, les corps des parents de Jean-Claude, Anne-Marie et Aimé, sont retrouvés criblés de balles à leur domicile. Très vite, les soupçons se tournent vers Jean-Claude Romand. En se penchant sur la vie de ce brillant chercheur à l' Organisation mondiale de la santé ( OMS), mari idéal et père modèle, la police va découvrir l’impensable.
Cet homme, âgé de 38 ans au moment des faits, a menti sur tout pendant des années : il n'est pas médecin et a escroqué sa famille et ses proches. Condamné en juillet 1996 à la prison à perpétuité, une peine assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, pour homicides, tentative d'assassinat, incendie volontaire et abus de confiance, Jean-Claude Romand a passé 26 ans de sa vie en prison. Jeudi 25 avril 2019, la cour d'appel de Bourges (Cher) lui a accordé la liberté conditionnelle, après un refus en février. Il a finalement été libéré le 28 juin 2019 à l'âge de 65 ans et va rejoindre un établissement religieux dans l'Indre. Du premier mensonge lors de sa scolarité lyonnaise au quintuple meurtre, retour sur l'affaire Romand, l'un des faits divers les plus marquants de la fin du XXe siècle.
A ssis à sa table, l'élève Jean-Claude Romand, interne au lycée de Lons-le-Saunier (Jura), attend de découvrir l'intitulé des sujets de l'épreuve de philosophie du baccalauréat en ce mois de juin 1971. Il choisit... "La vérité existe-t-elle ?". Il obtiendra 16/20, rapporte l'écrivain Emmanuel Carrère dans son livre L'Adversaire (2000, éditions P.O.L.), consacré à l'affaire Romand. Quand on connaît la suite de l'histoire, ce choix et cette note peuvent sembler prémonitoires. Car la vérité, Jean-Claude Romand a très bien su la cacher. Pourtant, rien ne prédestinait ce fils unique d’un père forestier et d'une mère au foyer, décrite comme "fragile et angoissée" par L'Express , à un tel destin.
"Jean-Claude Romand a été élevé comme un enfant précieux, premier de son canton, il est survalorisé par ses parents, décrit le psychiatre Daniel Settelen sollicité durant l’affaire et joint par franceinfo. Surprotégé, on ne dit pas toute la vérité au fils unique et chéri, quand sa mère, à la santé fragile, est hospitalisée à la suite d'un grave problème de santé. On lui dit que c'est pour l'appendicite. Il vit dans un contexte familial où tout ce qui pourrait le faire souffrir est dissimulé." C'est dans ce cocon que le jeune Jean-Claude mène une enfance sans histoire.
Pourtant, selon lui, tout part de là. "J'étais toujours souriant, et je crois que mes parents n'ont jamais soupçonné ma tristesse… Je n'avais rien d'autre à cacher alors, mais je cachais cela : cette angoisse, cette tristesse , analyse-t-il durant une audience de son procès en 1993. Ils auraient été prêts à m'écouter sans doute, Florence aussi y aurait été prête, mais je n'ai pas su parler."
Quand on est pris dans cet engrenage de ne pas vouloir décevoir, le premier mensonge en appelle un autre, et c'est toute une vie…
Après son baccalauréat, il quitte le Jura pour Lyon, où il intègre une classe préparatoire du prestigieux lycée du Parc. Il se rêve ingénieur à l’Office national des forêts, avance Libération dans un article paru en 1993. Mais il ne supporte pas un bizutage et quitte Lyon après les vacances de la Toussaint. Il revient entre Saône et Rhône l'année suivante, en 1974, et s'inscrit en médecine. La raison de ce retour ? La présence d'une cousine par alliance, Florence Crolet, qu'il veut épouser. "Elle était pour moi" , clame Jean-Claude Romand, durant son procès. Les deux se rapprochent. Une relation éphémère débute au printemps 1975 à laquelle Florence met fin pour mieux réviser ses examens. Jean-Claude accepte mais déprime et rate l'accession en troisième année pour quelques points. Pas grave, il y a les rattrapages en septembre. Mais deux jours avant, il se fracture le poignet en tombant dans l’escalier.
Vrai accident ou mensonge ? Lui soutient lors de son procès que cet accident est véritablement arrivé. Quoiqu'il en soit, le jour du rattrapage, il ne se présente pas. Et trois semaines plus tard, lorsque les résultats tombent, il annonce à ses parents qu'il est reçu. "Je crois que c'est à ce moment-là qu'il a mis son système en place, se rappelle un ami de la faculté cité par Libération . Il s'est enferré dans ses mensonges et à chaque fois qu'il se sentait acculé, il s'inventait une maladie." Pourquoi ne pas avouer tout simplement ? A son procès, relayé par Paris Match , il avance simplement qu'il s'est dérobé : "Est-ce par peur de l'échec, par orgueil, pour ne pas faire de la peine à mes parents ?"
