Somptueuse rencontre avec une fille décomplexée
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Somptueuse rencontre avec une fille décomplexée
Les films au cinéma cette semaine : "Hostiles", "Razzia", "Tout le monde debout"
17h55
, le 13 mars 2018
"Hostiles", "Razzia", "Tout le monde debout" sont à l'affiche cette semaine.
(Prod)
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CRITIQUES CINEMA - La sélection du JDD pour la semaine du mercredi 14 au 20 mars.
De Scott Cooper avec Christain Bale, Wes Studi, Rosamund Pike. 2h10.
En 1892, un militaire qui s’est battu toute sa carrière contre les Indiens reçoit l’ordre de conduire l’un de ses pires ennemis, un vieux chef cheyenne mourant, sur la terre de ses ancêtres. La flèche ultime dans le dos. Si son film s’inscrit dans la grande tradition du western avec ses paysages grandioses, ses cavalcades et ses colts, Scott Cooper redonne un souffle inédit au genre mythique du cinéma hollywoodien. Ici, pas de gentils hommes blancs contre de méchants Peaux-Rouges, mais une conquête de l’Ouest qui a laissé ses protagonistes brisés. Le convoi de la peur se transforme en odyssée de la réconciliation sans jamais sombrer dans le pathos ou les clichés. Tout est parfaitement maîtrisé : l’image, somptueuse, la narration, sous haute tension, la réalisation, qui prend son temps sans ennuyer, et le jeu des comédiens, tous en équilibre psychologique instable. Une chevauchée vraiment fantastique. B.T.
De Nabil Ayouch, avec Maryam Touzani. 1h59.
En 1982 dans les montagnes de l’Atlas, un instituteur voit débarquer un émissaire du gouvernement… Nabil Ayouch est un homme courageux. Après le scandale provoqué par Much Loved (2015), interdit au Maroc pour pornographie et qui lui a valu des menaces de mort, il récidive. Sa chronique entrelace des destins pour évoquer la lutte pour les libertés individuelles, l’émancipation des femmes et la tolérance, mais aussi contre l’homophobie et l’antisémitisme. Les coutures de la narration sont parfois visibles, voire artificielles, mais qu’importe. De ce plaidoyer humaniste et mélancolique se dégage une émotion infinie. S.B.
De et avec Franck Dubosc. Avec Alexandra Lamy, Gérard Darmon. 1 h 47.
Un dragueur invétéré s’invente différentes identités pour séduire ses conquêtes. Un jour, il se fait passer pour un handicapé pour emballer sa voisine, mais il est pris à son propre piège… Pour sa première réalisation, Franck Dubosc signe une comédie romantique sans fausses notes qui aborde le handicap avec finesse, sans condescendance ni moquerie gratuites. La réalisation est ambitieuse, les dialogues font mouche et les seconds rôles sont croustillants (Elsa Zylberstein irrésistible en secrétaire potiche), Alexandra Lamy rayonne dans son fauteuil roulant, au point de faire oublier son handicap. Sans chercher le gag à tout prix, Dubosc alterne franche rigolade et purs moments d’émotion qui dévoilent une fragilité inédite. E.M.
De Sophie Fillières avec Sandrine Kiberlain, Agathe Bonitzer. 1 h 30.
Margaux, 20 ans, rencontre par hasard Margaux, 45 ans, et réalise qu’elles sont la même personne. L’aînée va conseiller sa cadette pour lui éviter ses erreurs… En flirtant gentiment avec le fantastique, Sophie Fillières renouvelle le genre de comédie nonchalante et décalée qui fait son cinéma. Si cette étonnante rencontre avec son futur finit par tourner un peu en rond, on se laisse porter par les quiproquos amusants entre la jeune fille immature et la femme qu’elle est devenue, ainsi que par la drôlerie décomplexée de Sandrine Kiberlain. B.T.
De Samuel Benchetrit, avec Vincent Macaigne, Bouli Lanners, Vanessa Paradis. 1 h 30.
Largué par sa femme, méprisé par son fils, menacé par son employeur et son banquier, Jacques est incapable de réagir. Il est recueilli par le patron d’une animalerie… En adaptant son propre roman allégorique, Samuel Benchetrit tricote un film résolument à part, visuellement comme dans son propos. À mille lieux de la légèreté décalée du Didier de Chabat, c’est plutôt une parabole loufoque et punkoïde sur la servilité. C’est parfois glauque, lent et dérangeant mais, avec ses airs de cocker battu, Vincent Macaigne est parfait face à son maître-chien barré (Bouli Lanners). S.J.
De Dan Gilroy, avec Denzel Washington. 2h03.
Après Night Call (2014), Dan Gilroy continue d’ausculter la face sombre de Los Angeles avec le portrait d’un ancien avocat des droits civiques, idéaliste mais asocial, dont l’ambition soudaine va causer sa perte. Ce récit original progresse lentement, pour permettre au personnage complexe de se développer, mais part dans tous les sens pour dénoncer le système judiciaire américain. Un film mineur dans la carrière de Denzel Washington (nommé à l’Oscar), pourtant toujours aussi convaincant et précis. S.B.
