Son amant c’est le seul qui sait la faire jouir comme ça avec un anal intense

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Son amant c’est le seul qui sait la faire jouir comme ça avec un anal intense
Créé le 21 juillet 2014 ,
modifié le 22 février 2019
En créant des places de parking plus larges pour sa clientèle féminine, affirmant vouloir l'aider à se garer, un centre commercial a déclenché un débat sensible en Chine.
Situé au cœur de la ville septentrionale de Dalian, le "mall" Dashijiedaduhui ("Métropole mondiale") ressemble à ces milliers de centres commerciaux qui accompagnent l'éruption urbanistique chinoise.
On y trouve des enseignes de fast-food, des magasins de vêtements en franchise, un cinéma multiplexe, des ascenseurs de verre pris d'assaut. Et, en fond sonore, des musiques abrutissantes censées attirer le chaland.
"Place de parking respectueusement réservée aux femmes"
C'est donc par son parking que le centre commercial Dashijiedaduhui est sorti des rails de l'uniformité.
Les conductrices éprouvant des difficultés à se garer au niveau exigu du sous-sol, il a été décidé de créer à l'air libre des emplacements spéciaux destinés aux femmes. En s'inspirant d'une idée déjà mise en pratique en Corée du Sud.
Les dix nouvelles places, plus larges en moyenne de 30 centimètres, ont été tracées à la peinture rose devant l'entrée principale.
"Place de parking respectueusement réservée aux femmes", est-il inscrit, en rose également.
"Quel sexisme!", se sont insurgés des internautes, en reprochant à l'initiative de conforter le cliché de la femme incapable d'évaluer les dimensions de son véhicule.
Des accusations rejetées en bloc par la direction du centre commercial.
"On a simplement voulu faciliter les choses pour les femmes, qui sont majoritaires parmi nos clients", assure à l'AFP Yang Hongjun, une responsable du site.
"Si les places de parking sont plus larges pour les femmes, c'est uniquement pour raison pratique, cela ne veut pas dire qu'elles conduisent moins bien que les hommes".
"Les femmes portent la moitié du ciel"
La Chine prône officiellement l'égalité des sexes selon les préceptes marxistes-léninistes et Mao Tsé-toung avait lancé cette formule célèbre: "Les femmes portent la moitié du ciel".
Mais dans les faits un machisme tenace continue d'imprégner des pans complets de la société. La vie politique chinoise reste ainsi solidement ancrée dans un univers masculin.
Quant au monde automobile, il transpire la testostérone. Du moins si l'on se réfère aux innombrables campagnes de publicité des grands constructeurs, pour qui la Chine est désormais leur premier marché.
"Ne conduisez pas avec des hauts talons"
La polémique des parkings roses de Dalian évoque les réactions outrées qu'a suscitées l'an dernier la police de Pékin en publiant des instructions aux automobilistes féminines.
"Ne conduisez pas avec des hauts talons", "desserrez le frein à main avant de rouler", pouvait-on lire dans ces conseils aux conductrices.
"Parfois les femmes manquent de sens de l'orientation et quand elles conduisent, elles hésitent et ne savent pas quelle route prendre", avait constaté la police pékinoise. Qui avait ainsi enfoncé le clou: "Elles sont souvent incapables de trouver leur point de destination, même si elles y sont allées à de nombreuses reprises".
Le très discutable débat sur les femmes au volant a tendance à masquer en Chine le problème nettement plus aigu des comportements dangereux généralisés sur les routes. Où ce sont bien les hommes qui sont impliqués dans la plupart des accidents.
 


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A 15 et 17 ans, Pascale et sa sœur partent vivre seules dans un studio pour poursuivre leurs études. Une excitante liberté, loin des parents, vite transformée en assujettissement pour Pascale.