J'ai préféré la fuite à l'examen. C'est là que l'imposture a commencé. Je ne pensais pas qu'elle allait m'entraîner si loin.
Pendant des années, il se réinscrit en deuxième année, faisant croire à ses proches qu'il gravit les échelons un à un jusqu'à terminer "cinquième de son internat" , se félicitait sa mère impressionnée, citée par Libération . La mascarade prend fin en novembre 1986, lorsque l'administration de l'université lui interdit de se réinscrire. En 1986, cela fait six ans qu’il a épousé Florence, dix qu’ils se sont remis ensemble. Son frère, Emmanuel, se souvient de "l'insistance" avec laquelle Jean-Claude la courtisait.
Il a finalement réussi à la conquérir. Le cancer qu'il s'est inventé avant les vacances de Noël 1975, un épisode relaté dans L'Adversaire , a pu aussi attendrir celle qui s'est réorientée vers des études en pharmacie. Le mariage a été célébré près d'Annecy dans la maison des parents Crolet, qui "adoraient leur futur gendre" , glisse l'écrivain. Trois ans plus tard, il annonce à sa femme et à ses parents qu'il est engagé à l'OMS à Genève. Nous sommes en 1983, dix ans avant le drame.
P apa, je t’aime." Trois mots plein d’amour d'un enfant pour son père, écrits au bas d'un dessin accroché sur le mur de la cuisine. C'est ce dessin qui a frappé le substitut du procureur, Jean-Yves Coquillat, quand il est entré chez les Romand, le 11 janvier 1993. "C'était la maison du bonheur" , dira-t-il plus tard à Christophe Hondelatte dans l'émission de France 2, "Faites entrer l'accusé". Car tout semble parfait dans la vie de Jean-Claude Romand : une belle situation professionnelle, une épouse dévouée, de beaux enfants, des amis…
Comme beaucoup de fonctionnaires internationaux, Jean-Claude s'installe, en 1983, avec son épouse Florence à Prévessin-Moëns, la banlieue chic et résidentielle de Genève. Le couple habite une grande maison. Deux ans plus tard naît leur fille, Caroline, puis leur fils, Antoine, en 1987. La famille Romand est rapidement acceptée dans la très sélecte communauté locale. Charmeur et érudit, le faux docteur a su rester modeste.
Il n'était pas frimeur, il ne se vantait pas, ne se mettait jamais en avant.
On l'écoute plus qu'on ne le questionne, celui qui dit connaître personnellement Bernard Kouchner et le professeur Léon Schwartzenberg, qui le soigne pour son cancer imaginaire. Les Romand mènent une vie bien réglée. Florence fait quelques remplacements à la pharmacie du village, mais s'occupe essentiellement de Caroline et d'Antoine. Leur père les dépose tous les matins à l’école. Quand il n'est pas dans son bureau au 3e étage de l'OMS, il dispense des cours à l'université et anime régulièrement des conférences. Mais cette image d'une famille parfaite n'est qu'une façade. Le médecin ne travaille pas à l'OMS. Il n'a d’ailleurs aucun travail. 
S'il possède un badge "visiteur" de l'OMS, c’est pour lui permettre de suivre des conférences. Il fréquente les bibliothèques, lit beaucoup d'ouvrages scientifiques et acquiert une solide connaissance médicale. Son ami d’enfance, Thierry Devaux, se rappelle, dans "Faites entrer l'accusé", que lors d'un dîner où il avait invité une sommité en cardiologie, ce dernier s'était étonné du niveau de Jean-Claude. Il lui confie que "à côté de gens comme ça, on se sent tout petit" . Tous les jeudis, le docteur Romand est censé donner ses cours en Bourgogne. Il s’arrête en chemin pour déjeuner avec ses parents. Puis repart errer dans les forêts alentours.
Il passe des heures dans sa voiture, stationnée sur un parking de supermarché ou sur une aire d'autoroute. Quand il part en mission à l'étranger, il reste, en réalité, cloîtré dans une chambre d'hôtel, à l’aéroport de Genève. Il y étudie les guides touristiques des régions qu'il a soi-disant visitées. Les souvenirs qu’il rapporte à ses enfants sont achetés à la boutique de l'aéroport. Jean-Claude ne laisse rien au hasard. Il prend toujours les devants. Sa femme ne peut le joindre qu'en lui laissant des messages sur son Alphapage.