"Le rêve américain est mort." Après avoir soutenu la cause des sans-abri de Paris dans Au bord du monde (2014), Claus Drexel est parti dans une petite ville d’Arizona à l’automne 2016, alors que les Etats-Unis étaient sur le point d’élire Trump. Le documentariste est allé à la rencontre des habitants, qui confient leurs préoccupations face caméra. Entre chaque intervention, des paysages somptueux filmés en panoramique et inondés de lumière. De quoi accentuer le contraste avec les sujets abordés : le système de santé, la pauvreté, les migrants, les vétérans, la peine de mort… Et les armes, notamment à travers le portrait d’une femme enceinte propriétaire d’un restaurant, très fière de son aîné de 7 ans et demi, "excellent tireur qui possède déjà deux fusils". Un constat sans complaisance, édifiant et glaçant. S.B.
De Kiyoshi Kurosawa, avec Masami Nagasawa. 2h09.
Au Japon, une lycéenne assassine de sang-froid sa famille. Les jours qui suivent, d’autres faits divers se produisent… Kurosawa, le maître du fantastique, délaisse les fantômes pour tricoter un scénario de science-fiction, préambule à l’apocalypse. Il dénonce l’arrogance de l’humanité qui pense maîtriser son destin en mélangeant discours écolo et romantisme naïf. Une parenthèse étonnante dans sa filmographie, qu’il poursuit d’ailleurs avec Invasion, présenté au Festival de Berlin, au scénario quasi identique. S.B.
De Roar Uthaug, avec Alicia Vikander, Dominic West. 1h58.
A Londres, Lara Croft fait des courses à vélo pour payer son loyer. Pourtant, il s’agit d’une riche héritière depuis que son père a disparu quand elle était petite fille. L’archéologue enquêtait alors sur la momie d’une sorcière japonaise enterrée vivante par son peuple… L’héroïne du célèbre jeu vidéo d’Ubisoft est enfin de retour au cinéma, après avoir été incarnée deux fois par la sculpturale Angelina Jolie. Alicia Vikander assure la relève, le sex-appeal en moins. Le Norvégien Roar Uthaug ( The Wave ) envisage le personnage de manière plus humaine, plus vulnérable. Sauf que l’amazone intrépide, passionnée d’énigmes et d’artefacts, paraît peu crédible, malgré l’effort de musculation de l’actrice qui ressemble à une baby Lara Croft. Reste que cette aventure exotique, à la lisière du surnaturel et influencée par Indiana Jones, se regarde sans déplaisir. S.B.
De Pascal Laugier, avec Crystal Reed, Mylène Farmer. 1h31.
Une mère et ses filles s’installent dans la maison d’une vieille tante décédée. Une nuit, des inconnus les agressent sauvagement… Voici donc le nouveau scénario diabolique de Pascal Laugier, qui prouve son habileté à construire un univers visuel inoubliable, avec une demeure vétuste, peuplée de poupées de porcelaine qui font froid dans le dos. Dommage que ce décor foisonnant ne soit pas davantage exploité, la direction artistique restant le point fort du réalisateur. Ses préoccupations sont ailleurs : adoptant comme à son habitude une structure narrative maligne avec un retournement de situation qui redistribue les cartes à mi-parcours et bouscule le spectateur, Laugier met en scène des personnages maltraités pendant une heure et demie. Quand le cinéma d’horreur montre par essence des sévices, c’est point de vue qui fait la différence. Celui de Ghostland est nauséabond. C’est récurrent, voire systématique chez Laugier depuis Martyrs (2008) : cogner les héroïnes (ici adolescentes), de préférence au visage pour mieux filmer en gros plan les ecchymoses, les coupures. Les femmes ne sont que des souffre-douleur, des poupées désarticulées dont le bourreau sadique s’enivre en respirant l’entre-jambe. Un regard complaisant qui jouit du spectacle de la violence, mais qui fait sans cesse machine arrière comme rattrapé par une fausse bonne conscience et un puritanisme étonnant. Sans oublier une prolifération de jumpscares qui traduit l’incapacité de croire au récit en comblant le vide avec des artifices. Grand Prix à Gérardmer… S.B.
D’Ava DuVernay, avec Oprah Winfrey, Reese Witherspoon. 1h49.
Premier blockbuster réalisé par une femme afro-américaine, ce film pour enfants est l’adaptation du best-seller mondial de Madeleine L’Engle. Le résultat est déconcertant. Ce récit initiatique au premier degré raconte comment une préadolescente se reconstruit sans son père. Mais la direction artistique, incompréhensible et criarde (mention spéciale au maquillage d’Oprah Winfrey), s’ajoute aux bons sentiments et au manque de rythme d’une odyssée nébuleuse et surréaliste. S.B.
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