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Nous sommes au début des années 80 : j'ai 15 ans, trois sœurs (je suis la troisième des quatre), une mère au foyer et un père ouvrier et syndicaliste, renommé pour son autoritarisme et ses colères. Nous vivons dans un village isolé du Sud-Ouest où les collégiens prennent le bus pour aller en classe, et les lycéens sont automatiquement internes, la première ville de taille moyenne se trouvant à plus de 30 km. Mais pour mon entrée en seconde, quelle joie, j'échappe à la pension. Laurence, la deuxième de la fratrie, entame une première année en BTS, et deux internats coûteraient trop cher. Nos parents décident donc de nous dénicher une location bon marché. Nous rentrerons tous les vendredis, pour passer le week-end à la maison. A la rentrée de septembre, nous nous retrouvons donc, Laurence et moi, dans deux pièces aménagées dans la dépendance d'une vieille maison, à l'entrée de la ville.
Le confort est minimaliste : une cuisine et une chambre, avec un lit à deux places et un canapé. Mais pour nous, vivre à 15 et 17 ans seules dans un studio du lundi au vendredi est une expérience excitante et déroutante. Courses, repas, ménage, autodiscipline, nous devons nous débrouiller tout en faisant nos devoirs le soir. C'est l'apprentissage de la liberté. Loin de nos parents, nous nous détachons d'une atmosphère familiale étouffante, de la déprime chronique de notre mère, qui sans s'en rendre compte fait peser lourd sur les épaules de ses filles ses frustrations.
A 15 ans, la liberté, pour moi, ça ne veut pas encore dire grand-chose, à part fumer une clope en cachette de temps en temps. Ma sœur, en revanche, a un petit copain depuis déjà quatre ans. Un amour de gosses qui, on ne le sait pas encore, finira par un mariage. Bruno a 20 ans. Ils sont amoureux. Mais aussi très surveillés par les parents. 
Notre mère nous rabâche que la sexualité c'est sale, et l'orgasme c'est un truc de salope
Notre père contrôle les allées et venues de chacune, surtout les aînées. Ainsi il fait vivre un calvaire à ma sœur aînée pendant les mois qui précèdent son mariage, menaçant de débarquer en pleine nuit dans son appartement pour vérifier si elle y est bien seule, alors qu'elle est jeune majeure et travaille. Et il impressionne car il n'est pas avare de gifles. Approuvé par notre mère – qui nous rabâche que la sexualité c'est sale, et l'orgasme, « un truc de salope » –, il n'admet pas que ses filles aient une vie sexuelle avant le mariage. Non, ce ne sont pas des cathos intégristes mais des ouvriers qui pensent que la vie est dure et qu'« on n'est pas sur terre pour rigoler ». Pour Laurence et Bruno, cet appartement quatre nuits par semaine est donc une aubaine.
Très vite, Bruno vient dîner avec nous. Très vite aussi, une gêne s'installe. Je sens bien que ma présence est encombrante. Pensant avoir trouvé la solution pour leur laisser un peu d'intimité, je me couche tôt ces soirs-là, leur laissant la cuisine puisque nous n'avons que deux pièces.
Un soir, j'entends la porte s'ouvrir dans l'obscurité, et je comprends qu'ils sont là tout près de moi, sur le canapé, à quelques centimètres de mon lit. Ce moment est à eux, et rien ne les en privera. Je ne peux pas croire qu'ils vont rester là, et faire… quoi ? Des choses que je n'ai encore jamais faites, mais dont je sais qu'elles ne se font pas en présence d'une tierce personne. J'ai honte d'être là, honte aussi qu'on fasse mine de m'ignorer, que ma présence compte pour si peu, et je me cache sous ma couette. Dans le noir, j'entends tout. Les baisers, les soupirs, les frottements, les vêtements qui sont retirés. L'empressement, l'excitation, les corps qui bougent sur ce canapé. Et ces bruits deviennent insupportables, chargés d'une intimité qui tourne à l'obscénité, pour moi qui, à 15 ans, ne peux qu'imaginer les caresses, les corps qui s'encastrent. Il y a les insupportables bruits de bouche, de succion, de désir. Et les va-et-vient, les grognements, les commentaires, les accélérations, les gémissements, le paroxysme de l'excitation, toutes ces choses que mon corps ne connaît pas me sont ici révélées par ce couple qui fait l'amour à quelques centimètres de moi. Je devine qu'ils ne se soucient de rien d'autre que du temps volé aux parents. Car ils volent le droit de faire l'amour. Je suis tellement sidérée qu'ils osent faire comme si je n'étais pas là que je ne sais comment réagir. Tétanisée par l'énormité de ce manque de considération, je fais semblant de dormir, je me bouche les oreilles, en vain.