Ce train de vie de notable a un coût. L'instruction, menée par le juge chargé de l'enquête, a démontré que la famille Romand a dépensé plus de 60 000 francs (9 150 euros) par mois durant plusieurs années. Sur la feuille d'impôt du couple ne figure que le salaire de madame. A l'OMS, les fonctionnaires internationaux comme lui sont directement prélevés à la source. Mais comment financer cette vie de mensonges ?
Sa principale source de revenus vient de ses parents. Il bénéficie d'une procuration sur leur compte qu'il finira par vider. Cela ne suffit pas à assurer le niveau de vie de la famille : loyer élevé, voiture de luxe, vacances en famille. Alors Jean-Claude emprunte de l'argent à son entourage. Entre 1985 et 1993, il aurait ainsi mis la main sur près de 3 millions de francs (un peu plus de 450 000 euros).
Le mythomane ne manque pas de ressources pour arriver à ses fins. Il évoque auprès de ses proches ses soi-disant placements financiers en Suisse à des taux de rendement très intéressants. Son entourage lui fait confiance et lui demande alors de placer leur argent.
Il était toujours calme, il maîtrisait tout. Il me servait presque un petit peu d’exemple.
Les frères de Florence, Emmanuel et Jean-Noël, lui donnent 15 000 francs (2 300 euros) chacun. Son beau-père, Pierre Crolet, lui confie l'intégralité de sa prime de retraite, soit 400 000 francs (61 000 euros). Il va jusqu'à vendre des faux médicaments à un oncle de sa femme, souffrant. Il lui extorque 60 000 francs (9 150 euros). L'oncle meurt quelque temps après. En 1988, après le décès de son beau-père, Jean-Claude s'occupe de la vente de la maison familiale et récupère 650 000 francs (100 000 euros). De quoi assurer le train de vie de la famille durant quelques années encore.
Mais les réserves s'amenuisent. Jean-Claude réussit un dernier coup au début des années 1990. A cette époque, il s'est rapproché de Chantal Delalande, l'ex-femme d'un ami du couple Romand qu'il couvre de cadeaux. Elle lui parle des 900 000 francs (137 000 euros) obtenus de la vente de son cabinet de dentiste et lui demande conseil. Comme les autres, Chantal confie son argent à Jean-Claude. 
S amedi 9 janvier 1993, dans la matinée, Antoine regarde la télévision. Son père est assis à côté de lui, silencieux. Au bout d'un moment, il prétexte qu'il le trouve chaud et l'emmène dans sa chambre pour prendre sa température. Le fils s'allonge sur son lit. Le père met un oreiller sur sa tête, c'est pour jouer, le rassure-t-il, et tire. A côté, dans son lit, la grande sœur, Caroline, est déjà morte. Dans la chambre voisine, Florence, la mère, gît dans le lit conjugal, le crâne fracassé à coups de rouleau à pâtisserie. Ces trois meurtres sont les premiers d’une journée macabre qui scelle une longue série de mensonges.
Quelques mois avant le drame, Chantal, alertée par sa meilleure amie sur l'absence de garanties écrites, demande à récupérer son argent. Il joue la montre, l'attendrit avec son faux cancer, parle de délais à respecter. Mais lors d'un dîner à la fin de l'année 1992, elle revient à la charge. Il ne peut plus s'échapper. Il est prévu qu'il dîne au début du mois de janvier avec son ami Bernard Kouchner, qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, et qu'il lui rende son argent ce jour-là. Ils calent un rendez-vous le… samedi 9 janvier. "Il n'est pas dupe, souligne Jean-François Impini, directeur d'enquête de la section de recherche de Lyon. Quand les histoires d'argent le rattrapent, il sait que le château de cartes va s'écrouler."
Ce n'est pas la première fois qu'une personne lui demande des nouvelles de l'argent qui lui a été confié. En septembre 1988, le père de Florence émet l'idée de revoir une partie de sa prime de retraite. Quelques semaines plus tard, le 23 octobre, Pierre Crolet meurt des suites d'une chute dans l'escalier de sa maison. Il n'y avait qu'un seul témoin… Jean-Claude Romand. "Les circonstances de l'accident ont fait peser une présomption assez sérieuse sur lui, se remémore Jean-François Impini, mais sans éléments disponibles pour aller au-delà." L'intéressé s’est toujours défendu, lors de son procès ou durant les interrogatoires, d'avoir tué son beau-père.
Si je l'avais tué, je le dirais. On n'en est plus à un près.