C'est un moment d'une violence incroyable. En quelques minutes, intruse, voyeuse bien malgré moi, j'ai assisté à une scène d'une crudité inouïe, découvert les bruits de l'amour physique, ressenti la charge érotique de la scène sans encore en connaître les sensations. 
Pendant des mois, ils recommencent. Et je continue à faire semblant de dormir. J'ai honte et je sombre lentement dans un profond mal-être dont je ne peux parler à personne. J'appréhende le soir, les dîners à trois. Mes 15 ans deviennent une période noire, de repli total. Qu'on puisse aussi facilement faire abstraction de ma présence dans des moments aussi intimes et impudiques à la fois est forcément la preuve que je ne compte pas, que je suis transparente, que je n'existe pas.
Mes parents finissent par remarquer les changements dans mon comportement puis, comme ça dure, m'accablent de reproches : je suis devenue taciturne, irritable, invivable. Alors un jour, je craque, et je déballe tout. Les réactions sont terrifiantes. Ma grande sœur se fait traiter de pute. Elle est « la honte de la famille ». En retour, elle et Bruno me vouent une haine féroce pour les avoir dénoncés. Ils m'accusent de vouloir leur gâcher la vie par jalousie.
Personne ne comprend ce que ça m'a coûté de supporter la situation sans parler. Dans l'indifférence générale, je continue de sombrer. Je deviens boulimique, je grossis, et une peur monstrueuse m'envahit. Je passe des nuits entières sans sommeil, dans un semi-délire paranoïaque, persuadée qu'un agresseur va se jeter sur moi. Puis viennent les cauchemars. Toujours la même vision : c'est la nuit, j'entre dans la cuisine et trouve mes parents pendus au plafond et portant une grande cape noire. Chez moi, on n'a pas lu Françoise Dolto, et les états d'âme n'ont pas bonne presse. Alors je garde mon mal-être pour moi, comme on vit avec une longue maladie. Un an après, nouveau lycée, en pension cette fois, nouvelles copines.
Si je raconte cet épisode de mon adolescence, c'est pour sensibiliser les parents
Petit à petit, je retrouve des couleurs, mais c'est une psychothérapie qui m'a aidée, bien plus tard, vers 30 ans, à me libérer d'une famille toxique. Je repense à ma mère, qui nous interdisait toute sexualité tout en se fichant devant nous de notre père devenu impuissant. Heureusement, elle n'a pas réussi à me rendre frigide, ni coincée. Mais j'ai compris que si j'ai toujours choisi des partenaires décevants, frustrants, c'était pour confirmer inconsciemment le refrain maternel, « les hommes ne valent rien ». Aujourd'hui, divorcée, je revendique « un homme bien, sinon rien ». Quant à Laurence, j'ai attendu d'avoir 40 ans pour me sentir légitime à lui reparler de ses séances avec Bruno en ma présence. J'ai peut-être été maladroite. En tout cas, j'ai déclenché un séisme.
Pour elle, il n'y avait « pas eu mort d'homme », et je déterrais « de vieux dossiers pour remplir ma vie de pauvre divorcée déboussolée ». Je ne nie pas ma part de responsa bi-lité. Après tout, si à 15 ans j'avais dit : « Stop, eh oh, je suis là », et allumé la lumière, j'aurais échappé à ce cauchemar éveillé. Aujourd'hui, je n'ai plus de contact avec ma famille, et j'ai appris à m'en passer, comme certains vivent avec un membre amputé. Ma grande satisfaction, ce sont mes enfants. Avec eux, j'ai l'impression de faire du neuf, du propre. Je leur ai donné une éducation sexuelle aux antipodes de celle que j'ai reçue. Et si je raconte cet épisode de mon adolescence, c'est aussi pour sensibiliser les parents. Leurs adolescents peuvent cacher des secrets « honteux », se croire coupables de situations dont ils ne sont pas responsables. Je pense à ces jeunes filles qui se sont donné la mort parce que des photos d'elles dénudées ont circulé sur Internet. Il faut absolument parler sexualité en confiance avec ses enfants. 
Propos recueillis par Corine Goldberger 
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