A la fin de l’année 1992, sa femme, Florence, commence également à se poser des questions. Une discussion à la sortie de l'école lui met la puce à l'oreille. Une dame dont le mari travaille aussi à l'OMS lui parle de l'arbre de Noël. Elle et ses enfants n'y sont jamais allés. Une drôle d’ambiance règne lors des fêtes de Noël où la famille Romand et les frères de Florence sont réunis. Emmanuel Crolet, l'un des deux frères, contacté par franceinfo, se souvient d'un Jean-Claude Romand marqué, "n'ayant pas la même prestance que d'habitude" . "Ma femme m'avait dit qu’elle avait trouvé Florence triste" , ajoute-t-il.
La semaine précédant le drame, Jean-Claude Romand a un comportement qui laisse peu de place au doute : il veut en finir. Dans son livre L'Adversaire , Emmanuel Carrère raconte que le 5 janvier, il demande des barbituriques à la pharmacie. Toujours dans son ouvrage, l'écrivain détaille que le lendemain, à Lyon, il achète dans une armurerie "un boîtier électrique servant à neutraliser un agresseur, deux bombes lacrymogènes, une boîte de cartouches et un silencieux pour une carabine 22 long rifle" .
Vendredi 8 janvier, de retour à Prévessin-Moëns, il achète deux jerrycans qu’il remplit d'essence à la station-service du supermarché du coin. "Cet élément a achevé de nous convaincre de la préméditation" , analyse Jean-François Impini. Le soir, il console sa femme attristée à la suite d'un coup de fil de sa mère. Puis vient l’horreur. Le samedi matin, il se réveille avec "le rouleau à pâtisserie taché de sang entre les mains" , précise-t-il lors de son procès. Il est incapable de se rappeler avec exactitude le déroulé des faits. Certains supposent qu'une explication a mal tourné. Lorsque les enfants se réveillent, Florence est morte étendue sur son lit. Loin de se douter de la tragédie, Caroline et Antoine prennent le petit-déjeuner devant un dessin animé. 
Je savais, après avoir tué Florence, que j'allais tuer aussi Antoine et Caroline et que ce moment, devant la télévision, était le dernier que nous passions ensemble. Je les ai câlinés. J'ai dû leur dire des mots tendres, comme : ‘Je vous aime’.
Il tue d'abord Caroline de plusieurs balles de 22 long rifle, après lui avoir mis un oreiller sur la tête. Puis rejoue cette scène macabre avec Antoine. La suite ? Il sort comme si de rien n'était de la maison et prend la voiture, carabine dans le coffre, direction Clairvaux-les-Lacs, où vivent ses parents. Sur place, les enquêteurs ont trouvé les traces d'un déjeuner familial. Ce n’est qu'après que Jean-Claude a tué son père de deux balles dans le dos dans son ancienne chambre, puis sa mère dans le salon. Sa dernière victime ? Le chien des parents "J'ai pensé qu'il fallait que Caroline l'ait avec elle, dit-il, lors de son procès. Elle l'adorait."
Puis, toujours le même jour, il roule jusqu’à Paris pour retrouver Chantal Delalande , avec qui il a rendez-vous. Ensemble, ils prennent la direction de Fontainebleau (Seine-et-Marne) pour se rendre au domicile de Bernard Kouchner. Jean-Claude essaie de gagner du temps, cherche son chemin et s'arrête finalement au carrefour des Tronces, en pleine forêt, raconte Paris Match . Pour calmer sa passagère qui s'impatiente, il lui offre un collier et lui demande de fermer les yeux pour qu'elle l'essaie. Elle sent ensuite une douleur au visage, la brûlure de la mousse lacrymogène, puis des décharges au ventre provenant du boîtier électrique. Elle arrive à le repousser. Jean-Claude Romand s'arrête brusquement, implore son pardon et met cet acte de folie sur le dos de son soi-disant cancer. Il la dépose chez elle à Paris puis reprend la route. 
Ce n’est que le dimanche 10 janvier au matin qu'il arrive chez lui, à Prévessin-Moëns. Il retrouve son domicile comme il l'a laissé. Il passe cette journée devant la télé à zapper. En fin de journée, il a appelé Chantal, qui lui a dit qu’elle ne préviendrait pas la police, rapporte Emmanuel Carrère. Puis, d'après les experts, il vide les deux jerrycans, "d'abord dans le grenier, ensuite sur les enfants, sur Florence et dans l'escalier" , comme le détaille l'écrivain dans L’Adversaire . 
Vers 4 heures du matin, à l'heure où passent les éboueurs, il met le feu et s'allonge à côté du corps de sa femme, après avoir ingurgité un barbiturique périmé depuis 10 ans. Les pompiers arrivent vite sur les lieux et le retrouvent inconscient. Immédiatement, le colonel Jean-François Impini remarque des éléments qui "ne collent pas" . Plus tard dans la journée, la police retrouv
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